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maréchal meziane
28 mai 2006 23:33
Fondation Maréchal Mohamed Mezian :
Un magnifique Musée dédié au Rif (Gazette du Maroc)
La Fondation du Maréchal Mezian, célèbre par la dimension philanthropique de son riche éventail d’activités sociales et de mécénat culturel, a tenu ses promesses en dotant le Rif du premier Musée de son histoire qui vaut le détour. Un premier pas est ainsi donné en exemple à suivre pour essaimer la région la plus montagneuse du Royaume, au carrefour des cultures arabe, berbère et hispanique de plusieurs autres réalisations tellement espérées par tous les Rifains du Royaume, depuis des décennies. La cérémonie d’inauguration du Musée Maréchal Mohamed Mezian est prévue pour le samedi 27 mai courant à Béni-Ansar, dans la province de Nador.----------------

c'est un nouveau sujet, je pense, que je lance ici à tous les forumistes.

Quelle est l'histoire de ce maréchal ? comment a-t-il obtenu ce grade ? et qu'est-ce qu'il a fait pour le maroc ?
z
29 mai 2006 22:12
Qq'un connait-il ce que cet homme a accompli en Espagne? C'est un peu difficile de trouver des informations..


Petit bonjour

Aujourd’hui, le musée du Maréchal Mezian est une station obligatoire dans le chemin de la connaissance de l’histoire militaire de notre pays.


La mémoire du Maréchal Mezian est un pan, insécable et entier, de notre histoire. Rares sont les hommes qui peuvent incarner, comme il a su le faire, avec élégance et fidélité, d’une manière si digne et si noble, à la fois l’histoire du Maroc et celle de l’Espagne. Un musée qui porte son nom rappelle désormais cette histoire faite de faits d’armes glorieux et de distinctions légendaires. Un soldat au service du Roi d’Espagne et de ses frères d’armes quand ce pays se déchirait. Un officier supérieur au service de son Roi combattant, Mohammed V, pour construire une armée nationale dans un pays libre. Un homme d’honneur face à Feu Hassan II qui l’a fait maréchal pour avoir donné tout son savoir à son pays pour le doter des attributs militaires de sa souveraineté. Aujourd’hui, le musée du Maréchal Mezian est une station obligatoire dans le chemin de la connaissance de l’histoire militaire de notre pays. Il est aussi la marque indélébile du sang-mêlé, du destin commun, entre le Maroc et l’Espagne pour la construction d’une fraternité authentique. Il nous dit, aussi, comment un moro est devenu un grand d’Espagne. Et comment, également, un jeune rifain est devenu maréchal dans son pays. Une leçon magistrale d’espoir.


Le 29-5-2006
o
30 mai 2006 00:31
pour moi un rifain qui a travailler pour l' espagne et pour la monarchie marocaine est un traitre et un collabo...

par contre un autre amezyane de cette meme région est totalement inconnu, et jamais son nom sera honoré,...c' est le premier à avoir pris les armes contre l' envahisseur espagnole, certes, son entreprise fut bien loin des exploits d' Abdelkrim, mais il a le merite d' etre le premier à avoir réagi....
z
30 mai 2006 00:45
Soit. C'et ton avis et ton droit d'avoir cet avis, quelqu'un connait-il l'histoire de ce marechal?
30 mai 2006 20:44
Citer zaki7 :
(( ...... cette histoire faite de faits d’armes glorieux et de distinctions légendaires.))

quels faits d'armes ? au Rif ou en Espagne ? avec Franco ou qui ?
Ou et contre qui a combattu ce maréchal ? donner plus de précision svp !
T
30 mai 2006 21:26
Citation
demha a écrit:
Fondation Maréchal Mohamed Mezian :
Un magnifique Musée dédié au Rif (Gazette du Maroc)
La Fondation du Maréchal Mezian, célèbre par la dimension philanthropique de son riche éventail d’activités sociales et de mécénat culturel, a tenu ses promesses en dotant le Rif du premier Musée de son histoire qui vaut le détour. Un premier pas est ainsi donné en exemple à suivre pour essaimer la région la plus montagneuse du Royaume, au carrefour des cultures arabe, berbère et hispanique de plusieurs autres réalisations tellement espérées par tous les Rifains du Royaume, depuis des décennies. La cérémonie d’inauguration du Musée Maréchal Mohamed Mezian est prévue pour le samedi 27 mai courant à Béni-Ansar, dans la province de Nador.----------------

c'est un nouveau sujet, je pense, que je lance ici à tous les forumistes.

Quelle est l'histoire de ce maréchal ? comment a-t-il obtenu ce grade ? et qu'est-ce qu'il a fait pour le maroc ?

le marechal meziane est considéré comme un traitre,un abject,c est un fourbe, il est hait,détésté au rif.
il est de nador c est un 9el3i,toute sa famille a été contraint de fuire nador, pour intelligence avec l ennemi(c est sa de vouloir etre du camp des vainqueurs)
c est un pur produit de la colonisation,il roulait pour l espagne, pendant qu au rif ça combattait et ça se fesait charcuter par les espagnoles lui il portait leurs l uniforme militaire
ce fut le premier et le dernier maréchal marocain.
et je vois vraiment pas qu est ce qui l aurait fait de si glorieux pour qu on lui erige un musée a cette homme (hormis sa collaboration) contrairement a d autre qui eux le meriterait vraiment.
d apres ce que j ai entendu c est sa fille qui vit en espagne qui est derriere ce projet,elle a surement été apuyé par l etat espagnol pour ça, mais les nadori n ont jamais félicités ces travaux.il voyent meme ça d un oeil glauq.
y en a eu beaucoup des comme lui, les rifains etaient connus pour etres des gens braves loyal et courageux, des qu un acceptait de capituler en contre-partie on lui offrait une bonne place dans l armée.(ex medbouh,bougrine...eux aussi sont des rifis.)
mais ces hommes ils me font penser aux harkis ou aux arabes islamophobes,vue qu ils ne sont qu instrumentalisé, ils ne sont pas accepté par les personnes qui les mettent en place et sont maudit par les leurs qui les rejettent ce qui fait qu ensuite ils en ont ensuite une haine viscerale.

(ils auraient du s appeler coco3 ça lui aurait mieux allé qu ameziane.)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/05/06 21:47 par ixccen-.
T
30 mai 2006 21:45
Citation
ouriaghel a écrit:
pour moi un rifain qui a travailler pour l' espagne et pour la monarchie marocaine est un traitre et un collabo...

par contre un autre amezyane de cette meme région est totalement inconnu, et jamais son nom sera honoré,...c' est le premier à avoir pris les armes contre l' envahisseur espagnole, certes, son entreprise fut bien loin des exploits d' Abdelkrim, mais il a le merite d' etre le premier à avoir réagi....

non mais les vrais personnes comme amezyane eux ont préfére les passés sous silence.....
30 mai 2006 22:25
Auteur: ixccen- (IP enregistrée)
Date: le 30 mai 2006 à 21h26

(( ...le marechal meziane est considéré comme un traitre,un abject,c est un fourbe, il est hait,détésté au rif.))

Bravo à IXCCEN- !! ça c'est du courage , encore une fois BRAVO ! on raconte même qu'il commandait, avec franco, l'armée espagnole ( regulares ) qui massacrait les RIFAINS ! alors c'est une honte ce musée !
T
4 juin 2006 17:24
tout a fait!!!!!
il etait a la tete des "los regulares",c etait une milice créer par franco consitué a grosse majoritée de marocains et de quelques rifis qui avait choisi leurs camps.
ils ne sevissaient qu au rif.....
ils infiltraient les milieux discidents des montagnes pour ainsi reperer les tetes pensantes, les meneurs,et ils revenaient apres avec toute leurs smalas les capturers et les enmeners aux pelotons d executions pour les faires fusillers.....

ils en ont tué beaucoup des rifis, et ils ne tuaient que les plus forts.
mais malgres ces multiples tentatives de dominations, personne n a reussit a nous imposer leurs civilisations,pourtant y en a eu beaucoup qui sont passé sur notre sol,mais on a toujours sut garder notre langue, nos particularismes et nos spécificitées qui font que le rif est rif........
Nech zie Al hoceima.........Tamassint*
4 juin 2006 18:56
quelqu'un peut-il dire pourquoi H2 l'a nommé maréchal ?
IXCCEN , vas-y je crois que tu as une réponse !
T
5 juin 2006 12:43
Citation
demha a écrit:
quelqu'un peut-il dire pourquoi H2 l'a nommé maréchal ?
IXCCEN , vas-y je crois que tu as une réponse !

vas-y je t en pries,je te laisse nous l expliquer......
H
5 juin 2006 20:26
Citation
demha a écrit:
quelqu'un peut-il dire pourquoi H2 l'a nommé maréchal ?
IXCCEN , vas-y je crois que tu as une réponse !

easy answer!

becouse hassan ii works onlky with traitors. thats why he eliminated imjahden and ther families in 1958. and thats why untill today only traitors and ther sons can become an high funcionaris in moroccan goverments!

pourquoi un musee pour un traitre nome marchal mizzian y pas un musee pour un amjahed grand aussi de NAdor comme Mohamed Amezian??? que batue les espagnol in more then 100 battailes! and even he was killed in the front of the battaile. he past away like an amjahed.

if you can answer me why they did build an musee for an traitor and not for a big amjahed like Mohamed Amezian, then you have you answer why hassan2 works with taritor mizzian.
----------------------------- Viva mi Patria y mi Pueblo!
H
5 juin 2006 20:47
Dont confuse the names with eachother. they are many Amezians, mizzians, mezzians, in all Rif. and we have between them three famouse ones:

Marechal Mizzian
[www.barranque.com]

source: [www.barranque.com]


Amjahed: Mohamed Amezian
[www.irifien.com]

see also this topic for more info: [www.yabiladi.com]

le revolutionair de 1958: Mohamed Mezian (mmis n erhaj sellam)
[www.omroep.nl]

voire le film: [cgi.omroep.nl]
----------------------------- Viva mi Patria y mi Pueblo!
5 juin 2006 22:23
merci beaucoup à :
IXCCEN ET haddou AKCHICH !
vous êtes de vrais historiens ! que les jeunes , pures et honnêtes RIFAINS gardent tout ça en mémoire de leurs valeureux et héroiques parents et aïeux !
H
6 juin 2006 02:19
El Museo Mezian, elemento dinamizador de la Cultura en el Norte de Marruecos
Por : Angel Meléndez


Uno de los acontecimientos culturales más importantes de cuantos se han celebrado en las últimas décadas en el Norte de Marruecos ha sido la inauguración del Museo Mariscal Mohamed Mezian en la localidad de Beni Enzar. Además de los hijos y familiares del insigne general, asistieron al acto varios ministros del Gobierno de Rabat, representaciones militares de España y Marruecos, diplomáticos y otras autoridades.

En el magnifico palacete de la familia Mezian en Beni-Enzar, que desde ayer acoge el Museo Mariscal Mohamed Mezian, se dudaba hasta el mismo momento de la inauguración, sobre la asistencia al acto del Príncipe Mulay Rachid, hermano del Rey Mohamed VI. Finalmente el avión que aterrizó en el aeropuerto nadorense, procedente de Rabat, trasladó a un grupo de invitados integrado por varios ministros del Ejecutivo marroquí entre los que se encontraban los titulares de Finanzas Economía o Cultura, además de una amplia representación militar marroquí encabezada por el general Arroub.

source: [www.melillahoy.es]



un amigo de España y de Hassan II winking smiley
----------------------------- Viva mi Patria y mi Pueblo!
H
6 juin 2006 02:22
Marechal Mohamed mizziane
[www.elpais.es]

Hommage à un défenseur du Trône et symbole de proximité avec l'Espagne L'inauguration, samedi 27 mai, du Musée Maréchal Mezian à Nador, a constitué le prolongement des grandes manifestations célébrant le 50e anniversaire de la création des Forces Armées Royales.

Placée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, une importante cérémonie a eu pour cadre la petite bourgade de Beni Ansar, à une douzaine de kilomètres de Nador, symbole de ce Rif fier et élevé où Mohamed Ben Kacem Az-Zahraoui – qui deviendra plus tard Maréchal Mezian – avait grandi et fait ses premiers pas de jeune homme. Une délégation officielle, en provenance de Rabat et de Casablanca et d'autres régions, s'y est rendue en force.

Elle était composée entre autres de MM. Fathallah Oualalou, ministre des Finances et de la Privatisation, Habib El Malki, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, Mustapha Mansouri, ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Mahjoubi Aherdane, ancien ministre de la Défense , Moulay Ismaïl Alaoui, secrétaire général du PPS, M'Hamed Diouri, membre du comité dirigeant du Parti de l'Istiqlal, Abdelouahab Benmansour, historiographe du Royaume, Mansouri Benali, chargé de mission au Cabinet Royal, Noureddine Chmâou, Mme Bahija Simou, historienne et chargée de mission du Cabinet Royal.

La délégation comprenait par ailleurs des officiers supérieurs des FAR dont notamment le général Bouchaïb Arroub, le général Abdelhak Kadiri et le général Mohamed Belbachir, Othman Benjelloun, président du groupe BMCE Bank, le Dr. Leila Benjelloun Mezian, présidente de la Fondation Benjelloun et fille du maréchal Mezian, accompagnée au demeurant des membres de la famille Mezian – petits-fils et petites-filles -, des officiers supérieurs des forces armées d'Espagne, l'ambassadeur d'Espagne Luis Planas Puchadas, le gouverneur de la province de Nador, Abdallah Bendhaïba, les autorités et les représentants de la ville ainsi que des membres du groupe BMCE Bank. Une cérémonie familiale, à dimension nationale où, l'émotion mêlée au souvenir, l'histoire d'un soldat au long cours a été retracée, décrite par des témoins, une destinée individuelle confondue souvent avec un destin national. Le souvenir parcourait la salle de conférence du Musée, certes, mais allait au-delà de cette mer méditerranéenne qui, à quelques centaines de mètres, constitue la symbolique frontière avec l'Espagne qui est de tout temps, non pas uniquement notre voisine immédiate, mais notre miroir aussi.

Le ton a été donné immédiatement avec un long témoignage de Mme Bahija Simou, historienne militaire si l'on peut dire, dont la voix faite de conviction et de chaleur communicative emplissait d'échos la salle du Musée et résonnait telle un fond de musique. Elle a parcouru à travers quelques pages passionnantes la carrière d'un homme appelé très tôt à faire l'Histoire, à relier deux destins, celui du Maroc et de l'Espagne, à jouer le rôle de vecteur d'une amitié que l'épreuve et la guerre n'avaient fait que renforcer. Son témoignage d'une grande richesse a mis en exergue le Haut patronage par Sa Majesté le Roi Mohammed VI de l'inauguration du Musée qui constitue, dit-elle, un événement majeur à la mémoire du Maréchal Mezian, héros d'une époque, soldat fidèle, figure emblématique de l'armée marocaine et espagnole. Mme Simou a souligné que Mohamed Mezian a été, aux côtés de feu S.M. Hassan II, alors Prince Héritier, l'un des fondateurs des FAR.

L'historienne militaire qu'elle est a choisi expressément de décrire cette période, 1956 à 1975, parce qu'elle focalise l'engagement d'un homme, qui avait déjà derrière un demi-siècle de faits d'armes, qui était chamarré de plusieurs décorations, qui à la tête d'un corps d'armée espagnol de moins de 20.000 soldats d'origine marocaine, montés du Rif, avait porté un rude coup aux républicains – à la bataille de Oued El Jarar –, à Teruel, à la bataille de l'Ebro, bref un homme vertueux célébré par l'Espagne et par le Maroc. Il avait rejoint en 1956 les Forces Armées Royales et avait servi le Trône avec fidélité jusqu'à sa mort en 1975, après avoir connu un parcours à la fois singulier et diversifié.

C'est à ce parcours riche et diversifié que Mahjoubi Aherdane, le langage libre et ému, a tenu à rendre hommage. D'abord en tant qu'ancien soldat, ensuite en tant qu'ancien ministre de la Défense ayant connu le maréchal Mezian et en tant que témoin d'une période décisive de l'histoire du Maroc. " Il avait, dit-il, la pureté de l'âme et incarnait la figure du grand soldat. Il a fait la guerre d'Espagne dans la peau d'un Marocain, pour un pays ibère en tant que berbère.

Il a combattu en héros." Et d'ajouter " qu'un ministre de la défense comme moi, avec des grands comme le maréchal Mezian, c'était plus que la grandeur…Il restera une référence ". Evoquant l'autre figure des FAR, le général Kettani, Mahjoubi Aherdane, subtil et accrochant la salle, rappela ainsi " deux grands destins de l'armée, l'un issu des rangs d'Espagne, l'autre des rangs français mais tous deux engagés en 1956 pour l'idéal du Maroc, deux volontés, deux cultures et deux fiertés, l'un berbère et l'autre fassi. Il fallait les réunir. Ils avaient fini par s'embrasser… ", a-t-il souligné.

Ils avaient fini par se réunir et s'embrasser… En concluant son témoignage, qu'une mémoire phénoménale parcourait, Mahjoub Aherdane a quitté le podium, toujours aussi altier, Aherdane le berbère ! Et Othman Benjelloun, non moins ému, l'originaire de Fès s'est aussitôt levé et, avec l'orateur, se sont donné l'accolade. Ainsi l'histoire, celle d'un même destin, celle du Maroc berbère et arabe, a-t-elle continué au fil de la mémoire qui célèbre une continuité sous le regard d'un maréchal, serviteur de la nation, que l'artiste espagnol Escartin a immortalisé en 1970.

L'inauguration du Musée, cérémonie familiale nationale, a comporté plusieurs enseignements : celui du lien tissé entre la Monarchie et le peuple, celui du fond du Rif étant à l'honneur, celui ensuite de la réhabilitation de ce même Rif reclus des années durant et que S.M. le Roi Mohammed VI, dès son accession au Trône en juillet 1999, a tenu à visiter. L'enseignement ensuite d'une réconciliation nationale célébrée à travers une figure militaire, enfin celui de l'irréversible destin commun qui unit le Maroc et l'Espagne, séparés par un plan d'eau certes mais unis fortement et organiquement par des hommes comme Mohamed Bel Kacem Az-Zahraoui, issu d'un petit village mais dont l'histoire du XXe siècle a projeté deux peuples et deux nations dans un même destin collectif et partagé. Lui-même, visionnaire et d'une suprême sagesse, n'avait-il pas proclamé à Madrid en 1966 que " les Espagnols et les Marocains entretiennent des relations amicales très profondes et forment une famille. Il est vrai que le détroit de Gibraltar les sépare mais il les réunit en tout ce qu'ils ont en partage... " ?

Perpétuer sa mémoire et désenclaver culturellement une histoire mise aux oubliettes. On pourrait ainsi en conclure ! Cependant, nul mieux que sa propre fille, Leïla Mezian Benjelloun, ne saurait si bien le faire : "A travers la création de ce Musée, dit-elle, aménagé au sein de notre demeure familiale, construite au début du siècle dernier et restaurée dans le strict respect de son architecture et de sa décoration initiales, se perpétue la mémoire d'une personnalité militaire marquante qui, toute sa vie durant, a été défenseur des valeurs et institutions sacrées du Royaume, en même temps qu'il a symbolisé la proximité et la fraternité d'armes maroco-espagnoles. "
Portrait du Maréchal Mezian

Né à Beni Ansar le 1er février 1897, il avait vécu dans ce Rif austère et fier une enfance que son père Bel Kacem Mezian et sa mère Fatima Bentahar avaient marquée de leur sceau. Adoubé par le Roi Alphonse XIII, il intégra l'Académie militaire d'infanterie de Tolède, où il rencontrera d'autres figures comme Franco, Varela, Yague et Garcia Valino. C'est une carrière impressionnante qui d'un grade à l'autre, d'une campagne à l'autre, au fil de l'épée, fera de lui le soldat exemplaire à travers une longue période où il gravira les échelons jusqu'à devenir en 1941 général de brigade et lieutenant général en juin 1953 au sein des Forces armées espagnoles. C'est le couronnement, le singulier destin que des pièces rares, accoutrements, décorations, chaussures, capes et képis hauts en couleurs, exposés au Musée qui porte son nom, nous exposent et offrent à notre insatiable admiration.

Il porta sa marque décisive à la création et à l'organisation en 1956 des FAR qui, a souligné Mme Simou, devaient constituer le pilier d'une nouveau Maroc. Le général, constamment à pied d'œuvre, avait alors rempli son devoir de soldat, ensuite, dès 1966, celui d'ambassadeur de S.M. le Roi à Madrid ; il fut décoré plusieurs fois au Maroc et à l'étranger, notamment en Espagne, au Liban, en Syrie, en Irak, en Egypte, en Tunisie, en Yougoslavie, au Portugal, en Allemagne et en Russie. Il a été également ministre d'Etat et ministre de la Coordination de l'Administration de la Défense nationale. Il fut, hommage suprême rendu à un serviteur du Trône, l'objet d'une citation de feu S.M. Hassan II, chef suprême des FAR, qui loua ses vertus, son engagement et sa compétence, et fut décoré par le Souverain défunt de l'insigne de l'Ordre du Trône alaouite et, le 17 novembre, Mohamed Belkacem Az-Zahraoui Mezian était nommé maréchal, devenant de ce fait le premier et le seul, jusqu'à nouvel ordre, maréchal de l'histoire du Maroc. Lorsqu'il décéda en 1975, feu S.M. Hassan II s'était rendu en personne en son domicile pour rendre visite à sa famille et des honneurs militaires et civils lui furent rendus à ses obsèques.
----------------------------- Viva mi Patria y mi Pueblo!
I
6 juin 2006 13:51
Salam,


Pourquoi pas unmusée pour le Glawi? Et pour ne pas faire un musée en la mémoire de ce chien de Liautey? Pardi, il existe un lycée Liautey chez bourjeland au Maroc.

Merci à ixccen.
H
6 juin 2006 16:26
Citation
IBnBattuta a écrit:
Salam,


Pourquoi pas unmusée pour le Glawi? Et pour ne pas faire un musée en la mémoire de ce chien de Liautey? Pardi, il existe un lycée Liautey chez bourjeland au Maroc.

Merci à ixccen.


??? leglaoui?? el bacha leglawi he was colaborating with france. el bacha leglaoui kha2in. and even not comparable with marechal amezian , marechal mizzian was a little boy when he joined espagne. (his father was the traitor). marechal mezzian was 15 year when he joined the military academy in espagne. where he graduaded together with Franco.

marechal mizzian storys with the colonisator is comparable with the story of oufkir and abbas el fasi and more moroccans from that time, they are all growed up with the colon's. but the father of mizzian and persons like el bacha leglawi those were real traitors >Tchibatos<. el bacha leglawi helped even espagne and france when they attacked together Rif in 1926..
----------------------------- Viva mi Patria y mi Pueblo!
T
10 juin 2006 14:01
de rien......

le rif c est une vraie pepiniere de moudjahidines.....



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/06/06 14:04 par ixccen-.
Nech zie Al hoceima.........Tamassint*
T
30 mai 2006 21:38
j aurais voulu rebondir sur le sujet "marechal ameziane" qu on fait souvent passé pour une bonne figure du rif alors qu il en est rien alors voila un article sur un autre ameziane parcontre celui la c est un vrai rifi.....




Le Rif a connu pire qu’un séisme : une révolte écrasée dans le sang par le prince héritier Moulay Hassan et le général Oufkir entre 1958 et 1959. Le souvenir est vivace et le Makhzen s’efforce de dépasser le complexe du Rif. Retour sur un passé qui hante encore les esprits. Par Driss Ksikes


Lorsque le roi Mohammed VI a été en bivouac, une semaine après le séisme, aux abords de la ville sinistrée d’Al Hoceima, les vieux Rifains se remémoraient, en contraste, son père, Moulay Hassan, chef d’état-major, venu sur place en novembre
1958 pour les mater. Lorsque Mohammed VI avait réhabilité en juillet 2001 la culture et la langue amazighe à Ajdir, chef-lieu d’Abdelkrim le banni, les Rifains ont eu une pensée amère pour son père qui leur larguait, en octobre 1958, des flyers en arabe (qui pouvait les lire ?!), les prévenant qu’il allait sévir. L’effet ressenti, Mohamed B., un quinquagénaire d’Imzouren le résume ainsi : "Dieu préserve ce roi qui nous aime. Mais nous restons quand même des citoyens de seconde zone". Un geste royal ne peut suffire pour panser la blessure de cet homme du terroir. C’est une histoire indicible, longtemps refoulée, dont il ne reste que des bribes, éparpillées ici et là. Nous avons tenté de recoller les morceaux. Pour la mémoire.

Retour à la blessure originelle
Nous sommes au début de 1958. Le Rif, tel que nous l’ont légué les Espagnols, est désespérément pauvre. Le concentré de haschich, source des richesses mafieuses de la région, ne fait pas encore partie du paysage. Le kif se vend à la régulière, comme le tabac. Deux années suivies de sécheresse rendent les conditions de vie encore plus ardues. Tétouan, autrefois capitale administrative et culturelle de la région, perd de son lustre. Pire, le corps constitué de Mkhaznia armés, qui dépendait auparavant de la Guardia civil, est avisé de son démantèlement immédiat. "J’ai eu beau prévenir le ministre de l’Intérieur, Mohamed M’hammedi, contre le vide sécuritaire que cela pouvait engendrer, il ne voulait rien entendre", raconte Mehdi Bennouna, alors membre du cabinet royal. Guerre oblige, les frontières algériennes sont fermées. La décision a une double répercussion. Primo, les Rifains n’ayant plus d’issue pour aller travailler, comme saisonniers, dans le pays voisin, souffrent d’une plus grande précarité et sont aux abois. Secundo, les armes normalement acheminées vers l’Algérie restent entre les mains de membres de l’armée de libération du Nord, comme Cheikh Meziane, qui visent l’indépendance maghrébine et se battent forcément contre la France, toujours présente à travers ses ex-officiers dans les rangs des FAR (le général Oufkir en est le plus illustre). La tension monte d’un cran lorsque les exactions menées, au vu et au su de tous, par les factions du parti de l’Istiqlal, se multiplient et restent impunies. Lorsque des militants du Parti du Choura et de l’Istiqlal, plus proche des démocrates et des thèses d’Abdelkrim, alors exilé au Caire, disparaissent ou sont exécutés, la réaction des autorités est molle et mielleuse. "Pour les cas de Mohamed Taoud et Abdelkader Berrada, rapporte Bennouna, le ministre M’hammedi ose dire oralement aux familles à Tanger et Tétouan, qu’ils sont morts d’un arrêt cardiaque".
Une fois que le ressentiment des Rifains avait atteint son paroxysme, ils décident de réagir et d'exprimer leur désaveu d’un gouvernement istiqlalien, où ils n’étaient pas représentés, et d’autorités, dont ils se sentaient étrangers, ne serait-ce que par la langue (amazighe et espagnol face à l’arabe ou le français). La première action-phare, les hommes de Cheikh Meziane la font coïncider avec le troisième anniversaire de la révolte de l’ALN contre les Français. Ils tentent en octobre 1958 d’exhumer le cadavre de leur leader déchu, Abbes El Messaadi, assassiné et enterré à Fès en 1956, afin de l’inhumer à Ajdir, "parmi les siens". Malgré le niet du ministre de l’Intérieur et vu l’incapacité des leaders du Mouvement populaire, Abdelkrim Khatib et Mahjoubi Aherdane (gouverneur à Rabat) à assagir les révoltés, l’opération a eu lieu et le Makhzen s’est senti fortement défié. "Les ministres, gouverneurs et hauts responsables qui se sont rendus sur place en période de souk, pour parlementer avec les rebelles, ont failli y laisser leur peau", raconte Ghali Laraki, ancien membre de l’ALN, devenu gouverneur de Fès. Résultat, "les FAR sont intervenus et eut alors lieu une première confrontation sanguinaire, dont le butin fut, pour les Rifains, constitué d'une cinquantaine de fusils", rapporte Cheikh Ameziane.
Ce dernier, flanqué de son neveu, qui deviendra commandant des opérations, ainsi que d’autres Rifains armés, sont reçus par le roi Mohammed V, afin de lui faire part de leurs revendications. Dix huit points étaient à l’ordre du jour. Leur intifada, autoproclamée "démocratique", demandait déjà à l’époque, selon la presse hollandaise, "des élections transparentes et un gouvernement national". Figurait en vedette de leurs revendications, la prise en compte de la spécificité régionale. "Il n’y avait chez eux aucun soupçon de sécession, mais une protestation contre la nouvelle colonisation fassie", explique le chercheur Mostafa Aarab. Le Palais tiendra compte de ce sentiment diffus pour favoriser le Mouvement populaire, voire "pour l’encourager et le financer", ajoute Bennouna. "Il y voyait un bon moyen de contrecarrer l’Istiqlal qui avait des visées de parti unique. L’entourage du roi comparait, de plus en plus, le parti d’Allal El Fassi au Néo-Destour tunisien, qui avait déposé Moncef Bey une fois l’indépendance conquise".
Au demeurant, l’entrevue des rebelles avec le sultan restera une simple formalité, sans suite. Mais sur le terrain, les choses se compliquent. Lorsque le ministre de l’Intérieur, M’hammedi, se rendra à Beni Ouaraïn, rapporte Meziane, il est violemment refoulé. Autour du Palais, et avec la complicité de l’Istiqlal et des notables du MP, commençait à se tisser une thèse diabolisant les Rifains. Le coup de grâce sera apporté par Oufkir, à l’issue d’une escarmouche avec les maquisards. Cinq têtes décapités sont rapportées comme preuve au roi pour le convaincre une bonne fois pour toutes de la nécessité de réagir. "Ce fut un subterfuge. Oufkir lui-même les avait tués", rectifiera Meziane dans une interview accordée au soir de sa vie, en 1995. Peu importe. Sur le coup, le roi envoie une commission sur place présidée par son chef de cabinet, Abderrahman Angay, qui conclut que "les Rifains sont en intifada et ont tdes velleités de sécession". Les événements se précipitent, alors. Des messages radio en trois langues sont diffusés pour sommer les Rifains de se rendre aux autorités. La presse de l’Istiqlal, rapporte Steve Hughes, alors reporter de la BBC, "demande que ces dissidents soient écrasés". Le prince héritier Moulay Hassan se rend sur place, installe son état-major à Tétouan, tient lui-même la mitraillette et à la tête de 28.000 hommes ordonne à Oufkir d’abattre tous les "dissidents". Avec des armes qui provenaient du port de Badis (en Espagne !) les irréductibles, de la tribu de Beni Ouriaghel en particulier, emmenés par Ameziane jusqu’en janvier 1959, ont résisté aux côtés d’Al Hoceima, de Beni Boufrah et de l’aéroport d’Imzouren (il y en avait un à l’époque !). Bilan, plus de 3000 Rifains exterminés, non sans résistance, d’ailleurs. Le jeune Ameziane se sauve en Allemagne, après 23 jours de fuite à travers les montagnes. Et son oncle se réfugie à Malaga.

Les raisons du drame
Derrière cette tuerie que les Rifains ne sont pas près d’oublier, surtout que l’État les a longtemps abandonnés depuis, il y a plusieurs quiproquos. Le premier concerne la main invisible d’Abdelkrim. Le lien est à vrai dire idéologique. Dans une interview accordée au Caire, en décembre 1958, l’émir en exil trouvait cela normal que "le Rif soit à la tête des insurgés contre la politique clientéliste, la division inégale entre le Maroc espagnol et français, et le chauvinisme partisan". Son fils faisait partie de la délégation reçue au Palais. Et ses lettres envoyées, dans l’ordre à Abdellah Ibrahim et Abderrahim Bouabid, réitérait ce qu’Ameziane disait aux autorités : "Débarrassez le Maroc des nouveaux colons". Mais dans sa propagande, le Palais jouait un double jeu. Il était circonspect quant aux armes pouvant provenir d'Égypte. Mais, il ne voulait pas créditer les rebelles d’une thèse idéologique. Dans son rapport, Angay insistait sur le fait que "seules 2 personnes" à Al Hoceima se revendiquent d’Abdelkrim. "Il voulait les faire passer pour de vulgaires maquisards et ne pas leur accorder une légitimité qui les élèverait au rang d’Abdelkrim, mal aimé mais respecté", explique Aârab. D’où la thèse, mise en avant dans les médias officiels de l’époque, "d’une siba qu’il est tout à fait légitime de mater". Au fond, explique l’historien Taïeb Boutbouqalt, "ce qu’ils ont de commun avec Abdelkrim, c’est une sorte de fierté, mais aussi une frilosité du fait d’être aux avant-postes du Maroc". Deuxième quiproquo, les Rifains ont été pris pour une cinquième colonne… "On leur prêtait à tort des velléités sécessionnistes. En vérité, il s’agissait de patriotes que les Espagnols ont essayé de manipuler sans résultat", précise le spécialiste du Rif, Abdelmajid Benjelloun. L’exemple le plus patent qu’il évoque est celui d’Abdelkrim (encore lui) avec lequel les Espagnols voulaient négocier, en 1955, une passation de pouvoir, sans y parvenir. Mehdi Bennouna n’exclut pas, pour sa part, que les Mokhazni, autrefois sous la coupe espagnole, qui ont rejoint les rangs des rebelles, aient pu jouer un rôle trouble. Autre quiproquo, les rifains seraient les seuls insurgés de l’époque. Faux. Outre les exactions à Casablanca et la révolte de Ben Miloudi à Khémisset, il y avait le gouverneur du Tafilalet, Addi Ou Bihi, mais aussi l’homme du Makhzen, Lahcen Youssi, parti de Sefrou, et que l’on a cru être, à tort, le meneur de la révolte du Rif. "Chacun, écrit Hughes, s’est comporté comme un baron féodal local, acceptant de faire acte d’allégeance au sultan comme guide spirituel, mais refusant de traiter avec les autorités fiscales et administratives". Finalement, le Makhzen a-t-il eu raison de rappeler tout ce beau monde à l’ordre ? Peut-être bien, dans l’absolu. Mais à qui a profité le crime ? À des intermédiaires, comme Aherdane, devenu ministre de la Défense, après le Rif. Au Palais, qui a su affaiblir l’Istiqlal sans juger ses inspecteurs mis en cause. Mais certainement pas aux populations, encore moins à la démocratie locale et à la diversité culturelle, à la base des revendications des rebelles. Parce que si c’était le cas, cet homme d’Imzouren ne se sentirait pas aujourd’hui encore comme "un citoyen de seconde zone".
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