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manque patent d'enthousiasme chez les marocains ???
m
24 mars 2005 15:53
Abdellah Laroui fait valoir son engagement citoyen :"Pour un Maroc moderne, organisé et conscient de lui-même"



«Le Protectorat a introduit plusieurs réformes que nous avons tort de minimiser». Abdellah Laroui s'est étonné que nos politiques aient toujours tendance à oublier ce fait, alors que le bon sens aurait voulu que l'on capitalise sur cet héritage et qu'on le mette au service de la modernisation souhaitée de notre pays. un «trou de mémoire» béant, que l'historien a tenu à combler dans son livre «Hassan II et le Maroc», qu'il a présenté jeudi soir dernier au Salon international de l'édition et du livre de Casablanca.




Pour Laroui, la modernisation ne date donc pas d'hier. L'historien en veut pour preuve le fait que 40% des lois en vigueur, dans le Maroc d'aujourd'hui, avaient été promulguées sous le Protectorat. Seulement voilà, Laroui, qui a dit avoir écrit ce livre «dans une perspective nationaliste», a déploré que l'on n'ait pas su profiter de cet héritage, ce qui nous a valu cette accablante évidence: «Beaucoup de Marocains ne veulent pas de la modernité». Et Laroui de hausser le ton, en martelant: «Le Maroc a le choix entre la modernité et le Moyen-Age, ou même bien au-delà». Pour celui de Laroui, que nous partageons, il l'a déjà fait. Et l'a fait savoir sans ambages dans bien des rencontres précédentes ou dans ses livres, entre autres «L'Idéologie arabe contemporaine» dans lequel il avait également appelé à une séparation entre l'idéologie et l'action politique.

«Hassan II et le Maroc» se présente ainsi comme un renouvellement de la profession de foi moderniste de Laroui. La plus-value de ce nouveau livre consiste à faire montrer du doigt cette regrettable négligence, par les politiques notamment, du fait que la modernisation a préexisté à l'Indépendance du Royaume. Et de ce rappel dénote l'engagement citoyen, qui est celui de Laroui, en faveur, dit-il, de ce «Maroc des rêves». Car, explique l'historien, il faut distinguer entre «Le Maroc dont Hassan II a hérité, le Maroc qu'il nous a laissé et le Maroc des rêves».

Pour Laroui, ce «Maroc des rêves» est encore hors de portée. Et ce ne sont pas les faits qui le contrediront. Le penseur critique, d'abord, le manque patent d'enthousiasme pour le travail. L'Etat marocain est épinglé pour avoir cautionné cette permissivité, sachant qu'il continue à autoriser deux jours chômés par semaine (samedi et dimanche), sans oublier l'après-midi de vendredi. Pas plus que les autres jours fériés, qui ont valu à notre pays un terrible manque à gagner en fait de rentabilité. Par rapport, à titre d'exemple, à ces pays d'Asie où il n'y a presque pas de «day-off».




m
24 mars 2005 16:13

Laroui a eu assez de temps pour faire passer le message á son employeur qui était au commande après le protectorat.
Il parle de qui quand il mentionne Nos politiques.
En plus, d´aprés son bouquin, son employeur ne demadait jamais de conseil mais se laissait conseiller..... alors pouquoi pas monsieur le conseiller....

Peut être vous avez pris votre fonction de conseiller trés tard, ou bien vous avez conseiller dans d´autre domaines, philosophiques, spirituels, sportifs,..............



Modifié 2 fois. Dernière modification le 24/03/05 16:54 par Krim.
a
24 mars 2005 16:53
On parle trop de ce livre de Laroui, que j´ai pas eu l´occassion encore de lire. on a l´impression de discuter le contenant d´une livre sans le contenu.

En lisant l´article posté par Krim, on remarque une certaine nostalgie prôné par certains de nos compatriotes a l´ère du protectorat. Ceux qui font l´apologie du protectorat au Maroc, qui essayent de justifier le colonialisme au Maroc, sont en train d´insulter des milliers de résistants marocains qui ont combattus le colonialisme français au Maroc. Certainement ce sont ceux qui ont profité de plus de l´héritage colonial au Maroc et font partie de cette élite francophonisé qui défend a cœur et chair le statut de Lyautey comme étant l´un des grand leader du Maroc au 20 eme siècle . Et certains désirent même que le Statut de Lyautey a l´intérieur du Consulat de France a Casablanca, soit publique et planté en plein place Mohamed V a coté !...etc

C´est le dernier des arguments qu´une écrivain peut nous proposer pour moderniser le maroc en se basant sur l´héritage colonial de quelques lignes de chemins de fer que les français ont construit pour piller les richesse du Maroc, ou quelques lois copiées de la France sans même tenir en considération la spécificité culturelle du Maroc (d´ailleurs la Turquie a recopie le code civile français sans être colonisé par la France)...etc Certainement, la modernisation d´un pays ne se passera pas par le revisite de son passé colonial (sémantiquement le mot Moderne signifie aussi contemporain).
 
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