Pour la libération des prisonniers marocains détenus sur le sol algérien) Appel à un sit-in, le samedi 4 juin, devant l’ambassade d’Algérie à Rabat Pour protester contre la longue détention des 410 prisonniers militaires et des civils marocains sur le territoire administratif algérien, les fils, parents et proches de ces derniers, réunis dans le cadre de l’Association Nationale des Familles des Martyrs, Séquestrés et Disparus du Sahara Marocain, appellent aux côtés du Comité international pour la libération des détenus marocains à Tindouf, l’Association « Espoir-Maroc » qui représente tous les Marocains résidant au Canada et l’Association des Marocains résidant en Suisse, toutes les composantes de la société marocaine à un sit-in le samedi 4 juin de 11 heures à midi devant l’ambassade d’Algérie à Rabat. Cette initiative, qui n’a rien d’officiel et qui entre dans le cadre des soucis de la société civile marocaine et avec elle la conscience internationale, vise à faire bouger l’affaire des prisonniers marocains à Tindouf afin d’aboutir à la libération des plus anciens prisonniers de guerre dans le monde.
Dans ce sens, la communauté internationale, qui a pris conscience du drame quotidien que vivent nos compatriotes détenus sur le sol d’un pays voisin depuis plus de 30 ans, cherche à mettre plus de pression sur le gouvernement algérien afin de mettre fin à ce drame honteux.
Quant à elle, l’Association des Familles des Martyrs, Disparus et Séquestrés du Sahara Marocain (ANSFMDSM), qui pilote ce sit-in, a fait savoir dans un communiqué que « ce sit-in devant l’ambassade d’Algérie à Rabat fait partie de son programme pour l’année 2005 » et, à cette occasion, elle convie « toutes les associations nationales et internationales, qui militent dans le cadre des Droits de l’Homme, ainsi que la société civile, politique et syndicale à assister nombreuses à ce sit-in qui vise avant tout la libération des plus anciens détenus de guerre.
Le sit-in coïncidant avec les fameuses déclarations du président algérien réitérant le soutien inconditionnel de l’Algérie à la pseudo RASD, le président de cette association a affirmé à « L’Opinion » que « ce mouvement qui vise avant tout la libération des prisonniers marocains sur le sol algérien n’a rien à voir avec les dernières déclarations du président algérien ».
Effectivement, ce programme a été défini avec deux Associations des Marocains résidant au Canada et en Suisse et avec le Comité international pour la libération des prisonniers marocains à Tindouf, il y a plus d’un mois.
De même, « L’Opinion » a appris que lors de ce sit-in, tout ce consortium des associations vont adresser une lettre au président algérien lui demandant d’agir personnellement pour la libération des Marocains détenus depuis plus de 30 ans sur le sol algérien.
Cette lettre, nous explique Brahim Hajjar, président de cette Association, n’a rien de politique, même si elle coïncide avec des événements de taille ; elle cherche à toucher le côté humain du président algérien. « Nous avons des parents emprisonnés depuis plus de 30 ans, et il est de notre droit, le plus humain, de les voir et de les toucher avant leur mort », conclut-il.
Effectivement, c’est dans ce sens que toute la communauté internationale a pris conscience du drame que vivent les Marocains militaires et civils emprisonnés depuis plus de 30 ans dans des geôles algériennes du Polisario.
Malheureusement, à tous ces appels nationaux et internationaux, la voix de la raison n’a jamais fait preuve chez nos voisins de l’Est. Et ce refus fait prolonger le calvaire quotidien de nos compatriotes emprisonnés sur le sol algérien.
Parallèlement à ce sit-in du samedi 4 juin, l’Association « Espoir-Maroc » et au nom de tous les Marocains et sympathisants du Maroc résidant au Canada, a lancé un appel à travers son site « à tous les Marocains, Associations, militants, pour se rendre, le dimanche 5 juin, protester devant les ambassades et consulats algériens pour la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers de guerre marocains détenus en Algérie ».
Cet appel, qui fait partie de tout un mouvement de la conscience internationale, cherche avant tout à répondre au besoin humain des détenus et de leurs parents de se rejoindre après 30 ans de séparation forcée.
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