*ASSOCIATION BOUMELLOUL (ait daoud ouhmad) *ASSOCIATION IZOGAYENE (izogayene) *ASSOCIATION ASSEKAR.(askar) *ASSOCIATION IMI WASSIF *ASSOCIATION IGHZERANAN * ASSOCIATION TAFRAOUTANE * ASSOCIATION AL FAJER (taddart) * ASSOCIATION TARIK BEN ZIYAD (ait baha) * ASSOCIATION LEHED (lhed) * ASSOCIATION TIZOURINE (tinsouft)
Les Achtouken sont une confédération de tribus berbères qui comprend en zone soumise : En Plaine : Ida Ou Mhamed (894 feux), Ida Ou Garan (468 f), Ida Ou Menou (262 f), Ikounka (380), Aït Milk (420), Aït Ameur et Ida Ou Bouzia (889), Aït Ilougan (244), Aït Belfa (580), Aït Boukko et Inchaden (286), Aït Yazza (261), Allal (135), Aït Amira (1113), Aït Baha Ou Mlal (333), Aït Bou Tayeb (258) (la seule faisant exception et d’origine arabe du sahara) En Montagne : Aït Baha Oudrar, Aït Mzal et Imechguiglen (550) et Issendalen (713). (...) Après le départ des Mehalla [de Moulay Hassan], la jalousie entre les 4 caïds amena la division. Elle ne cessa provisoirement qu’en 1912 avec l’équipé d’EH qui fut suivi par tous. Après l’échec, Haida Ou Mouis les ramena dans le giron du Makhzen. Mais sa mort fut mise aussitôt à profit par des petits chefs intriguant pour exploiter la lutte des lefs. Si Tayeb el Goundafi fut chargé de les reprendre en main. Sa principale préocupation fut surtout de les exploiter pécuniairement et de s’enrichir et jamais il ne put ramener, même de force, le 1/3 de la confédération (Aït Ouadrim) en montagne qui venait de faire défection sous la conduite de Lahoucine Ou Omar à la mort d’Haïda Ou Mouis. Jamais le Goundafi ne put asseoir son autorité sur l’ensemble de la tribu. Elle est resté entièrement nominale sur les Aït Belfa, Aït Ilougan, Aït Milk, toujours prêts à lui échapper à la première occasion. A son départ en 1921 un Poste de Renseignements avec un gros Goum à cheval fut créé à Biougra au centre de la Confédération. Le commandement de chaque tribu laissé à un Chef influent sous notre direct. (...) Moulay Mhamed Iraah, caïd des Chtouka de l’Est (Ida Ou Mahmed, Ida Ou Garan, Ida Ou Menou, Ikounka, Aït Milk, Aït Ameur et Ida Oubouzia et Aït Belfa) Lahoucine Ben Saïd El Amiri, caïd des Chtouka de l’Ouest (Aït Yazza, Aït Bou Tayeb, Aït Boukko, Inchaden, Allal, Aït Baha Ou Mlal) Brahim El Mzali cheikh des Aït Mzal, Aït Baha et Mechguigla Ali Ou Ben Si cheikh des Issendala (...) Notables des Aït Milk > Mohamed Ben Idder, Ahmed Ben Abdalla, Abderahman N Aït Ali et Abbou Ben Saïd. (...) Si Mohamed, fils de Si Hadj Abd encore en dissidence et ex-Grand Vizir d’EH fait ses études à la Medersa des Aït Yazza. C’est un personnage écouté seulement de ses Tlamid mais nullement inquiétant.
Fquih Mohammed Ben Abbou (sans date, anonyme) [1914 comme Haïda, le même tampon vert des service des renseignements-Adat El Iktichafat] Notable très influent des Achtouken. Il est âgé d’une cinquantaine d’années. Passe pour très érudits et posséder une bibliothèque bien garnie. Il a étudié à Marrakech pendant une dizaine d’année en particulier chez le Fquih Sebai. Habite Dar Aït Oualiane près du Souk Tnin des Ida Ou Mhamed où il dirige une médersa importante, la médersa de Bouigoura [Biougra] comprenant 60 à 80 tolbas. Est affilié aux naciria et mokaddem d’une zaouia de cet ordre. Lettré et personnage religieux, il jouit en outre d’un pouvoir temporel assez considérable chez les Achtouken du Nord. Véritable chef de la fraction des Ida Ou Mhamed son « leff » s’étend en outre sur une partie des Aït Iazza, des Ida Ou Menou et des Sendala, il est en relations suivies avec le principal notable de cette fraction, le marabout Sidi Abd El Haï chef de la zaouia de Moujjerid [que l’on trouve aussi sous la forme mauvaise de Umjrid (Issendalen)], dont l’influence est assez considérable. Très riche, il possède de nombreuses propriétés sur les bords de l’Oued Sous. Il passe pour intrigant et les troubles qu’il avait provoqués dans la région au moment où le père d’Anflous était khalifat du Maghzen à Tiznit lui attirèrent de durs châtiments. Ses biens furent pillés complètement et il fut emprisonné durant un temps assez long. Il accompagne El Hiba à Marrakech au mois d’août 1912 et fut à cette époque un des partisans les plus fervents de l’agitateur. Son zèle envers ce dernier s’est depuis beaucoup ralenti contrairement à celui d’un El Hadj Habd dont l’influence est comparable à la sienne chez les Achtouken. Il pencherait volontiers du coté du Maghzen et dans ce but il vient d’envoyer un de ses partisans Brahim Ben El Hadj Saïd à Marrakech pour sonder le terrain, et faire en son nom quelques avances aux autorités françaises. Le fquih Mohamed Ben Abbou a plusieurs enfants dont un fils âgé d’une vingtaine d’années, professeur à la médersa de Biougra.
l' evenement de (1936) qui a laisse' beaucoup de sequelles dans la population de la region d'AITBAHA - AIT MZAL,
il n'est meme pas mentionnee' dans les livres de la resistance marocaine ,... beaucoup des imazighenes de cette region , qui ont ose' defier les colons francais , avaient fait la prison a "3INMOUMEN" ..les vieux de cette region parlent toujours de3IN MOUMEN parce que ca les a marque', et evoquent des noms des tues et des deportes ...les hommes des tribues d' AIT BAHA- AIT MZAL s'etaient unifies et avaient pris d'assaut les bureaux des francais a AIT BAHA...
Amarg n rays Ubidar n Tukart (Ayt Hmad). Tamazight n Sous :
1. A sidi Hmad u Musa, Utzrwalt, 2. Ad ak nghra a yi thadrt i tajmaât. 3. A lqayd Tayb, a Utguntaft, 4. Inna yawn ma yas igan Utukart : 5. ” Aywa, aâla slama n Rbbi, a lqayd, 6. Tkkid kullu Ayt Mzal ulla Ilalln, 7. Wallah ayna annigh ma dak isghurn ixf, 8. Amr Gwadrim iffl azilal ilaht 9. A lqayd ar tnhu taxrmut “. 10. Gan imgharn krad i Ayt Milk 11. Zund takniwn gablnin tikint. 12. Tukkimt, iqand ad ukan illint. 13. Aywa, cix Moh-ad (n) ifqirn, 14. Nttan a imln ad rbbun Umilk. 15. A imgharn ad awk igan aytmatn ; 16. Imma takatin ar ukan allant. 17. ” A lqayd Tayb ak ninni ssaht : 18. Ajjat ukan Uhmad ulla Irsmukn, 19. Allat lfziaât aylligh lkmn talalt ; 20. A lqayd Tayb, awin dari lusit : 21. Mqqar agh tugrt, rad ak nini ssaht : 22. Man irur Wijjan, nflawn tn ; 23. Iligh nsrsa adrras iaâmmr, 24. Iga gis sidi Hmad u Musa lharkt, 25. Llan awk gis Ayt Uzarif kullutn. 26. As lligh sn ikka Ugllul s lharkt, 27. Aywa Tighmi agh hadrn ighwaghn. 28. Annigh lbarih illa gisn tiwtci, 29. Nnan agh ukan Wijjan ad ran middn. 30. Tuzzumt n id ad nkka igharasn, 31. Tlkm ukan Wijjan, a ighwaghn, 32. A laâfit icahad Rbbi ar trghamt. 33. Yan ikdan i wadif iaâiyaln, 34. A yan izran, a Wijjan, asmrwink, 35. A lxzant, ur rad thadrm i rwahnm 36. Isan zund laârud is a trwaln. 37. Iffu lhal, iffud ukan lharkt. 38. Illi lbarud is agh tn tayn. 39. Annigh laâwin irzagn i yan t ittafn. 40. ? 41. A wana iharcn jnjmn asbahi ns. 42. Ma darngh iwin d iguyya s mrakwc. 43. Gammin lqiyad a yasn knugh ixf. 44. Taghawsa nna taâdl nit walayn 45. Maf ur ghwigh izaggn, flgh tassast ? 46. Walayni yudad laâql, nnan agh : 47. Tin Wijjan nsfa gisn lxatr. 48. Lkmgh lxzanat s udarinu ifrghn. 49. I Rbbi, a imgharn, a yat lusit, 50. Rbbi ad izggwizn yan yattuyn, 51. Ar t ihkm bu mhnd lli ur iharcn. 52. Inna lli lhaj Hmad lligh ihayl : 53. “Ghasad Algud agh ra nsrs lmahallat”. 54. Utnt irgazn gh ugayyu, ur isawl. 55. A ishan d lmufid ibbi iwaliwn. 56. Yan ini itghuwaln ignna d tafukt, 57. Ad ukan drn izl idarn x tallaxt. 58. Walayni yudad laâql, nnan agh : 59. Ini tucka taqaddurinw, nqiyis. 60. Tagat n timzgidiwin tut middn, 61. Ur as aqran, ula ddin icah yasn. 62. A han laâcur ur yad illi dar middn, 63. Iga kullu tighrad i yan isrwatn, 64. Bab n zkka han idulan iwint. 65. Imma yan igan igigil ur tn iwin, 66. Allahu akbar, awddi, lislamngh , 67. Han Rbbi ur nuddi lhaquqns.
Mohamed El Mokhtar Soussi naquit en 1900 à Dougadir, village de la vallée d'Igli dans l'Anti-Atlas occidental, à une certaine kilomètres au sud du d'Agadir. Il était donc un homme du Souss, un berbère de vieille souche ; sa famille jouissait d'une grande réputation religieuse depuis l'aube du XVII ème siècle. Son père, Al- Hadj Ali, avait établi une confrérie dont il était le Cheikh vénéré et qui comptait plusieurs milliers d'adeptes à sa mort, en 1910.Agé de dix ans , Mohamed Al-Mokhtar suivit alors les cours de plusieurs médersas du Souss, puis , en 1918, entreprit des études supérieures destinées à faire de lui un ›Alim, comme son père. Onze ans durant il fréquenta les "universités- mosquées" de Marrakech (1918-23)de Fès (1924-27)et de Rabat (1928-29).
A Ben Youssef de Marrakech, le Cheikh DOUKALI lui fait connaître le mouvement Salafiya, ce mouvement réformateur qui prônait à la fois un retour à la pureté originelle de l'Islam et une prise en compte de la pensée et des méthodes de l'Occident. C'est là aussi qui 'il devint un très bon arabisant et un poète de qualité.
A la Quarawiyine de Fès il découvre l'agitation politique du vaste monde musulman et lit la presse nationale arabe d'Egypte et du Proche- orient. Il fonde avec quelques condisciples, parmi lesquels Allal Al -FASSI, un cercle littéraire dont il est le président. Il s'agit en fait d'une cellule de militants nationalistes marocains. Ses études supérieures de sciences religieuses et d'arabe achevée, Mohamed Al-Mokhtar suit les traces de son père. Il ouvre, en 1929, une école à Marrakech; reconnu ›alim, il donnera, un peu plus tard, un enseignement à la mosquée de Koutoubia. A la suite des émeutes d'octobre 1937 il est, comme les autres chefs du mouvement nationaliste, arrêtée, puis assigné à résidence surveillée dans son village natal, Ce n'est qu'en 1942 qu'il sera autorisée à se déplacer à l'intérieur du Souss et en 1945 qu'il pourra rouvrir son école à Marrakech. Son rayonnement religieux et culturel lui vaut d'être affecté à la mosquée Hafari de Casablanca. C'est là qu'il sera à nouveau arrêté(1952). Après deux années de détention à Tafilalt (1952-54), il est libéré lorsque s'ouvrent les pourparlers qui allaient aboutir à l'indépendance du Maroc. L'heure de celle-ci ayant sonné, le sultan Mohamed V le lui confie le ministère des affaires religieuses et le nomme, le 27 octobre 1956, au Conseil de la Couronne. Mohamed Mohamed Al-Mokhtar devait mourir le 17 novembre 1963 des suites d'un accident de la route.
Telle fut sa vie. Celle d'un ›alim salafi, mais aussi celle d'un Soussi, d'un berbère, authentique patriote marocain, celle d'un théologien qui fut aussi un "grand poète arabe" et un fécond historien.
Son œuvre, immense, est demeurée en grande partie inédite. Sougrati Moulay El-Hassan a dressé un catalogue riche de 72 numéros, comportant des poésies, des arbres généalogiques, des éléments d'autobiographie, un dictionnaire des écrivains soussi, des relations de voyage, des lettres, des conférences, des biographie de saints et de membres de la Zaouia Ilghite, des propos de table recueillis apurés du pacha Menou…Parmi ces célèbres œuvres :
*
une Histoire d'Illigh ancienne et moderne(Rabat, 1966,362 pages) *
Al- Ma’soul "le Mielleux" publié en 20 volumes(Casablanca, 1960-63, 7500 pages). *
Liste des Douars mis sous tension à fin septembre 2007 à ayt mzal il manque encore 3 Douars AYDAOUD OHMAD .TAKATERT ET TOUACHAK QUI RESTE SANS ELECTRICITé à TINSOUFT AYT MZAL
AIT M'ZAL AFA N'TINSSOUFT 2006 AIT M'ZAL AGADIR OUNGARF+ 2006 AIT M'ZAL AGOUNI N'AAL 2006 AIT M'ZAL AGOURGOUM 2003 AIT M'ZAL AGUERD N'SNINE 2006 AIT M'ZAL AIT ABDLLI 2006 AIT M'ZAL AIT ALI BOURK+ 2006 AIT M'ZAL AIT ATHMANE 2006 AIT M'ZAL AIT GOUMBARK 2006 AIT M'ZAL AIT HSSAIN+ 2006 AIT M'ZAL AIT IDDER+ 2006 AIT M'ZAL AMASSINE IAMIEN 2006 AIT M'ZAL AMASSINE NCHORFA 2006 AIT M'ZAL AMMELNE 2006 AIT M'ZAL AMRZGANE+ 2006 AIT M'ZAL ANOUN AMRANE 2005 AIT M'ZAL AOUGHYOULTE 2006 AIT M'ZAL ASGHRKISS+ 2006 AIT M'ZAL ASSENDRAR 2006 AIT M'ZAL ASSERSSIF 2004 AIT M'ZAL BILILITNE 2005 AIT M'ZAL BIOUGRA 2006 AIT M'ZAL EL KBIR 2004 AIT M'ZAL IBALLIOUANE 2006 AIT M'ZAL IBRBAD 2006 AIT M'ZAL IDA OUFANOU 2006 AIT M'ZAL IFASSANE 2006 AIT M'ZAL IFGHEL 2005 AIT M'ZAL IFGHELEN 2006 AIT M'ZAL IGHIR 2006 AIT M'ZAL IGOURGARE 2006 AIT M'ZAL IKHERRAZEN 2005 AIT M'ZAL IMGHRASS+ 2006 AIT M'ZAL IMZILENE 2006 AIT M'ZAL ISLIGANE 2003 AIT M'ZAL ISMIHEN+ 2006 AIT M'ZAL LAKSEBT 2006 AIT M'ZAL MALIOUNE+ 2006 AIT M'ZAL SAISSID+ 2006 AIT M'ZAL SIDI BOUAAZ 2006 AIT M'ZAL TAGUENNZA+ 2006 AIT M'ZAL TALMIT 2006 AIT M'ZAL TAMJLJOUT 2006 AIT M'ZAL TAOURIRT+ 2006 AIT M'ZAL TAOURIRTE 2006 AIT M'ZAL TASNOUNT 2006 AIT M'ZAL TIBRGNITE 2005 AIT M'ZAL TIMZGUIDA OUASSIF 2003 AIT M'ZAL TIMZGUIDA OUSSRIR 2006 AIT M'ZAL TINOUDI+ 2006 AIT M'ZAL TISSOUKIALE 2005 AIT M'ZAL TIZGUI 2005 AIT M'ZAL TLATA OUANASS 2006 AIT M'ZAL TOUFAGHOU 2006 AIT M'ZAL TOURIRT N'ASSGHRKISS 2006
barrage Ahl Souss dans la province de Chtouka-Aït Baha. () Ce barrage permettra l'approvisionnement en eau potable des 35 000 habitants du centre d'Aït Baha et des douars avoisinants et le renforcement de l'irrigation d'un périmètre agricole à l'aval d'environ 280 hectares. Situé à 70 km d'Agadir, le barrage, qui a nécessité un coût de 190 millions de DH, devra également protéger le centre d'Aït Baha des inondations
bonjour AKOUNKOU ISFERHIY BAHRA MAYAD LLI YYI TARAT ACHKO AYDARENKH IDROUSS MAST YAK YIWIN KH TMAZIRT - SI TU A QLQ CHOSE A ECRIR SUR MON POSTE CA SERA UN GRAND PLAISIR POUR MOI D VOIR AU MOINS UN QUI BOUGE ET J ESPER Q TU TIENDRA LE COUP AVEC MOI ET TANMIRT AGUEMA...JE TIEN A TE SIGNALER Q C SAID AKENKO QUI A CONSTRUIT NOTRE MAISON D TAMAZIRT .. TANMIRT
Texte intégral du Dahir du 16 mai 1930 : le fameux Dahir "berbère".jeudi date_jnum22 mai 2004, par Agafay BENNANA
Dahir (1) du 16 mai 1930.
Louange à Dieu.
Que l’on sache par la présente, que notre Majesté Chérifienne, Considérant que le dahir de notre Auguste père, S.M. le Sultan Moulay Youssef, en date du 11 septembre 1914 a prescrit dans l’intérêt du bien de nos sujets et de la tranquillité de l’Etat de respecter le statut coutumier des tributs berbères pacifiées..., qu’il devient opportun de préciser aujourd’hui les conditions particulières dans les quelles la justice sera rendue dans les mêmes tribus, a décrété ce qui suit :
Art. 1
Dans les tribus de Notre Empire reconnues comme étant de coutume berbère, la répression des infractions commises par les sujets marocains qui serait de la compétence des Caïds dans les autres parties de l’Empire, est de la compétence des chefs de tribus. Pour les autres infractions, la compétence et la répression sont réglées par les articles 4 et 6 du présent dahir.
Art. 2
Sous réserve des règles de compétence qui régissent les tribunaux français de Notre Empire, les actions civiles ou commerciales, mobilières ou immobilières sont jugées, en premier ou dernier ressort, suivant le taux qui sera fixé par arrêté viziriel, par les juridictions spéciales appelées tribunaux coutumiers. Ces tribunaux sont également compétents en tout matière de statut personnel ou successoral. Ils appliquent, dans les cas, la coutume locale.
Art. 3
L’appel des jugements rendus par les tribunaux coutumiers, dans les cas où il serait recevable, est portée devant les juridictions appelées tribunaux d’appel coutumiers.
Art. 4
En matière pénal, ces tribunaux d’appel sont également compétents, en premier et dernier ressort, pour la répression des infractions prévues à l’alinéa 2 de l’article premier ci-dessus, et en outre de toutes les infractions commises par des membres des tribunaux coutumiers dont la compétence normale est attribuée au chef de la tribu.
Art. 5 Auprès de chaque tribunal coutumier de première instance ou d’appel est placé un commissaire du Gouvernement, délégué par l’autorité régionale de contrôle de laquelle il dépend. Prés de chacune de ces juridictions est également placé un secrétaire-greffier, lequel remplit en outre les fonctions de notaire.
Art. 6
Les juridictions françaises statuant en matière pénale suivant les règles qui leur sont propres, sont compétentes pour la répression des crimes commis en pays berbère quelle que soit la condition de l’auteur du crime. Dans ces cas est applicable le dahir du 12 août 1913 (9 ramadan 1331) sur la procédure criminelle.
Art. 7
Les actions immobilières auxquelles seraient parties, soit comme demandeur, soit comme défendeur, des ressortissants des juridictions françaises, sont de la compétence de ces juridictions.
Art. 8
Toutes les règles d’organisations, de composition et de fonctionnement des tribunaux coutumiers seront fixés par arrêtés viziriels successifs, selon les cas et suivants les besoins.
- voici un Extrait d’un écrit du Lieutenant Olloix ,
Les Achtouken au moment de la pénétration française
Les Achtouken sont une confédération de tribus berbères qui comprend en zone soumise : En Plaine : Ida Ou Mhamed (894 feux), Ida Ou Garan (468 f), Ida Ou Menou (262 f), Ikounka (380), Aït Milk (420), Aït Ameur et Ida Ou Bouzia (889), Aït Ilougan (244), Aït Belfa (580), Aït Boukko et Inchaden (286), Aït Yazza (261), Allal (135), Aït Amira (1113), Aït Baha Ou Mlal (333), Aït Bou Tayeb (258) (la seule faisant exception et d’origine arabe du sahara) En Montagne : Aït Baha Oudrar, Aït Mzal et Imechguiglen (550) et Issendalen (713). ...
qu on parle d ait baha, on fait appel a deux appellation, ait baha oudrar et ait bah oumalal. ait baha oumlal se situe a achtouken,mais je sai pa ou exactement??,on l'a nommé ainsi, en raison de la zone géographique d'achtouken(des dune de sable).
ait baha oudrar qui situe vers ait wadrem, ait mezal, tassegudelt, a 66km d'agadir. est nomé comme ça, parce qu'elle est situé au sein des montagne(idrarene). azul
Ce qui me tient le plus à cœur pour notre région,c'est l'alimentation en eau potable.
Quand on sait que la nappe phréatique se trouve à plus de 200m,il y a de quoi être inquiet.
Les autorités ont réalisé tout à l'égout à Biougra en 2006,ils oublient qu'il ne suffit pas de déverser les eaux usées dans un grand trou à la sortie de la ville.
Le tout à l'égout c'est d'abord la station d'épuration pour traiter les eaux usées voire les rendre utilisables pour l'irrigation.
Il est inadmissible de laisser pomper l'eau de la nappe phréatique pour faire pousser les tomates.
Igoute mayjrane a iouisse ntmazirte,ayaâfou rbi imma dounite tchka.
bonsoir akounkou y a bcq à fair sur tt les niveau n t en fai pa imik simik tt les problm d notr region vont etre resolu inchallah mais il fau q les asso bougent ..aytmazirt tassen ikhssa ad douyn chway ..tanmirt à guemma..
L'Arganier, Argania Spinosa, est un arbre qui pousse dans le sud ouest marocain. Il est très ancien, et certain disent qu'il remonterait à l'ère tertière. Il couvre 800 000 hectares et ne se plaît que dans cette partie aride du Haut Atlas. Il joue un rôle écologique important dans le maintient de l'humidité et de la fertilité des sols, il empêche l'avancée du désert et permet une agriculture plus rentable. L'huile d'argan est extraite par les femmes marocaines après la cueillette des fruits entre juin et août. Utilisée depuis des siècles pour ses nombreuses vertus, l'huile d'argan est l'un des meilleurs soin cosmétique.
Elle est traditionnellement utilisée pour les soins de la peau et du corps, pour nourrir et assouplir les cheveux et pour fortifier les ongles. Elle est également utilisée comme huile de massage.
Usage pour la peau :
Il est conseillé de ne pas l'utiliser en soin de jour. Appliquée le soir, elle régénère, nourrit, adoucit et lisse la peau. Pour le corps, elle peut être utilisée aussi bien en massages, qu'en soins quotidiens.
Usage pour les cheveux :
En huile coiffante : effleurer la chevelure pour donner souplesse, luminosité et brillance. En soin régénérant : appliquer abondamment des racines aux pointes, laisser agir de 30 minutes à une nuit, puis laver avec un shampooing doux. Régénère et revigore.
Usage pour les ongles :
en soin fortifiant tremper les ongles dans un mélange de jus de citron et d'huile à parts égales pendant 15 minutes une fois par semaines.