Les trois coopérants européens (une Espagnole, une Italienne et un Espagnol) enlevés dans la nuit de samedi à dimanche dans l'ouest de l'Algérie, l'ont été par la filiale sahraouie d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a affirmé une source des services de sécurité maliens.
Cette source malienne est confirmée par l'ambassadeur sahraoui et représentant du Polisario à Alger, Brahim Ghali. "J'accuse directement Al-Qaïda au Maghreb d'être derrière l'enlèvement des trois étrangers", a-t-il déclaré. Selon lui, il s'agit du premier enlèvement d'Occidentaux dans cette région. Ce qui ne sert pas du tout la cause des Sahraouis. Bien au contraire, il remet en cause la sécurité qui entourait jusqu'à présent les nombreux humanitaires qui interviennent depuis des années dans les camps sahraouis. En revanche, ces otages sont du pain béni pour Aqmi qui va pouvoir négocier en millions de dollars chaque otage.
Selon le "ministère" sahraoui de l'Information du Polisario, "les ravisseurs, infiltrés à partir du territoire malien, ont attaqué le siège de réception des étrangers dans les camps de réfugiés à l'ouest de Tindouf, utilisant une voiture tout-terrain et des armes à feu".
D'après une source sécuritaire mauritanienne consultée par l'AFP, les deux Espagnols et l'Italien enlevés auraient été pris en otage par des éléments d'Aqmi relevant de l'autorité de Moktar Belmokhtar, un terroriste, trafiquant notoire qui était passé par l’Afghanistan. Ce qui est fort probable quand on sait que le territoire d’intervention de Mokhtar Belmokhtar , alias Laawar, le Borgne, s’étend justement du nord malien jusqu’à l’extrême ouest algérien. Voire au-delà..
Mais Aqmi n’aurait pas opéré seule. Des éléments sahraouis acquis à l’organisation terroriste auraient joué les premiers rôles dans ce premier enlèvement du genre dans des camps sahraouis. Selon une source sécuritaire malienne, des hommes proches du groupe de Hakim Ould Mohamed M'Barek, ont participé à l'enlèvement. Cependant aucune revendication n’a été rendue publique jusqu’à présent. Sans doute que les ravisseurs attendent d’abord de mettre leurs otages en "sécurité" avant de communiquer.
Une Sahraoui partisan d’Aqmi
Hakim Ould Mohamed M'Barek, Sahraoui membre d'Aqmi, avait été arrêté en 2008 à Bamako, puis extradé vers la Mauritanie où il était recherché et où il est aujourd'hui incarcéré. Dans son procès-verbal d'audition par la police malienne que l'AFP a pu consulter, il avait fait état de l'existence de réseaux d'endoctrinement et de recrutement d'Aqmi, à l'intérieur des camps (de réfugiés sahraouis) de Lahmada à Tindouf. Les trois otages européens ont été enlevés plus exactement à Hassi Rabuni, qui abrite par ailleurs le siège du gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), près de Tindouf.
Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie et qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental, a affirmé que les ravisseurs d'Aqmi étaient venus du Mali et qu'ils avaient ramené leurs otages dans ce pays. Une information démentie lundi par un ministre malien. A ce jour, il n'y aucune trace des otages européens dans le nord du Mali, a déclaré ce ministre sous couvert d'anonymat, ce qu'ont confirmé les sources de sécurité maliennes. On nous fait un mauvais procès. Qu'on nous dise où sont les otages sur notre territoire, a affirmé l'une d'elles. Cette nouvelle prise d'otages survient au moment d'une visite officielle à Alger du président malien Amadou Toumani Touré.
Depuis 2010, les armées d'Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger ont mis en place un Comité des états-majors opérationnels conjoints (Cemoc), installé à Tamanrasset, dans l'extrême sud algérien. Outre cette coopération militaire, ils ont accru leur coopération en matière de renseignement.
Aqmi a des bases dans le nord du territoire malien d'où elle organise dans l'immense zone désertique de la bande sahélo-saharienne des attentats, des enlèvements - essentiellement d'Occidentaux - et se livre à divers trafics.
Les enlèvements près de Tindouf, les premiers réalisés par Aqmi dans cette zone, est la preuve que l'organisation a des ramifications partout dans la sous-région, selon les services de sécurité maliens.
La branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui n'a pas revendiqué ces derniers enlèvements, retient en otage depuis le 15 septembre 2010 quatre ressortissants français enlevés à Arlit, dans le nord du Niger, sur un site d'extraction d'uranium du groupe français Areva.
Y.K./AFP
Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/10/11 17:16 par axis7.
bonjour depuis que l'ONU a découvert que ses aides humanitaires destinées à la population à Tindouf sont détournés il fermé ses robinets et le polisario n'a rien trouvé de mieux que de prêter ses hommes pour missions dans les pays à conflits les dirigeants de polisario se trouvant devant une insuffisante rente ils pratiquent les enlèvements contre des grosses sommes d'ailleurs des agents doubles de DSR et de polisario travaillent pour libérer que les otages Algériens sans aucune rançon mais jamais les occidentaux
Trop de gens vivent du conflit sahrouie pour esperer une solution. C'est un conflit qui procure beaucoup d'heures de travail, de voyages, de repas,logements etc... Trop de parasites se nourissent de cette fameuse cause saharouie y compris chez les humanitaires espagnols et autres qui vivent de leur aide humanitaire.
La DRS algérienne a dans ce conflit une cause qui justifie son existence et les budgets qui vont avec.
C'est une guerre d'usure. Maintenant tonton Qaddafi est tombe. Un de moins. Je reste tres optimiste. Ca prendra le temps que ca prendra. Mais on ne va rien lacher. Pas meme un petit grain de sable. Rien. Zilch. Nada. La fin du polikhra est plus proche qu'on le croit.
Pour que les ravisseurs puissent reussir ce coup , trois scénarios politiques sont possibles: -le rapt est le fait du regime algérien qui veut , encore, créer une diversion sur ses graves problemes internes : +malgré le soutien intensif à Kadafi et à l'avant dernier régime dictateur issu d'un coup d'etat militaire dans la region, celui qui sevit à Alger n'a pu sauver son allié d'une fin aussi ridicule que tragique. +la libération de la Lybie, le soutien international que le CNT a reçu de la communauté internationale et l'execution sommaire des principaux symboles du gang Kadaffi ont enlevé toute illusion d'une continuité du regime des generaux en Algérie. La principale preoccupation actuelle de ces derniers est de se creer des "prolongations" pour pouvoir négocier une issue sauve pour eux . Les generaux et leurs servants civils du gouvernement luttent plus contre le temps que contre les rebels armées qui , chaque jour qui passe, prennent plus d'initiatives, plus d'audace et frappent là où ils veulent et quand ils veulent.......mieux encore, ils ont entamé une forme de propagande qu'ls se veulent convaincante: ils distribuent aux algeriens les cd video de leurs batailles et de leurs coups un peu partout dans le pays!
-le deuxieme scénario possible : est peut être le signal d'une forte decomposition au sein de l'armée : *une aile nouvelle d'officiers est en train , doucement, de prendre les renes dans le pays. Cette aile n'a trouvé mieux que d'organiser des opérations, dont le rapt des trois europeens, pour discrediter les generaux en place et pour discrediter le gouvernement civil et comprador qui leur sert de paravent. Il peut être aussi , une décomposition du binome militaires-civiles : les civils , echaudés par ce qui s'est passé en Lybie , veulent s'offrir une assurance tous risques en retirant leur epingle du jeu en se retirant , graduellement, du pacte qui les lie aux militaires. Cette eventualité expliquerait la réaction des militaires par le soutien sans limite à Kadafi malgré les assurances données par le gouvernement algerien à la communauté internationale et , particulièrement , à l'OTAN ; et maintenant par l'organisation d'operations tendant à semer la chienlie et le desordre dans toute la region y compris l'Europe.
-le troiseme scénario pourrait correspondre au contenu de la derniere declaration de Ould Kablya , ministre de l'interieur algérien : / le rapt est l'oeuvre de l'Aqmi avec la complicité du polisario qui "regne" dans la partie sud-est du territoire algerien.
Cette déclaration de Daho Ould Kablya a été trés vite " corrigée" par Mr Medelci , ministre des affaires etrangeres parce que , peut être c'est elle qui est la plus proche de la realité : le Polisario , au fait de la decrepitude du regime algerien , des luttes de clans qui y sevissent et de l'etat moral des responsables algeriens apres la chute de Kadafi,sait que la fin de la protection dont il jouit en Algerie est trés proche : le regime algerien , dans son isolement complet , ne peut trouver un debut de solution à sa crise que par le biais du Maroc le seul pays voisin qui beneficie d'une stabilité et d'un support international notable. Cette fatalité d'ouvrir un dialogue avec le Maroc va sonner immediatement le repli du regime algerien vis à vis du litige prefabriqué à propos du sahara et, par consequent, le retrait du soutien de l'Algerie au Polisario. Refusant de declarer sa défaite, le Polisario prospecte donc la filiere terroriste d'abord pour menacer son protecteur mais aussi l'Europe qui soutient dans sa majorité le projet d'autonomie proposé par le Maroc. Cette entrée directe en scene du Polisario( qui se cachait toujours derriere la diplomatie algerienne) annoncerait deux faits: -la fin de regne des militaires en algerie est bien réelle; autrement le Polisario n'aurait jamais osé s'associer avec les terroristes pour proceder à un rapt sur le sol même de l'Algerie -en procedant à cet acte terroriste par excellence, le Polisario declare sa determination à ne pas lacher prise sur les avantages et les privileges que lui procure l'etat de ni guerre ni paix avec le Maroc. Pire encore , cela demontre que le Polisario , defait au Maroc, ne deposera pas le drapeau de lutte secessioniste .....quitte même à la mener au nom des sahraouis d'Algerie!
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