C'est le prix demandé pour acquérir une maison abandonnée à Buffalo (dans l'État de New York). Comme le rapporte CNN Money, les futurs propriétaires peuvent s'attendre à quelques surprises au moment d'entamer les rénovations.
La ville de Buffalo a lancé le programme suivant: le "Urban Homestead Program". Il permet d'acheter des maisons abandonnées dans cette région de l'État de New York pour la modique somme de... 1 dollar!
Les éventuels propriétaires disposent de 18 mois pour rénover leur résidence. Autre condition: ils doivent y habiter pendant trois ans. Mais comme le rapporte CNN Money, ils peuvent parfois s'attendre à une facture salée, entre le remplacement de l'électricité, de la plomberie ou encore de la toiture.
90 maisons C'est le cas de Mike Puma. Au final, cet Américain a déboursé plus de 50.000 dollars (45.000 euros) pour retaper sa maison. Il pourra toujours bénéficier d'avantages fiscaux et de réductions sur les primes d'assurance.
Buffalo met en vente plus de 90 maisons. Si elles ne sont pas vendues, elles seront tout simplement démolies.
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De nombreuses maisons étasuniennes n'ont aucune valeur patrimoniale: Ce sont des coquilles plaquées sur des charpentes en bois. Elles sont construites pour durer pendant la vie de celui qui l'a bâtie, guère plus.
Si une telle maison est abandonnée dans chauffage, la moisissure s'y installe et elle s'effondre d'elle-même au bout de quelques années.
Une maison à 1$, c'est bien, mais sa valeur réelle dépend aussi de la durée pendant laquelle elle a été inoccupée et de la manière dont le précédent propriétaire l'avait entretenu.
En lisant quelques articles au sujet du programme que tu mentionnes, j'ai trouvé une explication au sujet de la création de certains de ces programmes.
Ils découlent de la fuite des centres urbains et du phénomène de dégradation des centres. Aux États-Unis, de nombreux propriétaires sont partis lorsque des plus pauvres sont venus s'y installer. Le nouvel arrivant n'apportait pas d'impôt et faisait augmenter les impôts des résidents précédents.
Écrasés par les impôts, les anciens résidents ont préféré abandonner leur maison. C'est ainsi que l'État a acquis des bâtiments qu'il revend 1$ La crise de 2008 a aussi provoqué la fuite d'autres résidents.
En fin de compte, il ne reste que des villes de pauvres où s’installent des criminels et des drogués.
C'est le phénomène de désertification urbaine.
En Europe, le phénomène est moins développé. Si la sécurité est garantie, les centre-villes ne se désertifient pas.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt.
Les chiens aboient, la caravane passe.
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