Texte - Les É.-U. et l'UE voient une occasion à saisir au Moyen-Orient
(Texte de leur déclaration commune sur la région) (1340)
Dans une déclaration commune publiée le 20 juin à l'issue d'une réunion de hauts dirigeants tenue à Washington, les États-Unis et l'Union européenne reconnaissent la nécessité d'instaurer « un climat de confiance mutuelle et de coopération » entre les Israéliens et les Palestiniens et affirment vouloir promouvoir la prospérité, la paix et le progrès dans l'ensemble du Moyen-Orient.
Nous donnons ci-après le texte de la déclaration conjointe des États-Unis et de l'Union européenne au sujet du Moyen-Orient.
(Début du texte)
La Maison-Blanche Bureau du secrétaire de presse Le 20 juin 2005
Déclaration commune des États-Unis et de l'Union européenne Œuvrer de concert pour promouvoir la paix, la prospérité et le progrès au Moyen-Orient
L'année dernière, lors de leur sommet de Dromoland, les États-Unis et l'Union européenne ont promis leur appui aux gouvernements et aux peuples du Moyen-Orient qui ont exprimé leur résolution de relever les défis de la modernisation, de promouvoir le progrès social et économique, de renforcer la démocratie, et de respecter et promouvoir les droits de l'homme. Nous avons offert ce soutien dans un esprit de coopération, de respect et d'amitié.
Depuis, nous avons renforcé notre dialogue et nos efforts respectifs de promotion du progrès et de la stabilité dans le grand Moyen-Orient et en Méditerranée.
Lors du sommet de juin 2004, nous avons réaffirmé notre engagement envers un règlement juste, général et durable du conflit israélo-palestinien, et notre vision commune de la coexistence de deux États, la Palestine et Israël. Cette vision sera réalisée par la création d'un État palestinien indépendant, démocratique, viable, doté d'un territoire contigu en Cisjordanie et vivant dans la paix et la sécurité aux côtés d'Israël.
Depuis, les Palestiniens ont élu un nouveau dirigeant. Une chance unique s'offre à nous et, avec nos partenaires de la région, nous devons la saisir. Afin d'établir et de maintenir une paix durable, nous reconnaissons l'importance de l'instauration d'un climat de confiance mutuelle et de coopération entre les Israéliens et les Palestiniens.
Nous approuvons la déclaration que le Quatuor a faite le 9 mai 2005. Nous soulignons l'importance d'un retrait israélien complet et pacifique de Gaza et de certaines zones du nord de la Cisjordanie de façon à cadrer avec la Feuille de route. Nous exhortons les parties à respecter leurs engagements et à éviter toute action unilatérale qui pourrait remettre en question le statut final. Nous promettons en outre notre soutien total à la mission de l'envoyé spécial du Quatuor pour le désengagement de Gaza, M. James Wolfensohn, et nous coopérerons avec lui et les parties concernées afin de promouvoir un développement économique et social viable.
Nous considérons la tenue d'élections législatives libres, justes et transparentes en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est, sous la vigilance d'observateurs internationaux et avec la pleine liberté de mouvement accordée aux candidats et aux électeurs, comme une autre étape vitale vers la création d'une Autorité palestinienne réformée et responsable.
Nous souhaitons que les Israéliens et les Palestiniens vivent dans un environnement sûr et stable. Nous affirmons notre soutien à la mission du général William Ward et allons poursuivre, en étroite collaboration, nos efforts respectifs d'aide aux forces palestiniennes de sécurité. Comme l'exige la Feuille de route, il doit y avoir une action effective contre le terrorisme, son infrastructure doit être détruite, les activités de colonisation doivent être gelées, et les « avant-postes » démantelés.
Les États-Unis et l'Union européenne souhaitent également voir régner la paix, la sécurité, la démocratie et la prospérité dans le grand Moyen-Orient et la région de la Méditerranée. Chaque année, l'Union européenne verse près de 3 milliards d'euros de dons et de prêts à la région, et les États-Unis lui offrent près de 2,2 milliards de dollars d'aide et de garanties de prêts. Les É.-U. et l'UE sont les principaux donateurs d'aide à cette région.
Par nos efforts respectifs, nous cherchons à promouvoir, en étroite coopération avec nos partenaires, les droits de l'homme et la démocratie, à faciliter l'accès à l'éducation et aux débouchés économiques par la création de sociétés modernes et ouvertes, et à favoriser une intégration plus étroite au niveau de la région et au sein de l'économie mondiale. Notre coopération au niveau de la promotion de la paix dans la région aidera nos partenaires à récolter les fruits de leurs efforts et de notre soutien.
Nous nous félicitons des accomplissements du Processus de Barcelone qui a été analysé lors de la 7e Conférence ministérielle euro-méditerranéenne à Luxembourg, ainsi que dans le cadre de l'Initiative de partenariat entre les États-Unis et le Moyen-Orient lancée en 2002. Nous réaffirmons notre soutien, en particulier, à l'Initiative du G8 en faveur du Moyen-Orient élargi et de l'Afrique du Nord. Nous sommes notamment favorables à la création du Forum de l'avenir et attendons avec impatience sa prochaine réunion qui se tiendra au Bahreïn à l'automne.
Nous avons demandé à nos spécialistes respectifs de la région d'intensifier leur coopération afin de renforcer encore notre soutien à la réforme et au développement démocratique.
Nous nous félicitons des élections qui ont récemment eu lieu en Afghanistan, dans les territoires palestiniens, en Irak et au Liban.
Si des progrès notoires ont été réalisés dans plusieurs pays, il reste des difficultés considérables à surmonter. Nous considérons le récent amendement à la Constitution égyptienne comme un pas vers un plus grand pluralisme et encourageons le gouvernement égyptien à prendre l'initiative en ouvrant les prochaines élections aux observateurs internationaux. Dans ce cas comme dans celui de toutes les autres élections, nous soulignons l'importance de la liberté d'expression, de la liberté d'association et de la liberté d'accès aux médias pour tous les candidats.
Nous partageons l'objectif d'un Irak pacifique, uni et stable, et nous allons continuer notre coopération à cette fin. La confirmation du gouvernement irakien de transition dans la foulée des élections de janvier dernier représente une étape importante de la reconstruction politique de l'Irak. Nous condamnons les actes des forces terroristes qui cherchent à perturber la vie des Irakiens et le processus de transition politique.
Dans deux jours, à la demande du gouvernement irakien de transition, nous allons coparrainer une conférence pour exprimer le soutien de la communauté internationale à la transformation politique, à la relance économique, à la reconstruction, et au renforcement de l'ordre public et de l'État de droit en Irak, conformément à la résolution 1546 (2004) du Conseil de sécurité. Nous avons coopéré étroitement afin de préparer cet événement important et allons poursuivre ces efforts après la conférence. De concert avec les autorités irakiennes, l'ONU et d'autres acteurs pertinents, nous allons chercher à contribuer au processus constitutionnel et à l'organisation des élections qui auront lieu en vertu de la nouvelle Constitution.
Nous considérons qu'en retirant son personnel militaire du Liban, la Syrie a fait un premier pas positif vers le respect de la résolution 1559 du Conseil de sécurité. Nous continuons à exiger que cette résolution soit entièrement respectée, y compris le désarmement de toutes les milices, le retrait complet de tous les agents syriens du renseignement, et la fin de l'ingérence syrienne dans les affaires libanaises. Nous réaffirmons notre complet soutien aux efforts que déploient les Nations unies dans ce but.
Nous exhortons toutes les parties à coopérer avec la commission internationale indépendante créée par la résolution 1595 (2005) du Conseil de sécurité pour enquêter sur l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafik Hariri.
Nous nous réjouissons des événements qui ont eu lieu cette année au Liban dans le sens de l'avancement du processus démocratique, y compris les récentes élections. Nous sommes conscients des difficultés auxquelles se heurte le gouvernement et demeurons résolus à coopérer avec le peuple libanais pour renforcer les institutions démocratiques et promouvoir la paix et la liberté.
Lorsque le gouvernement libanais aura défini son programme de réformes et s'il nous le demande, nous envisagerons de convoquer une conférence internationale pour consolider l'appui au peuple libanais et à son nouveau gouvernement.
signé aprés autorisation :moulay abdellah bouskraoui tel :+21268109597
chidra a écrit: ------------------------------------------------------- > donatello ,salam ca fait un baille > quand a toi moulahoum j ai pas lu ton scripte ca > doit surment etre merdique,vas faire une petite > sieste
Salam,
comment vas tu? oui je squattait le post actualité c'est pour ça, ou sinon c'est vrai que ca fait un bail que je t'ai pas lu
Donatello a écrit: ------------------------------------------------------- > chidra a écrit: > -------------------------------------------------- > ----- > > donatello ,salam ca fait un baille > > quand a toi moulahoum j ai pas lu ton scripte > ca > > doit surment etre merdique,vas faire une > petite > > sieste > > > Salam, > > > comment vas tu? oui je squattait le post actualité > c'est pour ça, ou sinon c'est vrai que ca fait un > bail que je t'ai pas lu
actu plus pour moi troip de prise de tete baille , pardon j avait someil lolll
moulay abdellah a écrit: ------------------------------------------------------- > tu sait chidra quoi que tu dit je te respecte toi > et nous anciens forumeurs comme le guetch et amir
si abdallah je te res pecte aussi ,il faut pas croire