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J'ai découvert ce Monsieur en regardant un débat sur 2M concernant la "nouvelle-ancienne constitution" et voilà que je tombe sur cette émission qui retrace un peu son itinéraire de militant et sa vie en général, que j'aimerai bien partager sur ce forum.

Emission "Mais encore" sur 2M avec Omar Balafrej

Débat sur la "nouvelle-ancienne constitution"

Citation
boutrioult1 a écrit:
J'ai découvert ce Monsieur en regardant un débat sur 2M concernant la "nouvelle-ancienne constitution" et voilà que je tombe sur cette émission qui retrace un peu son itinéraire de militant et sa vie en général, que j'aimerai bien partager sur ce forum.

Emission "Mais encore" sur 2M avec Omar Balafrej

Débat sur la "nouvelle-ancienne constitution"

Il as dit que le Maroc n'est pas sur la bonne voie....(immobilier,tourisme)

et il as dit que l'industrie au Maroc a perdu 4 points pendant ce temps la...

Et il as dit que le Maroc depuis 2000 vit au rytme d'argent facille...avec ces consequences ( ecart de vie..grand ecart...frustration de la majorité face a une richesse indecente)..

Il etait confronté a la corruption de la part d'un ministre..et il a preferé demissionner...


J'aime ce Maroc la....

Je me sent tous petit face a ce Monsieur la....

Et la question que je pose???


Le Roi est il qualifié pour gouverner le Maroc ....???????
je crois que la partie sera difficile.......

Respect pour tous les jeunes marocains et marocaines qui ont osé sortir et qui sortent encore...et que l’histoire se rappelleras d'eux...

J'aime l'expression "mamfakinch"...

Quel gachet tous ca......

Tant de Marocaines et Marocaines empêchés par la clique du palais et les fassis et quelques autres familles influentes....et ils ont reussir a pourrir tous le monde...

J’espère qu'ils seront jugés un jour sur terre et pas de "mousamaha"...


Ces gens la qui ont pris la responsabilisé du Maroc se sont comportés comme les pirs des colons......
le colon est partis et a laissé ces marionnettes .....
Des marionnettes qui ont transformé ce peuple fier en un peuple de désespérés qui ne s'aime pas.....
fuir...fuir la terre brule de partout....vendre tous......

Quand j'i vu ce Monsieur ...je me suis apaisé et je me dit....

Beaucoup de Marocains et marocaines ouvrent dans l'ombre car laklab font tout pour éteindre la lumière.....

La lumière sur eux tous les jours......

(il est artificielle votre lumière majesté.....elle est artificielle.....

Et je vous dit:

Aller prendre un peu d'ombre car trop de lumière artificielle fait grossir.........
Laisser la lumière e ce genre de Marocains: Mar OMar belafrg.....

J'ai commencé a regarder les infos sur 2m....
mare de vous voir tous le temps...
mare que vous capter toutes les lumières sur vous....

je ne regarde plus rien qui vient de chez vous.

Citation
chibanni a écrit:
Quand j'i vu ce Monsieur ...je me suis apaisé et je me dit....
Beaucoup de Marocains et marocaines ouvrent dans l'ombre car laklab font tout pour éteindre la lumière.....

J'ai eu le même sentiment que toi.
Je viens de lire un de ses écrits, où il raconte l'histoire d'un ami à lui cherchant du travail (très intéressant) :

Les valeurs

Nous prétendons tous avoir des valeurs. La réalité c’est que nous ne pouvons en être sûr qu’une fois confrontés à une situation où celles-ci représentent un frein à notre ambition. Si dans telle situation, nous ne cédons pas, alors il y a « Valeurs ».

J’ai un ami diplômé chômeur qui peut se targuer d’avoir des valeurs.
Il a brillamment obtenu une licence de droit voilà déjà quatre ans. Il a cherché intensément du travail dans le privé mais son faible niveau de français constitue un mur quasi-insurmontable ; Il a postulé pour des postes dans l’administration et passé de nombreux concours mais a toujours échoué.
Depuis quatre ans, il aide sa mère divorcée en « bricolant ». Il vend des poulets au marché le samedi, livre du bois quand on lui demande et continue à chercher un travail le reste du temps. Son père s’est remarié et vit en France.

Devant le désespoir de son fils, sa mère a tenté voici quelques mois de prendre les choses en main. Elle est descendue à Rabat, a rencontré des amis dont le fils (ex diplôme chômeur) travaille dans une administration. Conseillée par eux, cette maman a rencontré un avocat. Ce dernier est spécialisé dans le « recrutement des jeunes fonctionnaires ». Il peut vous trouver un travail dans une administration, moyennant 50,000 dirhams.

La mère de mon ami est d’une nature digne mais elle ne supporte pas le désespoir de son fils. Elle se résolut donc malgré elle à appeler son ex-mari en France et de lui demander de l’argent pour leur fils. Elle en obtenu. Elle emprunta aussi et finalement réuni la somme de 50,000 dirhams.
L’avocat lui demanda alors de venir avec son fils la semaine suivante afin de finaliser la transaction.
Elle retourna alors chez elle, pris son fils à part et lui expliqua la situation :
« Je sais mon fils que tu es contre la corruption, mais j’ai trouvé une solution à ton problème de chômage. C’est la seule solution qui existe pour des gens comme nous… »
Mon ami pleura, pris sa mère dans ses bras et lui dit combien il l’aimait.
Suite à cela, il expliqua à sa mère combien il regrettait sa démarche et pourquoi il l’a refusait : « J’ai des valeurs et des principes sur lesquels rien ni personne ne peut me faire céder quelle qu’en soit les conséquences ». C’est ainsi qu’il me résuma ses arguments.
Mon ami est toujours en recherche d’emploi. Il ne travaillera sans doute jamais dans l’administration. Il prend aujourd’hui des cours de français pour pouvoir postuler dans le privé.
Cette histoire de gens normaux devrait nous faire réfléchir sur les nombreux problèmes que vit la classe moyenne marocaine. Je tiens cependant ici à me focaliser uniquement sur la notion de valeurs, car c’en est à mon avis une très bonne illustration. Devant l’opportunité d’un emploi stable, ô combien recherché, cet homme n’a pas accepté de sacrifier ses valeurs. Il a refusé de franchir la ligne rouge qu’il s’était fixé.


En politique aussi, avoir des valeurs c’est se fixer des lignes rouges que rien ni personne ne doit pouvoir vous obliger à franchir.
Le parti auquel je crois, l’USFP, a souvent dans son histoire mise en avant des valeurs et les a testé dans la douleur. Nombreux camarades encore en vie peuvent en témoigner.

Un exemple me vient en tête, différent de ceux auxquels on pense naturellement lorsque le sujet est abordé. Il est cependant très représentatif de la fidélité de ce parti à ses valeurs intrinsèques Dans les années 70, bien que plusieurs leaders du parti gisaient dans les geôles de Hassan II, et que l’USFP s’opposait au Roi sur presque tous les sujets, le parti ne transigea pas avec ses principes lorsque l’intégrité du territoire marocain fût menacée. En effet, en accord avec les prisonniers USFP, Abderrahim Bouabid, au nom du parti, apporta tout le soutien nécessaire à la politique d’unité nationale autour du Sahara.

A plusieurs reprises, la situation de notre pays poussa le parti à prendre des décisions risquées politiquement mais les valeurs prenaient le dessus. « La politique c’est des valeurs », dixit Abderrahim Bouabid.

Aujourd’hui, et en préparation des échéances électorales de 2007, que nous souhaitons tous gagner pour la construction d’un Maroc juste et égalitaire, notre valeur principale est mise à l’épreuve.
Cette valeur c’est la Démocratie. Nous y croyons et nous la voulons car ce système politique est le seul garantissant la sérieuse prise en compte des intérêts des citoyens par les gouvernants.
Or, faut il le rappeler, en 2002, le processus démocratique enclenché par le gouvernement Youssoufi de 1998 s’est grippé, avec la nomination d’un Premier Ministre non politique. Le parti en alors pris acte mais a participé. Depuis, le 7eme congrès de l’USFP a énoncé des revendications politiques à la mesure de son histoire et de ses principes. Ces revendications portent en particulier sur la nécessaire réforme de la constitution, maillon indispensable au redémarrage du processus démocratique.
Mais malgré ces revendications, la question des lignes rouge reste en suspend.
Pour être plus précis :
- Peut on envisager de participer à nouveau au gouvernement si le scénario de 2002 se reproduit ?
- Quelles alliances fera l’USFP et sur quelle base ?

La politique requiert évidemment de la patience et du doigté, mais donner l’impression de partir en campagne sans lignes rouges, pose problème.

Omar Balafrej

Article paru dans Liberation en Novembre 2006

Source : [omarbalafrej.blogspot.com]