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Mahmoud Darwich Bientot 3 ans ...
17 juillet 2011 23:12
Salam les amoureux de la poésie

Parmi les meilleurs poetes de sa generation, si ce n'est le meilleur, voila bientot 3 ans qu'il nous a quittés.
Ces poemes raisonnent encore dans nos vies et des pages que nous tournons en les lisant
Un homme dont le combat a été a travers les mots de nous toucher dans nos consciences et de comprendre son combat.
Je suis nostalgique ce soir, je voulais partager avec vous différents poemes de Mahmoud Darwich que j'apprécie grandement.
Que j'ai lu et relu, et que je continues a lire tellement son oeuvre artistique est belle, et universelle
Et encore dans l'air du temps

Mes amis Yabis enjoy it Welcome


a commencer par une des citations :

"Mais nous souffrons d'un mal incurable qui s'appelle l'espoir. Espoir de libération et d'indépendance. Espoir d'une vie normale où nous ne serons ni héros, ni victimes. Espoir de voir nos enfants aller sans danger à l'école. Espoir pour une femme enceinte de donner naissance à un bébé vivant, dans un hôpital, et pas à un enfant mort devant un poste de contrôle militaire. Espoir que nos poètes verront la beauté de la couleur rouge dans les roses plutôt que dans le sang. Espoir que cette terre retrouvera son nom original : terre d'amour et de paix. Merci pour porter avec nous le fardeau de cet espoir. "

annonce de sa mort

quelques paroles de mahoud

Portrait de Darwich

vous pouvez nous faire part de vos coups de coeur sur mahmoud

Un grand homme, puisse dieu apaiser son ame
[b][color=#FF0000][center]Se tromper une fois est une erreur Se tromper deux fois est un choix[/center][/color][/b]
17 juillet 2011 23:14
Poèmes de Mahmoud Darwich...( traduits)

« Etat de siège »

Un poème de Mahmoud Darwich. Ramallah, janvier 2002
Ici, aux pentes des collines, face au crépuscule et au canon du temps
Près des jardins aux ombres brisées,
Nous faisons ce que font les prisonniers,
Ce que font les chômeurs :
Nous cultivons l’espoir.
* * *
Un pays qui s’apprête à l’aube. Nous devenons moins intelligents
Car nous épions l’heure de la victoire :
Pas de nuit dans notre nuit illuminée par le pilonnage.
Nos ennemis veillent et nos ennemis allument pour nous la lumière
Dans l’obscurité des caves.
* * *
Ici, nul « moi ».
Ici, Adam se souvient de la poussière de son argile.
* * *
Au bord de la mort, il dit :
Il ne me reste plus de trace à perdre :
Libre je suis tout près de ma liberté. Mon futur est dans ma main.
Bientôt je pénètrerai ma vie,
Je naîtrai libre, sans parents,
Et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur...
* * *
Ici, aux montées de la fumée, sur les marches de la maison,
Pas de temps pour le temps.
Nous faisons comme ceux qui s’élèvent vers Dieu :
Nous oublions la douleur.
* * *
Rien ici n’a d’écho homérique.
Les mythes frappent à nos portes, au besoin.
Rien n’a d’écho homérique. Ici, un général
Fouille à la recherche d’un Etat endormi
Sous les ruines d’une Troie à venir.
* * *
Vous qui vous dressez sur les seuils, entrez,
Buvez avec nous le café arabe
Vous ressentiriez que vous êtes hommes comme nous
Vous qui vous dressez sur les seuils des maisons
Sortez de nos matins,
Nous serons rassurés d’être
Des hommes comme vous !
* * *
Quand disparaissent les avions, s’envolent les colombes
Blanches blanches, elles lavent la joue du ciel
Avec des ailes libres, elles reprennent l’éclat et la possession
De l’éther et du jeu. Plus haut, plus haut s’envolent
Les colombes, blanches blanches. Ah si le ciel
Etait réel [m’a dit un homme passant entre deux bombes]
* * *
Les cyprès, derrière les soldats, des minarets protégeant
Le ciel de l’affaissement. Derrière la haie de fer
Des soldats pissent - sous la garde d’un char -
Et le jour automnal achève sa promenade d’or dans
Une rue vaste telle une église après la messe dominicale...
* * *
[A un tueur] Si tu avais contemplé le visage de la victime
Et réfléchi, tu te serais souvenu de ta mère dans la chambre
A gaz, tu te serais libéré de la raison du fusil
Et tu aurais changé d’avis : ce n’est pas ainsi qu’on retrouve une identité.
* * *
Le brouillard est ténèbres, ténèbres denses blanches
Epluchées par l’orange et la femme pleine de promesses.
* * *
Le siège est attente
Attente sur une échelle inclinée au milieu de la tempête.
* * *
Seuls, nous sommes seuls jusqu’à la lie
S’il n’y avait les visites des arcs en ciel.
* * *
Nous avons des frères derrière cette étendue.
Des frères bons. Ils nous aiment. Ils nous regardent et pleurent.
Puis ils se disent en secret :
« Ah ! si ce siège était déclaré... » Ils ne terminent pas leur phrase :
« Ne nous laissez pas seuls, ne nous laissez pas. »
* * *
Nos pertes : entre deux et huit martyrs chaque jour.
Et dix blessés.
Et vingt maisons.
Et cinquante oliviers...
S’y ajoute la faille structurelle qui
Atteindra le poème, la pièce de théâtre et la toile inachevée.
* * *
Une femme a dit au nuage : comme mon bien-aimé
Car mes vêtements sont trempés de son sang.
* * *
Si tu n’es pluie, mon amour
Sois arbre
Rassasié de fertilité, sois arbre
Si tu n’es arbre mon amour
Sois pierre
Saturée d’humidité, sois pierre
Si tu n’es pierre mon amour
Sois lune
Dans le songe de l’aimée, sois lune
[Ainsi parla une femme
à son fils lors de son enterrement]
* * *
Ô veilleurs ! N’êtes-vous pas lassés
De guetter la lumière dans notre sel
Et de l’incandescence de la rose dans notre blessure
N’êtes-vous pas lassés Ô veilleurs ?
* * *
Un peu de cet infini absolu bleu
Suffirait
A alléger le fardeau de ce temps-ci
Et à nettoyer la fange de ce lieu
* * *
A l’âme de descendre de sa monture
Et de marcher sur ses pieds de soie
A mes côtés, mais dans la main, tels deux amis
De longue date, qui se partagent le pain ancien
Et le verre de vin antique
Que nous traversions ensemble cette route
Ensuite nos jours emprunteront des directions différentes :
Moi, au-delà de la nature, quant à elle,
Elle choisira de s’accroupir sur un rocher élevé.
* * *
Nous nous sommes assis loin de nos destinées comme des oiseaux
Qui meublent leurs nids dans les creux des statues,
Ou dans les cheminées, ou dans les tentes qui
Furent dressées sur le chemin du prince vers la chasse.
* * *
Sur mes décombres pousse verte l’ombre,
Et le loup somnole sur la peau de ma chèvre
Il rêve comme moi, comme l’ange
Que la vie est ici... non là-bas.
* * *
Dans l’état de siège, le temps devient espace
Pétrifié dans son éternité
Dans l’état de siège, l’espace devient temps
Qui a manqué son hier et son lendemain.
* * *
Ce martyr m’encercle chaque fois que je vis un nouveau jour
Et m’interroge : Où étais-tu ? Ramène aux dictionnaires
Toutes les paroles que tu m’as offertes
Et soulage les dormeurs du bourdonnement de l’écho.
* * *
Le martyr m’éclaire : je n’ai pas cherché au-delà de l’étendue
Les vierges de l’immortalité car j’aime la vie
Sur terre, parmi les pins et les figuiers,
Mais je ne peux y accéder, aussi y ai-je visé
Avec l’ultime chose qui m’appartienne : le sang dans le corps de l’azur.
* * *
Le martyr m’avertit : Ne crois pas leurs youyous
Crois-moi père quand il observe ma photo en pleurant
Comment as-tu échangé nos rôles, mon fils et m’as-tu précédé.
Moi d’abord, moi le premier !
* * *
Le martyr m’encercle : je n’ai changé que ma place et mes meubles frustes.
J’ai posé une gazelle sur mon lit,
Et un croissant lunaire sur mon doigt,
Pour apaiser ma peine.
* * *
Le siège durera afin de nous convaincre de choisir un asservissement qui ne nuit
pas, en toute liberté !!
* * *
Résister signifie : s’assurer de la santé
Du coeur et des testicules, et de ton mal tenace :
Le mal de l’espoir.
* * *
Et dans ce qui reste de l’aube, je marche vers mon extérieur
Et dans ce qui reste de la nuit, j’entends le bruit des pas en mon intention.
* * *
Salut à qui partage avec moi l’attention à
L’ivresse de la lumière, la lumière du papillon, dans
La noirceur de ce tunnel.
* * *
Salut à qui partage avec moi mon verre
Dans l’épaisseur d’une nuit débordant les deux places :
Salut à mon spectre.
* * *
Pour moi mes amis apprêtent toujours une fête
D’adieu, une sépulture apaisante à l’ombre de chênes
Une épitaphe en marbre du temps
Et toujours je les devance lors des funérailles :
Qui est mort...qui ?
* * *
L’écriture, un chiot qui mord le néant
L’écriture blesse sans trace de sang.
* * *
Nos tasses de café. Les oiseaux les arbres verts
A l’ombre bleue, le soleil gambade d’un mur
A l’autre telle une gazelle
L’eau dans les nuages à la forme illimitée dans ce qu’il nous reste
* * *
Du ciel. Et d’autres choses aux souvenirs suspendus
Révèlent que ce matin est puissant splendide,
Et que nous sommes les invités de l’éternité.

(Traduit de l’arabe par Saloua Ben Abda et Hassan Chami
[b][color=#FF0000][center]Se tromper une fois est une erreur Se tromper deux fois est un choix[/center][/color][/b]
K
18 juillet 2011 13:21
Salam,

Merci Soltana, c'était un grand homme et un grand résistant Welcome
[b][center]ما كل ما يتمنى المرء يدركه - تجري الرياح بما لا تشتهي السفن[/center][/b] [center][i]أبو الطيب المتنبي[/i][/center]
18 juillet 2011 13:29
Citation
khalid2009 a écrit:
Salam,

Merci Soltana, c'était un grand homme et un grand résistant Welcome

de rien khalid c'est un plaisir de partager Welcome

tu aimes ces poemes ? lequel ?
[b][color=#FF0000][center]Se tromper une fois est une erreur Se tromper deux fois est un choix[/center][/color][/b]
o
18 juillet 2011 13:34
Salut Soltana et merci pour ce post.
Darwich restera toujours pour moi associé à Marcel Khalifé, d'ailleurs c'est ce dernier qui m'a fait découvrir ce grand poète. Un de mes premiers coup de cœur est le sublime " A ma mère" qui avait été merveilleusement mis en musique et interprété par Marcel.

A ma mère

J'ai la nostalgie du pain de ma mère,
Du café de ma mère,
Des caresses de ma mère...
Et l'enfance grandit en moi,
Jour après jour,
Et je chéris ma vie, car
Si je mourais,
J'aurais honte des larmes de ma mère !

Fais de moi, si je rentre un jour,
Une ombrelle pour tes paupières.
Recouvre mes os de cette herbe
Baptisée sous tes talons innocents.
Attache-moi
Avec une mèche de tes cheveux,
Un fil qui pend à l'ourlet de ta robe...
Et je serai, peut-être, un dieu,
Peut-être un dieu,
Si j'effleurais ton cœur !

Si je rentre, enfouis-moi,
Bûche, dans ton âtre.
Et suspends-moi,
Corde à linge, sur le toit de ta maison.
Je ne tiens pas debout
Sans ta prière du jour.
J'ai vieilli. Ramène les étoiles de l'enfance
Et je partagerai avec les petits des oiseaux,
Le chemin du retour...
Au nid de ton attente !

[www.youtube.com]
18 juillet 2011 13:36
merci pour le partage oryct2010 Welcome

oui marcel khalifé a repris beaucoup de poemes de Darwich In love

marcel khalifé est aussi un grand homme, son combat pour la palestine rejoint celui de Mahmoud
[b][color=#FF0000][center]Se tromper une fois est une erreur Se tromper deux fois est un choix[/center][/color][/b]
o
18 juillet 2011 13:39
Deux grands artistes et de grands hommes effectivement.
18 juillet 2011 13:41
hier j'ai posté une chanson de marcel khalifé al muntasib al kamati c'est la meilleure pour moi

voici un autre poeme de darwich


CARTE D’IDENTITE :


Enregistre ! Je suis un arabe et ma carte d’identité est le numéro cinquante mille

J’ai huit enfants et le neuvième viendra après l’été

Serez vous fâché ?

Enregistre ! je suis un arabe employé avec des ouvriers travaillant dans une carrière

J’ai huit enfants, je leur obtiens des vêtements et des livres, du pain grâce à la roche.

Je ne demande pas la charité à vos portes

Moi non plus je ne me rabaisse pas devant les bruits de pas

Serez-vous fâché ?

Enregistre ! Je suis un arabe et j’ai un nom sans titre

Patient dans un pays où les gens sont enragés

Mes racines étaient ancrées avant la naissance du temps

Et avant l’ouverture des ères

Avant les pins, et les oliviers

Et avant que l’herbe ne pousse

Mon père descend de la famille de la charrue

Pas d’une classe privilégiée

Et mon grand-père était un fermier

Ni bien élevé, ni bien né !

Il m’enseigne la fierté du soleil

Avant de m’enseigner comment lire

Et ma maison est comme la hutte d’un gardien

Faite de branches et de rotin

Etes-vous satisfait de mon statut ?

J’ai un nom sans titre !

Enregistre ! Je suis un arabe

Vous avez volé les vergers de mes ancêtres

Et la terre que j’ai cultivée

Avec mes enfants

Et vous nous avez rien laissé

Excepté ces rochers

Ainsi l’Etat leur prendra-t-il

Comme il a été dit ?

Par conséquent !

Enregistre en première page :

Je ne déteste pas le peuple

Ni je n’empiète

Mais si je deviens affamé

La chair des usurpateurs sera ma nourriture

Prenez gare…

Prenez gare...

A ma faim et à ma colère.
[b][color=#FF0000][center]Se tromper une fois est une erreur Se tromper deux fois est un choix[/center][/color][/b]
o
18 juillet 2011 13:43
Que de souvenirs ... merci smiling smiley
18 juillet 2011 13:48
de rien oryct c'est un réel plaisir

on ne se rend pas compte des oeuvres que l'on nous laisse, je ne pense pas qu'elles seront oubliées seulement pour moi c'est comme une sorte de devoir de mémoire

Quand je vois des artistes comme darwich (car en plus d'etre un poete pour moi c'est un artiste), oum kalthoum etcccc, ils nous ont laissés un tres beau patrimoine a faire vivre, et revivre aux générations futures.
[b][color=#FF0000][center]Se tromper une fois est une erreur Se tromper deux fois est un choix[/center][/color][/b]
K
18 juillet 2011 13:59
Citation
SoltanaM a écrit:
Citation
khalid2009 a écrit:
Salam,

Merci Soltana, c'était un grand homme et un grand résistant Welcome

de rien khalid c'est un plaisir de partager Welcome

tu aimes ces poemes ? lequel ?

Les poèmes écrits pour Marcel Khalifa par exemple.

Et la fameuse phrase aussi : amérika hiya ta3oune et ta3oune houwa amérika (l'Amérique c'est la peste, la peste c'est l'Amérique)
[b][center]ما كل ما يتمنى المرء يدركه - تجري الرياح بما لا تشتهي السفن[/center][/b] [center][i]أبو الطيب المتنبي[/i][/center]
18 juillet 2011 14:01
Citation
khalid2009 a écrit:
Citation
SoltanaM a écrit:
Citation
khalid2009 a écrit:
Salam,

Merci Soltana, c'était un grand homme et un grand résistant Welcome

de rien khalid c'est un plaisir de partager Welcome

tu aimes ces poemes ? lequel ?

Les poèmes écrits pour Marcel Khalifa par exemple.

Et la fameuse phrase aussi : amérika hiya ta3oune et ta3oune houwa amérika (l'Amérique c'est la peste, la peste c'est l'Amérique)

Welcome

moi la citation la plus poignante qui me touche est celle que j'ai mise plus haut la 1ere "nous souffrons d'un ma....


merci khalid ca fait plaisir de voir des "fans"
[b][color=#FF0000][center]Se tromper une fois est une erreur Se tromper deux fois est un choix[/center][/color][/b]
o
18 juillet 2011 17:04
S’envolent les colombes

S’envolent les colombes
Se posent les colombes

Prépare-moi la terre, que je me repose
Car je t’aime jusqu’à l’épuisement
Ton matin est un fruit offert aux chansons
Et ce soir est d’or
Nous nous appartenons lorsque l’ombre rejoint son ombre dans le marbre
Je ressemble à moi-même lorsque je me suspends
Au cou qui ne s’abandonne qu’aux étreintes des nuages
Tu es l’air se dénudant devant moi comme les larmes du raisin
L’origine de l’espèce des vagues quand elles s’agrippent au rivage
Et s’expatrient
Je t’aime, toi le commencement de mon âme, toi la fin

S’envolent les colombes
Se posent les colombes

Mon aimé et moi sommes deux voix en une seule lèvre
Moi, j’appartiens à mon aimé et mon aimé est à son étoile errante
Nous entrons dans le rêve mais il s’attarde pour se dérober à notre vue
Et quand mon aimé s’endort je me réveille pour protéger la rêve de ce qu’il voit
J’éloigne de lui les nuits qui ont passé avant notre rencontre
De mes propres mains je choisis nos jours
Comme il m’a choisi la rose de la table
Dors, ô mon aimé
Que la voix des murs monte à mes genoux
Dors, mon aimé
Que je descende en toi et sauve ton rêve d’une épine envieuse
Dors, mon aimé
Sur toi les tresses de ma chevelure. Sur toi la paix
(...)
J’ai vu le pont
L’Andalousie de l’amour et du sixième sens
Sur une larme désespérée
Elle lui a remis son cœur
Et a dit : l’amour me coûte ce que je n’aime pas
Il me coûte mon amour
Puis la lune s’est endormie
Sur une bague qui se brisait
Et les colombes se sont envolées
L’obscurité s’est posée
Sur le pont et les amants

S’envolent les colombes
S’envolent les colombes

[www.youtube.com]
18 juillet 2011 17:17
Citation
oryct2010 a écrit:
S’envolent les colombes

S’envolent les colombes
Se posent les colombes

Prépare-moi la terre, que je me repose
Car je t’aime jusqu’à l’épuisement
Ton matin est un fruit offert aux chansons
Et ce soir est d’or
Nous nous appartenons lorsque l’ombre rejoint son ombre dans le marbre
Je ressemble à moi-même lorsque je me suspends
Au cou qui ne s’abandonne qu’aux étreintes des nuages
Tu es l’air se dénudant devant moi comme les larmes du raisin
L’origine de l’espèce des vagues quand elles s’agrippent au rivage
Et s’expatrient
Je t’aime, toi le commencement de mon âme, toi la fin

S’envolent les colombes
Se posent les colombes

Mon aimé et moi sommes deux voix en une seule lèvre
Moi, j’appartiens à mon aimé et mon aimé est à son étoile errante
Nous entrons dans le rêve mais il s’attarde pour se dérober à notre vue
Et quand mon aimé s’endort je me réveille pour protéger la rêve de ce qu’il voit
J’éloigne de lui les nuits qui ont passé avant notre rencontre
De mes propres mains je choisis nos jours
Comme il m’a choisi la rose de la table
Dors, ô mon aimé
Que la voix des murs monte à mes genoux
Dors, mon aimé
Que je descende en toi et sauve ton rêve d’une épine envieuse
Dors, mon aimé
Sur toi les tresses de ma chevelure. Sur toi la paix
(...)
J’ai vu le pont
L’Andalousie de l’amour et du sixième sens
Sur une larme désespérée
Elle lui a remis son cœur
Et a dit : l’amour me coûte ce que je n’aime pas
Il me coûte mon amour
Puis la lune s’est endormie
Sur une bague qui se brisait
Et les colombes se sont envolées
L’obscurité s’est posée
Sur le pont et les amants

S’envolent les colombes
S’envolent les colombes

[www.youtube.com]

Salam

Merci oryct2010 smiling smiley
Tu sais que tu m'as devancé j'allais le mettre, c'est mon préféré smiling smiley
o
18 juillet 2011 17:37
de rien sheera smiling smiley
 
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