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« M’ramden ! »
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6 octobre 2007 13:55
Sans aucune hypocrisie et en toute transparencewinking smiley

Mauvaise humeur, délits et crimes durant le ramadan)

« M’ramden ! »

Mine renfrognée, le regard mauvais, l’histoire traditionnelle du jeûneur prêt à se chamailler fait partie du folklore ramadanesque. L’histoire n’at rien de drôle, il arrive aussi que les rixes entre jeûneurs surexcités se terminent par mort d’hommes.

Le jeûne du mois de ramadan n’est-il qu’un prétexte derrière lequel se cachent des personnes mal dans leur peau qui déversent leur fiel sur les autres par mauvaise éducation ? S’agit-il d’une fatalité que les bons musulmans doivent supporter faute de remède ?

Un psychiatre et un responsable de police ont été consulté à ce sujet, décrivant le cadre socioculturel du jeûneur et les délits et crimes les plus courants au cours du mois de ramadan

« Ana saïm ! Allah iâmiha lchi ouahed ! »

Le pire, c’est que quand vous n’êtes pas de mauvaise humeur, vous êtes suspects ! Que vous soyez de bonne humeur, matinal et productif et l’on dira de vous : « cette personne ne jeûne pas » ! Si l’on s’adresse à une administration pour un service, on s’entend souvent répondre : « Saâatou lillah ! Reviens après le ramadan ».

On a même créé des néologismes, c’est-à-dire de nouveau mots. « Mramdan » par exemple. Comme si, pendant ce mois sacré, tout dépassement était possible. Nous sommes pourtant dans un mois de communion, d’échange, de partage, de sacrifices et de reconnaissance de la peine des moins nantis ».

« Certaines infractions progressent particulièrement au cours du mois de ramadan » explique le chef du service de la police judiciaire à la Wilaya de police de Rabat. « Le nombre de vols à la tire double parfois au cours de ce mois. En hausse aussi, les vols à l’arraché, à moto ou à pied, et les vols avec violence. L’infraction phare du mois de ramadan demeure toutefois le commerce illicite des stupéfiants. Même certains voleurs se mettent, pendant le ramadan, à « dealer » de la drogue !

Le mois de la passivité quasi-officialisée

La permissivité au cours du mois sacré

C’est peut-être le mois où il y a le plus de laisser aller même dans le rapport homme femme. Ce qui est interdit à la jeune fille pendant toute l’année lui est permis pendant le mois de ramadan, après la rupture du jeûne. Combien de familles interdisent à leurs filles de sortir le soir, sauf pendant le mois du ramadan ? »


Lire la totalité de l'article de Ahmed NAJI et Asmaa RHLALOU publié dans l'opinion organe de presse officiel du parti de l'istiqlal vainqueur des elections législatif d'ou est issu le premier ministre abbas el Fassi

[www.lopinion.ma]

Est-ce vrai tout ce que raconte la presse du nouveau parti au pouvoir et du premier ministre abbas el fassi?
a
6 octobre 2007 16:31
Citation
souheil a écrit:

Est-ce vrai tout ce que raconte la presse du nouveau parti au pouvoir et du premier ministre abbas el fassi?

Que raconte la presse encore, vous savez qu'elle n'est pas crédible d'office ???
f
7 octobre 2007 08:23
C'est helas un fait generalisé egalement en Algerie et en Tunisie..et peut etre ailleurs.

Le Ramadhan contrairement a sa vocation est devenu un mois de tension sociale et economique..un mois de paresse..a telle ensigne que beaucoup d'entreprises privées de production se mettent en veilleuse pendant ce mois censé etre saint.

J'ai travaillé sur un projet industriel en Arabie..dans le planning le mois de Ramadhan etait hors jeu...donc compté comme mois de vacances

Nos ulemas ont encore beaucoup a faire question changement de mentalité.
i
8 octobre 2007 13:21
La consommation du Maroc triple pendant ce mois.
La productivité de Maroc tend à disparaitre pendant ce mois.

Tout est à l'excès.
Excès de bigoterie la journée, ou pour être catalogué bon musulman, il faut impérativement avoir une haleine de chacal, faire une tête d'enterrement, et être prêt a toute éventualité ....parce que tout est excuse pour se défouler sur son prochain. Quand j'habitais Casa, il y avait immanquablement ce moment de la journée, généralement avant "Zouaka" ou les matchs de foot dégénéraient en règlements de comptes, ou l'atmosphère est lourde de menace proportionnellement au gargouillement des estomacs, surtout de ceux qui ont oublié S'hor.

Quelle est la fille qui ne s'est pas fait harangué par quelque pseudo bigot parce qu'elle n'était pas habillée comme il fallait ? J'ai assisté à quelque scènes mémorables ou le quidam lambda se révèle être un fin connaisseur de la théologie et surtout de l'aspect "habillement permis" , j'ai vu des hommes menacer et des fois taper des filles banalement habillée, juste parce qu'elles étaient dans leurs champs de vision....juste parce que monsieur Saîm !

Rana Saîm ! Excuse absolutoire !

Le même bigot, le même quidam Lambda, une fois la panse pleine, se retrouve invariablement dans les mêmes endroits, "F'ras a derb", entrain de fumer consciencieusement toutes les clopes qu'il n'a pas pu fumer de la journée, d'autres, encore sur la brèche, le temps de rouler leur J.oint.

La transformation est à la hauteur de notre duplicité .... ce qui est rigoureusement interdit le jour, devient parfaitement licite la nuit. Les filles honnies le jour, sont recherchées la nuit, les jardins se peuplent de couples, les petites rues en retrait sont recherchées, et la drague à la manière de casa devient la règle... c'est à dire l'expression de la frustration.

J'ai été étudiant à casa,
Ce mois se résumait pour moi à....du sport. Des heures de cours dans une léthargie sans fin, les bisbilles continuelles avec les profs ...
Tu ne connais pas ton cours ....excuse absolutoire : Rana Saîm.
Tu veux éviter une interro: Rahna Saîmine ...ouailli!
L'insulte suprême : mal'k...masaim'ch oulla ?

Mon oeil! on bouffe comme 4....et pas n'importe quoi! Chhiwates! H'rira bien lourde, bghrir! Sman, Chbakia et autres dattes, en guise d'entrée. Diner bien lourd, a base de tagines et pour finir, Shor....
En somme, on inverse l'ordre des choses, le jour devient la nuit.

Mais le comble, c'est la fin du Ramadan, Le moment ou les bars réouvrent ! la ruée vers l'ivresse!

Un mois de recueillement ? en apparence oui.
Un mois ou l'on ressent la faim du pauvre ? Mon oeil, le pauvre ressent surtout son extrême pauvreté, parce qu'il est de facto exclu de la fête de la consommation a outrance qu'est devenu ce mois (allez voir le prix des denrées alimentaires pendant ce mois).

A ce rythme là, il vaudrait mieux ne pas jeuner.... parce que la dimension spirituelle n'y est pas, parce que le sens profond du jeune n'est pas compris, n'est pas respecté.... ou ne l'est qu'en apparence....et comme on dit, du moment que les apparences sont sauves ....tout va bien.
 
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