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Ne m’oublie pas dans tes invocations !
O
4 août 2005 14:59
Bismillah r-rahmani r-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh


Salam à tous,

Ne m’oublie pas dans tes invocations !

Shaykh Muhammad ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn



Question : « Shaykh, nous avons entendu que parmi les vertus des invocations est que l’homme dise à son frère : ne m’oublie pas dans tes invocations. Pourriez-vous développez cela en rappelant la parole du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) à ‘Ukâshah lorsqu’il lui a dit : « Ô Messager d ‘Allah, invoque Allah pour que je sois parmi eux. » (Les 70 000 qui entreront au paradis sans jugement et châtiment)

Réponse : « Demandez une invocation à quelqu’un pour un bienfait collectif est permis, comme lorsque ce bédouin est entré dans la mosquée alors que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) faisait le sermon (du vendredi) et dit : « Ô messager d’Allah, les biens et les cultures sont perdus, demande à Allah qu’Il nous accorde la pluie. » Et la semaine suivante, cet homme (ou un autre) dit : « Les biens et les constructions sont noyés, demande à Allah qu’Il arrête la pluie ». Ce genre de chose est permis car le bienfait est pour d’autres, il est donc comme un intercesseur. Quant à demander un bienfait personnel, si cela est demandé au Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) c’est permis. Mais si cela est demandé à autre que lui, alors Shaykh ul-Islâm ibn Taymiyyah a montré que cela n’était pas permis, comme demander de l’argent, mais il ne commet aucun péché en faisant cela. Ne dis donc à personne : invoque Allah pour moi, sauf si tu vises par cela son bienfait à lui. Comment ? Car s’il invoque pour toi, il aura été bienfaisant envers toi et Allah aime les bienfaisants. Et lorsqu’il invoque pour toi, l’ange dit : « Amîn (qui signifie : Ô Allah répond à l’invocation) et toi de même ». De cette manière, il tire profit de l’invocation qu’il a fait pour toi. Mais s’il vise son propre bienfait dans sa demande, le jugement est celui qu’a donné Shaykh ul-Islâm : cela est dangereux et repoussé, car il peut s’accrocher à l’invocation de cet homme et ne plus invoquer lui-même. De plus, celui à qui on demande cette invocation peut être trompé et se voir comme un homme pieux duquel on recherche les invocations, il en tire une vanité et exagère sur lui-même. Ô mon frère, invoque par toi-même car lorsque tu invoques Allah, c’est une adoration, qu’Il t’exauce ou non. Cette invocation est aussi un lien entre toi et ton Seigneur, alors demande fermement à Allah au lieu de demander à quelqu’un : invoque pour moi. Quant au hadith de ‘Umar dans lequel le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) lui aurait dit : « Associe-nous dans tes invocations et ne nous oublie pas. » c’est un hadith faible.

Cette question a également été posée à shaykh ‘Alî Hasan lors d’une séance de questions-réponses et il a répondu en citant Ibn Hajar qui rapporte que lorsqu’on demandait aux compagnons qu’ils invoquent pour quelqu’un, ils disaient : « Sommes-nous des Prophètes (pour que vous nous demandiez des invocations) ? »

Source : Liqâ’at Al-Bab Al-Maftûh, 1/403.
Traduit par les salafis de l’Est.






Sourate Luqman Verset 33
Ô hommes! Craignez votre Seigneur et redoutez un jour où le père ne répondra en quoi que ce soit pour son enfant, ni l'enfant pour son père. La promesse d'Allah est vérité. Que la vie présente ne vous trompe donc pas, et que le Trompeur (Satan) ne vous induise pas en erreur sur Allah!

Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh

Ouahiba
"Ach-hadou an-lâ ilâha il lal lâhou wa ach hadou anna Mouhammadan abdouhou wa rasoûlouhou"
t
4 août 2005 16:03
salam, bonjour, smiling smiley

Baraka allah ou fik ouahiba ...

Je vous conseille ce lien aussi très complet :

[muslimfr.com]

S'adresser à Allah par la wassîlah (cause) de la personne d'un pieux serviteur vivant ou mort - c'est-à-dire que l'on fasse par exemple l'invocation suivante : "Ô Allah ! Je te demande (telle chose) par la cause du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)…" : Le statut de ce genre de douâ a toujours fait l'objet de profondes divergences entre les oulémas. Pour simplifier, on peut distinguer deux avis principaux sur la question…

Un groupe de oulémas est d'avis que ce genre de tawassoul est autorisé. On attribue cette opinion à l'Imâm Mâlik (rahimahoullâh) 1, Ach Chawkâni (rahimahoullâh) 2, An Nawawi (rahimahoullâh), Al Qoustoulâni (rahimahoullâh), As Soubouki (rahimahoullâh) 3… Selon le rapport de "al mawsoûat oul fiqhiyah", cette opinion serait celle qui fait autorité chez les savants mâlékites et châféïtes, ainsi que chez certains hanafites (ceux des générations postérieures, al mouta'akh-khiroûn), comme en témoigne les formules d'invocations et de salutations au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) présentes dans leurs ouvrages de fiqh. Al 'izz ibn abdis salâm (rahimahoullâh) (et il est possible que telle était également la position de l'Imâm Ahmad (rahimahoullâh)) limitait pour sa part la permission de ce type de tawassoul à la seule personne du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) 4. Les trois principaux arguments présentés pour soutenir cet avis sont les suivants :

1- Ouhtmân ibn Houneïf (radhia Allâhou anhou) rapporte qu'un homme aveugle vint une fois auprès du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et lui demanda d'invoquer Allah pour sa guérison. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui suggéra de faire preuve de patience; néanmoins, s'il le désirait vraiment, il (sallallâhou alayhi wa sallam) prierait pour lui. L'homme réitéra alors sa demande. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui ordonna d'aller faire correctement les ablutions, puis de faire l'invocation suivante :


"Ô Allah ! Je Te demande et je me tourne vers Toi par Ton Prophète Mouhammad, le Prophète de la miséricorde. Ô Mouhammad ! Je me tourne vers Ton Seigneur par toi pour mon présent besoin afin que celui-ci soit satisfait. Ô Allah, accepte donc son intercession en ma faveur."


(Tirmidhi, Hâkim, Ibnou Mâdja, Nasaï)


Après avoir cité ce Hadith, Ach Chawkâni (rahimahoullâh) écrit en substance :


"Et il y a dans cette Tradition Prophétique une preuve de la permission d'invoquer Allah par le tawassoul (cause) du Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam), avec la conviction que Celui qui agit, c'est Allah; Il est Celui qui donne ou qui retient. Rien ne se réalise sans Sa volonté." 5




2- Dans une autre Tradition, il est rapporté que le même Outhmân ibnou Houneïf (radhia Allâhou anhou) enseigna à un homme qui avait des problèmes pour attirer l'attention du Calife Outhmân (radhia Allâhou anhou) vers ses problèmes personnels l'invocation mentionnée dans le Hadith précédent, en l'occurrence :


"Ô Allah ! Je Te demande et je me tourne vers Toi par Ton Prophète Mouhammad, le Prophète de la miséricorde. Ô Mouhammad ! Je me tourne vers Ton Seigneur par toi afin qu'Il réalise mon besoin (…)."


(Rapporté par Tabrâniy (rahimahoullâh) dans "al mou'djam as saghîr" et "al mou'djam al kabîr"winking smiley


Dans ce récit, on apprend que Outhmân ibn houneïf (radhia Allâhou anhou) suggéra à quelqu'un de faire douâ par la wassîlah du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), et ce, après qu'il ait quitté ce monde.




3- Anas (radhia Allâhou anhou) rapporte que Oumar (radhia Allâhou anhou) faisait l'invocation suivante lors de la sécheresse : "Ô Allah ! Nous nous adressions à Toi par la wassîlah de notre Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) (natawassalou ilayka binabyyinâ) et Tu nous envoyais de la pluie. Nous nous adressons à présent à présent comme intermédiaire l'oncle de notre Prophète, envoie nous de la pluie." (Boukhâri)


Ce Hadith mentionne de façon très explicite la pratique de Oumar (radhia Allâhou anhou) qui consistait à invoquer Allah par la wassîlah du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et de Abbâs (radhia Allâhou anhou).

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Un groupe de oulémas est d'avis que ce type de tawassoul est interdit. C'est là l'opinion de Ibnou Taymiyah (rahimahoullâh) notamment; certaines références juridiques de l'école hanafite indiquent que l'avis de l'Imâm Abou Hanîfah (rahimahoullâh) ainsi que celui des anciens oulémas hanafites allait également dans ce sens 6… Pour ces savants, il n'existe aucune preuve authentique et explicite permettant d'établir une permission à ce sujet. Et dans le domaine de l'adoration (duquel relève l'invocation et le douâ), seuls sont autorisés les actes et rituels qui sont établis du Qour'aane, de la Sounnah ou de la pratique des Compagnons (radhia Allâhou anhoum)…

En ce qui concerne les trois arguments avancés par ceux qui autorisent ce genre de tawassoul, voici en substance ce que répondent certains savants du second groupe 7:


1- Dans le premier Hadith, c'est-à-dire celui relatant l'histoire de l'aveugle, la formule de douâ qui est enseignée à ce dernier consiste en une wassîlah par l'invocation du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et non par sa personne. Les deux points suivant le prouvent :


a- Dans l'énoncé du Hadith, il est clairement indiqué que l'aveugle vient au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) en lui demandant de prier Allah pour lui : Ce qu'il recherche donc, c'est bien l'invocation du Messager de Dieu (sallallâhou alayhi wa sallam). En guise de réponse, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui dit : "Si tu le désires, je prie pour toi; et si tu veux, tu peux faire preuve de patience, ce qui est d'ailleurs préférable pour toi." Suite à quoi l'aveugle réplique : "Invoque-Le." En considérant cet échange, il est évident que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) accepte finalement d'invoquer Allah en sa faveur (et c'est en cela que consiste la wassîlah par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam))… Cependant, en sus des douâs qu'il (sallallâhou alayhi wa sallam) va formuler, il (sallallâhou alayhi wa sallam) l'exhorte également à prier Dieu lui aussi, après avoir fait les ablutions correctement.


b- Parmi les termes composant le douâ que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) demande à l'aveugle de faire, il y a cette expression qui est présente : "Ô Allah ! Accepte son intercession (c'est-à-dire celle du Messager (sallallâhou alayhi wa sallam)) en ma faveur." Cette phrase n'a de sens que si on considère qu'il y a une intercession devant Dieu en faveur de l'aveugle de la part du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Et cette intercession est justement synonyme d'invocation… Ce qui confirme encore qu'il est bel et bien question ici d'une wassîlah par le douâ du Messager de Dieu (sallallâhou alayhi wa sallam) et non par sa personne.




2- Pour ce qui est du second argument, si le Hadith auquel allusion est faite dans la Tradition 8 est considéré authentique par les experts (comme le souligne d'ailleurs At Tabrâniy (rahimahoullâh) lui même après l'avoir cité…), la validité du reste du récit 9 pose néanmoins problème selon certains savants : Al Albâni (rahimahoullâh) souligne que cette partie n'est citée que par un seul rapporteur… Celui-ci contredit ainsi, en ajoutant ce récit au Hadith, d'autres rapporteurs plus fiables que lui. Ce qui est d'autant plus gênant que ce narrateur a lui-même fait l'objet de critiques au niveau de sa capacité de mémorisation par certains experts… 10




3- Dans le troisième Hadith, il n'est pas non plus question de la wassîlah par la personne du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ou par la personne de Abbas (radhia Allâhou anhou). Il s'agit là encore d'une wassîlah par leurs invocations… En effet, si jamais il s'agissait d'une wassîlah par la personne (ou par le statut) du Messager de Dieu (sallallâhou alayhi wa sallam), celle-ci aurait été encore possible même après que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) eut quitté ce monde… Pourquoi, dès lors, Oumar (radhia Allâhou anhou) aurait –il délaissé la wassîlah par la meilleure créature de Dieu (sallallâhou alayhi wa sallam) et se serait tourné pour cela vers un de ses proches, en l'occurrence Abbas (radhia Allâhou anhou) ?... 11




tawmat smiling smiley
I
5 août 2005 17:53
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Le Tawassoul signifie prendre un moyen pour arriver à plaire à Allah. Le Tawassoul par le prophète est divisé en deux catégories selon les savants : 1- C’est le Tawassoul par la foi en lui et par l’obéissance à ses ordres. 2-Par son Dou’a (c'est-à-dire son invocation) et son intercession, durant sa vie et au jour du Jugement. Mais les gens de Bid’ah veulent étendre cela et ils prétendent que le Tawassoul par le prophète signifie : l’invoquer directement, qu’il soit vivant ou mort, ou de d’invoquer Allah par la personne du prophète. Ils déclarent toute personne qui les contredit à ce sujet de mécréant ou d’innovateur égaré ! Certains citent même des Hadiths pour tenter de justifier cette Bid’ah, par exemple :

1- L’Imam Ahmad et d’autres ont rapportés par une chaîne authentique de narrateurs, selon ‘Outhman Ibnou Haniif, qu’un homme aveugle est venu au prophète et lui dit : « Implore Allah de me redonner la vue. » Le prophète dit : « Si tu veux, je demanderai à Allah; sinon, sois patient, car cela est mieux pour toi. » L’homme dit : « Implore le ! ». Alors le prophète lui ordonna de faire le Woudou’, et de le faire parfaitement; et ensuite de faire (2) Rak’ats, et d’invoquer Allah, en disant les paroles suivantes : « Ö Allah ! Je te demande, et je me tourne vers Toi, par (l’invocation de) Ton prophète, le prophète de la miséricorde – Ö Mohammad, je me suis tourner à toi vers mon Dieu dans mon besoin (de retrouver ma vue), pour que je sois exhausser – O Allah ! Accepte son intercession en ma faveur ! Et accepte mon intercession par lui (c’est-à-dire : par son invocation) ! » ‘Outhman Ibnou Haniif dit : L’aveugle fit ce que le prophète lui dit et il retrouva sa vue.

Ce Hadith ne prouve pas du tout que nous pouvons demander aux morts de nous aider en dehors d’Allah, ou que nous pouvons demander à Allah par les morts; l’aveugle est venu demander au prophète d’invoquer Allah pour lui, et c’est ce qu’il a fait. De plus, le prophète était en vie à ce moment. L’aveugle n’a pas demandé au prophète après sa mort; et il ne s’adressa pas au prophète lui-même durant sa prière, mais à Allah directement. Ce Hadith est donc une preuve contre ceux qui veulent prendre des intermédiaires entre eux et Allah dans l’invocation. En fait, il est impossible, pour ceux qui appelle à cette Bid’ah, de présenter une seule preuve authentique du Coran, de la Sounnah, ni des actions des Sahabahs, après la mort du prophète . Les exemples de Tawassoul, au temps des Sahabahs, prouvent que les sahabahs n’utilisaient pas le terme Tawassoul comme signifiant demander à Allah par « le statut » du prophète, ou par la personne du prophète ; mais plutôt par l’invocation du prophète; c'est-à-dire : ils demandaient au prophète ou a un homme pieux d’invoquer Allah pour eux. Par exemple : L’Imam Al-Boukhari rapporte selon Anas (Allah soit satisfait de lui) qu’il a dit : Lorsqu’il y avait une sécheresse, ‘Omar Ibnoul-Khattab faisait l’oncle du prophète, Al-‘Abbaas Ibnou ‘Abdoul-Moutallib, implorer Allah pour la pluie (Istisqa), et il disait : « O Allah ! Auparavant, nous te demandions la pluie (natawassalou ilaika) par (l’invocation de notre) prophète, et tu envoyais la pluie. Aujourd’hui, nous te demandons (natawassalou ilaika) par (l’invocation de) l’oncle de notre prophète; fais tomber la pluie ! » Et la pluie tombait ! (Voir Fathoul-Bari 2/574, # 1010). Il est clair que s’il était permis de demander au prophète après sa mort, les sahabahs n’auraient pas perdu leur temps à demander à l’oncle du prophète ! Ils se seraient dirigés directement vers la tombe du prophète !

2- Ils citent aussi une Athar (parole de compagnon du prophète) attribuée à Ibnou ‘Omar, rapporté par l’Imam Al-Boukhari dans son livre Adab Al-Moufrad (non pas dans le Sahih Boukhari) qui dit : Abou Nou’aim nous a dit (Haddathana); Soufyan nous a dit (Haddathana); selon (‘an) Abi Ishaaq; selon (‘an) ‘Abdour-Rahman Ibnou Sa’d, qu’il dit : La jambe de Ibnou ‘Omar s’engourdit, alors un homme lui dit : Mentionne la personne qui est la plus aimée de toi. Il dit : « Mohammad ». (Adab Al-Moufrad, chap. 437, p.335, # 964)

Cette Athar est également rapporté par Ibnous-Sounni selon Ibnou ‘Omar et selon Ibnou ‘Abbaas par une chaîne de narrateur différente. L’Imam Mohammad Nasiroud-Din Al-Albani a clarifié que ce Hadith n’est pas authentique (Da’if) dans le livre Da’if Adab Al-Moufrad. Une des raisons de cela, est qu’un des narrateurs (Abou Ishaaq As-Soubai’i) est Moudallis, et pour d’autres raisons. Mais même si cet Athar était authentique, elle ne prouve en rien le droit d’adresser des prières aux morts ou de demander à Allah par les morts.

3- Ils citent également un autre Hadith, rapporté par l’Imam Ahmad et Ibnou Majah, selon Abi Sa’id Al-Khoudri qui est attribué au prophète qu’il a dit dans le Dou’a de celui qui sort pour la mosquée : « Ö Allah ! Je te demande par le droit que ceux qui t’implorent ont sur toi… »

La chaîne de ce Hadith n’est pas authentique, car il y a dans la chaîne de narrateur un dénommé (‘Atiyyah Al-‘Awfi), qui est faible à cause de son Tadlis et de son penchant Shi’ite. Le Sheikh Al-Albani a parler de ce Hadith dans son livre Silsilah Ad-Da’ifah, Hadith # 24. Les savants ont également expliqué que les humains n’ont aucun droit sur Allah; et que s’ils ont un droit, ce n’est pas d’eux même, mais c’est Allah lui-même qui s’est prescris le devoir de remplir ce droit. Il n’y a rien dans la personne des pieux qui peux leur donner un droit sur Allah, mais c’est uniquement dans leurs actions pieuses et dans leurs invocations durant leur vie que cela peux aider.

Ils citent plusieurs autres choses qui sont; soit hors de contexte ou non authentique, comme c’est l’habitude avec les gens de Bid’ah. (voir comme référence : At-Tawassoul wal-Wasilah, de Ibnou Taymiyyah).
Celui qui adore Allah avec ignorance fait plus de mal que de bien! (Omar Ibn 'Abdoul-'Aziz)
t
5 août 2005 19:09
salam, bonjour, smiling smiley

Je t'invite à prendre contact directement avec l'auteur du texte que j'ai posté pour les réclamations. Tu as l'adresse du site.

Evidemment on te sera gré de nous rapporter ce qu'il pense de tes remarques.

tawmat smiling smiley
A
5 août 2005 19:49
Bismillah
As-Salamou 'alaikoum

Al-Hamdoulillah, was-salatou was-salamou 'ala rasoulillah: wa b'ad:

Les gens de Bid'ah et de Shirk disent: Le Du'ah n'est pas une adoration. Pourtant on peut mentionner le Hadith du prophète paix et salut sur lui, dans lequel il dit: Le Du'a (l'invocation) c'est l'adoration! C'est pas une preuve assez claire ça?

Sans compter qu'Allah à révéler plein de versets au sujet des de l’invocation, de ceux qui font des Du'ah a autre qu'Allah. Par exemple:

(Tel est Allah, votre Seigneur: à Lui appartient la royauté, tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres de la pellicule d'un noyau de datte. Si vous les invoquez, ils n'entendent pas votre invocation; et même s'ils entendaient, ils ne sauraient vos répondre. Et le jour du Jugement ils vont nier votre association. Nul ne peut te donner des nouvelles comme Celui qui est parfaitement informé.) Fatir:13-14.

(Dis: ‹Invoquez ceux que vous prétendez, (être des divinités) en dehors de Lui. Ils ne possèdent ni le moyen de dissiper votre malheur ni de le détourner. Ceux qu'ils invoquent, cherchent [eux-mêmes], à qui mieux, le moyen de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est vraiment redouté.) Al-Israa:56-57.

(Dis: ‹Informez-moi: si le châtiment d'Allah vous vient, ou que vous vient l'Heure, ferez-vous appel à autre qu'Allah, si vous êtes véridiques?› C'est plutòt à Lui que vous ferez appel. Puis, Il dissipera, s'Il veut, l'objet de votre appel et vous oublierez ce que vous [Lui] associez.) Al-An'aam: 40-41.

(Dis: ‹Invoquez ceux qu'en dehors d'Allah vous prétendez [être des divinités]. Ils ne possèdent même pas le poids d'un atome, ni dans les cieux ni sur la terre. Ils n'ont jamais été associés à leur création et Il n'a personne parmi eux pour Le soutenir›.L'intercession auprès de Lui ne profite qu'à celui qui en faveur duquel Il la permet.) As-Saba :22-23.

(Dis: ‹Que pensez-vous de ceux que vous invoquez en dehors d'Allah? Montrez-moi donc ce qu'ils ont créé de la terre ! Ou ont-ils dans les cieux une participation avec Dieu ? Apportez-moi un Livre antérieur à celui-ci (le Coran) ou même un vestige d'une science, si vous êtes véridiques›. Et qui est plus égaré que celui qui invoque en dehors d'Allah, lui qui ne saura lui répondre jusqu'au Jour de la Résurrection ? Et elles [leurs divinités] sont indifférentes à leur invocation. Et quand les gens seront rassemblés [pour le Jugement] elles seront leurs ennemies et nieront leur adoration [pour elles].) Al-Ahqaaf : 4-6.

Ces versets mentionnent tous le fait d’appeler ou d’invoquer autre qu’Allah ! Il est donc clair que le fait d’invoquer autre qu’Allah est une adoration. Les idoles que les Moushrikines invoquent en dehors d’Allah sont à l’origine des hommes pieux, des prophètes ou des jinns, ou des anges. Il n’y a donc pas de différence entre ce que les gens de Shirk font en demandant et en invoquant les idoles et ce qu’ils font en invoquant les saints et les morts.

Les gens de Shirk et de Bid'ah font une différence entre Le Du’a (Invocation) et le Nida (l'appelle) en disant: Quant on dit : YA Mohammad!, Ya Fatimah! Ya Abdoul-Qadir Al-Jilaani!, Ya Tijaani! Ya Rifaa'i ce n'est pas un Dou'a (Invocation) mais une Nida (appelle)! Soubhaanallah! Alors qu'en réalité le Du’a est synonyme du mot Nida et que les deux entre dans l’adoration! Le mot Du’a et Nida, tout les deux signifient appeler ou invoquer. Les deux sont utilisés dans le Coran avec le même sens. Voici quelques exemples :

(Noé, en effet, Nous appela (Naadaana), Nous qui sommes le Meilleur Répondeur. Et Nous le sauvâmes, lui et sa famille, de la grande angoisse…) As-Saaffaat :75-76.

(C'est un récit de la miséricorde de ton Seigneur envers Son serviteur Zacharie. Lorsqu'il invoqua son Seigneur d'une invocation (Nida) secrète, et dit: ‹Ô mon Seigneur, mes os sont affaiblis et ma tête s'est enflammée de cheveux blancs. [Cependant], je n'ai jamais été malheureux [déçu] en te priant (Du’a).) Maryam :2-4.

(Et Noé, quand auparavant il fit son appel (Naada). Nous l'exauçâmes et Nous le sauvâmes, ainsi que sa famille, de la grande angoisse…) Al-Anbiya :76.

(Et Job, quand il implora (Naada) son Seigneur: ‹Le mal m'a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux› ! Nous l'exauçâmes, enlevâmes le mal qu'il avait, lui rendîmes les siens et autant qu'eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs.) Al-Anbiya :83-84.

(Puis il (Ayyoub) fit, dans les ténèbres, l'appel (Naada) que voici: ‹Pas de divinité à part Toi! Pureté a Toi! J'ai été vraiment du nombre des injustes›. Nous l'exauçâmes et le sauvâmes de son angoisse. Et c'est ainsi que Nous sauvons les croyants.) Al-Anbiya :87-88.

(Et Zacharie, quand il implora (Naada) son Seigneur: ‹Ne me laisse pas seul, Seigneur, alors que Tu es le meilleur des héritiers›. Nous l'exauçâmes, lui donnâmes Yahya et guérîmes son épouse. Ils concouraient au bien et Nous invoquaient (Du’a) par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant Nous.) Al-Anbiya:89-90.

Tous ces versets nous expliquent que le Du’a et le Nida est pour Allah seul.


Les gens du Shirk et de la Bid'ah tentent de mentionner des versets qui démontrent que le mot Nida et le Du’a sont employés pour l’appel des gens les uns les autres comme argument pour dire que ce qu'il font ne fait pas parti du Shirk. Comme par exemple le verset ou Allah dit: (Ne considérez pas l'appel du messager comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres.) An-Nour :63.

Et ce verset est expliqué par un autre verset qui dit: (O vous qui avez cru! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos oeuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte. Ceux qui auprès du Messager d'Allah baissent leurs voix sont ceux dont Allah a éprouvé les coeurs pour la piété. Ils auront un pardon et une énorme récompense. Ceux qui t'appellent de derrière les appartements, la plupart d'entre eux ne raisonnent pas. Et s'ils patientaient jusqu'à ce que tu sortes à eux, ce serait certes mieux pour eux. Allah cependant, est Pardonneur et Miséricordieux.) Al-Houjouraat : 3-5.

Ou ils mentionnent le verset suivant (L'homme de son parti l'appela au secours (istaghaathah) contre son ennemi) Al-Qasas : 15.

Ils mentionnent ces exemples pour faire croire aux gens que le Du’a n’est pas une ‘Ibadah et donc, que d’implorez les morts est permis et que ce n'est pas un acte de Shirk. Ainsi, ils déclarent que les Salafis sont injuste en déclarant ceux qui invoquent autres qu'Allah parmi les saints et les morts de Moushrikines!


Toutefois, il est clair demander un service a quelqu’un est permis. Mais la différence vient au sujet de la chose qui est demandé et la capacité de la personne qui est demandé à nous répondre. Ils ne font pas cette distinction c’est pourquoi ils tombent dans le Shirk.

Exemple : Dans le verset (L'homme de son parti l'appela au secours (istaghaathah) contre son ennemi) Al-Qasas : 15, l’homme à appeler Moise et Moise est présent et vivant, et entièrement capable de lui venir en aide. L’homme n’a pas demandé le secours du prophète Abraham ou de Jacob, ou de Joseph…! Pourquoi ? Parce qu’il savait que les morts ne peuvent entendre son appel à des kilomètres, et qu’ils ne peuvent pas sortir de leur tombes et courir pour venir l’aider ! Tandis que Moise était là, bien vivant, il le voit devant lui. Le fait que cet homme demande l’aide de Moise ne demande aucune croyance en des pouvoirs surnaturels dans la personne de Moise, car ce qu’il demande est une chose que tout homme dans cette situation est capable de faire.

Si je vois un homme ou une femme qui est en train de se faire attaquer dans la rue et que cette personne me voit et m’appelle au secours, ce n’est pas parce qu’elle croit que je suis un être pieux, qui peut faire des miracles, ou parce que Dieu m’aime ou que j’ai un statut élever. Elle m’appelle a l’aide comme elle pourrais appeler un chien de garde pour l’aider, si elle en possède un. Cela ne fait pas parti du Shirk, c’est un appel ordinaire et un moyen Halal de se défendre.

Toutefois, quand on appel un mort dans sa tombe, qui ne peut rien faire pour nous, comme Allah dit ce qui signifie: (Si vous les invoquez, ils n'entendent pas votre invocation; et même s'ils entendaient, ils ne sauraient vos répondre) Fatir : 14. Et qu’on leur demande de faire des choses que même les vivants n’ont aucun pouvoir de changer (comme de nous faire entrer au Paradis ou de pardonner nos péchés ou de nous faire tomber enceinte ou de nous donner le succès dans nos études ou de nous guérrir d'une maladie); Il est clair que c’est une forme de Shirk du même genre que l’appel des Moushrikines pour leurs idoles. On ne peut pas demander à un homme (vivant ou mort) d’arrêter un tremblement de terre, ou d'arrêter un ouragan, ou un ras de marée, ou de pardonner les péchés, ou de faire entrer au paradis, ou de guidé les Kouffars etc. Seul Allah peut faire ces choses, personne à part Allah. Demander ces choses a un vivant est interdit, et Shirk, alors que dire de ceux qui le demande aux morts ! Les gens de Shirk utilisent le mot Tawassoul pour décrire leur adoration des morts, alors que le Tawassoul n'a rien à voir avec ce qu'ils font!


Le prophète paix et salut d’Allah sur lui, a dit que lorsque le musulman donne le Salam a un mort qu’il connaissait dans cette vie et au prophète paix et salut d’Allah sur lui, Allah lui rend son âme pour lui répondre son Salam. Les gens du Shirk prennent ce Hadith comme preuve que les morts peuvent faire après la mort, tout ce qu’ils faisaient dans ce monde et qu'ils ne sont pas morts réellement, alors que le Hadith ne mentionne que la réponse au Salam!

Le prophète paix et salut sur lui n’est qu'un être humain, Allah dit: (Dis: ‹Je ne suis qu'un homme comme vous. Il m'a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique. Cherchez le droit chemin vers Lui et implorez Son pardon›. Et malheur aux Moushrikines) Foussilat:6. Et il est bel et bien mort paix et salut d'Allah sur lui: (En vérité tu mourras et ils mourront eux aussi) Az-Zoumar :30. Et il y a bel et bien une différence entre les vivants et les morts, Allah dit: (De même, ne sont pas semblables les vivants et les morts. Allah fait entendre qu'Il veut, alors que toi [Muhammad], tu ne peux faire entendre ceux qui sont dans les tombeaux. Tu n'est qu'un avertisseur.) Fatir :22-23. Il n’y a donc aucune excuse pour implorer les morts.

2-Aucun Hadith que les gens du Shirk utilisent au sujet de la demande à Allah par le statut ou par la personne du prophète, n’est authentique.

a) En ce qui concerne le Hadith au sujet de Adam, qui dit qu’après que Adam a mangé de l’arbre il a demander à Allah par son prophète : Ce Hadith est MAWDOU’ (fabriqué). Pourquoi? Parce qu’il y a dans la chaîne de rapporteur de ce Hadith des gens qui fabrique de faux hadiths. Voici l’explication détaillé :
Ce Hadith est rapporté dans « Al-Moustadrak » par Al-Hakim. Et par Al-Bayhaqi dans « Dala’il An-Noubouwwah » et les deux l’ont rapporté comme ceci : « Selon Abil-Haarith ‘Abdoullah Ibn Mouslim Al-Fahri : (Hadathana) Isma’il Ibn Mouslimah, (Anba’ana) ‘Abdour-Rahman Ibn Zaid Ibn Aslam, selon son père selon son grand père selon ‘Omar Ibnoul-Khattaab que le prophète a dit… »

Al-Haakim a déclaré ce Hadith en disant (Sahih) mais il a lui-même dit dans son livre « Al-Madkhal » : « ‘Abdour-Rahman et Zaid Ibn Aslam a rapporté, selon son père, des Hadiths fabriqués ». fin de la citation. Il est Da’if (faible) selon les savants de Hadiths. Voir Tahdhib At-Tahdhib, Al-Kashif, At-Taqrib.

Et Abil-Haarith ‘Abdoullah Ibn Mouslim Al-Fahri, L’Imam Adh-Dhahabi l’a mentionné dans son livre « Miizaan Al-I’tidaal » et Ibn Hajjar a dit dans son livre « Lisaan Al-Mizaan » : « je ne serait pas surpris qu’il s’agisse de celui qui est mentionner avant lui ». fin de la citation. C'est-à-dire ‘Abdoullah ibn Mouslim Ibn Rashid qui frabiquait des Hadith. Dans le cas ou ce serait lui, le Hadith est Mawdou’, sinon il reste Da’if à cause de ‘Abdour-Rahman et Zaid Ibn Aslam.

3-L’histoire metionné dans le Tafsir d’Ibn Kathir et de Qourtoubi sans Isnaad, au sujet du Bédoin qui alla a la tombe du prophète après sa mort et qui mentionna quelques vers et qui demanda à Allah pardon sur la tombe, par relation avec le verset (Si, lorsqu'ils ont fait du tort à leurs propres personnes ils venaient à toi en implorant le pardon d'Allah et si le Messager demandait le pardon pour eux, ils trouveraient, certes, Allah, Très Accueillant au repentir, Miséricordieux.) An-Nisa : 64. Il est clair que le verset en question se limite au vivant du prophète paix et salut sur lui n'est pas applicable après sa mort! Et Cette histoire n’est pas authentique.

Dans le tafsir d’Ibn Kathir, Il n’est pas mentionné avec Isnaad comme dans Al-Qourtoubi. Mais le poême est mentionné. Ibn Kathir traite ce récit de Hikayah (ce que des gens racontent), et sa chaine est obscure et sombre.

__________________________________________________________________________On demanda à l'Imam Abou Bakr Ibnou 'Ayyaash (né en 95, mort en 193 Hijri) qui était le Sheikh de l'Imam Waki' (Le Sheikh de l'Imam Ash-Shaafi'i) : Qui est Sounni? Il répondit: Celui que lorsqu'on critique les Bid'ahs devant lui, il ne se fâche pour aucunes d'entre elles!
 
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