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Lire Yassin apres la maghrib
C
23 juin 2013 21:54
Salam 3leikoum,

j'aimerais savoir le dalil concernant le fait de lire yasin apres la maghrib le jour du jeune de mi chaabane
c
24 juin 2013 00:13
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.

Le 15 cha^bân 1434 correspond au lundi 24/06/2013, il est recommandé de jeûner ce jour et de faire des prières surérogatoires la nuit.

Le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam a dit :

« إذا كانت ليلة النصف من شعبان فقوموا ليلها وصوموا نهارها »

(‘idhâ kânat laylatou n-niSfi min Cha^bân faqôumôu laylahâ wa Sôumôu nahârahâ)

Ce qui signifie : « Lorsque c’est la nuit de la mi-Cha^bân, accomplissez des actes surérogatoires pendant sa nuit et faites le jeûne pendant sa journée », [rapporté par Ibnou Hibbân]. Il a dit également :

« أفضلُ الصلاةِ بعد الفريضةِ صلاةُ الليلِ »

(‘afDalou S-Salâti ba^da l-farîDati, Salâtou l-layl )

ce qui signifie : « La meilleure prière, après la prière obligatoire c’est la prière surérogatoire effectuée de nuit » [rapporté par Mouslim ].

La nuit de mi-Cha^bân est une nuit bénie. Parmi les meilleures choses que puisse faire la personne durant cette nuit, c’est de veiller sa nuit et de jeûner la journée qui suit et de faire preuve de piété à l’égard de Allâh durant cette nuit.

La piété à l’égard de Allâh signifie accomplir les devoirs et éviter les interdits. Il convient à la personne durant cette nuit tout comme il lui convient à tout moment de se rappeler que la mort arrive sans aucun doute et que les gens vont être rassemblés et ressuscités, interrogés et que leurs actes leur seront exposés. Alors, celui qui a cru et fait preuve de piété aura réussi et celui qui a mécru et fait preuve d’injustice aura perdu.

Ainsi, la personne doit s’occuper convenablement de son approvisionnement pour l’au-delà, avec sérieux et application. La mort arrive et elle est proche, alors à toi de t’approvisionner pour l’au-delà à partir de ce bas-monde avec sérieux. Il nous est parvenu à ce sujet la parole de Allâh ta^âlâ :

﴿ وَلاَ تَنْسَ نَصِيبَكَ مِنَ الدُّنْيَا ﴾

(wa lâ tansa naSîbaka mina d-dounyâ )

ce qui signifie : « N’oublie pas ta part à partir de ton bas-monde pour ton au-delà » [sôurat al-Qaŝaŝ 'âyah 77].

Ainsi celui qui s’approvisionne pour son au-delà à partir de ce bas-monde fait vraiment partie de ceux qui s’approvisionnent. Et celui qui rate son approvisionnement pour l’au-delà à partir de ce bas-monde l’aura manqué parce qu’il n’y aura plus d’approvisionnement après la mort. Il est également indispensable de rappeler ici que la recherche de la science de la religion est un devoir pour chaque musulman. Le Messager de Allâh a dit :

« طلب العلم فريضة على كل مسلم »

(TalAbou l-^ilmi faridatoun ^alA koulli mouslim )

ce qui signifie : « Quérir la science de la religion est une obligation pour chaque musulman », [rapporté par Al-Bayhaqiyy].

Par ailleurs les Hadîth suivants sont mensongers : (Rajab est le mois de Allâh, Cha^bân c’est mon mois et RamaDân est le mois de ma communauté) et le Hadîth : (Rajab c’est le mois de la demande de pardon, Cha^bAn c’est le mois de la prière et de l’invocation en faveur du Prophète et RamaDAn c’est le mois du Qour’ân, alors appliquez-vous, que Allâh vous fasse miséricorde), et le Hadîth (Le premier à informer des nouvelles du mois de Cha^ban, le feu de l’enfer lui sera interdit) : ces dtrois Hadîth n’ont aucun fondement. Le Prophète MouHammad n’a jamais tenu ces propos. En revanche, le Prophète a dit ce qui signifie: « Celui qui ment à mon sujet délibérément, qu’il se prépare pour l’endroit qu’il occupera en enfer ».

Quant à la récitation de sôurat Yâçîn durant cette nuit, elle comporte une récompense tout comme pendant le reste des jours et des nuits. Seulement, il n’a pas été rapporté du Messager de Allâh qu’il est recommandé de la réciter pendant cette nuit en particulier.

Il convient aussi de ne pas croire que c’est au sujet de cette nuit que Allâh dit :

« فيها يفرق كل أمر حكيم »

(fIhâ youfraqou koullou ‘amrin HakIm )

ce qui signifie : « C’est pendant cette nuit que sont partagées toutes les destinées sages », [sôurat Ad-Doukhân], même si certains gens du commun se sont passés le mot qu’il s’agirait de la nuit de la mi-Cha^bân, car cela n’est pas vrai. Ce qui est vrai, c’est qu’il s’agit de la nuit de Al-Qadr et la signification de (fîhâ youfraqou koullou ‘amrin Hakîm), c’est que Allâh donne la connaissance à Ses anges durant cette nuit-là, la nuit de Al-Qadr, sur les détails de ce qui va avoir lieu depuis cette nuit jusqu’à la nuit de l’année suivante, en fait de mort, de vie, de naissance, de subsistance et ce qui est du même ordre. Allâh dit :

« كل يوم هو في شأن »

(koullou yawmin houwa fî cha’n )

[sôurat Ar-RaHmân], le Messager a expliqué cette ‘Ayah en disant :

« يغفر ذنبًا ويكشف كربًا ويرفع قومًا ويضع آخرين »

ce qui signifie : « Il pardonne un péché, Il lève une épreuve, Il élève un peuple et Il en rabaisse d’autres ».

Ceci est en accord avec la parole de certaines personnes qui disent : (soubHâna l-Ladhî youghayyir wa lâ yataghayyar) ce qui signifie : « Il est exempt de toute imperfection Celui Qui fait changer alors que Lui Il ne change pas ». Ce sont de belles paroles parce que le changement advient aux créatures et non pas à Allâh ni à Ses attributs.

Parmi les choses contre lesquelles il convient de mettre en garde, il y a une invocation que certaines personnes se sont habituées à répéter durant cette nuit ; ils disent : (Allâhoumma ‘in kounta katabtanî ^indaka fI ‘oummi l-kitâbi maHrôuman ‘aw maTrôudan ‘aw mouqattaran ^alayya fi r-rizq famHou l-Lâhoumma bifaDlika chaqâwatî wa Hirmânî wa Tardî wa ‘iqtâra rizqî …), ces termes, certains les ont rapportés de ^Oumar, Ibnou Mas^ôud et de Moujâhid mais cela n’a pas été confirmé.

En effet, celui qui croit que Allâh change Sa volonté par l’invocation de quelqu’un qui invoque, sa croyance a été corrompue parce que la volonté de Allâh est éternelle exempte de début et exempte de fin. Il n’advient à la volonté de Allâh ni changement ni modification, pas plus qu’à aucun de Ses attributs, ni à Sa science, ni à Sa puissance ni à Sa prédestination. Ainsi, il n’est pas permis à l’homme de croire qu’il pourrait advenir à Allâh de vouloir une chose qu’Il ne voulait pas de toute éternité, tout comme il n’est pas permis de dire qu’il Lui advient la connaissance d’une chose qu’Il ne savait pas de toute éternité. Ainsi, la volonté de Allâh ne change pas par l’invocation de quelqu’un qui invoque ou par l’aumône de quelqu’un qui donne une aumône ou par le vœu de celui qui fait le vœu. Le Messager de Allâh a dit :

« إنَّ النّذرَ لا يَرُدُّ منْ قدَرِ اللهِ وإِنّمَا يُستَخْرَجُ بِهِ مِنَ البَخيلِ »

(Inna n-nadhra lâ yarouddou min qadari l-Lâh wa ‘innamâ youstakhrajou bihi mina l-bakhîl )

ce qui signifie : « Le vœu n’empêche pas le destinée de Allâh, seulement c’est par le vœu que l’avare donne », [rapporté par Mouslim]. La chose dont Allâh sait et veut l’existence de toute éternité, il est indispensable qu’elle soit et cela ne change pas. La chose qu’Il sait qu’elle n’aura pas lieu, n’entrera pas en existence.

Quant à la parole de Allâh ta^âlâ :

﴿ يَمْحُو اللَّـهُ مَا يَشَاءُ وَيُثْبِتُ ۖ وَعِندَهُ أُمُّ الْكِتَابِ ﴾

(yamHou l-Lâhou mâ yachâ’ou wa youthbit )

elle signifie que Allâh ta^âlâ efface ce qu’Il veut du Qour’ân et l’abroge et Il confirme ce qu’Il veut à partir du Qour’ân et ne l’abroge pas et ceci est marqué dans la Table préservée, [sôurat ar-Ra^d 'âyah 39]. Ainsi la volonté de Allâh ne change pas par l’invocation, l’aumône ou le vœu ou autre que cela.

Si Allâh changeait sa volonté par l’invocation, Il l’aurait changé pour Son Prophète l’Elu Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam puisque le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam a dit :

« سألت ربي أربعًا فأعطاني ثلاثًا ومنعني واحدة : سألته أن لا يكفِّر أمتي جملة فأعطانيها وسألته أن لا يهلكهم بما أهلك به الأمم قبلهم فأعطانيها، وسألته أن لا يظهر عليهم عدوًا من غيرهم فيستأصلهم فأعطانيها، وسألته أن لا يجعل بأسهم بينهم فمنعنيها»

(sa’altou rabbi ‘arba^an fa’a^Tânî thalâthan wa mana^anî wâHidah : … )

ce qui signifie : « J’ai demandé à Mon Seigneur quatre choses. Il m’en a accordées trois et ne m’en a pas exaucé une. Je lui ai demandé de faire que ma communauté ne soit pas dans sa totalité mécréante. Il me l’a accordé. Je lui ai demandé de ne pas les faire périr par ce par quoi Il a fait périr les communautés avant eux. Il me l’a accordé. Je lui ai demandé de faire qu’il n’y ait pas un ennemi étranger à eux qui prenne le dessus sur eux tous et les déracine. Il me l’a accordé. Et je lui ai demandé de faire qu’il n’y ait pas de guerres entre eux mais Il ne me l’a pas exaucé », [rapporté par le HâfiDH ^Abdou r-RaHmân Ibnou Abî Hâtim d'après Abôu Hourayrah].

Mouslim a rapporté ce Hadîth d’après Thawbân, d’après le Messager de Allâh :

« سألت ربي ثلاثًا فأعطاني ثنتين ومنعني واحدة »

(sa’altou Rabbî thalâthan fa’a^Tânî thintayn wa mana^anî wâHidah : … )

ce qui signifie : « J’ai demandé à mon Seigneur trois choses Il m’a accordé deux et m’en a refusée une », Et dans une autre version :

« قال لي يا محمد إني إذا قضيت قضاء فإنه لا يرد »

(Qâla lî yâ MouHammad ‘Innî ‘idhâ qaDaytou qaDâ’an fa’innahou lâ youradd)

ce qui signifie : « Il m’a dit : Ô MouHammad, si Je destine quelque chose, elle ne sera pas changée ».

Alors mieux que le dou^â’ cité précédemment qui comprend ces mauvaises paroles, il y a cette invocation même si elle n’a pas été rapportée du Messager de Allâh, qui est la suivante :

Allâhoumma yâ Allâhou yâ Allâhou yâ Allâh yâ Hayyou yâ Qayyôum yâ Ghafôur yâ Tawwâb yâ FattâHou yâ Razzâq yâ Wâçi^ou yâ Mou^în yâ BâciT yâ Moubdi’ yâ Wahhâb yâ Matîn wa yâ HâfiDH yâ Waliyyou yâ Kâfî yâ Hacîb yâ ‘ArHama r-RâHimîn yâ Dha l-Manni wa yâ Dha l-FaDl wa yâ Dha l-Jalâli wa l-’Ikrâm wa yâ Dha T-Tawli wa l-’In^âm wa yâ man tamHou mâtachâ’ wa touthbitou mâ tachâ’ liman tachâ’ wa yâ man ^indaka ‘oummou l-kitâb biHaqqi ‘asmâ’ika l-Housnâ wa ‘âyâtika l-^ouDHmâ wa biHaqqi ismika l-^aDHîmi l-’a^DHam wa bi t-tajallî fî laylati n-niSfi min cha^bâni l-moukarram Salli ^alâ sayyidinâ wa mawlânâ wa Habîbinâ wa chafî^inâ wa malâdhinâ MouHammad raçôulika wa nabiyyika l-’akram Salâtan kâmilatan dâ’imatan taktoubounâ bihâ ^indaka fî hâdhihi l-laylati l-moubârakah maghfôurîna lahoum mas^ôudîna mou^ammirîna bi l-khayr marzôuqîna mouwaffaqîna li l-’adhkâri wa T-Tâ^âti wa l-khayrâti wa l-Haçanât wa moustaghnîna bifaDlika fi d-dârayn ^amman siwâk, wa Salli ^alâ sayyidinâ MouHammad Salâtan taktoubouna bihâ fIî hâdhihi l-laylati mina s-sou^adâ’i wa S-SâliHîn wa tarzouqounâ bihâ fi d-dârayni ‘Imânan kâmilan wa kamâla l-yaqîn biHaqqi sayyidinâ MouHammadin sayyidi l-mourçalîn wa ‘imâmi l-mouttaqîn wa maHbôubi Rabbi l-^âlamîn wa takchifou bihâ ^anna l-baliyyâti wa l-’âfâti wa l-^âhâti l-wâridah bi’irâdatika hâdhihi s-sanata litouSîba bihâ man tachâ’ou min ^ibâdika ‘innaka Moujîbou d-da^awâti wa mâ dhâlika ^ala l-Lâhi bi^azîz, wa Salla l-Lâhou ^alâ sayyidinâ MouHammad wa ^alâ ‘âlihi wa saHbihi wa sallim.

الحمد لله رب العالمين

La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
24 juin 2013 06:46
Citation
CKlein a écrit:
Salam 3leikoum,

j'aimerais savoir le dalil concernant le fait de lire yasin apres la maghrib le jour du jeune de mi chaabane

1) Concernant la sourate Ya-sin ce que je sais c'est que le Prophète (saws) a dit :

"Toute chose a un coeur, et le coeur du Coran est la Sourate Ya-sin. A celui qui la récite , Allah inscrira un salaire équivalent à dix fois la lecture du Coran."

Hadith rapporté par at Tirmidi et ad Dirami d'après Anas

2) Il (saws) a dit aussi :

" Celui qui lit la sourate Ya-sin au début de la journée , lui donnant la priorité à tout autre besoin , son besoin sera réalisé."

Hadith rapporté par Abu AsSayh , d'après Abu Hurayra

salam
c
24 juin 2013 09:43
Citation
wanatou a écrit:
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.

Le 15 cha^bân 1434 correspond au lundi 24/06/2013, il est recommandé de jeûner ce jour et de faire des prières surérogatoires la nuit.

Le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam a dit :

« إذا كانت ليلة النصف من شعبان فقوموا ليلها وصوموا نهارها »

(‘idhâ kânat laylatou n-niSfi min Cha^bân faqôumôu laylahâ wa Sôumôu nahârahâ)

Ce qui signifie : « Lorsque c’est la nuit de la mi-Cha^bân, accomplissez des actes surérogatoires pendant sa nuit et faites le jeûne pendant sa journée », [rapporté par Ibnou Hibbân]. Il a dit également :

« أفضلُ الصلاةِ بعد الفريضةِ صلاةُ الليلِ »

(‘afDalou S-Salâti ba^da l-farîDati, Salâtou l-layl )

ce qui signifie : « La meilleure prière, après la prière obligatoire c’est la prière surérogatoire effectuée de nuit » [rapporté par Mouslim ].

La nuit de mi-Cha^bân est une nuit bénie. Parmi les meilleures choses que puisse faire la personne durant cette nuit, c’est de veiller sa nuit et de jeûner la journée qui suit et de faire preuve de piété à l’égard de Allâh durant cette nuit.

La piété à l’égard de Allâh signifie accomplir les devoirs et éviter les interdits. Il convient à la personne durant cette nuit tout comme il lui convient à tout moment de se rappeler que la mort arrive sans aucun doute et que les gens vont être rassemblés et ressuscités, interrogés et que leurs actes leur seront exposés. Alors, celui qui a cru et fait preuve de piété aura réussi et celui qui a mécru et fait preuve d’injustice aura perdu.

Ainsi, la personne doit s’occuper convenablement de son approvisionnement pour l’au-delà, avec sérieux et application. La mort arrive et elle est proche, alors à toi de t’approvisionner pour l’au-delà à partir de ce bas-monde avec sérieux. Il nous est parvenu à ce sujet la parole de Allâh ta^âlâ :

﴿ وَلاَ تَنْسَ نَصِيبَكَ مِنَ الدُّنْيَا ﴾

(wa lâ tansa naSîbaka mina d-dounyâ )

ce qui signifie : « N’oublie pas ta part à partir de ton bas-monde pour ton au-delà » [sôurat al-Qaŝaŝ 'âyah 77].

Ainsi celui qui s’approvisionne pour son au-delà à partir de ce bas-monde fait vraiment partie de ceux qui s’approvisionnent. Et celui qui rate son approvisionnement pour l’au-delà à partir de ce bas-monde l’aura manqué parce qu’il n’y aura plus d’approvisionnement après la mort. Il est également indispensable de rappeler ici que la recherche de la science de la religion est un devoir pour chaque musulman. Le Messager de Allâh a dit :

« طلب العلم فريضة على كل مسلم »

(TalAbou l-^ilmi faridatoun ^alA koulli mouslim )

ce qui signifie : « Quérir la science de la religion est une obligation pour chaque musulman », [rapporté par Al-Bayhaqiyy].

Par ailleurs les Hadîth suivants sont mensongers : (Rajab est le mois de Allâh, Cha^bân c’est mon mois et RamaDân est le mois de ma communauté) et le Hadîth : (Rajab c’est le mois de la demande de pardon, Cha^bAn c’est le mois de la prière et de l’invocation en faveur du Prophète et RamaDAn c’est le mois du Qour’ân, alors appliquez-vous, que Allâh vous fasse miséricorde), et le Hadîth (Le premier à informer des nouvelles du mois de Cha^ban, le feu de l’enfer lui sera interdit) : ces dtrois Hadîth n’ont aucun fondement. Le Prophète MouHammad n’a jamais tenu ces propos. En revanche, le Prophète a dit ce qui signifie: « Celui qui ment à mon sujet délibérément, qu’il se prépare pour l’endroit qu’il occupera en enfer ».

Quant à la récitation de sôurat Yâçîn durant cette nuit, elle comporte une récompense tout comme pendant le reste des jours et des nuits. Seulement, il n’a pas été rapporté du Messager de Allâh qu’il est recommandé de la réciter pendant cette nuit en particulier.

Il convient aussi de ne pas croire que c’est au sujet de cette nuit que Allâh dit :

« فيها يفرق كل أمر حكيم »

(fIhâ youfraqou koullou ‘amrin HakIm )

ce qui signifie : « C’est pendant cette nuit que sont partagées toutes les destinées sages », [sôurat Ad-Doukhân], même si certains gens du commun se sont passés le mot qu’il s’agirait de la nuit de la mi-Cha^bân, car cela n’est pas vrai. Ce qui est vrai, c’est qu’il s’agit de la nuit de Al-Qadr et la signification de (fîhâ youfraqou koullou ‘amrin Hakîm), c’est que Allâh donne la connaissance à Ses anges durant cette nuit-là, la nuit de Al-Qadr, sur les détails de ce qui va avoir lieu depuis cette nuit jusqu’à la nuit de l’année suivante, en fait de mort, de vie, de naissance, de subsistance et ce qui est du même ordre. Allâh dit :

« كل يوم هو في شأن »

(koullou yawmin houwa fî cha’n )

[sôurat Ar-RaHmân], le Messager a expliqué cette ‘Ayah en disant :

« يغفر ذنبًا ويكشف كربًا ويرفع قومًا ويضع آخرين »

ce qui signifie : « Il pardonne un péché, Il lève une épreuve, Il élève un peuple et Il en rabaisse d’autres ».

Ceci est en accord avec la parole de certaines personnes qui disent : (soubHâna l-Ladhî youghayyir wa lâ yataghayyar) ce qui signifie : « Il est exempt de toute imperfection Celui Qui fait changer alors que Lui Il ne change pas ». Ce sont de belles paroles parce que le changement advient aux créatures et non pas à Allâh ni à Ses attributs.

Parmi les choses contre lesquelles il convient de mettre en garde, il y a une invocation que certaines personnes se sont habituées à répéter durant cette nuit ; ils disent : (Allâhoumma ‘in kounta katabtanî ^indaka fI ‘oummi l-kitâbi maHrôuman ‘aw maTrôudan ‘aw mouqattaran ^alayya fi r-rizq famHou l-Lâhoumma bifaDlika chaqâwatî wa Hirmânî wa Tardî wa ‘iqtâra rizqî …), ces termes, certains les ont rapportés de ^Oumar, Ibnou Mas^ôud et de Moujâhid mais cela n’a pas été confirmé.

En effet, celui qui croit que Allâh change Sa volonté par l’invocation de quelqu’un qui invoque, sa croyance a été corrompue parce que la volonté de Allâh est éternelle exempte de début et exempte de fin. Il n’advient à la volonté de Allâh ni changement ni modification, pas plus qu’à aucun de Ses attributs, ni à Sa science, ni à Sa puissance ni à Sa prédestination. Ainsi, il n’est pas permis à l’homme de croire qu’il pourrait advenir à Allâh de vouloir une chose qu’Il ne voulait pas de toute éternité, tout comme il n’est pas permis de dire qu’il Lui advient la connaissance d’une chose qu’Il ne savait pas de toute éternité. Ainsi, la volonté de Allâh ne change pas par l’invocation de quelqu’un qui invoque ou par l’aumône de quelqu’un qui donne une aumône ou par le vœu de celui qui fait le vœu. Le Messager de Allâh a dit :

« إنَّ النّذرَ لا يَرُدُّ منْ قدَرِ اللهِ وإِنّمَا يُستَخْرَجُ بِهِ مِنَ البَخيلِ »

(Inna n-nadhra lâ yarouddou min qadari l-Lâh wa ‘innamâ youstakhrajou bihi mina l-bakhîl )

ce qui signifie : « Le vœu n’empêche pas le destinée de Allâh, seulement c’est par le vœu que l’avare donne », [rapporté par Mouslim]. La chose dont Allâh sait et veut l’existence de toute éternité, il est indispensable qu’elle soit et cela ne change pas. La chose qu’Il sait qu’elle n’aura pas lieu, n’entrera pas en existence.

Quant à la parole de Allâh ta^âlâ :

﴿ يَمْحُو اللَّـهُ مَا يَشَاءُ وَيُثْبِتُ ۖ وَعِندَهُ أُمُّ الْكِتَابِ ﴾

(yamHou l-Lâhou mâ yachâ’ou wa youthbit )

elle signifie que Allâh ta^âlâ efface ce qu’Il veut du Qour’ân et l’abroge et Il confirme ce qu’Il veut à partir du Qour’ân et ne l’abroge pas et ceci est marqué dans la Table préservée, [sôurat ar-Ra^d 'âyah 39]. Ainsi la volonté de Allâh ne change pas par l’invocation, l’aumône ou le vœu ou autre que cela.

Si Allâh changeait sa volonté par l’invocation, Il l’aurait changé pour Son Prophète l’Elu Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam puisque le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam a dit :

« سألت ربي أربعًا فأعطاني ثلاثًا ومنعني واحدة : سألته أن لا يكفِّر أمتي جملة فأعطانيها وسألته أن لا يهلكهم بما أهلك به الأمم قبلهم فأعطانيها، وسألته أن لا يظهر عليهم عدوًا من غيرهم فيستأصلهم فأعطانيها، وسألته أن لا يجعل بأسهم بينهم فمنعنيها»

(sa’altou rabbi ‘arba^an fa’a^Tânî thalâthan wa mana^anî wâHidah : … )

ce qui signifie : « J’ai demandé à Mon Seigneur quatre choses. Il m’en a accordées trois et ne m’en a pas exaucé une. Je lui ai demandé de faire que ma communauté ne soit pas dans sa totalité mécréante. Il me l’a accordé. Je lui ai demandé de ne pas les faire périr par ce par quoi Il a fait périr les communautés avant eux. Il me l’a accordé. Je lui ai demandé de faire qu’il n’y ait pas un ennemi étranger à eux qui prenne le dessus sur eux tous et les déracine. Il me l’a accordé. Et je lui ai demandé de faire qu’il n’y ait pas de guerres entre eux mais Il ne me l’a pas exaucé », [rapporté par le HâfiDH ^Abdou r-RaHmân Ibnou Abî Hâtim d'après Abôu Hourayrah].

Mouslim a rapporté ce Hadîth d’après Thawbân, d’après le Messager de Allâh :

« سألت ربي ثلاثًا فأعطاني ثنتين ومنعني واحدة »

(sa’altou Rabbî thalâthan fa’a^Tânî thintayn wa mana^anî wâHidah : … )

ce qui signifie : « J’ai demandé à mon Seigneur trois choses Il m’a accordé deux et m’en a refusée une », Et dans une autre version :

« قال لي يا محمد إني إذا قضيت قضاء فإنه لا يرد »

(Qâla lî yâ MouHammad ‘Innî ‘idhâ qaDaytou qaDâ’an fa’innahou lâ youradd)

ce qui signifie : « Il m’a dit : Ô MouHammad, si Je destine quelque chose, elle ne sera pas changée ».

Alors mieux que le dou^â’ cité précédemment qui comprend ces mauvaises paroles, il y a cette invocation même si elle n’a pas été rapportée du Messager de Allâh, qui est la suivante :

Allâhoumma yâ Allâhou yâ Allâhou yâ Allâh yâ Hayyou yâ Qayyôum yâ Ghafôur yâ Tawwâb yâ FattâHou yâ Razzâq yâ Wâçi^ou yâ Mou^în yâ BâciT yâ Moubdi’ yâ Wahhâb yâ Matîn wa yâ HâfiDH yâ Waliyyou yâ Kâfî yâ Hacîb yâ ‘ArHama r-RâHimîn yâ Dha l-Manni wa yâ Dha l-FaDl wa yâ Dha l-Jalâli wa l-’Ikrâm wa yâ Dha T-Tawli wa l-’In^âm wa yâ man tamHou mâtachâ’ wa touthbitou mâ tachâ’ liman tachâ’ wa yâ man ^indaka ‘oummou l-kitâb biHaqqi ‘asmâ’ika l-Housnâ wa ‘âyâtika l-^ouDHmâ wa biHaqqi ismika l-^aDHîmi l-’a^DHam wa bi t-tajallî fî laylati n-niSfi min cha^bâni l-moukarram Salli ^alâ sayyidinâ wa mawlânâ wa Habîbinâ wa chafî^inâ wa malâdhinâ MouHammad raçôulika wa nabiyyika l-’akram Salâtan kâmilatan dâ’imatan taktoubounâ bihâ ^indaka fî hâdhihi l-laylati l-moubârakah maghfôurîna lahoum mas^ôudîna mou^ammirîna bi l-khayr marzôuqîna mouwaffaqîna li l-’adhkâri wa T-Tâ^âti wa l-khayrâti wa l-Haçanât wa moustaghnîna bifaDlika fi d-dârayn ^amman siwâk, wa Salli ^alâ sayyidinâ MouHammad Salâtan taktoubouna bihâ fIî hâdhihi l-laylati mina s-sou^adâ’i wa S-SâliHîn wa tarzouqounâ bihâ fi d-dârayni ‘Imânan kâmilan wa kamâla l-yaqîn biHaqqi sayyidinâ MouHammadin sayyidi l-mourçalîn wa ‘imâmi l-mouttaqîn wa maHbôubi Rabbi l-^âlamîn wa takchifou bihâ ^anna l-baliyyâti wa l-’âfâti wa l-^âhâti l-wâridah bi’irâdatika hâdhihi s-sanata litouSîba bihâ man tachâ’ou min ^ibâdika ‘innaka Moujîbou d-da^awâti wa mâ dhâlika ^ala l-Lâhi bi^azîz, wa Salla l-Lâhou ^alâ sayyidinâ MouHammad wa ^alâ ‘âlihi wa saHbihi wa sallim.

الحمد لله رب العالمين

La louange est à Allâh, le Créateur du monde.
C
24 juin 2013 23:40
Citation
wanatou a écrit:
Citation
wanatou a écrit:
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maître MouHammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.

Le 15 cha^bân 1434 correspond au lundi 24/06/2013, il est recommandé de jeûner ce jour et de faire des prières surérogatoires la nuit.

Le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam a dit :

« إذا كانت ليلة النصف من شعبان فقوموا ليلها وصوموا نهارها »

(‘idhâ kânat laylatou n-niSfi min Cha^bân faqôumôu laylahâ wa Sôumôu nahârahâ)

Ce qui signifie : « Lorsque c’est la nuit de la mi-Cha^bân, accomplissez des actes surérogatoires pendant sa nuit et faites le jeûne pendant sa journée », [rapporté par Ibnou Hibbân]. Il a dit également :

« أفضلُ الصلاةِ بعد الفريضةِ صلاةُ الليلِ »

(‘afDalou S-Salâti ba^da l-farîDati, Salâtou l-layl )

ce qui signifie : « La meilleure prière, après la prière obligatoire c’est la prière surérogatoire effectuée de nuit » [rapporté par Mouslim ].

La nuit de mi-Cha^bân est une nuit bénie. Parmi les meilleures choses que puisse faire la personne durant cette nuit, c’est de veiller sa nuit et de jeûner la journée qui suit et de faire preuve de piété à l’égard de Allâh durant cette nuit.

La piété à l’égard de Allâh signifie accomplir les devoirs et éviter les interdits. Il convient à la personne durant cette nuit tout comme il lui convient à tout moment de se rappeler que la mort arrive sans aucun doute et que les gens vont être rassemblés et ressuscités, interrogés et que leurs actes leur seront exposés. Alors, celui qui a cru et fait preuve de piété aura réussi et celui qui a mécru et fait preuve d’injustice aura perdu.

Ainsi, la personne doit s’occuper convenablement de son approvisionnement pour l’au-delà, avec sérieux et application. La mort arrive et elle est proche, alors à toi de t’approvisionner pour l’au-delà à partir de ce bas-monde avec sérieux. Il nous est parvenu à ce sujet la parole de Allâh ta^âlâ :

﴿ وَلاَ تَنْسَ نَصِيبَكَ مِنَ الدُّنْيَا ﴾

(wa lâ tansa naSîbaka mina d-dounyâ )

ce qui signifie : « N’oublie pas ta part à partir de ton bas-monde pour ton au-delà » [sôurat al-Qaŝaŝ 'âyah 77].

Ainsi celui qui s’approvisionne pour son au-delà à partir de ce bas-monde fait vraiment partie de ceux qui s’approvisionnent. Et celui qui rate son approvisionnement pour l’au-delà à partir de ce bas-monde l’aura manqué parce qu’il n’y aura plus d’approvisionnement après la mort. Il est également indispensable de rappeler ici que la recherche de la science de la religion est un devoir pour chaque musulman. Le Messager de Allâh a dit :

« طلب العلم فريضة على كل مسلم »

(TalAbou l-^ilmi faridatoun ^alA koulli mouslim )

ce qui signifie : « Quérir la science de la religion est une obligation pour chaque musulman », [rapporté par Al-Bayhaqiyy].

Par ailleurs les Hadîth suivants sont mensongers : (Rajab est le mois de Allâh, Cha^bân c’est mon mois et RamaDân est le mois de ma communauté) et le Hadîth : (Rajab c’est le mois de la demande de pardon, Cha^bAn c’est le mois de la prière et de l’invocation en faveur du Prophète et RamaDAn c’est le mois du Qour’ân, alors appliquez-vous, que Allâh vous fasse miséricorde), et le Hadîth (Le premier à informer des nouvelles du mois de Cha^ban, le feu de l’enfer lui sera interdit) : ces dtrois Hadîth n’ont aucun fondement. Le Prophète MouHammad n’a jamais tenu ces propos. En revanche, le Prophète a dit ce qui signifie: « Celui qui ment à mon sujet délibérément, qu’il se prépare pour l’endroit qu’il occupera en enfer ».

Quant à la récitation de sôurat Yâçîn durant cette nuit, elle comporte une récompense tout comme pendant le reste des jours et des nuits. Seulement, il n’a pas été rapporté du Messager de Allâh qu’il est recommandé de la réciter pendant cette nuit en particulier.

Il convient aussi de ne pas croire que c’est au sujet de cette nuit que Allâh dit :

« فيها يفرق كل أمر حكيم »

(fIhâ youfraqou koullou ‘amrin HakIm )

ce qui signifie : « C’est pendant cette nuit que sont partagées toutes les destinées sages », [sôurat Ad-Doukhân], même si certains gens du commun se sont passés le mot qu’il s’agirait de la nuit de la mi-Cha^bân, car cela n’est pas vrai. Ce qui est vrai, c’est qu’il s’agit de la nuit de Al-Qadr et la signification de (fîhâ youfraqou koullou ‘amrin Hakîm), c’est que Allâh donne la connaissance à Ses anges durant cette nuit-là, la nuit de Al-Qadr, sur les détails de ce qui va avoir lieu depuis cette nuit jusqu’à la nuit de l’année suivante, en fait de mort, de vie, de naissance, de subsistance et ce qui est du même ordre. Allâh dit :

« كل يوم هو في شأن »

(koullou yawmin houwa fî cha’n )

[sôurat Ar-RaHmân], le Messager a expliqué cette ‘Ayah en disant :

« يغفر ذنبًا ويكشف كربًا ويرفع قومًا ويضع آخرين »

ce qui signifie : « Il pardonne un péché, Il lève une épreuve, Il élève un peuple et Il en rabaisse d’autres ».

Ceci est en accord avec la parole de certaines personnes qui disent : (soubHâna l-Ladhî youghayyir wa lâ yataghayyar) ce qui signifie : « Il est exempt de toute imperfection Celui Qui fait changer alors que Lui Il ne change pas ». Ce sont de belles paroles parce que le changement advient aux créatures et non pas à Allâh ni à Ses attributs.

Parmi les choses contre lesquelles il convient de mettre en garde, il y a une invocation que certaines personnes se sont habituées à répéter durant cette nuit ; ils disent : (Allâhoumma ‘in kounta katabtanî ^indaka fI ‘oummi l-kitâbi maHrôuman ‘aw maTrôudan ‘aw mouqattaran ^alayya fi r-rizq famHou l-Lâhoumma bifaDlika chaqâwatî wa Hirmânî wa Tardî wa ‘iqtâra rizqî …), ces termes, certains les ont rapportés de ^Oumar, Ibnou Mas^ôud et de Moujâhid mais cela n’a pas été confirmé.

En effet, celui qui croit que Allâh change Sa volonté par l’invocation de quelqu’un qui invoque, sa croyance a été corrompue parce que la volonté de Allâh est éternelle exempte de début et exempte de fin. Il n’advient à la volonté de Allâh ni changement ni modification, pas plus qu’à aucun de Ses attributs, ni à Sa science, ni à Sa puissance ni à Sa prédestination. Ainsi, il n’est pas permis à l’homme de croire qu’il pourrait advenir à Allâh de vouloir une chose qu’Il ne voulait pas de toute éternité, tout comme il n’est pas permis de dire qu’il Lui advient la connaissance d’une chose qu’Il ne savait pas de toute éternité. Ainsi, la volonté de Allâh ne change pas par l’invocation de quelqu’un qui invoque ou par l’aumône de quelqu’un qui donne une aumône ou par le vœu de celui qui fait le vœu. Le Messager de Allâh a dit :

« إنَّ النّذرَ لا يَرُدُّ منْ قدَرِ اللهِ وإِنّمَا يُستَخْرَجُ بِهِ مِنَ البَخيلِ »

(Inna n-nadhra lâ yarouddou min qadari l-Lâh wa ‘innamâ youstakhrajou bihi mina l-bakhîl )

ce qui signifie : « Le vœu n’empêche pas le destinée de Allâh, seulement c’est par le vœu que l’avare donne », [rapporté par Mouslim]. La chose dont Allâh sait et veut l’existence de toute éternité, il est indispensable qu’elle soit et cela ne change pas. La chose qu’Il sait qu’elle n’aura pas lieu, n’entrera pas en existence.

Quant à la parole de Allâh ta^âlâ :

﴿ يَمْحُو اللَّـهُ مَا يَشَاءُ وَيُثْبِتُ ۖ وَعِندَهُ أُمُّ الْكِتَابِ ﴾

(yamHou l-Lâhou mâ yachâ’ou wa youthbit )

elle signifie que Allâh ta^âlâ efface ce qu’Il veut du Qour’ân et l’abroge et Il confirme ce qu’Il veut à partir du Qour’ân et ne l’abroge pas et ceci est marqué dans la Table préservée, [sôurat ar-Ra^d 'âyah 39]. Ainsi la volonté de Allâh ne change pas par l’invocation, l’aumône ou le vœu ou autre que cela.

Si Allâh changeait sa volonté par l’invocation, Il l’aurait changé pour Son Prophète l’Elu Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam puisque le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou ^alayhi wa sallam a dit :

« سألت ربي أربعًا فأعطاني ثلاثًا ومنعني واحدة : سألته أن لا يكفِّر أمتي جملة فأعطانيها وسألته أن لا يهلكهم بما أهلك به الأمم قبلهم فأعطانيها، وسألته أن لا يظهر عليهم عدوًا من غيرهم فيستأصلهم فأعطانيها، وسألته أن لا يجعل بأسهم بينهم فمنعنيها»

(sa’altou rabbi ‘arba^an fa’a^Tânî thalâthan wa mana^anî wâHidah : … )

ce qui signifie : « J’ai demandé à Mon Seigneur quatre choses. Il m’en a accordées trois et ne m’en a pas exaucé une. Je lui ai demandé de faire que ma communauté ne soit pas dans sa totalité mécréante. Il me l’a accordé. Je lui ai demandé de ne pas les faire périr par ce par quoi Il a fait périr les communautés avant eux. Il me l’a accordé. Je lui ai demandé de faire qu’il n’y ait pas un ennemi étranger à eux qui prenne le dessus sur eux tous et les déracine. Il me l’a accordé. Et je lui ai demandé de faire qu’il n’y ait pas de guerres entre eux mais Il ne me l’a pas exaucé », [rapporté par le HâfiDH ^Abdou r-RaHmân Ibnou Abî Hâtim d'après Abôu Hourayrah].

Mouslim a rapporté ce Hadîth d’après Thawbân, d’après le Messager de Allâh :

« سألت ربي ثلاثًا فأعطاني ثنتين ومنعني واحدة »

(sa’altou Rabbî thalâthan fa’a^Tânî thintayn wa mana^anî wâHidah : … )

ce qui signifie : « J’ai demandé à mon Seigneur trois choses Il m’a accordé deux et m’en a refusée une », Et dans une autre version :

« قال لي يا محمد إني إذا قضيت قضاء فإنه لا يرد »

(Qâla lî yâ MouHammad ‘Innî ‘idhâ qaDaytou qaDâ’an fa’innahou lâ youradd)

ce qui signifie : « Il m’a dit : Ô MouHammad, si Je destine quelque chose, elle ne sera pas changée ».

Alors mieux que le dou^â’ cité précédemment qui comprend ces mauvaises paroles, il y a cette invocation même si elle n’a pas été rapportée du Messager de Allâh, qui est la suivante :

Allâhoumma yâ Allâhou yâ Allâhou yâ Allâh yâ Hayyou yâ Qayyôum yâ Ghafôur yâ Tawwâb yâ FattâHou yâ Razzâq yâ Wâçi^ou yâ Mou^în yâ BâciT yâ Moubdi’ yâ Wahhâb yâ Matîn wa yâ HâfiDH yâ Waliyyou yâ Kâfî yâ Hacîb yâ ‘ArHama r-RâHimîn yâ Dha l-Manni wa yâ Dha l-FaDl wa yâ Dha l-Jalâli wa l-’Ikrâm wa yâ Dha T-Tawli wa l-’In^âm wa yâ man tamHou mâtachâ’ wa touthbitou mâ tachâ’ liman tachâ’ wa yâ man ^indaka ‘oummou l-kitâb biHaqqi ‘asmâ’ika l-Housnâ wa ‘âyâtika l-^ouDHmâ wa biHaqqi ismika l-^aDHîmi l-’a^DHam wa bi t-tajallî fî laylati n-niSfi min cha^bâni l-moukarram Salli ^alâ sayyidinâ wa mawlânâ wa Habîbinâ wa chafî^inâ wa malâdhinâ MouHammad raçôulika wa nabiyyika l-’akram Salâtan kâmilatan dâ’imatan taktoubounâ bihâ ^indaka fî hâdhihi l-laylati l-moubârakah maghfôurîna lahoum mas^ôudîna mou^ammirîna bi l-khayr marzôuqîna mouwaffaqîna li l-’adhkâri wa T-Tâ^âti wa l-khayrâti wa l-Haçanât wa moustaghnîna bifaDlika fi d-dârayn ^amman siwâk, wa Salli ^alâ sayyidinâ MouHammad Salâtan taktoubouna bihâ fIî hâdhihi l-laylati mina s-sou^adâ’i wa S-SâliHîn wa tarzouqounâ bihâ fi d-dârayni ‘Imânan kâmilan wa kamâla l-yaqîn biHaqqi sayyidinâ MouHammadin sayyidi l-mourçalîn wa ‘imâmi l-mouttaqîn wa maHbôubi Rabbi l-^âlamîn wa takchifou bihâ ^anna l-baliyyâti wa l-’âfâti wa l-^âhâti l-wâridah bi’irâdatika hâdhihi s-sanata litouSîba bihâ man tachâ’ou min ^ibâdika ‘innaka Moujîbou d-da^awâti wa mâ dhâlika ^ala l-Lâhi bi^azîz, wa Salla l-Lâhou ^alâ sayyidinâ MouHammad wa ^alâ ‘âlihi wa saHbihi wa sallim.

الحمد لله رب العالمين

La louange est à Allâh, le Créateur du monde.

Merci pour ta réponse, Qu'Allah te protege et répend sur toi Sa bénédiction
 
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