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C
11 février 2010 14:56
Point de vue
De la guerre blairiste, par Philippe Marlière
LEMONDE.FR | 10.02.10 | 20h21
"La guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres moyens", écrivait Carl von Clausewitz. Et si cette affirmation nous donnait enfin la clé d'interprétation du "mystère Blair" ? Comment le premier ministre travailliste d'une nation européenne a-t-il pu engager son pays dans une guerre dont personne ou presque ne voulait ? Les auditions de la commission Chilcot révèlent au grand jour ce qui avait déjà filtré par le passé : le gouvernement (y compris Gordon Brown) a été tenu à l'écart de toute décision ; les spécialistes de droit international ont averti qu'en l'absence d'une nouvelle résolution des Nations unies, une intervention militaire serait "illégale" ; les diplomates ont prédit un enlisement militaire et politique ; une majorité de Britanniques s'est opposée dans la rue ; des pays européens majeurs n'ont pas été convaincus par la démarche anglo-américaine. Rien de tout cela n'a dissuadé Blair d'entrer en guerre au printemps 2003.
La comparution de Tony Blair devant la commission d'enquête a consolidé les positions antérieures : ses partisans restent fidèles et ses adversaires redoublent leurs attaques. Pour les premiers, l'ex-premier ministre est un homme "courageux" qui a pris une "décision difficile", de "bonne foi", et qui "a libéré les Irakiens d'un tyran". Ses détracteurs dénoncent les "mensonges", l'"incompétence", la "naïveté" d'un "mégalomane" qui a joué le rôle de faire-valoir d'un président néo-conservateur. Les membres de la commission Chilcot, victimes de leur amateurisme et issus de l'establishment, épargneront vraisemblablement Tony Blair in fine. Nous n'en serons alors pas plus avancés sur les raisons qui ont amené la Grande-Bretagne dans le bourbier irakien.

Pour saisir les ressorts profonds de la décision blairiste, un changement de perspective est nécessaire. Il convient d'interpréter la question sous un angle nouveau : pour Blair, la guerre constitue le prolongement naturel de la politique internationale. Dès son arrivée au pouvoir, Tony Blair entend donner une "dimension éthique" à sa politique étrangère. Celle-ci doit non seulement défendre des intérêts vitaux, mais aussi des "valeurs". Dans un discours prononcé à Chicago en avril 1999, Blair pose les bases d'une "Doctrine de la communauté internationale". Renommé "Doctrine Blair", le discours promeut la notion de "guerre juste" ; une guerre qui reposerait non sur des ambitions territoriales, mais qui serait motivée par des considérations d'ordre humanitaire, telle la prévention d'une catastrophe humanitaire (génocide ou "nettoyage ethnique"winking smiley.

Le discours blairiste a été façonné par deux proches conseillers de l'ex-premier ministre : Sir Lawrence Freedman (membre de la commission Chilcot !) et le diplomate Robert Cooper. Ce dernier, dans The Breaking of Nations (2003), avait théorisé la partition du monde en trois catégories : le monde pré-moderne (les Etats "voyous" et en faillite), le monde moderne (les Etats-Unis) et le monde post-moderne où la souveraineté est partagée et supranationale (l'Union européenne). Selon Cooper, il est du devoir des Etats modernes et post-modernes d'intervenir militairement chaque fois que des pays pré-modernes menacent d'autres Etats. Cooper revendique un "nouvel impérialisme" qui ambitionne, au nom des "valeurs occidentales", de restaurer l'ordre là où il fait défaut. Dans Empire. How Britain Made the Modern World (2004), Niall Ferguson écrit à propos de Tony Blair : "Jamais depuis la crise de Suez un premier ministre britannique ne s'était demandé avec un tel enthousiasme ce que la Grande-Bretagne pouvait faire pour le reste du monde. Cela ressemble fortement au projet des victoriens qui souhaitaient exporter leur civilisation au monde entier." L'historien conservateur se fait ici l'écho de Tony Blair au congrès travailliste de 1997. Devant un auditoire médusé, il avait confié son sentiment de fierté à l'égard d'un Empire qui "couvrait le monde entier".
Recevant la médaille d'or du Congrès américain en juillet 2003, le premier ministre inscrit la "Doctrine Blair" dans une veine messianique, apparue dès le 11 septembre 2001 : "Je me sens investi d'une mission des plus urgentes à propos du monde actuel." Tony Blair n'a aucun mal à articuler les axes forts de l'Administration néo-conservatrice, car ce sont ses propres idées qui sont mises au goût du jour : vision binaire du monde (démocraties vs. dictatures ; Bien vs. Mal) ; rejet d'un monde multipolaire et promotion de l'unipolarité anglo-américaine ; justification morale de la guerre comme prolongement de la politique "par d'autres moyens".
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C
11 février 2010 14:56
Lors de son passage devant la commission Chilcot, le monde a pu vérifier que le guerrier humanitaire n'a pas désarmé : "La raison pour laquelle je pense qu'il y a un danger aujourd'hui, c'est parce qu'il y a des Etats – l'Iran notamment – qui font une interprétation extrémiste et erronée de l'islam." Nul suivisme pro-américain, nulle hésitation personnelle : au nom de "valeurs", Tony Blair a estimé bien avant 2003 qu'une intervention militaire en Irak était souhaitable et nécessaire. Le reste n'a été qu'habillage juridique et diplomatique de sa part.

Philippe Marlière est maître de conférences en science politique à l'université de Londres
c
11 février 2010 15:57
Bcp de théorisation savante et de blabla pour dévier des vraies raisons de la guerre en Irak et bien d'autres conflits dans le monde : l'argent, tout simplement.
Il y a un certain confort finalement dans la posture d'éternelles victimes que prennent les tenants d'un complot contre l'islam. La réalité est cependant bcp plus simple et crue, s'il n'y avait pas de pétrole sous leurs pieds, tout le monde s'en taperait.
Les opérateurs économiques sont athées et dénués d'idéologie dans leur processus de décision, ils ont soutenu il y a une vingtaine d'années les moujahidines en Afghanistan, encouragé et armé des malades islamistes sur ce terrain, va t-on croire qu'ils étaient islamophiles ?
Bref, un texte et une théorie naïfs au mieux, au pire elle encourage les musulmans à continuer à jouer les victimes, posture qui les infantilise et entrave tout débat rénovateur, trop occupés à pleurnicher.
Pour le coup, là ils resteront "pré-moderne"...
c
11 février 2010 16:08
que rajouter? chelhman a tout dit. Welcome
C
11 février 2010 16:50
Citation
chelhman a écrit:
Bcp de théorisation savante et de blabla pour dévier des vraies raisons de la guerre en Irak et bien d'autres conflits dans le monde : l'argent, tout simplement.
Il y a un certain confort finalement dans la posture d'éternelles victimes que prennent les tenants d'un complot contre l'islam. La réalité est cependant bcp plus simple et crue, s'il n'y avait pas de pétrole sous leurs pieds, tout le monde s'en taperait.
Les opérateurs économiques sont athées et dénués d'idéologie dans leur processus de décision, ils ont soutenu il y a une vingtaine d'années les moujahidines en Afghanistan, encouragé et armé des malades islamistes sur ce terrain, va t-on croire qu'ils étaient islamophiles ?
Bref, un texte et une théorie naïfs au mieux, au pire elle encourage les musulmans à continuer à jouer les victimes, posture qui les infantilise et entrave tout débat rénovateur, trop occupés à pleurnicher.
Pour le coup, là ils resteront "pré-moderne"...

Euh...il y a du pétrole aussi en Afghanistan?Ah, oui la fameuse tuyauterie.Ceci dit, tu n'as pas entièrement tort.A ceci près que tu n'as bien lu ce texte contrairement à ce que je préconisais.
Quand l'intérêt économique se double d'un stimulus idéologique, et bien voilà le résultat:le monde est sens dessus dessous,encore plus dangereux aujourd'hui qu'hier.Ben Laden et ses sbires sont battus à plates coutures...
c
11 février 2010 17:10
Citation
Casasurseine a écrit:
Euh...il y a du pétrole aussi en Afghanistan?Ah, oui la fameuse tuyauterie.Ceci dit, tu n'as pas entièrement tort.A ceci près que tu n'as bien lu ce texte contrairement à ce que je préconisais.
Quand l'intérêt économique se double d'un stimulus idéologique, et bien voilà le résultat:le monde est sens dessus dessous,encore plus dangereux aujourd'hui qu'hier.Ben Laden et ses sbires sont battus à plates coutures...

Ben si, j'avais suivi ton conseil en titre et avais lu attentivement, mais je soutiens que l'idéologie est juste la feuille de vigne, la réalité est exclusivement économique, ce qui finalement les rend très prévisibles...
D'ailleurs, il y a de plus en plus de boîtes qui oeuvrent à l'échelle internationale juste pour ce genre de trucs, ils appellent ça du "perception management" (gestion de la perception), ils fabriquent de l'idéologie sur demande pour faire tanguer les opinions d'un côté ou de l'autre, et pendant qu'on amuse la galerie le business continue.
Je te conseille un livre assez rapide à parcourir d'ailleurs, "The Whole Truth" de David Baldacci, une politique-fiction où on y apprend comment une guerre se fabrique dans les media et les fameux think-tanks, le livre commence d'ailleurs par cette phrase du puissant commanditaire à l'agence de perception : "J'ai besoin d'une guerre.."
L
11 février 2010 17:26
revenez donc a Jaurés

jaurés ne parle pas aux occidentaux, aux culture religieuses .... il parle aux humains

pourquoi croyez vous que jaurés soit cité mais jamais ses idées ?
pourquoi croyez vous que ce qu'a fait Blair ne soit que occidental ?

pensez vous que les opposant a la politique belliciste de blair soient pour justifier le régime des mollah ?

Dépassez ces concepts culturel, religieux et surtout belliciste

la guerre ne donne la parole qu'au plus fort pas au plus juste, si la résistance irakienne avait eut le dessus que cela ne prouverait rien, mais c'est triste de penser que le peuple anglais se pose plus de question en vertu des difficulté de l'opposition armée
_____________

En afghanistan c'est que la stratégie (comme aux échecs), doublée du fait que cette stratégie peut faire aussi gagner beaucoup au niveau économique
les revirements des USA vis à vis du Paquistan/afgahnistan sont la pour prouver que même les taliban étaien,t leur meilleur aliés a la prise de kaboul

ce n'est pas religieux (ni culturel), les alibis populaire le sont oui, c'est cela qui mobilise la chair a canon, mais le pantagone est prét a s'allier a n'importe qu'elle doctrine politique ou religieuse si elle est son alliée

et ceci est aussi valable pour tous les pays
H
11 février 2010 17:39
L'argent, le pétrole, les ressources naturelles expliquent beaucoup de guerres mais pas toutes...

Il y a l'idéologie, le sentiment de supériorité, de puissance infaillible, l'hégémonie, la haine, la volonté de domination politique, etc. Regarder les guerres avec une vision uniquement idéologique ou uniquement pécuniaire est réducteur. Hitler n'a pas envahi l'Europe sous l'influence d'un lobby de financiers ou d'industriels. Depuis 50 ans plusieurs gouvernements américains mourraient d’envie d’envahir Cuba pour des raisons purement idéologiques.

Dans le cas de la guerre en Iraq, personnellement je crois que c'est un mélange explosif d'idéologie néo-con haineuse, de désir de domination, de désir de débarrasser Israël d'un mini-ennemi mais aussi de désir de s'assurer un control sur des ressources pétrolières immenses pour les 50 prochaines années.

Par contre, l'article donne l'impression que Blair est l'instigateur de cette guerre alors qu'il n'était qu'un petit caniche (comme Bush) au bout de la laisse des néo-con américains. L'AIPAC a joué un énorme rôle d'ailleurs. Beaucoup plus important que celui qu'aurait joué Blair. Cette guerre faisait l'affaire de son clan (non pas de son pays) des deux points de vues financier et idéologique et il a suivi bêtement.
C
11 février 2010 17:40
Ce que tu dis n'est que banalité.Sans malintention chez moi.Le travail des think tank n'est pas nouveau et tout le monde sait que les guerres -et leur gestion- ne sont affaire que d'intérêts économiques la plupart du temps.
Mais là où c'est nouveau et que tu ne sembles pas bien voir, c'est l'argument idéologique mis en avant par les grands faiseurs de guerres de ce monde.Ainsi de Bush, on le savait, mais voilà qu'on découvre aussi que Blair était aussi mû par cet esprit de la "grandeur"des valeurs occidentales,sous-entendu judéo-chrétiennes.Bref, on retourne à l'époque coloniale où les guerres étaient officiellement menées au nom de la "civilisation".Ne sous-estime pas ce point qui donne, effectivement, du grain à moudre à tous les islamistes de la planète qui n'en demandaient pas tant.
Livre pour livre, je te conseille l'excellent ouvrage de Mark Juergensmeyer "Au nom de Dieu, ils tuent!".
Il y examine notamment les connivences entre les "évangélistes"et les Bush par exemple.Les déclarations - et les "idées"d'un Pat Robertson, qui a beaucoup contribué à l'élection de W,feront passer un Ben Laden pour un enfant de choeur...
C
11 février 2010 18:01
Citation
La Boetie a écrit:
revenez donc a Jaurés

jaurés ne parle pas aux occidentaux, aux culture religieuses .... il parle aux humains

pourquoi croyez vous que jaurés soit cité mais jamais ses idées ?
pourquoi croyez vous que ce qu'a fait Blair ne soit que occidental ?

pensez vous que les opposant a la politique belliciste de blair soient pour justifier le régime des mollah ?

Dépassez ces concepts culturel, religieux et surtout belliciste

la guerre ne donne la parole qu'au plus fort pas au plus juste, si la résistance irakienne avait eut le dessus que cela ne prouverait rien, mais c'est triste de penser que le peuple anglais se pose plus de question en vertu des difficulté de l'opposition armée
_____________

En afghanistan c'est que la stratégie (comme aux échecs), doublée du fait que cette stratégie peut faire aussi gagner beaucoup au niveau économique
les revirements des USA vis à vis du Paquistan/afgahnistan sont la pour prouver que même les taliban étaien,t leur meilleur aliés a la prise de kaboul

ce n'est pas religieux (ni culturel), les alibis populaire le sont oui, c'est cela qui mobilise la chair a canon, mais le pantagone est prét a s'allier a n'importe qu'elle doctrine politique ou religieuse si elle est son alliée

et ceci est aussi valable pour tous les pays

Pauvre,la Boètie, toujours en décalage...
c
11 février 2010 18:20
Citation
Casasurseine a écrit:
Ce que tu dis n'est que banalité.

Merci, toujours aussi aimable décidément.


Citation
a écrit:
Sans malintention chez moi.Le travail des think tank n'est pas nouveau et tout le monde sait que les guerres -et leur gestion- ne sont affaire que d'intérêts économiques la plupart du temps.
Mais là où c'est nouveau et que tu ne sembles pas bien voir, c'est l'argument idéologique mis en avant par les grands faiseurs de guerres de ce monde.Ainsi de Bush, on le savait, mais voilà qu'on découvre aussi que Blair était aussi mû par cet esprit de la "grandeur"des valeurs occidentales,sous-entendu judéo-chrétiennes.Bref, on retourne à l'époque coloniale où les guerres étaient officiellement menées au nom de la "civilisation".Ne sous-estime pas ce point qui donne, effectivement, du grain à moudre à tous les islamistes de la planète qui n'en demandaient pas tant.
Livre pour livre, je te conseille l'excellent ouvrage de Mark Juergensmeyer "Au nom de Dieu, ils tuent!".
Il y examine notamment les connivences entre les "évangélistes"et les Bush par exemple.Les déclarations - et les "idées"d'un Pat Robertson, qui a beaucoup contribué à l'élection de W,feront passer un Ben Laden pour un enfant de choeur...

Pour le travail de perception, ce qui a changé est l'hyper-sophistication de ces officines.

Sinon, j'ai suivi le témoignage devant la commission, il joue la comédie et veut faire croire à une conviction idéologique dans sa décision, ce n'est que du cinéma pour éviter des procès au civil des familles de soldats par exemple s'il trébuche sur une phrase dans son témoignage.
Bush est un débile profond, il croît sincèrement ce qu'il raconte, il est incapable de jouer la comédie, d'ailleurs pour ça que son équipe l'a toujours gardé à l'écart des media lorsque ce n'était pas scripté, et il trouvait encore le moyen de se ridiculiser.
Ce qui n'était pas le cas de Blair, c'était un assoiffé de pouvoir avec des capacités d'analyse nettement supérieures à Bush, il savait très bien ce qu'il faisait, comme il sait maintenant qu'il est encore susceptible de se faire traîner en justice sur base de son témoignage devant cette commission.

Les types comme Pat Robertson que tu me cites sont le miroir des malades côté musulman mais ce sont juste des acteurs dans un jeu structuré par l'économique qui ne les prend pas au sérieux et les réduit au silence quand c'est nécessaire, écoutes aussi des propos tenus par une idiote comme Ann Coulter par exemple, ça participe de la même mascarade, en ce moment la coqueluche des tarés est Glenn Beck, prépares-toi à éclater de rire tellement il est bête.
En attendant, la réalité est que le complot anti-islam est une fumisterie, l'image à retenir est celle de Bush qui tient par la main le souverain saoudien, le chef d'un régime musulman moyenâgeux copain comme cochon avec le leader attitré des évangélistes, il est beau le complot...

[www.themajlis.org]
H
11 février 2010 18:42
Citation
Casasurseine a écrit:
Ce que tu dis n'est que banalité.Sans malintention chez moi.Le travail des think tank n'est pas nouveau et tout le monde sait que les guerres -et leur gestion- ne sont affaire que d'intérêts économiques la plupart du temps.
Mais là où c'est nouveau et que tu ne sembles pas bien voir, c'est l'argument idéologique mis en avant par les grands faiseurs de guerres de ce monde.Ainsi de Bush, on le savait, mais voilà qu'on découvre aussi que Blair était aussi mû par cet esprit de la "grandeur"des valeurs occidentales,sous-entendu judéo-chrétiennes.Bref, on retourne à l'époque coloniale où les guerres étaient officiellement menées au nom de la "civilisation".Ne sous-estime pas ce point qui donne, effectivement, du grain à moudre à tous les islamistes de la planète qui n'en demandaient pas tant.
Livre pour livre, je te conseille l'excellent ouvrage de Mark Juergensmeyer "Au nom de Dieu, ils tuent!".
Il y examine notamment les connivences entre les "évangélistes"et les Bush par exemple.Les déclarations - et les "idées"d'un Pat Robertson, qui a beaucoup contribué à l'élection de W,feront passer un Ben Laden pour un enfant de choeur...


Si ce que je raconte est une banalité, ce que tu avances est connu, reconnu et vieux. Rien de nouveau! Par contre tu sembles si surpris par les banalités de l’article. Les détails de l’article sont intéressants. Par contre, l’idée générale est connue depuis 2003.

Citation
Casasurseine a écrit:
Mais là où c'est nouveau ... c'est l'argument idéologique .. Ainsi de Bush, on le savait, mais voilà qu'on découvre aussi que Blair était aussi mû par cet esprit de la "grandeur"des valeurs occidentales.

C’est ce matin que tu découvres que Blair à suivis Bush parce qu’il était d’accord avec son idéologie? Tu croyais qu’il le suivait uniquement parce qu’il voulait le magot iraquien?

Tout ce que je dis c'est que l'idéologie a toujours joué un rôle. Ce n'est absolument pas nouveau. Ça l'est encore moins dans le cas de la guerre en Iraq et encore moins pour Blair. La plus grande guerre de tous les temps était avant tout causée par une idéologie. Celle-ci est un autre cas… banal…

C'est une banalité ? Certainement, je l'admets. Mais je ne comprends pas pourquoi tu es si surpris que Blair soit guidé par son idéologie proche des néo-con ? Pourtant c'est une évidence! Une banalité! Les néo-con l'ont tiré comme un petit chien derrière eux. Il ne les a pas suivis uniquement parce qu’il (son clan) voulait sa part du gâteau iraquien mais aussi parce qu’il pensait comme eux, et aussi parce qu'il voulait protéger Israël, et aussi parce qu'il voulait prendre sa part dans la domination néo-con du monde et surtout du moyen orient... Ce sont plusieurs facteurs à la fois. D'ailleurs l'intérêt économique pour la GB en tant que pays et même des pétrolières british est minime comparé à celui des américaines. Tessent?


P.S. J'ai assumé que ton message était en réponse au mien.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/02/10 18:47 par Hichamo.
L
11 février 2010 19:07
Citation
a écrit:
Pauvre,la Boètie, toujours en décalage...

bien malheureux qu'il est le "Pauvre,la Boètie" de ne pas suivre come un mouton et de ne pas hurler avec les loups grinning smiley

_______

tu prends tous les gouvernants, tu regarde la composante stratégique, économique, idéologique, on en arrive au même résultat

les différences se font sur des critères plus ou moins objectives

par exemple
- sur l'interventionnisme : de la non intervention a tout prix, jusqu'aux motifs d'intervention les plus légers qui soient, il a tout un panel d'arguments
exemple pour la Côte d'Ivoire a tel point qu'on même voir accuser d'intervenir trop tot avant que le pire soit commis et on aurait vu accusé d'intervenir trop tard si il n'y avait pas eut intervention (et eme aprés intervention on peut accuser 'etre pour un camps et l'autre indifféremment ....

sur les alibis culturels (et nationaliste)
_ comment savoir si ces alibis sont personnel, partagé par la frange de décideurs ou si c'est une façade qui va faire passer la pilule et même renforcer le consensus sur un plan simplement stratégique

_ la soif du pouvoir (guidé pas le vouloir de Schopenhauer ) ne peut pas etre écarté
une sélection de ce sentiment humain particulièrement sélectionné pour l'accession au pouvoir ne s'éteind pas quand les homes arrivent au commandement 'un pays ... il continue encore d'agir


ect ect

personellement je regarde l'histoire de l'impérialisme américain, là et comment il s'est exprimé
soif de pouvoir et constant intérêt stratégique

seul les mobils offert au public changent


et ceci c'est valable même pour les accédant au pouvoir de tout petit pays d'idéologies apparemment différentes



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/02/10 19:11 par La Boetie.
 
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