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A LIRE: l'histoire de zam zam tirer d'al-bukhâry
O
21 juin 2005 10:43
Bismillah r-rahmani r-rahim
Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh


Salam à tous,

Je voulais juste vous faire partager cette magnifique hadith que je ne cesse de lire.

BONNE LECTURE


Au Nom de Dieu, le tout miséricordieux, le Miséricordieux

LX.les hadiths concernant les prophètes
(ZAMZAM)

3364. Ibn ‘Abbas dit : « la première fois que les femmes se servirent d’une traîne à leur robe fuit quand la mère d’Ismaël en fit usage pour effacer les traces de ses pas [lors de sa fuite] de sarah. Par la suite, Abraham vint avec elle et sont fils en amont de zamzam, a endroit dominant la mosquée. A cette époque là, il n’y avait à la Mecque ni personne ni eau. Il les installa donc là et leur laissa un sac en cuir contenant des dattes et une outre contenant de l’eau puis il prit le chemin du retour. La mère d’Ismaël le voyant partir ainsi le suivie et lui dit : Ô Abraham ! Où vas tu et comment nous laisses-tu dans cette vallée qui n’abrite ni être humain ni rien ? Cela, elle le lui dit plusieurs fois. Et, comment il ne se retourna pas, elle l’interrogea : « est-ce que c’est dieu qui t’a ordonné de faire cela ?_Oui, répondit-il_Alors, dit elle, il ne nous abandonnera pas. » après quoi, elle retourna sur ses pas. Abraham continua alors son chemin, et arrivé à un col où ils ne pouvaient le voir, il fit face à la Maison et prononça en ayant les mains levées des invocations en ces termes : _...Notre seigneur, j’ai fixé une partie de ma progéniture dans une dépression impropre aux cultures…jusqu’à : ils en seront reconnaissants. (Ibrahim 37) La mère d’Ismaël se mit donc à allaiter son enfant et à boire de cette eau-là jusqu’au moment ou l’eau s’épuisa. Après quoi, elle eut soif tout autant que son fils. Elle le vit bientôt se torde _ ou rouler, suivant une variante. Et pour ne pas voir son fils souffrir, elle s’éloigna, mais arrivée à as safâ, la montagne la plus proche, elle y grimpa puis fit face à la vallée dans l’espoir de voir quelqu’un arriver. Comme elle ne vit personne, elle descendit d’as-safâ. Atteignant la vallée, elle souleva le pan de sa robe, et courut, comme le ferait une personne épuisée, jusqu’à la limite de la vallée. A al-Marwa, elle scruta [les alentours] dans l’espoir de voir quelqu’un venir mais elle ne voyait personne. Elle fit cela par sept fois »

A ce point du récit, ibn ‘Abbas dit que le prophète (ç) avait dit : c’est en raison de cela qu’il a la course des pèlerins entre les deux monts. Et, lorsqu’elle surplomba al-Marwa, elle entendit une voix. « Silence ! » se dit-elle, et elle tendit l’oreille ; elle entendit la voix une seconde fois. « Tu as été entendu, dit-elle alors à la source de la voix, voyons maintenant si tu peux nous secourir. » Et tout de suite elle voyait à l’endroit du puits de zam zam l’ange qui remua le sol avec le talon (ou, a t’il dit avec son aile), et bientôt l’eau jaillit. Hajar se mis alors à retenir l’eau comme dans un bassin ; et à la prendre avec ses mains pour remplir l’outre. L’eau jaillissait chaque fois qu’elle en puisait.

Là, ibn Abbas dit que le prophète (ç) avait dit : Que dieu accorde miséricorde à la mère d’Ismaël. Si elle laissé zam zam (ou : si elle n’avait pas pris de l’eau avec ses mains) zamzam aurait été une source d’eau ruisselante et apparente.

Hâjar but alors et allaita son enfant. L’ange lui dit : « Ne craignez pas d’être perdus. Vous êtes à l’emplacement de la maison de dieu que construira cet enfant et son père. Dieu ne fera pas perdre les siens. » L’emplacement de la maison surplombait l’endroit comme une colline ; les eaux des torrents y affluaient à sa gauche et à sa droite sans jamais l’atteindre.
Elle était ainsi jusqu’au jour où vint à passer prés d’eux un groupe _ ou un clan _ de la tribu Jurhum arrivant par la route de Kadâ. Ils installèrent leur camp en bas de la mecque. Apres quoi, ils virent à remarquer un oiseau tournoyer. « cet oiseau ne tournoie qu’autour d’une eau, se dirent-ils, nous connaissons cette vallée et nous savons qu’elle ne contient pas d’eau . » Et ils envoyèrent un ou deux éclaireurs. Ces derniers, ayant trouvé l’eau, revinrent l’annoncer au clan. Les gens s’y rendirent et rencontrèrent la mère d’Ismaël à qui ils demandèrent la permission de s’installer prés d’elle. Elle accepta en les prévenant qu’ils n’avaient pas le droit de propriété sur l’eau. « Certainement, répondirent-ils »

Là, ibn Abbas dit que le prophète (ç) avait dit : Cela plut à la mère d’Ismaël car elle aimait la compagnie.

Après quoi, le clan s’installa et il envoya à la tribu Jurhum qui vint s’installer à son tour. L’enfant grandit et apprit d’eux la langue arabe. En grandissant, il leur plut si bien qu’ils le marièrent à l’une de leurs femmes.

La mère d’Ismaël mourut et Abraham arriva après le mariage d’Ismaël pour s’enquérir de ceux qu’ils avaient laissés. Ne trouvant pas Ismaël chez lui, il interrogea sa femme sur lui. « Il est sortie à la recherche de notre subsistance, lui répondit-elle. »

L’interrogeant sur leur situation, elle lui dit : « nous sommes dans la pauvreté, nous sommes dans l’angoisse et dans la peine. » En somme, elle se plaignait. Alors, il lui dit : « Quand ton époux reviendra, salue-le de ma part et di-lui de changer le seuil de sa porte. »

A son retour, Ismaël pressentit quelque chose, « quelqu’un est venu ? demanda t’il donc. _ Oui, répondit-elle, un vieillard fait ainsi et a demandé après toi. Je l’ai mis au courant. Et puis il m’a interrogé sur notre situation et je lui ai dit que nous sommes dans la misère et la peine. _ est-ce qu’il t’a recommandé quelque chose ? Lui demanda t-il _ Oui, dit-elle, il m’a chargée de te transmettre le salut et il t’a dit de changer le seuil de ta porte. _ C’est mon père, lui dit-il, et il m’enjoint de me séparer de toi. Retourne alors dans ta famille. » Il la répudia donc et épousa une autre femmes des Jurhum.


Abraham resta absent le temps que Dieu voulut, puis il arriva un jour mais il ne trouva pas Ismaël. Alors il entra chez sa femme et l’interrogea sur lui. « Il est sorti cherche des subsistances, répondit la femme _ Comment vivez-vous ? demanda-t-il en interrogeant aussi sur leur situation _ Nous sommes dans l’aisance et l’abondance, dit –elle tout en ayant loué Dieu. _ Quelle est votre nourriture ? Insista-t-il. _ La viande, répondit-elle. _ Et votre boisson alors ? Insista-t-il encore _ l’eau, dit elle. » Alors, il se tourna vers Dieu et lança : « O mon Dieu ! Bénis pour eux la viande et l’eau ! »

Là, le prophète avait dit : A cette époque-là, ils n’avaient pas de grains.

S’ils en avaient, il aurait invoqué Dieu pour Bénir les grains pour eux. Grâce à cette invocation et à La Mecque seulement, la viande et l’eau peuvent à elles seules fournir une alimentation complète.

Abraham avait dit donc à la femme : « Quand ton mari reviendra, salue-le de ma part et dis lui de maintenir le seuil de la porte. »

A son retour, Ismaël demanda : »Quelqu’un est venu ? _ Oui, il est venu un vieillard de belle allure, répondit sa femme en faisant l’éloge d’Abraham, il m’a interrogé sur toi ; je lui ai répondu ; il m’a interrogé sur notre existence ; je lui ai dit que nous étions dans l’aisance. _ Et Est-ce qu’il t’a recommande quelque chose ? demanda t-il. _Oui, répondit-elle, il te salue et te demande de maintenir le seuil de ta porte. _ Celui-là est mon père, et toi tu es le seuil, dit alors Ismaël, et il m’a enjoint de te garder. »
Abraham resta absent le temps que Dieu voulut, puis il arriva un jour pendant qu’
Ismaël était assis sous un arbre, prés de zamzam, s’affairant à tailler des flèches à lui. Ayant vu son père, Ismaël se jeta sur lui et tous deux firent comme le font un père et son fils. Après quoi, Abraham dit : « Ô Ismaël ! Dieu m’a donné un ordre à exécuter. _ fais donc ce que ton Seigneur t’a ordonné de faire, répondit Ismaël. _ Et tu m’aideras ? demande Abraham. _ Je t’aiderais ! Assura Ismaël. _ Dieu m’a ordonné, dit donc Abraham, de construire une maison là-haut. » Et il désigna une colline qui donnait les alentours.


Alors tous deux se mirent à élever les assises de la maison ; Ismaël apportant les pierres et Abraham les disposant. Quand la bâtisse était devenue haute, il lui apporte la pierre [du Maqâm] Abraham se tint sur elle et continua la construction pendant qu’Ismaël continuait à lui apporter les pierres. En travaillant, ils répétaient : Notre, Seigneur, veuille l’accepter de nous ! Tu es l’Entendant, le Connaissant (Al baqara, 127)

Ils se mirent à construire en faisant le tour autour de la Maison et en répétant : Notre, Seigneur, veuille l’accepter de nous ! Tu es l’Entendant, le Connaissant (Al baqara, 127)


3365- D’après Sa’îd ben Jubayr, ibn ‘Abbas dit : Après ce qui s’était passé entre lui et son épouse, Abraham emmena Ismaël et sa mère [à la Mecque]. Il y avait entre une outre pleine d’eau. La mère, en buvant de cette outre, put avoir plus de lait pour son enfant. Une fois a la Mecque, Abraham installa Agar et son fils sous un grand arbre puis reprit la route en direction de chez lui. La mère d’ Ismaël le suivit jusqu'à Kadâ : « O Abraham ! L’appella-t-elle, à qui nous laisses-tu ? _ A Dieu, répondit-il. _ J’accepte la protection de Dieu », s’écria Agar qui revint alors sur ses pas. Elle but de l’eau de l’outre et eut du lait en abondance pour son enfant jusqu’au moment où l’eau fut épuisée. Elle se dit : « Si je marchais peut-être que je trouverais-je quelqu’un. ». Elle alla monter sur as-Safâ. Elle resta à regarder les alentours dans l’espoir de voir quelqu’un mais elle ne vit personne. Elle regagna alors la vallée et se mit à marcher rapidement jusqu'à Marwa. Elle refit cela plusieurs fois avant de dire «Si j’allais voir ce qu’il fait (elle parlait de l’enfant). » Elle y alla et le trouva comme s’il allait mourir. Ne pouvant supporter cela, elle se dit : « Il se pourrait que je trouverais quelqu’un si j’allais voir dans les parages ! » Elle alla monter sur Safâ…Elle regarda et regarda encore mais elle ne vit personne. Elle resta ainsi jusqu'à ce qu’elle ait terminer sept [va et vient]. Elle se dit ensuite : « Je vais voir ce qu’il fait. » Tout à coup elle entendit une voix, ce qui la poussa à dire : « Viens à mon secours si tu quelque biens ! » Aussitôt apparut Gabriel (ici, en enfonçant son talon dans le sol, la râwi dit : il fit ainsi avec son talon et l’eau se mit à sourdre). Saisie de stupéfaction, Agar se mis à creuser (si, disait Abu-L-Qâsim, elle l’avait, la source serait devenue bien visible.). Elle se mit alors à boire de l’eau et eut du lait en abondance pour son enfant. De passage dans le lit de la vallée, des gens de Jurhum aperçurent des oiseaux. La chose les laissa étonnés. « Les oiseaux, se dirent-ils, ne peuvent être qu’au-dessus d’une source d’eau ! » Ils envoyèrent aussitôt un homme qui, après son arrivée, découvrit qu’ils étaient tous prés d’une source d’eau. Il revint vers les siens et leur annonça la nouvelle. Sur ce, les Jurhum allèrent voir Agar et lui dire : « O mère d’Ismaël ! Nous autorises-tu d’être avec toi ? (Ou : à demeurer avec toi ?) »

Arrivé à l’age de la puberté, son fils se maria à une femme des Jurhum. D’autre part, quant à Abraham, il décida d’aller les voir. « Je vais voir, dit-il à sa femme, ce que sont devenus mes abandonnés. » A son arrivée, il salua la femme [de son fils] et lui demanda où était Ismaël. Comme elle lui répondit qu’il était allé à la chasse [sans qu’elle ne l’ait invitée], il lui dit : « A son retour tu lui diras de changer le seuil de sa porte » En effet quand Ismaël rentra, sa femme lui transmit ces paroles. Alors il lui dit ; »c’est de toi qu’il s’agit ; tu peux retourner chez les tiens. » En une autre occasions, Abraham eut le désir d’aller les [re]voir. « Je vais voir, dit-il à son épouse, ce que sont devenus mes abandonnés. »… A sont arrivée, il demanda où était Ismaël. La réponse lui fut donnée par la [nouvelle] femme de son fils : « il est allé à la chasse ; pourquoi ne restes tu pas boire et manger ! _ Que manger-vous et que buvez vous ? demanda-t-il. _ Nous mangeons de la viande et nous buvons de l’eau. _ O Dieu ! Invoqua Abraham, bénis- leur nourriture et boisons. (Abu-l-Qâcim, ajoute le râwi, dit alors : la bénédiction est donc due à l’invocation d’Abraham.)… plus tard, Abraham eut encore une fois le même désir. De nouveau, il dit à sa femme : « je vais voir ce que sont devenus mes abandonnés. » Son arrivée à la Mecque coïncida avec le moment où Ismaël était derrière zamzam à arranger ses flèches. « O Ismaël ! Lui dit-il, j’ai reçu de Dieu l’ordre de lui édifier un temple… _ Tu n’as qu’à obéir à ton Seigneur ! répondit Ismaël. _ Mais Il m’a ordonné de me faire aider par toi. _ Alors je le ferai. » Ils se mirent tous deux à l’ouvrage : Abraham maçonnait et Ismaël lui passait les pierres. Et tous deux disaient : Notre, Seigneur, veuille l’accepter de nous ! Tu es l’Entendant, le Connaissant (Al baqara, 127)

Salam aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh


Ouahiba



"Ach-hadou an-lâ ilâha il lal lâhou wa ach hadou anna Mouhammadan abdouhou wa rasoûlouhou"
w
21 juin 2005 12:31
salam*


BARAKALAHO FIK pr ce rappel
Femme, tu es l’éducatrice d’une communauté, tu représentes une école qui formera les générations à venir. Pour vous les femmes :)wanasa
 
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