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c
27 mars 2011 20:29
//lLisez et vous verrez ce que vous ressentirez après...


> C'est un dimanche comme les autres, nous venons de terminer notre repas. Un
> repas tout à fait ordinaire sans excès, je me sens un peu fatigué, je vais
> me reposer un instant sur le fauteuil. Avant de me diriger vers celui-ci je
> jette un regard à travers la baie vitrée de la cuisine et j'aperçois la
> neige tomber à gros flocons, j'aime la voir flotter entre le ciel et la
> terre, surtout lorsqu'il n'y a pas de vent et que le ciel est clair. Je
> regarde le thermomètre extérieur qui affiche moins 3 degrés. Je me dirige
> maintenant vers la cheminée, j'attise le feu et je rajoute une grosse bûche
> pour le maintenir plus longtemps.

> Tous les ingrédients sont là pour faire une bonne sieste. J'ajuste mon
> coussin ni trop haut ni trop bas juste à la bonne hauteur. Ma femme et ma
> fille sont dans la cuisine occupées à faire la vaisselle, l'une la lave et
> l'autre l'essuie, mon fils lui est déjà parti rejoindre ses amis pour jouer
> dans la neige. Je m'allonge doucement pour me blottir dans le creux du
> fauteuil, le bois crépite dans la cheminée, je me sens serein et paisible,
> hummm ! Que je suis bien, quelle douceur ! quelle béatitude !

> Au bout d'un instant, la lumière disparaît progressivement et l'obscurité
> s'installe. Soudain je me frotte les bras, j'ai froid, j'ai beau me couvrir
> j'ai toujours froid. Quelques instants plus tard une petite lueur apparaît
> petit à petit au loin derrière une drôle de forme. Cette forme ne m'est pas
> étrangère, on dirait une porte, tiens d'où vient-elle ? Je suis
> irrésistiblement attiré vers elle, mais le chemin qui nous sépare me semble
> long. Enfin j'arrive près de la porte, elle est immense, je n'arrive pas à
> voir la poignée, puis elle s'ouvre comme par magie. Quelle couleur étrange,
> je n'ai jamais vu une matière comme celle-ci, à la fois si légère, si douce,
> si lourde et si dure. A peine ai-je franchi le porche qu'elle se referme
> aussitôt derrière moi dans un bruit sourd.

Je me retrouve face à un paysage inconnu, quelle beauté, les ruisseaux ont
> une eau couleur miel si limpide, ils coulent dans des plaines verdoyantes
> parsemées de fleurs aux multiples couleurs arc-en-ciel, des plantes
> exceptionnelles et d'une senteur qui embaume les narines. Quelle agréable
> odeur, il me semble reconnaître ce doux parfum, cette odeur enivrante, plus
> agréable que celle du musc. Les collines sont recouvertes de forêts
> magnifiques dont les feuillages s'étendent comme des parasols sur la
> végétation. La température est agréable, comme celle d'une journée de fin de
> printemps début de l'été, mi-fraîche mi-chaude, juste ce qu'il faut, à
> l'image de la brise lorsqu'elle caresse la cime des arbres pour les
> rafraîchir. Quel est ce son si doux qui parvient à mes oreilles..., on
> dirait le chant d'un oiseau...., mais quel est cet animal ?
>
> Rapidement une voix m'appelle au loin, quelle est cette voix ? j'ai du mal à
> l'identifier, je distingue à peine les formes, on dirait comme un mirage au
> loin dans le désert, la voix se rapproche, je n'arrive toujours pas à voir
> qui est son propriétaire. Finalement elle arrive près de moi, elle me salut,
> d'un salut noble comme seul les cœurs purs peuvent le faire, dans un ton si
> doux, si serein et si délicat. Elle me questionne sur ma famille, sur mes
> amis, sur mes voisins, sur des personnes dont j'ai oublié les noms. Petit à
> petit il me semble reconnaître, ce visage, ses traits, cette voix, cette
> expression, c'est impossible! Serais-tu ma mère ? c'est incroyable toi tu es
> jeune, belle d'une beauté sans égale et tu es en bonne santé, tandis que ma
> pauvre mère lorsque je l'ai quitté, elle était âgée et malade, on pouvait
> voir le signe de la souffrance sur tout son corps.
>
> La surprise passée, je m'approche d'elle le cœur plein de bonheur et de joie
> pour la prendre dans mes bras, la serrer contre moi, l'embrasser, lui dire
> tant de choses, lui dire tout simplement : <<je t'aime maman>>. Mais au
> moment fatidique ou mes doigts allaient toucher les siens, alors que nous
> étions si proche que je pouvais entendre son cœur battre, à peine l'ai-je
> frôlé que soudain une force me tire violemment vers l'arrière. j'ai beau
> crier : <<laissez moi l'embrasser, la toucher, la sentir, non je ne veux pas
> la perdre de nouveau, pitié rendez-moi ma mère>>. Mais hélas impuissant je
> me retrouve dans un lieu mystérieux face à deux collines, l'une est
> gigantesque je n'arrive pas à voir le sommet on dirait une montagne,
> peut-être aussi haute que le Mont Blanc. L'autre ressemble plus à un petit
> tas de sable à peine un mètre de hauteur, semblable à une petite dune sur la
> plage. C'est étrange elles ne paraissent pas être composées de terre, de
> cailloux ou de rochers mais plutôt de petits bouts de papier chiffonné, un
> peu comme du parchemin.
Je m'approche de plus petit tas, je ramasse un petit morceau de papier,
> quelle drôle d'écriture ? mais je la reconnais, c'est la mienne ! en plus
> c'est écrit en arabe, alors que je ne maîtrise pas cette langue. Cette encre
> on dirait, mais non se n'est pas possible ! horreur ! mais
> si...c'est...c'est du sang, je dirais même c'est le mien.
> Des inscriptions sont reprises sur une seule face, je n'ose pas lire mais une
> force invisible m'oblige à le faire. Il est inscrit : <<branche d'arbre
> retiré de la voie publique>>. J'ai le sentiment qu'il faut que je lise la
> totalité de ces bouts de parchemin. Sur un autre il est noté : <<personnes
> que j'ai aidées>> et ainsi de suite ... j'ai vite pris connaissance des
> informations reprisent sur les parchemins. Il n'y a pas grand chose
> d'important d'inscrit, vraiment pas quoi fouetter un chat.
> Je suis attiré vers le plus grand tas, je ramasse un petit morceau de
> parchemin, bizarre sur ceux-ci les inscriptions sont reprises sur chacune des
> deux faces. Il y est inscrit : <<grossièretés que j'ai dites à ma mère tel
> jour à tel heure>>. D'un geste brusque je rejette violemment cette note. Je
> sens une sueur froide couler le long de ma colonne vertébrale, je suis
> trempé, mes entrailles se nouent, impossible d'avaler ma salive, je n'ose
> pas comprendre, quel effroi, quelle affreuse sensation, j'ai honte, j'ai
> peur, je suis glacé, je suis figé, incapable de bouger. Si le petit tas est
> celui de mes bonnes actions, alors le grand est celui de mes mauvaises
> actions. Irrésistiblement je ramasse un autre bout de papier, celui-ci
> raconte comment j'ai élevé la voix contre mon père, un autre ce que j'ai
> volé, un autre comment j'ai menti à mon frère, un autre défini dans le
> détail les paroles obscènes que j'ai dites à ma sœur, un autre comment j'ai
> espionné ma voisine, un autre ce que j'ai dit pour mettre la discorde dans
> ma famille, un autre les promesses non tenues, un autre comment j'ai été
> orgueilleux... etc.
> Un des papiers attire mon attention : <<prières surérogatoires>>, je
> m'étonne que celui-ci se trouve dans cette pile. Enfin un espoir s'ouvre à
> moi, peut-être y aurait-il eu une erreur dans le trie ? mais l'espoir est de
> courte durée, lorsque je retourne le parchemin il est inscrit : <<faites par
> ostentation>>.
>
> Je suis angoissé, je n'arrive pas à arrêter mes larmes, j'ai beau pleurer,
> implorer, supplier, rien ni fait je suis obligé de les lire tous un par un,
> le temps me semble long, il semble s'être arrêté, toute ma vie est reprise
> sur ces quelques morceaux de parchemin, tout est noté avec minutie, le jour
> exact, l'heure à la seconde près, l'année, rien ni manque toutes mes actions
> y sont répertoriées

Je commence à réaliser tout le temps perdu à me pavaner, tout le mal que
> j'ai fait autour de moi, tous ces bienfaits perdus pour avoir négligé ma
> famille, mes frères, mes sœurs, mon entourage et pour avoir prie ma religion
> à la légère.
> Instantanément, mes yeux se brouillent je ni vois plus, mes oreilles
> bourdonnent je n'entends plus, ma bouche impossible de l'ouvrir, ma langue
> d'habitude si éloquente est collée à mon palais, je ne sens plus le sol sous
> mes pieds, on dirait que je flotte dans les airs, ma gorge se rétrécit, elle
> me fait mal, quelque chose me serre autour du cou, j'ai du mal à respirer,
> que m'arrive-t-il ? Je ne sens plus cette odeur si agréable, au contraire
> qu'elle est cette puanteur nauséabonde qui me fait vomir ? cette chaleur
> d'où vient-elle ? elle est de plus en plus ardente, elle me saisit de toute
> part, pourtant je ne vois aucune lumière, aucune flamme, impossible de fuir,
> tout mon corps est paralysé, il prend feu, il se consume lentement comme si
> quelqu'un s'amusait à verser de l'eau au compte-gouttes sur les flammes pour
> ralentir la progression du feu sans pour cela l'éteindre. J'ai mal, j'ai
> l'impression de sentir ma peau partir en lambeaux, maintenant c'est au tour
> de ma chaire de se disloquer, ce n'est pas possible, j'ai mal, je souffre,
> j'ai beau me retourner dans tous les sens, rien ni fait, aucune position ne
> peut me soulager.
>
> Je comprends que ma situation est désespérée et j'essaie à nouveau
> d'implorer une seconde chance pour pouvoir corriger mes nombreuses erreurs,
> rendre tout ce que j'ai volé, demander pardon à tous ceux que j'ai offensé
> par mes gestes, par mes paroles, je sens le repentir me saisir au fond de
> moi, mais rien ni fait personne ne me répond, je suis dans l'abîme.
> Au bout d'un moment une voix terrifiante par sa tonalité qui semble venir du
> fin fond des ténèbres, me dit sans aucun égard : <<puisque tu étais aveugle
> à nos signes, sourd à nos appels sur terre, alors maintenant nous nous
> allons respecter nos engagements et te faire jouir du châtiment prévu pour
> les renégats>>. Ce sont les seuls mots que j'ai entendu depuis une éternité,
> à part mes propres cris de douleur et de souffrance.
>
> Est-ce la réalité ou un rêve ?
> Si c'est la réalité : pourquoi personne ne m'a dit que j'étais dans l'erreur
> ? Pourquoi étais-je si aveugle ? Pourquoi étais-je si sourd ? Si c'est un
> rêve : quant est-ce que je vais me réveiller ?


Qu'Allah (SWT) nous préserve de son châtiment et qu'il nous accorde le
> paradis à tous.
Amine!
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