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Liban : le gros mensonge d’Israël et de l’occident.
U
14 août 2006 12:47
Liban : le gros mensonge d’Israël et de l’occident.


On nous avait fait croire jusqu’ici que le motif de la guerre déclenchée par Israël contre le Hezbollah et aussi le Liban était la capture de deux soldats Israéliens en territoire israélien le 12 Juillet. Or, il s’avère que rien n’est moins sûr.

Des rapports concordants de medias indépendants, ainsi que de l’Associated Press, mettent à mal la version officielle israélienne. En fait, Israël avait envoyé un commando dans le Sud Liban, qui fut attaqué près du village de Aitaa- al-Chaab, bien à l’intérieur du territoire libanais. C’est là qu’un blindé israélien fut détruit par le Hezbollah, tuant six soldats Israéliens et en capturant deux. Le reporter de l’Associated Press, Joseph Panossian, a écrit son article le 12 Juillet. Pour sa part, MSNBC a d’abord annoncé la capture des deux soldats Israéliens à l’intérieur du territoire libanais, pour finalement changer leur version quelques heures plus tard après l’annonce officielle du gouvernement israélien.

Mais la version officielle d’Israël est contredite également par les faits : Le blindé se trouve toujours dans le village de Aitaa al-Chaab et les Israéliens n’ont pu encore le récupérer.

On ne s’étonnera pas du procédé, tant la désinformation fait partie de la panoplie du parfait politicien véreux. On se rappelera, dans un tout autre contexte, que les nazis s’étaient servi du prétexte de l’incendie du Reichstag. Les sionistes semblent s’être inspiré du procédé, et apparemment les deux prétextes ont fonctionné. Ici, le Liban a été détruit et Israël peut impunément semer mort et dévastation sur le passage de son armée. Ehud Olmet et son accolyte Peretz sont décidément de bien vilains cocos.

Mais alors le motif tombe. Ce n’est pas Israël qui avait le droit de se défendre, mais les Libanais. La provocation est israélienne, et le tort va à Israël. Qui osera rétablir la vérité ? probablement personne. Car la loi du plus fort est toujours la meilleure. Ici, c’est la loi du tandem israélo-américain.

Le modèle américain appliqué en Irak est appliqué ici par Israël à l’égard du Liban : D’abord on détruit le pays, ensuite on installe un gouvernement inféodé. Ce qu’essaie de faire Bush en Irak, Olmert va essayer de le faire au Liban. Réussiront-ils ? En tous cas, ce scénario du modèle américain impliquait la disparition de Rafic Hariri, qui n’aurait jamais joué le jeu israélo-américain et qui avait le tort d’être Sunnite et pas Chrétien. À moins d’être d’une naïveté indécrottable, on doit plus que jamais douter que l’assassinat de Hariri soit le fait des Syriens. Eh oui ! La stratégie géopolitique revêt une importance telle que tous les coups bas sont permis, hélas.

Au-delà des provocations et des péripéties honteuses auquelles on assiste contre des civils palestiniens et libanais, il y a le fond du problème, il faut bien l’avouer. Et ce fond du problème dans la région n’est pas, hélas, que la crise israélo-palestinienne. Le fond du problème est la croisade enteprise contre l’Islam par l’occident. Quand Denis Jeambar, de l’Express, affirme dans son édito du 28 Juillet qu’"Israël doit gagner", il condense dans son intervention de moins d’une minute toutes les "bonnes raisons" pour lesquelles Israël doit éradiquer "le fascisme islamique". C’est cette conviction, partagée par les Américains depuis toujours et surtout depuis les administrations Bush, par beaucoup en Europe et surtout en Grande Bretagne, qui fait qu’on soutient Israël et qu’on autorise tout, y compris la disparition de facto du peuple Palestinien et les actes barbares de guerre au Liban.

Ce choix qu’on a fait en haut lieu a un corollaire : Celui de ne pas rechercher la paix mais au contraire de gagner par les armes contre Arabes et Musulmans dans la région. Et la période des cessez-le-feu semble terminée. On est parvenus au moment de vérité, celui où enfin cette région du Proche-Orient pourrait devenir "occidentale" en la purgeant de sa spécificité islamique séculaire. On laissera donc Israël commencer le travail, puis viendra l’appui militaire américain au Liban, l’instauration d’un régime libanais inféodé, de toute évidence chrétien et ni sunnite, ni chiite. Le fait que la majorité des Libanis soient musulmans ne semble pas compter dans le fantasme des occidentaux qui ont concocté ce happy ending.

Israël serait donc ce cheval de Troies de la croisade de l’Occident contre l’Islam, et c’est pourquoi on le soutient ainsi de façon inconditionnelle et indécente. Soit ! Mais il faudra bien un jour montrer ses cartes. Il semble que cette guerre au Liban, qui suit une intensification sans précédent des exactions contre les Palestiniens, marque le moment où les cartes s’abattent. Le tandem israélo-américain procède façon intelligente et incrémentale. La vieille tactique des Horaces et des Curiaces est employée. D’abord les Palestiniens, puis le Hezbollah au Liban, en essayant de ne pas affoler les Syriens. Israël redouble de précautions pour affirmer haut et fort que l’état hébreu ne vise surtout pas la Syrie. Si le fils Hassad croit celle-là il est qualifié pour l’élection de Monsieur Naïf ! Ainsi, Israël mobiliserait 30000 réservistes pour aider une des armées les plus fortes au monde, Tsahal, à se débarrasser de quelques centaines de miliciens du Hezbollah qui n’ont ni chars ni aviation de combat ?

Alors, ce gros mensonge d’israël n’est rien en comparaison du gros mensonge de l’occident. Toute cette comédie du "processus de paix", ces réunions de conciliation qui n’accouchent de rien ne sont que des habillages pour masquer la vérité. La vérité c’est que l’occident, qui a peur de l’Islam, a entamé contre lui une lutte à mort, et que les raisons en sont le pétrole et le choc des cultures et des civilisations. Une partie de l’humanité a déclaré la guerre à une autre partie de l’humanité. On s’empresse de présenter les choses comme si c’est l’Islam qui l’a fait. Rien n’est moins sûr ! Commencée au milieu du XXème siécle avec "Exodus", la nouvelle croisade s’accélère. On assiste aujourd’hui au remake des croisades du Moyen-Âge, en plus vicieux. À l’époque les motivations étaient religieuses. Aujourd’hui, elles trouvent leur origine dans la soif de domination et de conquête géopolitique et la peur de l’autre, dont la culture et l’appartenance à une civilisation différente en font un ennemi à détruire.


Ashoka
U
14 août 2006 12:50
ISRAËL ET L’ASSASSINAT DE RAFIC HARIRI :

La piste interdite

Sans doute vais-je aggraver mon cas. Après l’assassinat de Rafic Hariri, j’ai désigné Israël comme l’un des pays qui profite du crime et écrit qu’un des conseillers de l’ancien Premier ministre accusait le Mossad d’en être l’auteur. L’Arche - « mensuel du judaïsme français » - m’a aussitôt traité d’antisémite, comme le font les Israéliens dès que l’on critique leur politique. Le 11 mai dernier, j’ai entendu Raphaël Schoemann, un fanatique pro israélien inculpé pour avoir menacé de mort une douzaine de personnalités françaises, citer mon article au tribunal pour prouver que je voyais « la main d’Israël » partout !

On comprend, dans ces conditions, pourquoi personne - ou presque - n’évoque le Mossad comme l’un des instigateurs possibles du meurtre de Rafic Hariri. Les journalistes craignent de perdre leur emploi, les hommes politiques, ou les juges, de compromettre leur carrière. On comprend aussi pourquoi le démantèlement au sud du Liban d’un réseau terroriste du Mossad a pratiquement été passé sous silence : ses membres n’ont apparemment pas participé à l’attentat contre Rafic Hariri, mais les preuves accumulées contre eux par les enquêteurs y font irrésistiblement penser.

Le rapport du juge Detev Mehlis qui accuse la Syrie et des officiers supérieurs libanais d’avoir assassiner Rafic Hariri, repose, à ce que l’on sait, sur les témoignages d’agents manipulés par des services secrets occidentaux et israéliens, ou par Rifaat Al-Assad - oncle de Bachar - qui rêve d’accéder au pouvoir à Damas. Même le « charnier » découvert opportunément à Anjar, au Liban, près d’une ancienne caserne syrienne, pour accuser la Syrie de crime de guerre, faisait partie de la campagne anti-syrienne. Il s’agit d’un cimetière ottoman vieux de 300 ans !

Pour une poignée de dollars...

Le principal témoin de l’assassinat de Rafic Hariri : Mohamed Zouheir Siddiq, qui avait prétendu être un membre important des services secrets syriens au Liban, en fait simple chauffeur d’un général syrien, était un escroc protégé par Rifaat Al Assad, recherché pour détournement de fonds. Selon Der Spiegel (22/10/05), il a avoué à son frère être devenu « millionnaire » en récitant sa leçon.

Mohamed Zouheir Siddiq n’a donc ni participé à l’attentat, ni mis son appartement à la disposition des comploteurs. Les noms des sept officiers du renseignement syrien et des quatre généraux libanais lui ont été soufflés. Il n’a pas vu le van Mitsubishi canter blanc - qui a explosé au passage du convoi de Rafic Hariri - dans une caserne syrienne, pas plus qu’Ahmad Abou Adass, le kamikaze palestinien qui - selon lui - croyait participer à un attentat contre Iyad Allaoui, alors « Premier ministre » irakien.

L’autre témoin-clé, dit « témoin masqué » : Houssam Taher Houssam, syrien d’origine kurde, présenté comme un ancien officier des services de renseignement syriens, était coiffeur à Beyrouth et informateur des services syriens. Lorsqu’il s’est rétracté à Damas, il a accusé un journaliste d’Al-Mostaqbal - Farès Khachane - de lui avoir dicté ses déclarations. Le journaliste était, selon lui, aux ordres de Saad Hariri, fils du Premier ministre assassiné, et en relation avec « des Américains et des Israéliens ». On l’a torturé et drogué pour lui faire dire que Maher al-Assad - frère du Président Al-Assad - et Assef Chaoukat - directeur des services des renseignements syriens - étaient les « commanditaires de l’attentat ». Lui non plus n’a pas vu le van Mitsubishi canter blanc dans une base syrienne. C’est Hassan Sabeh - ministre de l’Intérieur libanais - qui lui a demandé ce faux témoignage contre 1,3 million de $.

Enfin Louay Al-Saka, un syrien détenu en Turquie présumé coupable d’un attentat à Istanbul, soit disant « n°5 d’Al Qaïda », devait, semble-t-il, jouer le rôle de témoin de rechange. Selon son avocat, quatre agents de la CIA lui ont proposé dans sa cellule la vie sauve et une forte somme d’argent pour déclarer que le Général Assef Chaoukat voulait qu’il recrute un homme suicide irakien pour éliminer Hariri. Prudent, Al-Saka a refusé le marché offert par les Américains.

Sur la liste des personnalités à abattre

Le rapport Mehlis est un roman d’espionnage mal ficelé. Les comploteurs, présentés comme des professionnels du renseignement, se réunissaient à l’hôtel Méridien à Damas qui ne passe pas pour un endroit discret. Eux pour qui les écoutes téléphoniques n’ont pas de secret, n’arrêtaient pas de s’appeler sur leurs portables... Un suspect, Mahmoud Abdel-Al, membre de la secte musulmane Al -Ahbash - sans doute aux ordres de Rifaat Al-Assad - aurait même contacté le Président libanais Emile Lahoud le jour de l’attentat ! Seul fait indubitable : Nawar Habib Dona, marchand de cartes téléphoniques à Tripoli, qui a vendu celles liées à l’attentat, est mort dans un « accident de la route »...

Dans l’affaire Hariri, les preuves d’une éventuelle implication du Mossad ne manquent pas, mais la « justice internationale » ne veut pas en entendre parler. Le Gouvernement du Liban libre - basé en Israël et dirigé par Nagi N. Najjar - et le Comité pour un Liban libre de Ziad K. Abdelnour, un financier néo conservateur proche du Likoud et de Daniel Pipes - l’homme qui a inspiré l’opération caricatures du Prophète - ont pourtant mis le nom de Rafic Hariri sur une liste de personnalités libanaises à éliminer. Ce n’était pas un secret : elle était sur leur site Internet. Detlev Mehlis n’en a pas parlé dans son rapport à l’ONU. Quelle aurait été sa réaction - celle des Etats-Unis et de la France - si ces menaces avaient émané d’un groupuscule libanais pro syrien ? Pourquoi le juge n’a-t-il pas fait vérifier le système de sécurité du convoi ? Il se serait mystérieusement désactivé juste une fraction de seconde avant l’explosion. Pourquoi n’a-t-il pas mis la société israélienne qui l’a conçu sur la liste des suspects ?

Réseaux terroristes israéliens au Liban

Au Liban, les Israéliens ont toujours assassiné impunément qui ils voulaient. Les bombardements actuels - notamment de l’aéroport international... Rafic Hariri ! - entrent dans une stratégie qui ne date pas d’hier à laquelle l’ancien Premier ministre se serait fermement opposé. A-t-il été éliminé dans cette perspective ? Qui sait que les services de renseignements de l’armée libanaise ont démantelé le 13 juin un réseau du Mossad, à Saïda, au sud du Liban ? Sa spécialité : l’attentat à la voiture piégée. Le chef du groupe terroriste, Mahmoud Rafeh, a été arrêté ainsi que deux de ses complices. C’est un Druze libanais, ancien officier dans les milices pro israéliennes du Général Lahad, ancien des Forces de sécurité libanaises (FSI). L’armée libanaise a découvert dans sa cave la panoplie du parfait espion : un ordinateur et des caméras en provenance d’Israël, des tenues militaires libanaises, des téléphones cellulaires avec des lignes internationales, un décodeur permettant de lire sur un écran de télévision des messages codés, des faux papiers, des portraits d’épouses fictives israéliennes.

Mahmoud Rafeh a été recruté en 1994 par le Mossad sur les conseils d’Alameddine Badaoui, responsable de sécurité de l’ex-armée du Liban-Sud. Il a été formé en Israël et dans un pays étranger, puis renvoyé au Liban en 2000 « pour mettre en place des réseaux chargés de l’exécution d’opérations ». Il est bien sûr interdit d’en déduire qu’il pourrait y avoir parmi ces groupes terroristes dormants celui qui a tué Rafic Hariri.

Rafeh a avoué avoir organisé une série d’attentats contre des personnalités libanaises ou palestiniennes. En 1999 et 2003, il a tué deux dirigeants du Hezbollah. Le 20 mai 2002, il a assassiné Jihad Jibril qui dirigeait la branche armée du FPLP-CG (Front Populaire pour la Libération de la Palestine - Commandement général), fondé par son père. Cet attentat avait été revendiqué par un « Mouvement des Nationalistes libanais », créé pour la circonstance. À l’époque, Israël avait bien sûr démenti être responsable du meurtre. Yarden Vatikay, du Ministère israélien de la Défense, avait assuré qu’ "Israël n’avait aucun rapport avec la voiture piégée ». Benjamin Ben-Eliezer, son ministre, avait ajouté :"Comme d’habitude, c’est Israël qu’ils blâment ".
Le 26 mai 2006, Rafeh a assassiné Mahmoud Majzoud, membre du Djihad islamique qui, victime d’un attentat similaire, il y a deux ans, avait installé des caméras de surveillance dans - et devant - son immeuble. Elles ont disparu. Là aussi, il est interdit de dire que les terroristes ont tiré des enseignements de l’attentat contre Hariri. Cette fois, ils ont pris les caméras, alors qu’ils avaient oublié de neutraliser celle de la banque HSBC qui a filmé le van Mitsubishi près de l’hôtel St Georges.

Selon des sources judiciaires proches de l’enquête, les explosifs étaient camouflés dans la porte d’une Mercedes 280 grise garée devant le domicile des victimes. La porte a été introduite au Liban par un passage situé près des fermes de Chebaa. L’explosion était télécommandée par Mahmoud Rafeh, installé dans un van situé à 900 mètres de l’objectif. Un agent du Mossad, embarqué sur un avion de surveillance MK volant à haute altitude, l’informait de ce qui se passait devant l’immeuble et lui a dit quand presser le bouton. Il est encore une fois interdit d’évoquer le van Mitsubishi qui s’est introduit dans le convoi de Rafic Hariri, et de rappeler que Moustapha Tlass - ancien ministre syrien de la Défense - a déclaré en janvier 2006 qu’un avion israélien a donné le signal pour faire exploser les voitures piégées qui ont tué Rafic Hariri et le journaliste Gebran Tuéni.

Deux membres du réseau sont en fuite : un certain « Abou Georges » et Hussein Khattab, un ancien prisonnier palestinien en Israël, accusé par Ahmed Jibril d’être directement responsable de l’attentat contre son fils. Le Président Emile Lahoud demande au juge Brammertz - qui a pris la suite de Detev Mehlis - d’enquêter sur les meurtres du Mossad, comme il le fait sur ceux des 14 personnalités libanaises assassinées après l’attentat contre Rafic Hariri. Il se pourrait bien qu’il y ait un « lien manifeste » entre tous ces assassinats, les réseaux du Mossad au Liban et les événements actuels.

Sources :

La commission Mehlis discréditée Mais qui a assassiné Rafic Hariri ? par Gilles Munier (AFI-Flash du 21/2/05)
U
14 août 2006 13:17
Un génocide ?

En 16 jours de campagne militaire israélienne, près de 600 civils libanais sont morts. Plusieus milliers sont blessés, dont beaucoups souffriront d’un handicap.
Tous les principaux ponts du pays sont détruits. Les routes sont coupées. Les ports ont été attaqués, et sont sous blocus.
L’aéroport international est touché et fermé, et les 3 autres aéroports militaires (dont un toujours en chantier) ont été détruits.

Même les télévisions et les antennes de transmissions ont été détruites.
Bref, une destruction totale de l’infrastructure vitale du Liban.
Et bien sûr tout cela, c’est de “l’auto-défense légitime” de l’état d’Israel.

Cibler les terroristes

Le 13 Juillet, l’aviation israélienne, avec tout le progrès techinique, les missiles intelligents, et tout l’équipement de pointe dont elle dispose, etc... détruit une maison dans le village de “Al-Duwair” au sud Liban.
12 “terroristes” sont tués sur le coup : un homme, sa femme, et leurs 10 enfants.
Ce jour là, la fille de 3 mois avait un crayon dans sa main. L’aviation israélienne a cru que c’était un missile Katyousha.

Le 15 Juillet, cette même aviation super équipée, attaque un mini-bus, près du village de “Marwahin”. Ce bus tranportaient des habitants du village, qui l’ont quitté après le refus des forces de la FINUL des les aider, suite à un ultimatum israélien de quitter le village.
23 “terroristes” sont morts. Plus de la moitiée étaient des enfants. Une fillete, de près de 5 ans, portait une chemise blanche. C’est la même couleur que la chemise que porta Nasrallah, un certain jour.
L’aviation israélienne a cru que c’était le chef du Hezbollah.

Le 19 Juillet, aussi cette même aviation qui filme tout à l’aide de ses satellites dernier cri, bombarde le village de “Srifa”. 30 “terroristes” sont morts. Beaucoup étaient des enfants.
Parmis eux, un enfant avec son biberon. Bien vide, vue le manque de nourriture au sud, l’aviation israélienne a cru que c’était un militant qui se prépare a lancer une grenade.

Détruire l’infrastructure des terroristes

Plusieurs dizaines de tonnes de bombes se sont abattues sur la banlieue sud de Beyrouth.
Des dizaines d’immeubles sont détruits. En gros, c’est similaire a la destruction de Varsovie par les Nazis.
Dans un de ces immeubles détruit, il y avait un bureau d’un reponsable politique du Hezbollah.
Un bureau vide évidement.

Le missile israélien ne l’a pas touché. Il a raté sa cible. Par contre, l’immeuble a disparu.
Dans l’immeuble d’en face, il y avait un vendeur de matériel informatique. On pouvait acheter des cédéroms à 50 centimes. Un ordinateur était sur une table.
L’aviation israélienne a cru que c’était le centre de comandemant du Hezbollah.
L’immeuble a été rasé.

Un peu plus au sud, près des côtes de la mer, il y avait un pont. Déjà détruit (par Israel) et reconstruit plusieurs fois, il n’a pas échappé à la destruction de nouveau.
A l’Aéroport International de Beyrouth, on ne peut pas faire monter un couteau dans l’avion. Mais, c’était fréquent que des passagers (les militants du Hezbollah), transportaient des missiles.
Puisque les Katyoushas, sont des objets fragiles, c’était autorisé de les faire monter a bord.
Le 13 Juillet, l’aviation israélienne détruit les pistes de l’aéroport.

Conclusion

Des attaques ciblées, des bombes intelligentes, et des techiniques de pointe, ont permis a l’armée israélienne de détruire et tuer les “terroristes” et leurs “infrastructures”...
C’est pourquoi, ni le G8, ni le Conseil de Sécurité, ni la Conférenfe de Rome, a demandé un cessez-le-feu.
Israel fait bien son travail : tuer, tuer encore, et détruire.

On pourrait se demander, est-ce qu’on rêve ou pas, que le monde est en train de regarder un génocide sans réagir ?
 
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