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La leishmaniose une maladie parasitaire
29 mars 2024 18:44
 
La leishmaniose 0

La leishmaniose est une maladie parasitaire faisant partie des zoonoses, des maladies qui passent de l’animal à l’homme. Le phlébotome, un insecte proche du moustique, est le vecteur de cette maladie, il s'infecte après avoir piqué le principal réservoir du parasite, le chien. Des transmissions interhumaines par contact sanguin (transfusions, seringues souillées, exposition accidentelle au sang) et par voie sexuelle sont décrites.

LES CAUSES ET SYMPTÖMES
La maladie est causée par plusieurs espèces du genre leishmania qui, selon l’état d’immunité de l’individu infecté, conditionnent la forme clinique. Ainsi, Les parasites peuvent rester localisés dans la peau ou s'étendre au nez et à la bouche, ou encore se propager à d'autres organes. Il existe trois formes principales de leishmaniose : viscérale (la plus grave dans la mesure où elle est presque toujours fatale), cutanée (la plus fréquente, qui cause habituellement des ulcères cutanés) et cutanéomuqueuse (qui touche la bouche, le nez et la gorge).
La leishmaniose cutanée, se manifeste par un bouton croûteux encore appelé « bouton d’orient », parfois multiple, localisé sur les parties découvertes du corps et qui guérit en général spontanément en laissant des cicatrices.
La leishmaniose viscérale ou « kala-azar ») est signalée par de la fièvre, de l’anémie, un amaigrissement, un gonflement du foie et de la rate et des ganglions lymphatiques. Elle est mortelle en l’absence de traitement.

LES TRAITEMENTS
Le traitement dépend de la forme clinique, il repose sur des dérivés de l'antimoine en injection intramusculaire ou dans la lésion. Mais, l'émergence de résistances a conduit à utiliser d’autres médicaments tels l’amphotéricine B ou l’Interféron.

DES CONSEILS POUR SE PREMUNIR DE CETTE PATHOLOGIE
Les personnes qui ont contracté la leishmaniose auparavant sont toujours susceptibles de la contracter de nouveau. Pour s’en prémunir, il faut dormir dans des pièces climatisées et enfermées ou sous une moustiquaire traitée au pyréthirinoïde et éviter les activités de plein air entre le crépuscule et l'aube.
Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار , الدكتورة خديجة موسياراختصاصية في الطب الباطني و أمراض الشيخوخة, Présidente de l’Alliance des Maladies Rares au Maroc

POUR EN SAVOIR PLUS SUR L'ALLIANCE DES MALADIES RARES AU MAROC (AMRM) : ACTIONS ET REVENDICATIONS

L’Alliance a pour missions de faire connaître et reconnaître les maladies rares auprès du public, des professionnels de santé et des pouvoirs publics en informant sur leurs enjeux scientifiques, sanitaires et sociaux, par tous les moyens : presse écrite, télévision, radio, sites internet et réseaux sociaux.
Elle a également pour objectifs de contribuer à l’information des médecins en organisant des colloques thématiques sur les maladies rares. Elle œuvre à aider à la création d’associations de malades dédiées à chaque maladie rare et à améliorer l’accès au diagnostic et aux soins des maladies rares.
Des priorités à mettre en oeuvre au Maroc
Les personnes atteintes de maladies rares posent au Maroc d’innombrables problèmes notamment au niveau du diagnostic et de la prise en charge. Elles souffrent en outre d’un manque d’information, d’absence de centres de référence et de compétence ainsi que de dépistage néonatal systématique pour tous les nouveau-nés.

L’Alliance des Maladies Rares au Maroc (AMRM), a trois REVENDICATIONS PRINCIPALES visant à :
– Donner rapidement le statut d’affection de longue durée (ALD) à un grand nombre de maladies rares et en particulier d’abord aux plus couteuses ; cela garantirait ainsi une prise en charge et un remboursement systématiques des soins à 100 % de la base de référence sécurité sociale ; on rappellera que, pour le moment, nombre de patients sont confrontés à des problèmes de remboursement car ils ne peuvent bénéficier que d’un remboursement dérogatoire au cas par cas, devant être renouvelé continuellement et avec le risque d’une suspension à tout moment ;

– Mettre en place un statut de « médicament orphelin » pour les thérapeutiques employées dans les maladies rares offrant notamment un accès plus rapide au marché en raccourcissant les délais d’autorisation de mise sur le marché (AMM) ; il pourrait être envisagé aussi de les dispenser de certaines taxes et impôts et de leur garantir une exclusivité commerciale sur une certaine période ; en contrepartie de ces avantages, les pouvoirs publics devraient pouvoir s’attacher à négocier des réductions de prix sur les médicaments les plus chers (certains sont d’un montant de plusieurs millions de dirhams !)
;
– Instaurer un dépistage néonatal systématique visant à détecter des maladies rares sévères d’origine génétique, généralement chez les bébés : il s’agit notamment de la phénylcétonurie, l’hypothyroïdie congénitale, l’hyperplasie congénitale des
 
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