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Législatives 2007 : Des ONG contrôleront les élections!!!!
L
15 juin 2007 13:25
La question n’est plus taboue. Pour la première fois dans l’histoire des urnes, le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (CCDH) et des ONG s’intéressant à l’opération de vote, participeront au contrôle des élections.
Ce sera le premier fait d’arme majeure de Ahmed Harzenni. Désigné par le Souverain pour présider aux destinées du CCDH, l’ancien militant de l’organisation radicale «Ila Al Amam» aura pour tâche de mener le Conseil consultatif des droits de l’Homme à marquer de son sceau le déroulement des prochaines élections. Une première, dans un pays ou le ministre de l’Intérieur a eu, de tout le temps, la main haute en matière de scrutin. Lors d’une réunion tenue vendredi 1 juin courant, le ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa et les délégations des partis de la majorité se sont mis d’accord sur les modalités de supervision des élections. «Pour la première fois dans l’histoire politique du pays, le gouvernement accepte l’idée de partager le contrôle des élections». Un tournant, qui «ne constitue pas, pour autant, une rupture finale», note un membre de la majorité. Pour le porte parole du gouvernement, dont les propos ont été rapportés par la presse, «le CCDH jouera le rôle de principal médiateur auprès des ONG nationales intéressées par ces élections». Et les ONG internationales ? L’éventualité n’est pas exclue. D’où le caractère, du moins, inédit des élections prochaines. Il fut un temps, effectivement, où une telle option «était vue en tant qu’ingérence inadmissible dans les affaires internes du pays», note un membre de la Koutla.

Ingérence

Il y a un mois, presque au jour le jour, la presse marocaine avait rapporté les tenants et aboutissants d’une réunion d’un autre genre. Des «conseillers» américains ont profité d’une rencontre organisée à Rabat par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) pour avancer l’idée d’un «contrôle international des élections». La presse, dont notamment celle partisane, s’est indignée de la suggestion. Selon ces médias, les «Américains ont fait allusion à un éventuel tripatouillage du prochain scrutin». Du coup «ils ont proposé une opération–supervision qui sera financée par l’administration américaine». Il n’est pas dit si les soi-disant conseillers étaient, oui ou non, mandatés par le département ad hoc. Une chose est cependant sûre : les Américains ont été «désavoués par les Européens, eux aussi présents». Et pour cause : «le Maroc, ont-ils noté, est doté du dispositif institutionnel et juridique adéquat en la matière». Juridiction, temps d’antenne, et autres mesures sont là pour le prouver. Mais aussi, l’engagement politique de l’équipe aux commandes. Effectivement, encore une fois, le gouvernement a été ferme en mettant en garde «contre toute pratique pouvant remettre en cause la transparence des élections». Mohamed Bouzoubaâ, a notamment rappelé aux chefs de partis, la leçon du 8 septembre 2006. Il a souhaité que les partis politiques aient bien retenu les leçons des procès engagés suite au scrutin du renouvellement du tiers de la deuxième chambre.

Opposition
S’y ajoute également les mesures prises en écho aux revendications de l’opposition. Entre autres : la révision des listes électorales. Il ressort de l’exposé gouvernemental, présenté à l’occasion, que le prochain scrutin impliquera plus de 1,5 million de nouveaux électeurs.
Fait notoire : aucun des partis de l’opposition, y compris le PJD, n’a jugé opportun de demander un contrôle international. Fidèle à une tradition marocaine, le parti islamiste s’est limité à la requête d’une neutralité administrative et d’une implication sévère de la justice dans le lutte contre l’argent sale. Lors de l’audience accordée par le Souverain au nouveau Président du CCDH, jeudi 31 mai 2007, au Palais Royal à Fès, Sa Majesté le Roi a souligné que «cette nomination, traduit la haute et constante volonté royale de s’assurer de la continuité, avec la même dynamique, de l’action du Conseil et de son bon fonctionnement, et d’en faire un symbole de la pérennité de l’Etat de droit et des institutions». L’une des priorités du nouveau président porte sur la mise en place des commissions et des antennes régionales du Conseil, dans les zones prioritaires, pour la protection des droits de l’Homme et leur promotion à travers une approche de proximité». Aussi, il aura à «affiner et finaliser sa conception du projet envisagé pour la mise en place du Conseil Supérieur des Marocains résidant à l’étranger». Il s’agit, en outre, de la mise en oeuvre du plan de promotion de l’éducation aux droits de l’Homme, et des efforts à faire pour entamer l’élaboration d’une Charte de la Citoyenneté : Droits et Obligations. Autant de «projets» intimement liés à la formation civique. Mais, surtout à la démocratisation !


source : assabah
t
15 juin 2007 14:23
pourquoi tu écris en gras? c'est illisible smiling smiley
O
15 juin 2007 15:56
Que les élections soient contrôlées par des ONG marocaines ou étrangères ,peu importe .

L'essentiel , c'est qu'on ait une carte politique représentative des aspirations du peuple.

Le hic ,c'est que les élections de 2002 ont été souillés , non pas par les tripatouillages des autorités ,mais par l'argent sale.
L
15 juin 2007 19:28
Citation
Ouldlablad a écrit:
Que les élections soient contrôlées par des ONG marocaines ou étrangères ,peu importe .

L'essentiel , c'est qu'on ait une carte politique représentative des aspirations du peuple.

Le hic ,c'est que les élections de 2002 ont été souillés , non pas par les tripatouillages des autorités ,mais par l'argent sale.

l'argent sale de qui des politiques entre eux tu peux approfondir ta pensésmiling smiley
O
16 juin 2007 18:34
Citation
Le marocain_2007 a écrit:
Citation
Ouldlablad a écrit:
Que les élections soient contrôlées par des ONG marocaines ou étrangères ,peu importe .

L'essentiel , c'est qu'on ait une carte politique représentative des aspirations du peuple.

Le hic ,c'est que les élections de 2002 ont été souillés , non pas par les tripatouillages des autorités ,mais par l'argent sale.

l'argent sale de qui des politiques entre eux tu peux approfondir ta pensésmiling smiley


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On est pas obligé d'etre un politique pour entrer au parlement .

Il suffit d'etre fortuné pour etre courtisé par les partis politiques .

Même des partis dits progressistes comme l'USFP se sont mis à cautionner des richards pour éviter d'etre largué .

La connerie du citoyen qui continue à suivre les "100 dhs" et la "walima" à encore de beaux jours devant elle.

Le peuple opte pour des pourris et vient chialer aprés.

Qu'on ne me dise pas que le peuple est ignorant .Ça fait 50 ans qu'il vote.

On a les dirigeants que nous méritons.
t
16 juin 2007 19:19
kayfa ma takounou, youwalla 3alaykoum. on n'a que ce qu'on mérite.
étant conscient que cette mascarade n'a que trop durée, je ne me suis jamais inscrit sur les listes éléctorales. je n'ai jamais eu confiance en nos politiciens.ils sont presque tous des arrivistes, même ceux du parti d'El Othmani.
Oulaalou,quand il était dans l'opposition, faisait trembler les ministres par ses discours. maintenant qu'il est ministre, il est devenu parmi les grands richards du maroc (agréments de pêche en haute mer, fermes, agréments de tranport, primes mensuelles consistantes des diferents departements du ministère des finances ...etc...).
 
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