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Le Caire Tangi Salaün
08/04/2008 | Le Figaro.fr


Plusieurs manifestations ont donné lieu à des débordements, principalement dans la ville de Mahalla el-Koubra , foyer des revendications salariales ouvrières, dans le delta du Nil.

Principaux opposants au régime Moubarak, les Frères musulmans appellent au boycott du scrutin d'aujourd'hui, sur fond de crise du pain.
Près de 250 arrestations la semaine dernière, plus de 900 depuis la mi-février, 20 candidats seulement autorisés à concourir sur les quelque 5 700 qu'ils espéraient présenter : asphyxiés par le pouvoir égyptien, les Frères musulmans, principale force d'opposition, ont jeté l'éponge et appelé au boycott des élections municipales d'aujourd'hui. Un scrutin que le Parti national démocrate (PND) du président Hosni Moubarak est assuré de remporter, puisque ses candidats sont très souvent les seuls à briguer les 52 600 sièges municipaux en lice.

Ces élections interviennent dans un climat politique et social tendu par la hausse générale du coût de la vie, illustré par la pénurie de pain subventionné à l'origine de rixes qui ont déjà coûté la vie à une dizaine d'Égyptiens.


«Mesures ridicules»

Dimanche, un appel à la grève générale, auquel les Frères musulmans ne s'étaient pas associés, et qui a été globalement peu suivi, a donné lieu à de nouveaux débordements, principalement dans la ville de Mahalla el-Koubra, foyer des revendications salariales ouvrières, dans le delta du Nil. Des dizaines de manifestants ont été blessés lors d'affrontements avec la police, qui a notamment utilisé des balles en caoutchouc pour disperser la foule. Plusieurs centaines de personnes ont également été arrêtées à travers le pays. Parmi elles, des blogueurs contestataires qui ont tenté de manifester au Caire, quadrillés par les forces antiémeute.

Avant l'appel au boycott des islamistes, tous les observateurs craignaient une nouvelle explosion de violence à l'occasion des municipales. Le scrutin devait avoir valeur de test après les législatives de 2005 : les Frères musulmans avaient alors remporté un cinquième des sièges au Parlement. Mais il pouvait surtout leur servir de tremplin en vue de la présidentielle de 2011. Interdits, mais tolérés, les islamistes ne pourraient en effet participer à cette élection que sous étiquette indépendante. Or, il leur faudrait pour cela s'assurer le parrainage de 140 conseillers municipaux, ce que les autorités se sont donc employées à éviter. Constatant qu'elle ne pourrait parvenir à ses fins, la confrérie a préféré se retirer du jeu. «Nous appelons le peuple égyptien à boycotter les élections municipales car le pouvoir fait fi de la justice», a annoncé le vice-guide suprême, Mohamed Habib.

La participation électorale est traditionnellement très faible en Égypte. Outre les arrestations massives, les Frères musulmans ont fustigé le refus des autorités de valider la plupart de leurs dossiers de candidature, même dans les cas où les tribunaux se sont prononcés en leur faveur. «Dans un pays où ni la Constitution ni la loi ne sont respectées, le PND a recours à des mesures ridicules pour nous écarter», a dénoncé Mohamed Habib.


«Désespoir»

L'opposition non islamiste, libérale ou de gauche, a également critiqué les obstacles auxquels elle a dû faire face.

Au final, elle n'a pu présenter qu'un millier de candidats, beaucoup d'autres ayant également été mis hors jeu par les autorités. «Il y a un désespoir qui s'installe dans les partis d'opposition, tant les chances de succès sont minimes, voire inexistantes», constate amèrement Mounir Fakhri Abdel Nour, le secrétaire général du parti libéral Wafd, dont seuls 700 des 1 700 candidats sont parvenus à se faire enregistrer. Pour l'ancien député copte, cette marginalisation de l'opposition laïque est «non seulement incompréhensible, mais stupide. La seule explication possible, c'est que le PND veut donner l'impression, en interne comme à l'étranger, que la seule alternative au pouvoir actuel, ce sont les Frères musulmans

On attend toujours la pendaison de Moubarak.

Je crois qu'on y arrive enfin, j'éspére que les emeutes vont s'étendre à tout le pays et que les forces de sécurité Egyptiennes vont s'allier au peuple.

Egypte: les Frères musulmans annoncent leur boycott des municipales

Les Frères musulmans, principal groupe d'opposition en Egypte, ont annoncé lundi à l'AFP qu'ils boycotteraient les élections municipales de mardi après la quasi élimination de leurs candidats. "Nous appelons le peuple égyptien à boycotter les élections municipales car le pouvoir fait fi de la justice", a déclaré le numéro deux de la confrérie islamique, Mohammed Habib.
"Nous nous engageons à boycotter" le scrutin, a-t-il ajouté.
M. Habib avait affirmé jeudi que seulement 20 candidats des Frères musulmans, sur les 498 retenus initialement par une commission électorale, pourraient participer aux élections, le régime craignant qu'ils ne réitèrent leur succès de 2005.
Les Frères musulmans avaient alors effectué une poussée historique en remportant, avec 88 députés élus, un cinquième des sièges du Parlement lors des législatives.
Leurs candidats s'étaient présentés sous l'étiquette d'indépendants, restant un mouvement interdit bien que relativement tolérée. Les Frères Musulmans avaient été quasiment écartés des élections sénatoriales qui avaient immédiatement suivie les législatives.
Lundi 07 Avril 2008

Source : [saphirnews.com]

le problème en egypte c'est que le pouvoir et mauvais et l'opposition aussi d'un côté vous avez la famille et proche de moubarak qui tiennent l'égypte d'une main de fer depuis plus de 30 ans de l'autre un groupe radical qui risque de relooker l'Égypte en un Iran bis

Si les frères musulmans ont autant de succès c'est qu'ils représentent la seule véritable opposition au régime de Moubarak.

Citation
Le marocain_2007 a écrit:
le problème en egypte c'est que le pouvoir et mauvais et l'opposition aussi d'un côté vous avez la famille et proche de moubarak qui tiennent l'égypte d'une main de fer depuis plus de 30 ans de l'autre un groupe radical qui risque de relooker l'Égypte en un Iran bis

contente toi de juger les mouvement sur leurs actes, ce n'est pas parce que des mouvement se reclame de l'islam politique qu'il ne s'inscrivenent pas dans le jeu démocratique.

en attendant la réalité c'est un dictateur qui se maintient au pouvoir par tout les moyens possible.

en plus Hosni Mubarak j'aime pas sa gueule

Citation
paolo108 a écrit:

Citation
Le marocain_2007 a écrit:
le problème en egypte c'est que le pouvoir et mauvais et l'opposition aussi d'un côté vous avez la famille et proche de moubarak qui tiennent l'égypte d'une main de fer depuis plus de 30 ans de l'autre un groupe radical qui risque de relooker l'Égypte en un Iran bis

contente toi de juger les mouvement sur leurs actes, ce n'est pas parce que des mouvement se reclame de l'islam politique qu'il ne s'inscrivenent pas dans le jeu démocratique.

en attendant la réalité c'est un dictateur qui se maintient au pouvoir par tout les moyens possible.

en plus Hosni Mubarak j'aime pas sa gueule

paolo il faut etre naif pour penser que les frères musulmans sont un mouvement pacifiste

Citation
Le marocain_2007 a écrit:

Citation
paolo108 a écrit:

Citation
Le marocain_2007 a écrit:
le problème en egypte c'est que le pouvoir et mauvais et l'opposition aussi d'un côté vous avez la famille et proche de moubarak qui tiennent l'égypte d'une main de fer depuis plus de 30 ans de l'autre un groupe radical qui risque de relooker l'Égypte en un Iran bis

contente toi de juger les mouvement sur leurs actes, ce n'est pas parce que des mouvement se reclame de l'islam politique qu'il ne s'inscrivenent pas dans le jeu démocratique.

en attendant la réalité c'est un dictateur qui se maintient au pouvoir par tout les moyens possible.

en plus Hosni Mubarak j'aime pas sa gueule

paolo il faut etre naif pour penser que les frères musulmans sont un mouvement pacifiste

je ne voit pas ce que tu veux dire par "pacifiste".


je te l'ai dit il faut juger ces personne sur leurs actes, la majorité des parti d'opposition son issue de l'islam politique, je ne voit pas ou est le probleme tant que ceux ci s'inscrivent dans un jeu démocratique.