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Vador a écrit:
c'est ca la conspiration .... quand j'ai lu le titre , j'ai cru que ca avait un rapport avec le SAHARA.
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Moh Tsu a écrit:
A Bouaké, la population ne croit pas aux allégations d'abus sexuels contre les militaires marocains.
DNES : Mohamed Touzani --.. Bouaké (Côte d'Ivoire), 14/08/07 - Les habitants de Bouaké (380 km d'Abidjan) ne croient pas aux allégations d'abus sexuels portées contre des éléments du contingent marocain et exigent la levée immédiate de la mesure de cantonnement prise à leur encontre et à la hâte par l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).
'Ce sont des accusations fantaisistes pour faire partir les militaires marocains qui font un excellent travail', s'indigne Zakaria, un combattant des Forces Nouvelles (FN- ex rebelles) en faction devant l'agence de la banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), violemment attaquée et saccagée en septembre 2003. 'Les Marocains sont nos frères. Ils rendent beaucoup de services à la population et leur cantonnement est injuste', ajoute ce jeune d'un peu plus de 20 ans, le kalachnikov en bandoulière.
A quelques encablures de là, des dizaines de véhicules des casques bleus quittent le quartier général de l'ONUCI pour des missions sur le terrain. Au passage d'une patrouille des militaires marocains, Zakaria se lève pour saluer ses 'frères'. 'C'est le meilleur contingent de l'ONUCI', dit-il, avec un large sourire. Et ce n'est pas l'ONUCI qui dira le contraire.
Dans cette ville du nord musulman de la Côte d'Ivoire, où l'administration centrale est totalement absente, les FN ont renforcé leur présence depuis l'attaque de fin juin dernier contre l'avion de leur Secrétaire général et actuel Premier ministre, Guillaume Soro.
Amélie, 32 ans, habite tout près du restaurant 'Marrakech', tenu par un marocain originaire de Fès. Cette belle baolé (ethnie du centre de Côte d'ivoire) ne décolère pas contre l'ONG à l'origine des allégations d'abus sexuels contre les militaires marocains. 'C'est complètement faux. Je connais les Marocains depuis le déploiement de l'ONUCI en 2004', affirme la femme, employée dans une célèbre société américaine de transfert d'argent.
Elle dit ne pas comprendre pourquoi ces accusations concernent uniquement les soldats marocains, alors que des milliers de casques bleus, venant d'une vingtaine de nationalités, sont déployés à Bouaké. 'Ces gens qui colportent ces accusations veulent saboter l'accord de Ouagadougou. Cela est arrivé curieusement avant la flamme de la paix', fulmine-t-elle.
Après le démantèlement de la zone de confiance qui sépare les troupes gouvernementales et les forces des FN depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002, le président Gbagbo et le Premier ministre Soro ont présidé, le 30 juillet à Bouaké, en présence de sept chefs d'Etat de la sous-région, la cérémonie de la 'flamme de la paix' pour marquer leur engagement pour la réconciliation et l'unité du pays.
'Mais la vérité finira par éclater et on saura alors qui était derrière ces accusations', ajoute la jeune femme.
Au même moment, l'équipe d'enquête mise en place par le Maroc et l'ONU pour faire la lumière sur cette affaire, attend en vain, et depuis plusieurs jours, les témoignages de ces filles présumées victimes d'abus sexuels. Pire: l'ONG 'plaignante', dont la présidente s'est évaporée dans la nature, bloque le travail de la commission en refusant des tests ADN comme convenu par les enquêteurs dans un plan de travail arrêté il y a quelques jours à Abidjan.
Théo tient un cybercafé près de l'aéroport de Bouaké où les casques bleus marocains sécurisent les vols et les installations de l'ONU. Un quotidien ivoirien entre les mains, ce partisan des FN explique les tenants et aboutissants de cette affaire. 'Le travail du contingent marocain dérange certaines parties qui veulent lui faire payer son strict respect du mandat de l'ONUCI', analyse-t-il. 'Son cantonnement est une mesure injustifiée', souligne ce technicien en informatique qui a vécu longtemps à Abidjan avant de venir s'installer à Bouaké.
Les militaires marocains, eux, ne se soucient guère de ces allégations. Les uns continuent de prodiguer des soins gratuits à la population, alors que d'autres patrouillent dans la ville ou dans les localités proches ou effectuent des vols de reconnaissance.
Tous sont conscients qu'il s'agit d'une grosse manipulation visant à les empêcher d'accomplir leur mission pour la paix en Côte d'Ivoire et aux côtés de la population défavorisée de Bouaké.
Source : [www.yawatani.com]