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L'Occident à perdu l'Egypte, la Tunisie, Mais...
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18 mars 2011 18:48
Salam

On ne va pas perdre la Libye, on choisi des lors un représentant pour le Libyens Euh pour les intérêts occidentaux.

Faut empêcher à tout pris que le monde Arabe puissent disposer de lui même.

Le monde Arabe libre conduit inévitablement le peuple Palestiniens vers une liberté proche et totale.

Dans ce monde, selon la vision occidental, seul les sionistes ont des droits, faut il massacré tout les arabes pour que puissent vivre et survivre la seul démocratie du moyen orient. Le rempart contre le terrorisme islamique (comprendre la liberté dans le monde arabe).

Proche-Orient : la contre-révolution d’Obama


Après avoir hésité sur la conduite à tenir face aux révolutions arabes, l’administration Obama a choisi la manière forte pour sauver ceux de ses vassaux qui peuvent l’être encore. Comme par le passé, c’est l’Arabie saoudite qui a été chargée de mener la contre-révolution. Riyad a réussi à faire reconnaître ses pions libyens par la communauté internationale au détriment des insurgés et vient d’envahir le Bahreïn, écrasant dans le sang la révolte populaire.

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Faire entrer les troupes impériales en Afrique

Ainsi que je n’ai cessé de l’expliquer depuis quatre ans et demi, la victoire de la Résistance libanaise face à Israël à l’été 2006 a mis fin à la stratégie états-unienne de remodelage du « Proche-Orient élargi » (Greater Middle East) [1]. Malgré diverses tentatives, dont la « main tendue » par Barack Obama lors de son discours du Caire [2], Washington n’est pas parvenu à élaborer de stratégie de remplacement. Apparemment tout continue comme avant, mais en réalité les États-Unis se désinvestissent lentement de cette région. Au demeurant, les réserves pétrolières du Proche-Orient étant en déclin alors qu’un investissement militaire massif et coûteux ne rapporte qu’à long terme, Washington a tourné son regard dans d’autres directions.

Après avoir envisagé de se concentrer sur les Caraïbes, c’est sur l’Afrique que l’Empire a jeté son dévolu. Il faut faire vite, car en 2013, un quart du pétrole et des matières premières consommés aux États-Unis proviendra du continent noir. Définitivement convaincu par les travaux du think tank israélien Institute for Advanced Strategic & Political Studies (IASPS), Washington a accéléré la création de l’AfriCom. Le véritable pouvoir qui gouverne les États-Unis depuis le coup d’État du 11 septembre 2001 a alors hissé Barack Obama à la Maison-Blanche et le général William E. Ward à l’AfriCom.

On se souvient que le sénateur d’origine kenyanne Barack Obama a travaillé activement à la création de ce dispositif et a entrepris une tournée spéciale en Afrique en août 2006 qui se termina par un débriefing au siège de l’AfriCom à Stuttgart. Il s’était particulièrement occupé des intérêts des firmes pharmaceutiques sur le continent noir et de la préparation de la partition du Soudan [3]. Le général Ward, quand à lui, n’est pas seulement un noir américain, il est aussi l’ancien responsable de l’assistance sécuritaire US à l’Autorité palestinienne, c’est-à-dire le coordinateur de sécurité entre Mahmoud Abbas et Ariel Sharon. Il fut chargé de la mise en œuvre de la « Feuille de route » et du retrait unilatéral des forces israéliennes de Gaza, préalable à la construction du Mur de séparation, à la séparation des Territoires palestiniens en deux (Gaza et la Cisjordanie) et à leur transformation en « bantoustans » distincts.

Le conflit de Côte d’Ivoire, qui oppose Laurent Gbagbo (élu par la majorité des Ivoiriens) à Alessane Ouattara (soutenu par une minorité d’Ivoiriens et par les immigrés burkinabés) amorce le plan de « remodelage de l’Afrique ». Encore faut-il trouver une porte d’entrée pour les troupes impériales, alors que tous les États africains se sont officiellement opposés au déploiement de l’AfriCom sur leur territoire. C’est là que le soulèvement libyen intervient.

La vague de révolte contre l’impérialisme qui agite le monde arabe depuis décembre 2010 a fait tomber le gouvernement de Saad Hariri au Liban, a provoqué la fuite de Zine el-Abbidine Ben Ali hors de Tunisie, la chute d’Hosni Moubarak en Égypte, des troubles au Yémen, à Bahrein et en Arabie saoudite, et des affrontements en Libye. Dans ce pays, le colonel Mouammar Khadafi s’appuie sur les Kadhafa (tribu du Centre) et la majorité des Makarha (tribu de l’Ouest). Il doit faire face à une vaste coalition qui, outre les Warfala (tribu de l’Est), compte aussi bien des monarchistes pro-occidentaux et des intégristes wahhabites que des révolutionnaires communistes ou khomeinistes. Washington a transformé cette insurrection en guerre civile : les mercenaires africains de la société israélienne CST Global sont venus sauver Khadafi [4], tandis que les mercenaires afghans des services secrets saoudiens sont venus appuyer les monarchistes et des groupes islamistes labellisés « Al-Qaeda ».
Outre les combats, la situation provoque une crise humanitaire internationale : en deux semaines, 230 000 immigrés ont fuit le pays (118 000 vers la Tunisie, 107 000 vers l’Égypte, 2 000 vers le Niger, et 4 300 vers l’Algérie).
Cette situation cruelle justifie une nouvelle « guerre humanitaire », selon la terminologie éculée de la communication atlantique.

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Source : ==> [voltairenet.org]
 
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