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A l’issue d’une visite éclair et d’un entretien avec Bouteflika
z
12 décembre 2006 21:55
A l’issue d’une visite éclair et d’un entretien avec Bouteflika

Zapatero obtient d’Alger l’expulsion de 70 «terroristes» algériens

par Halim Mouhou

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a demandé, hier, au chef du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, d’intervenir avec plus de détermination auprès du Maroc et du Front Polisario pour la tenue du référendum d’autodétermination au Sahara occidental, prévu dans les plans de paix onusiens.

«Nous souhaiterions que l’Espagne s’engage de manière plus résolue à amener le royaume du Maroc et le Front Polisario à accepter de mettre au point les modalités du référendum d’autodétermination libre et régulier, qui permettra l’expression de la volonté souveraine du peuple du Sahara occidental, conformément à la légalité internationale», a déclaré le chef de l’Etat lors du déjeuner qu’il a offert au palais du Peuple en l’honneur de M. Zapatero.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a, rappelons-le, adopté, le 31 octobre, à l’unanimité une résolution qui réitère son souhait d’une solution politique au problème du Sahara occidental permettant l’autodétermination de son peuple. Plusieurs milliers de personnes ont, par ailleurs, manifesté, le 11 novembre dernier à Madrid, pour réclamer l’autodétermination du Sahara occidental.

José Luis Rodriguez Zapatero, accompagné de ses ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Justice, de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, a, en effet, effectué, hier à Alger, une visite éclair d’une demi-journée.

«Aussitôt après son arrivée, M. Zapatero a été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika», a annoncé une source officielle reprise par l’AFP. M. Zapatero a été accueilli au siège de la Présidence par M. Bouteflika lors d’une cérémonie officielle avec un détachement de la Garde républicaine.

Il devait regagner l’Espagne dans l’après-midi après le déjeuner offert en son honneur par le chef de l’Etat au palais du Peuple. Cette visite entre dans le cadre des rencontres périodiques algéro-espagnoles. Plus de 70 terroristes seront extradés vers l’Algérie Le président du gouvernement espagnol devait, notamment, signer un accord d’extradition algéro-espagnol dans le cadre de la coopération judiciaire et de lutte commune contre la criminalité et le terrorisme.

«La lutte contre le blanchiment d’argent en sera un des volets», ajoute la même source. «Plus de 70 ressortissants algériens, arrêtés en Espagne pour activités terroristes, seraient susceptibles d’être extradés vers l’Algérie au terme de cet accord», ont indiqué également des sources espagnoles à l’AFP.

Outre la signature de cet accord, les responsables des deux pays doivent, par ailleurs, faire le point sur leur coopération bilatérale, notamment dans le domaine énergétique. Pour rappel, l’Algérie fournit à l’Espagne plus de 60 % de sa consommation en gaz.

Medgaz, un nouveau gazoduc reliant directement Beni Saf (Algérie) à Almeria (Espagne), doit entrer en service en 2009. L’Espagne est le 3e client de l’Algérie, avec 5 milliards de dollars d’importations en 2005, soit 11 % des ventes algériennes à l’étranger.

Des ventes en hausse de 40 % depuis 2004, selon les chiffres espagnols. Comme elle est son 6e fournisseur avec un milliard de dollars en 2005. La balance commerciale est largement favorable à l’Algérie, avec un excédent de 4 milliards de dollars en 2005.

Les investissements industriels espagnols, avec 11,4 millions de dollars, ont représenté un peu plus de 10 % du total de 1 milliard de dollars d’investissements étrangers engrangés par l’Algérie en 2005. En 2002, les entreprises espagnoles avaient investi 143 millions de dollars, 86,9 millions de dollars en 2003 et 42,8 millions de dollars en 2004.

L’Espagne participe déjà dans 5 sur les 7 usines de dessalement d’eau de mer en cours de réalisation en Algérie. Ses entreprises ont par ailleurs fait des offres pour une série d’autres usines de ce type. Une entreprise espagnole a remporté, d’autre part, le contrat de la gestion de l’eau et de l’assainissement à Constantine.

Madrid «encourage vivement» ses PME à lier des partenariats avec leurs homologues algériennes dans divers domaines, a souligné Maria-Dolorès Loredda, responsable du bureau commercial espagnol à Alger. M. Zapatero devait s’entretenir également d’émigration clandestine avec des interlocuteurs algériens.

L’Algérie participe à la 5e conférence ministérielle du groupe des 5+5 sur la migration en Méditerranée occidentale qui doit se tenir les 12 et 13 décembre à Algésiras (Espagne). Le ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, doit y rappeler, selon la même source, «l’urgence de traiter les questions migratoires dans une approche globale, équilibrée et intégrée, prenant en considération le lien entre migration et développement».

L’Espagne fait face à un afflux de clandestins originaires principalement d’Afrique subsaharienne, mais aussi du Maghreb. Le tarissement de ce flux en hiver ne préjuge pas de sa reprise au printemps, lorsque les conditions météorologiques seront plus clémentes.

H. M.
a
13 décembre 2006 12:52
Sacré Boutef ! si le sahara n'existait pas il faudrait le lui inventé, à croire qu'il n'a que ça
a défendre.
L'envergure des grands hommes se mesurent aussi aux projets qu'il défendent.

abouali
z
13 décembre 2006 23:04
[www.liberte-algerie.com]


Actualité (Jeudi 14 Décembre 2006)

La presse espagnole étrille le bilan de la visite de Zapatero
Alger-Madrid : de l’eau dans le gaz ?

Par : Salim Tamani
Lu : (187 fois)

Le parti pris espagnol en faveur de Rabat dans le dossier du Sahara occidental risque de compromettre le développement des relations entre Alger et Madrid.

“L’Espagne ne peut pas rester indifférente au sort actuel du peuple sahraoui que vous avez colonisé de 1885 à 1975”, a déclaré mardi le président Bouteflika lors du déjeuner offert au Palais du peuple en l’honneur du président du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero. Ce n’est pas par hasard que le chef de l’État a abordé le conflit du Sahara occidental en des termes assez durs. S’il est clair que, historiquement, les Espagnols détiennent une grande responsabilité dans la situation au Sahara occidental, qu’ils ont quitté en 1975 en le livrant au royaume du Maroc, le soutien apporté à maintes reprises par Madrid à Rabat semble ne pas être du goût des autorités algériennes, au point de constituer aujourd’hui un centre de divergences dans les relations bilatérales. C’est dans ce cadre que le président Bouteflika a exprimé son souhait de voir l'Espagne s'engager “de manière plus résolue” à amener le Maroc et le Front Polisario à accepter de mettre au point les modalités du référendum d'autodétermination permettant l'expression de la volonté souveraine du peuple sahraoui, conformément à la légalité internationale. Si sur le plan bilatéral, Abdelaziz Bouteflika a affirmé que les relations algéro-espagnoles “se portent bien dans l'ensemble” et qu'il faut “œuvrer à leur amélioration”, il n’en reste pas moins que le président du gouvernement espagnol n’a pas pu convaincre ses homologues d’Alger de transcender la question du Sahara occidental pour aller de l’avant. Et les déclarations de Luis Zapatero quant à la volonté de son pays d’aider l'Algérie à développer le secteur des énergies renouvelables n’ont pas arrangé les choses, même si les entretiens ont touché des secteurs où l’Algérie et l’Espagne coopèrent depuis plusieurs années, à savoir l’énergie, notamment le gaz. Si le Premier ministre espagnol a été obligé, tout au long de l’année 2006, de modifier la direction de ses relations avec l’Algérie, tracassée par l’inclinaison de la politique de son gouvernement socialiste vers les thèses marocaines sur le Sahara occidental, il n’en demeure pas moins que sur le plan concret, la diplomatie espagnole n’a pas vraiment changé. En faisant état de l’échec de la visite de Zapatero à Alger dans ce sens où il n’a pu convaincre les Algériens de l’établissement d’une “relation énergétique privilégiée”, et du fait qu’il “veuille nuancer son pari politique marocain”, la presse espagnole n’a pas hésité à évoquer “la facture des erreurs au Maghreb”.
Le quotidien national de droite, ABC, a relevé “l’échec du gouvernement dans le changement brusque et irréfléchi de la politique traditionnelle espagnole d’équilibre au Maghreb qui, comme on pouvait s’y attendre, ne s’avère pas facile maintenant de réparer avec de simples gestes de bonne volonté”.
Pour la presse espagnole, la signature des accords d’extradition, même si elle renforce les relations des deux pays dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité internationale, n’était pas le seul et unique objectif du déplacement à Alger de Luis Zapatero. Le quotidien conservateur La Razon, qui souligne que l’Espagne est encore au stade des négociations avec l’Algérie pour “un traitement préférentiel pour les importations de gaz”, conclut que Zapatero “obtient uniquement de Bouteflika un accord de collaboration pour lutter contre le terrorisme”.
Plus loin, le journal Diario de Leon n’en pense pas moins et évoque les conséquences de la relation préférentielle du gouvernement espagnol avec le royaume chérifien sur l’avenir des relations algéro-espagnoles. “Bouteflika reproche à Zapatero sa relation préférentielle avec Rabat et signe uniquement un accord d’extradition”, écrit le quotidien en affirmant que le Chef du gouvernement espagnol a “terminé sa visite à Alger sans obtenir un seul objectif que son équipe s’était fixé d’atteindre”.
Beaucoup plus critique, le quotidien Las Provincias est catégorique. “Zapatero revient d’Algérie avec les mains vides.” Pour le journal, en signant uniquement un accord d’extradition, le président algérien reproche au gouvernement espagnol son indifférence au peuple sahraoui.
La même analyse est partagée par le journal El Periodico de Aragon qui relève que “l’Algérie censure l’inhibition de l’Espagne dans la crise du Sahara”. Ainsi, même si l’Algérie et l’Espagne partagent de grands projets énergétiques, notamment le gazoduc Medgaz où trois entreprises espagnoles sont impliquées, et dans lequel Sonatrach détient la plus grosse part avec près de 36%, Alger ne compte pas fermer les yeux sur le soutien flagrant apporté par Madrid à Rabat dans un conflit qui, au-delà de son caractère de décolonisation, relève d’une question de sécurité nationale.

Salim Tamani
z
14 décembre 2006 08:24
Sahara: Nouvel échec de la politique algérienne avec l'Espagne
le 13/12/2006 19:41:00 (30 lectures)

La récente visite de M. José Luis Zapatero en Algérie n'a malheureusement pas été un franc succès pour Bouteflika. Plutôt considerée comme une visite de "business" qu'une visite d'amitié, les chefs d'états n'ont fait que renforcer les relations bilatérale entre les deux pays et de s'entretenir sur des sujets comme le terrorisme et la criminalité, une énième occasion pour le président algérien de parler de son sujet préféré, le sahara marocain.

Abdelaziz bouteflika trouve la nouvelle politique de l'Espagne au sujet du sahara marocain un peu trop "pro-marocaine" à son goût. Selon les quotidiens algériens, cette politique est caracterisée par un "partis pris flagrant en faveur de Rabat au sujet du sahara", et que les bonnes relations cordiales entre le Maroc et l'Espagne gênent considérablement Alger au point de créer des "divergence" entre l'Algérie et l'Espagne.


Si on comprend bien cette réaction, l'Algérie est énervée que les relations maroco-ibériques soient au top ? Il est clair que Bouteflika vise faire changer de camps l'Espagne de son sois-disant parti pris en faveur du Maroc sur le dossier du sahara, mais comme on peut le constater c'est un objectif raté puisque le chef du gouvernement espagnol ne parle plus du "référendum", enterré et oublié, mais plûtot d'une solution politique, qu'Alger semble confondre. Il n'est pas étonnant que Bouteflika propose en échange d'un éventuel soutient de l'Espagne, quelques contrats gaziers, mais cette politique des pétrodollars ne marche sur un chef d'état comme Zapatero comme c'est le cas pour peu de micros-états africains. Mais le plus regrettable dans l'histoire, c'est que le président d'El Mouradia ne semble pas comprendre que l'ère antimarocaine de l'ancien chef du gouvernement espagnol José-maria Aznar est révolue, et que batailler pour envenimer les relations du voisin n'est que la politique du mauvais voisinage.

S.N. pour Saharamarocain.net
t
14 décembre 2006 09:54
Bouteflika au lieu de creer une politique de bonne voisinage entre le maroc et l´ algerie pour faire face à l´ Espagne et á l´ europe, il essaye d´ acheter l´ espagne par des valises de petrodollars seulement pour créer des problèmes au Maroc.

En plus l´ espagne à colonisé le sud du Maroc en 1885 et l´ algerie n´ a crée le polisario qu´ en 1975 c-a-d que l´ espagne a colonisé une terre sous controle du Sultan du Maroc et non sous controle d´ une organisation qui se trouve à tindoufsmiling smiley)

Mais ce bouteflika est gravement malade, donc il doit avoir un peu peur d´ allah au lieu de semer la Fitna au Maghreb.
l
14 décembre 2006 10:20
Oui, c'est vrai c'est maladif ce que fait cet homme malade...La haine, lorsqu'elle est gravée dans le coeur, est difficile à effacer et en général elle est brûlée en Enfer...Si Dieu le veut..
b
14 décembre 2006 16:27
Apres avoir interdi aux harkis et à leurs enfants de rentrer en Algerie,le voilà qu'il accueille Zidane et sa famille avec des medailles à la cles.Maintenant aux autres harkis de manifester leur desire de voir leur pays et leur famille si BOUBOU veut bien
n
14 décembre 2006 17:32
Tout à fait, on peut qualifier ce comportement de fitna maladive.

Que veut ce monsieur au fait? Il dit que l'affaire est entre le Maroc et le Polisario et que la question est traité au Nations-Unis, alors!?? C'est incroyable a quel point la haine peut gérer la politique d'un pays.

Cette même politique avait soutenu l'Espagne qui avait attaqué le Maroc chez lui. Le Maroc, diplomatiquement et mentalement plus souple est arrivé a renverser la situation totalement en quelques années seulement. Il va falloir a Mr Boutef de mettre un peu plus que son gaz et ses miaulement pour changer cela. Les liens entre le Maroc et l'Espagne ont dépassé les seules relations diplomatiques. Ils sont devenus trop complexes et multiples à dénouer pour un vieux diplomate de l'ère de son chef Boumedienne.

Et ce genre de liens le Maroc est entrain de tisser avec qui le veut depuis déjà longtemps. Avant-hier le pays a signé l’open sky avec toute l’Europe, après avoir signé un accords pareil avec la Tunisie, alors que le premier ministre signait des projets de coopération avec la France en même temps.

Pourquoi ne pas aller dans cette direction ensemble avec l’Algerie? Son président la prend en otage et maintient le Maghreb dans la division et sous tension, alors qu’il pourrait être plus cohérent en laissant la question du Sahara effectivement entre le Maroc et le Polisario au sein de l’ONU.

Ce que fait cet homme est politiquement parlant criminel. Le Monde Arabe mérite franchement mieux.
z
14 décembre 2006 20:46
Le parti pris espagnol en faveur du Maroc critiqué

La position du gouvernement Zapatero qui favorise le Maroc au détriment du peuple sahraoui, a été critiqué par Abdelaziz Bouteflika et une partie de la presse espagnole.
jeudi 14 décembre 2006.

L'axe Espagne-Maroc critiqué par l'Algérie (JPEG) "L’Espagne ne peut pas rester indifférente au sort actuel du peuple sahraoui que vous avez colonisé de 1885 à 1975", a déclaré mardi le président Bouteflika lors du déjeuner offert au Palais du peuple en l’honneur du président du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero. Ce n’est pas par hasard que le chef de l’État a abordé le conflit du Sahara occidental en des termes assez durs. S’il est clair que, historiquement, les Espagnols détiennent une grande responsabilité dans la situation au Sahara occidental, qu’ils ont quitté en 1975 en le livrant au royaume du Maroc, le soutien apporté à maintes reprises par Madrid à Rabat semble ne pas être du goût des autorités algériennes, au point de constituer aujourd’hui un centre de divergences dans les relations bilatérales.

C’est dans ce cadre que le président Bouteflika a exprimé son souhait de voir l’Espagne s’engager “de manière plus résolue” à amener le Maroc et le Front Polisario à accepter de mettre au point les modalités du référendum d’autodétermination permettant l’expression de la volonté souveraine du peuple sahraoui, conformément à la légalité internationale. Si sur le plan bilatéral, Abdelaziz Bouteflika a affirmé que les relations algéro-espagnoles “se portent bien dans l’ensemble” et qu’il faut “œuvrer à leur amélioration”, il n’en reste pas moins que le président du gouvernement espagnol n’a pas pu convaincre ses homologues d’Alger de transcender la question du Sahara occidental pour aller de l’avant. Et les déclarations de Luis Zapatero quant à la volonté de son pays d’aider l’Algérie à développer le secteur des énergies renouvelables n’ont pas arrangé les choses, même si les entretiens ont touché des secteurs où l’Algérie et l’Espagne coopèrent depuis plusieurs années, à savoir l’énergie, notamment le gaz.

Si le Premier ministre espagnol a été obligé, tout au long de l’année 2006, de modifier la direction de ses relations avec l’Algérie, tracassée par l’inclinaison de la politique de son gouvernement socialiste vers les thèses marocaines sur le Sahara occidental, il n’en demeure pas moins que sur le plan concret, la diplomatie espagnole n’a pas vraiment changé. En faisant état de l’échec de la visite de Zapatero à Alger dans ce sens où il n’a pu convaincre les Algériens de l’établissement d’une “relation énergétique privilégiée”, et du fait qu’il “veuille nuancer son pari politique marocain”, la presse espagnole n’a pas hésité à évoquer “la facture des erreurs au Maghreb”. Le quotidien national de droite, ABC, a relevé “l’échec du gouvernement dans le changement brusque et irréfléchi de la politique traditionnelle espagnole d’équilibre au Maghreb qui, comme on pouvait s’y attendre, ne s’avère pas facile maintenant de réparer avec de simples gestes de bonne volonté”.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après Liberté
z
14 décembre 2006 20:50
Visite éclair de Zapatero en Algérie : Bouteflika déçu (12/14/2006)


La visite du Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatéro en Algérie, à l¹invitation du Président Abdelaziz Bouteflika, ne semble pas avoir contribué à satisfaire les desseins anti-marocains du Président algérien. Profitant de son poids sur le marché international des hydrocarbures, ce dernier a tout simplement voulu infléchir la position espagnole sur le conflit au Sahara marocain, en déclarant à l¹occasion d¹un déjeuner offert en l¹honneur du président du gouvernement espagnol : «Nous souhaiterions que l¹Espagne s¹engage de manière plus résolue à amener le Royaume du Maroc et le Front Polisario à accepter de mettre au point les modalités du référendum d¹autodétermination libre et régulier qui permettra l¹expression de la volonté souveraine du peuple du Sahara occidental, conformément à la légalité internationale».

Peine perdue, si l¹on en juge par la réponse de José Luis Rodriguez Zapatéro qui a indiqué avoir abordé avec son hôte «les principes clés devant régir les démarches vers une solution de ce conflit : il s¹agit de l¹accord entre les deux parties et le respect de la légalité internationale».

Ce qui veut dire en clair, une solution politique acceptable par toutes les parties, comme le réclame le Maroc et comme l¹appelle de ses v¦ux le Conseil de la Sécurité de l¹ONU.

Ainsi, M. Abdelaziz Bouteflika aurait mieux fait de prendre directement contact avec S.M le Roi Mohammed VI, au lieu de faire appel à une tierce personne, qui n¹est plus en rien partie prenante.
z
17 décembre 2006 04:04
[www.saharamarocain.net]


Algérie-Espagne-Sahara : chantage à l’énergie
le 15/12/2006 17:42:51 (331 lectures)

La récente visite de Zapatero en Algérie a été un véritable échec pour Bouteflika, Président de la République algérienne démocratique et populaire. Comme a l’accoutumée lors de ses folles sorties diplomatiques s’est transformé en défenseur ardent des causes perdues et à leur tête, l’autodétermination du Sahara.

Il a reproché carrément et sans détour au Premier chef du Gouvernement Espagnol son amitié à l’égard du Maroc en des termes crûs, digne d’un marchand de tapis peu scrupuleux et roublard. En somme, il aligne des barils à offrir en contrepartie d’une position antimarocaine.

L’obsession de Bouteflika et son fantasme maladif consiste d’affaiblir et nuire au Maroc par tous les moyens y compris la corruption et l’offre malhonnête aux Etats voyous sans loi ni foi, ni principes.

Le style très peu diplomatique et frustré qu’il a utilisé à l’encontre de son hôte Espagnol est d’une rare violence. C’est comme s’il lui disait crûment : «éloigne-toi au Maroc et tu auras ce que tu veux». Ce qui a incité un journal espagnol à titrer sur cette visite en ces termes : « Bouteflika reproche à Zapatero sa relation préférentielle avec Rabat ».

Cela prouve que les responsables Algériens ont perdu leur sang froid, vue la tournure qu’a prise l’affaire du Sahara en faveur d’un règlement politique négocié et mutuellement acceptable par toutes les parties. Le Maroc est en phase avec la communauté internationale, puisqu’il compte proposer un projet d’autonomie sous souveraineté marocaine. La position du Maroc concernant le Sahara se renforce de jour en jour. En effet, nombre d’Etats influents ou pas ont montré leur approbation et leur accord pour cette formule démocratique qui opte pour la logique de ni vainqueur, ni vaincu.

Bouteflika s’est lourdement trompé d’hôte. Il croyait qu’avec la corruption et son malsain marché, miroitant sans honte au Premier ministre Espagnol des contrats gaziers, il allait infléchir sa position en faveur de la thèse séparatiste d’inspiration algérienne. Il n’en est rien été. Il a oublié qu’il avait affaire à un chef de gouvernement d’un grand Etat appartenant à l’Union Européenne Ce genre de chantage imbibé de gaz et de pétrole ne fonctionne plus, même avec des petits chefs d’Etats de républiques bananières, dépourvus d’éthique et de morale.

Il faut que l’Algérie officielle remballe ses barils et arrête la marchandisation de sa politique belliqueuse au détriment des principes de bonne gouvernance dans un monde aspirant à l’apaisement des conflits et l’abandon du banditisme politique.

Zapatero a réaffirmé haut et fort à l’auguste face de Bouteflika et au monde entier «les principes clés devant régir les démarches vers une solution de ce conflit : il s’agit de l’accord entre les deux parties et le respect de la légalité internationale». Il n’a fait que réaffirmer une énième fois la position de Madrid, comme il l’a fait précédemment, lors de sa visite à Alger en 2004 que le Plan Baker est enterré définitivement. Bouteflika s’attache encore à ce plan dépassé et il n’a pas réussi à faire son deuil. Il paraît en déphasage total avec la communauté internationale et le conseil de sécurité de l’ONU.

Les gifles diplomatiques se succèdent à un rythme effréné et les échecs politiques de l’Algérie se suivent. Le dernier désastre algéro-polisarien est celui du résultat de vote de l’Assemblée générale de l’ONU. Le nombre d’Etats qui se sont abstenus ou n’ont pas pris part au vote est de 122 voix. On observe une hausse significative d’états qui montrent leur désapprobation totale à l’égard de la résolution algérienne qui a été déjà boycottée il y a deux mois par deux tiers d’Etats. En l’espace de deux mois, 7 voix se sont ajoutés à ce front de refus signifiant à l’Algérie polisarienne qu’elle doit cesser sa politique belliqueuse et se conformer à l’esprit onusien qui réclame un règlement pacifique. Le Maroc est en phase avec la recommandation de la communauté internationale en ayant la volonté de proposer une autonomie sous souveraineté marocaine. C’est une base de discussion qui pourra donner à l’Algérie une occasion pour sauver la face et pousser sa marionnette polisarienne à la table de négociation. Et ainsi préserver la région des risques de balkanisation et de terrorisme qui gagne du terrain, notamment dans le Sahara Central Algérien, le pays des Touaregs qui ne vont pas tarder à réclamer aussi au moins l’autonomie qu’ils méritent très largement. L’Algérie ferait mieux de s’inspirer de la proposition marocaine de l’autonomie pour la généraliser sur son territoire et mettre fin à la souffrance des Touaregs qui n’ont aucun droit culturel, économique ou politique.
z
18 décembre 2006 19:29
Maroc: Portes ouvertes

Libération (Casablanca)

ÉDITORIAL
17 Décembre 2006
Publié sur le web le 18 Décembre 2006

Nouri Zyad

A quoi pensait vraiment le président algérien Abdelaziz Bouteflika, lorsqu'il a recouru à une tierce partie, en l'occurrence l'Espagne, pour "amener le Royaume du Maroc et le front Polisario à accepter de mettre au point les modalités du référendum d'autodétermination libre et régulier" ?

Pourquoi ne peut-il jouer ce rôle, lui le président d'un pays voisin et frère ? Pense-t-il encore que Madrid soit partie prenante au conflit comme autrefois ? En se prononçant, dans quel rang situe-t-il son pays, l'Algérie ? Est-ce un Etat partie au conflit ou un Etat en dehors du conflit ? C'est plutôt la deuxième réponse qu'essayent de promouvoir les décideurs algériens et qui est le socle de leur diplomatie en perte de vitesse depuis quelque temps, mais, cela tombe à vau-l'eau, dès que l'on écoute les propos d'un Bouteflika appelant une tierce partie à intervenir au conflit !! Les portes du Maroc comme celles d'Alger devraient rester ouvertes à tout dialogue et ne pas être remplacées par d'autres voix.

De toutes les manières, ses propos émis lors d'une allocution lue en présence du Premier ministre espagnol, José Luis Zapatero, rappellent une certaine fausse note par rapport à l'unanimité arabe durant la crise de l'îlot "Leila/Tourah". La majorité des politiques ou décideurs algériens à la retraite, de la promotion et la génération du président algérien, se sont débarrassés vite de leur attitude anti-marocaine et entament un débat raisonnable et constructif pour l'édification du Maghreb. Pourquoi Bouteflika persiste-t-il à résonner en rebelle ? De nombreux observateurs attribuent cette question à un mode de système, qui prône la théorie d'ennemi extérieur. Machiavel n'est pas trop loin. D'autres parient sur le fait que l'Algérie remplace son rôle lors de la guerre froide par une ambition hégémonique. Elle entend jouer un rôle géopolitique, à la faveur notamment des millions de dollars générés par la manne pétrolière.

Toutes les récentes gesticulations du locataire d'Al Moradia dénotent d'un grand retard enregistré en matière de suivi des développements survenus dans le dossier du Sahara depuis quelque temps. Point de polémique, puisqu'elle n'a pas eu lieu. Alger est invité à revoir sa position politique sur ce problème et opter plutôt pour une stratégie gagnant-gagnantt. Pour la énième fois, un "Etat" comme celui dont rêvent les autorités algériennes sur le territoire des provinces du Sud n'est tout simplement pas viable. Aussi bien les critères politiques et juridiques d'un Etat que les perspectives d'avenir manquent pour réaliser un tel projet.

Alger ferait donc mieux de laisser les Sahraouis négocier entre eux sur la possibilité d'adopter le plan d'autonomie proposé par Rabat. C'est-à-dire mettre fin à cette mainmise. L'esprit maghrébin, qui accuse de plus en plus de coups bas, devrait être ressuscité à travers des positions de bonne foi d'abord, puis l'instauration d'une démarche de confiance pour aboutir à des projets de portée maghrébine. Avec un peu de volonté politique et de bon sens, cela n'est point un rêve.
b
2 janvier 2007 11:44
Arretons un peu de toujours tirer en longueur cette histoire depolisario et sahraoui.Ras le bol.
Ce n'es pas eux qui ont combattu l'occupant espagnole ,ils n'etaient que nomades sans pays.
S'il y a quelqu'un qui peu pretendre à tout ce que demande le dite polisario c'est bien AIT BAAMRAN car eux ce sont des guerriers.SAHARA MAROCAIN et BASTA
 
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