Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
L'Islâm décrit par des non-musulmans...
'
28 juin 2005 00:46
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...

Bonsoir à tous...






L’Islam décrit par des non-musulmans...




L’Islam qui fut révélé à Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) est la continuation et l’apogée de toutes les religions précédemment révélées. Il est donc éternel et s’adresse à tous les peuples.
Ce dogme Islamique est étayé par des faits éclatants de vérité. Tout d’abord, aucun autre livre inspiré ne nous est ainsi parvenu dans sa forme et avec son contenu originel. En second lieu, aucune autre religion ne peut, avec une telle certitude, prétendre guider l’homme à tous les stades de sa vie terrestre, et ce, pour toutes époques.

L’Islam s’adresse à l’humanité dans son ensemble et montre le chemin qui mène à la solution des problèmes humains. Depuis mille quatre cents ans, il a surmonté l’épreuve du temps et présenté les valeurs capables d’établir la société idéale, comme celle qui fut instaurée sous le prophète Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui).

La victoire qu’a eu Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) sur ses ennemis les plus acharnés est le fait qu’il les amena eux aussi, sans faire usage de la force, dans l’Islam, ce qui, somme toute, est un miracle. Les idolâtres, ceux qui perpétuaient aveuglément les moeurs et servitudes, et ceux-là même qui ont bafoué les droits de l’homme et répandu son sang se sont convertis sous la conduite de l’Islam et de son prophète pour former la nation la plus sage de toutes. L’Islam les a fait accéder aux sommets de la spiritualité et de la dignité humaine en prônant la justice comme seul critère de mérite et d’honneur. L’Islam a façonné leur vie sociale, culturelle et morale, et établi des règles en leur donnant des lois et des principes répondant à la nature humaine, et par cela valables jusqu’à la fin des temps, la nature humaine étant immuable.

Il est regrettable que l’Occident Chrétien, plutôt que de s’ouvrir à l’Islam et à son incroyable épanouissement, l’ait considéré comme une religion rivale. Au temps des croisades, cette opposition n’a fait que s’accroître. L’Occident n’a jamais cessé de ternir l’image de l’Islam dans une abondante littérature. Cependant, il est à noter qu’aujourd’hui l’Islam persuade de son authenticité les élites modernes dont les observations courageuses et objectives battent en brèche toutes les charges portées contre lui.

Nous reproduisons ici les témoignages sur l’Islam de quelques grands auteurs non-musulmans. La vérité n’a pas besoin d’avocat pour plaider sa cause. Mais une certaine médisance, dont l’Islam n’a guère cessé de faire objet, a créé une profonde confusion dans les esprits.

Nous espérons que ces citations contribueront à rétablir la vérité ainsi qu’à amorcer une approche objective de l’Islam.



- “Il (l’Islam) a substitué l’homme au moine, il a apporté l’espoir à l’esclave, la fraternité à l’humanité et a ainsi dévoilé la quintessence de la nature humaine”
Canon Taylor - Conférence au “Church Congress”, Wolverhampton, 1887. Texte cité dans “The Preaching of Islam”, Londres, 1913, p. 71-72.



- “L’une des plus belles aspirations de l’Islam est la justice. En lisant le Coran, j’y ai rencontré une doctrine de vie dynamique, non une éthique mystique, mais une éthique apte à mener à bien la vie quotidienne et convenant au monde entier”
Sarajini Naidu - Conférence sur “The Ideals of Islam” Texte cité dans “Speeches And Writings of Sarajini Naidy”, Madras, 1918, p. 167.



- “L’histoire montre clairement que la légende des musulmans fanatiques, balayant le monde et imposant l’Islam par la pointe de l’épée aux races conquises est un des mythes les plus
fantastiquement absurdes qui n’aient jamais été rapportés par les historiens”
De Lacy O’Leary - “Islam At The Crossroad”, Londres, 1923, p. 8.



- “L’Islam a encore de nombreux services à rendre à l’humanité. Après tout, il est plus proche de l’Orient réel que ne l’est l’Europe et il possède une magnifique tradition de compréhension et de coopération inter-raciales. Aucune autre société n’a ainsi réussi à unir, en un même statut, un même objectif et un même effort, tant de races d’hommes différentes...
L’Islam a encore le pouvoir de réconcilier des éléments raciaux et de traditions apparemment irréconciliables. Si jamais il fallait remplacer l’opposition des grandes sociétés occidentales et orientales par la coopération, la médiation de l’Islam en serait une condition indispensable. Il détient la solution du problème auquel l’Europe est confrontée dans ses relations avec l’Orient. S’ils s’unissent, en rejetant cette coopération de l’Islam,..., alors la solution ne peut qu’être désastreuse pour les deux”
H.A.R. Gibb - Whither Islam”, Londres, 1932, p. 379.



- “J’ai toujours eu haute estime pour la religion de Mohammad à cause de sa merveilleuse vitalité. C’est la seule religion qui me semble posséder cette capacité d’assimilation aux différentes étapes de l’existence. J’ai étudié cet homme merveilleux qui, à mon avis, est loin d’être un Antéchrist, et qui devrait être appelé le Sauveur de l’humanité. J’estime que si un homme comme lui devait exercer une hégémonie sur le monde moderne, il réussirait à résoudre ses problèmes de façon à lui apporter le bonheur et la paix. En parlant de la foi de Mohammad, j’ai prédit que cette dernière serait acceptée par l’Europe de demain comme elle est déjà acceptable par l’Europe d’aujourd’hui”
G.B. Shaw -“The Guenuine Islam”, Vol. 1, N° 8, 1936.



- “La disparition du racisme, comme c’est le cas chez les musulmans, est l’une des réussites les plus marquantes de l’Islam et il y a dans le monde contemporain une urgente nécessité à propager cette vertu islamique...”
A.J. Toynbee -“Civilisation On Trail”, New-York, 1948, p. 205.



- “L’essor de l’Islam constitue peut-être l’événement le plus étonnant de l’histoire de l’humanité. Surgissant d’une terre et d’un peuple négligés, L’Islam c’est répandu en un siècle, à travers toute la planète, ébranlant de grands empires, renversant des religions établies de longue date, reforgeant l’âme des races et construisant un monde totalement nouveau, un monde islamique. Plus on examine ce développement de près, plus il nous semble extraordinaire. Les autres grandes religions ont fait leur chemin lentement, en luttant péniblement et ont finalement triomphé grâce à l’aide de monarques puissants convertis à la nouvelle Foi. Le Christianisme avait son Constantin, le Bouddhisme son Asoka et le Zoroastrisme son Cyrus, prêtant chacun au culte de son choix la force d’une autorité séculière. Ce n’est pas le cas de l’Islam. Émergeant d’une terre désertique habitée par une race nomade qui ne s’était jamais fait remarquer auparavant dans les annales de l’humanité, l’Islam s’est lancé dans sa grande aventure faiblement soutenu par les hommes et allant à l’encontre de forces matérielles terribles. Et pourtant l’Islam a triomphé avec une facilité apparente et deux générations ont vu le Fier Croissant porté en triomphe des Pyrénées à l’Himalaya et du désert d’Asie Centrale aux déserts d’Afrique Centrale”
A.M.L. Stoddard - Texte cité dans “Islam:The Religion Of All Prophets”, Bagum Bawani Waqf, Karachi, p.56.



- “L’Islam est une religion essentiellement rationnelle dans la plus large acception étymologique et historique du terme. La définition du rationalisme en tant que système qui fonde les croyances religieuses sur les principes fournis par la raison lui est parfaitement applicable. Il est indéniable que bien des doctrines et des systèmes de théologie ainsi que de nombreuses superstitions, de la vénération des saints à l’utilisation de chapelets et d’amulettes, se sont greffées sur le tronc principal du credo musulman. Mais, malgré l’ampleur du développement , dans tous les sens du terme, des enseignements du Prophète, le Coran a invariablement maintenu sa place en tant que point de départ fondamental et le dogme de l’unicité de Dieu y a toujours été proclamé avec une grandeur, une majesté, une pureté inébranlables ainsi qu’avec une conviction assurée qu’il est difficile de retrouver en dehors de l’Islam. Cette fidélité au dogme fondamental de la religion, la simplicité élémentaire de la formule par laquelle il est énoncé, la preuve qu’il détient de la fervente conviction des hommes qui le propagent, sont autant de causes permettant d’expliquer le succès de la progression de l’Islam. Un credo si précis, si dénué de toute complexité théologique, et donc si accessible à la compréhension ordinaire, un merveilleux pouvoir pour se frayer un chemin dans la conscience des hommes”
Edward Montet -“La propagande chrétienne et ses adversaires musulmans”, Paris 1890. Texte cité dans “The Preaching Of Islam”, Londres, 1913, p. 413-414.



- “L’Islam est un malentendu.
Lorsqu’il se fait entendre, les oreilles et les esprits brouillent ses paroles et ne retiennent que les contradictions.
Tout devient trouble : on confond religion et civilisation, travailleurs immigrés et politique de l’or noir.
Depuis des siècles, musulmans chrétiens et juifs guerroient Ils le font pour des oppositions «viscéralement religieuses», ignorant tout des sources et des vrais chemins de chacune de ces religions.
Avec le temps, les malentendus sont devenus des préjugés solides envahissant l’histoire et les consciences.
Dans les récits, fables et conversations, le cimeterre des contes d’Orient devient le sceptre de Mahomet et l’on finit par croire que l’Islam fut fondé sur le sang et la fureur... Alors qu’il n’en est rien.
Sait-on que Mahomet voulut se rapprocher des juifs, que les croisés occidentaux furent plus séduits que réduits ? Sait-on que chrétiens et musulmans qui depuis treize siècles se heurtent pour se dominer et se neutraliser ont en commun un certain Jésus et que le porche de la Grande Porte de la mosquée de Fatett-pur Sikri, au sud de Dehli, porte l’inscription:

Jésus (la paix soit sur lui) a dit
Le monde est un pont
Passe sur lui
Mais n’y établis pas ta demeure.

Tout cela, et bien d’autres choses encore sont ignorés...”
Guillemette de Sairigné - “L’Islamisme” p.7 - Ed. Seghers - 1977



- “Le prophète (Mohammad) avait établi un document qui stipulait entre autres: les juifs et le chrétiens seront protégés de toutes insultes ou vexations, ils auront les mêmes droits que les musulmans à notre protection et services, en plus, ils pratiqueront leur religion aussi librement que les musulmans.”
Huston Smith - Citations de son livre “The World’s Religions” - Ed. Harper Collins, 1991, p.256



- “Il est dommage que l’Islam ait été stéréotypée comme la religion de l’épée. La réalité historique est que l’expansion de l’Islam est habituellement le fruit d’une persuasion et non d’une force militaire. De toute façon, l’Islam ne peut être forcé sur quiconque; car si la shahada (la déclaration de foi) est forcée, il ne s’agit plus d’Islam.”
Ira Zepp - “A Muslim Primer” - 1992 - Wakefield Ed. - US - p. 134




Source: [www.islam-fraternet.com]




Bonne nuit à tous...

Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
J
JD
28 juin 2005 14:04
'Adel a écrit:
-------------------------------------------------------
>> L’Islam décrit par des non-musulmans
>
>
> Ce dogme Islamique est étayé par des faits
> éclatants de vérité. Tout d’abord, aucun autre
> livre inspiré ne nous est ainsi parvenu dans sa
> forme et avec son contenu originel. En second
> lieu, aucune autre religion ne peut, avec une
> telle certitude, prétendre guider l’homme à tous
> les stades de sa vie terrestre, et ce, pour toutes
> époques.
...
> -------------------------------------------------------

bonjour 'Adel
je n'ai pas lu la suite, tout est dit dans cette introduction


>>>>>>>dogme islamique
un dogme est par définition une chose à la quelle on croit dans discuter.
exemple : Jesus fils de Dieu est un dogme catholique.

le dogme islamique est de même nature, on y croit ou on n'y croit pas.
( inutile de préciser dans quelle catégorie de je suis )


>>>>>>>aucun autre livre inspiré ne nous est ainsi parvenu dans sa
> forme et avec son contenu originel...

celà c'est justement du dogme islamique.
seul un msuslman est obligé d'y croire, et pour un non musulmam celà a un côté orgueilleux et vaniteux ( on est les meilleurs, les plus beaux..." )


je me permet de citer à nouveau la position du Dalaï-Lama sur le diversité relgieuse qui me parait infiniment plus sensée.

cordialement



conférence du dalaï-Lama (Londres Mai 1999)


J'aimerais aborder un sujet que je crois commun à toutes les grandes religions: le besoin d'une foi centrée sur sa voie.
On ne peut pas suivre deux voies en même temps. Cela inclut l'importance de notre engagement à notre voie.

Ce thème aborde la question de l'exclusivité contre le pluralisme des religions. En d'autres termes, celle d'une vérité à l'encontre de nombreuses vérités, d'une religion opposée à de nombreuses religions. Superficiellement,il semble qu'il y ait une contradiction entre les deux points de vue suivants :
d'une part, accepter qu'il n'y a qu'une vérité et une seule vraie religion, et d'autre part, accepter la possibilité de vérités et de religions multiples.
Je ne pense pas qu'il y ait contradiction véritable. Je suggérerais que du point de vue d'un pratiquant individuel, le principe d'une vérité et d'une religion unique est valide. Du point de vue de la société ou d'une communauté, le principe de vérités et de religions multiples est correct.
Dans toute société, les êtres humains sont si divers et ont des mentalités si différentes que je ne pense pas qu'il y ait là de contradiction.
Il existe de nombreuses écoles de pensée différentes, même à l'intérieur du bouddhisme.

Ma conclusion est qu'il existe parmi les êtres humains une immense diversité de penchants spirituels et philosophiques. Pour beaucoup, le concept d'un Dieu créateur est fondamental, motivant et efficace en tant que noyau de leur croyance spirituelle.

L'idée de n'avoir qu'une seule vie, celle-ci, et d'être créé directement par le Créateur peut apporter le sentiment d'une relation très proche avec celui-ci. Cette intimité et ce rapport direct avec le Créateur sont si puissants qu'ils peuvent former une base solide pour mener une vie selon la morale. Plus on se sent proche du Créateur, plus l'effort sera intense pour vivre ses désirs.

Même parmi les monothéistes, il existe une grande diversité. Les chrétiens ont le concept de la Sainte Trinité, mais les musulmans n'ont pas cette croyance et préconisent un lien plus direct avec le Créateur.
Cela suggère que les monothéistes eux-mêmes sont partagés entre différentes tendances spirituelles. Je pense que la clé de cette question, la voie pour vous, sera ce que vous trouverez de plus efficace et qui conviendra le mieux à votre tempérament et à votre penchant spirituel


.../...


Mon second thème est l'importance cruciale de l'harmonie et de la compréhension entre les religions. La foi religieuse est propre aux êtres humains, elle n'existe pas chez les animaux. Bénéfique lorsqu'elle est bien utilisée, elle peut conduire au désastre si tel n'est pas le cas. La raison en est que la foi religieuse implique des émotions qui peuvent mal tourner. Nous risquons de devenir fanatiques ou fondamentalistes. C'est pourquoi nous devons faire plus d'efforts pour que les grandes religions régulent le potentiel humain pour le progrès de l'humanité - la servir et sauver la planète - et en même temps, nous tenterons de réduire les conflits engagés au nom de la religion.

Depuis plusieurs années, j'ai utilisé diverses méthodes dans ce sens et à présent quelques-uns de mes frères et soeurs spirituels d'autres religions m'ont rejoint.

La première méthode est d'organiser des rencontres entre les érudits des différentes traditions, pour discuter de leurs différences et de leurs similarités sur le plan académique.

La deuxième consiste à susciter des rencontres entre pratiquants sérieux des diverses religions afin qu'ils puissent échanger leurs expériences intérieures. C'est très efficace et utile pour comprendre la valeur d'une autre tradition que la sienne. Cette méthode aide à développer une compréhension et un respect mutuels.

La troisième méthode est celle des pèlerinages de religions multiples. Un groupe de personnes de traditions religieuses différentes visite ensemble les lieux saints des religions respectives. Si possible, elles prient ensemble, ou elles s'assoient en méditation silencieuse.
Une fois, je suis allé à Lourdes, en tant que pèlerin. J'ai bu l'eau sainte et me suis tenu devant la statue de la Vierge Marie en pensant qu'en ce lieu, des millions de gens à la recherche de bénédictions et de paix avaient été comblés. Le christianisme a une philosophie différente de la mienne, mais c'est une autre question. La valeur pratique de l'aide et du bien qu'il offre est évidente.
J'ai trouvé très utile d'expérimenter ce sentiment profond sur d'autres religions, inspiré par l'atmosphère des lieux saints.
Nombre de chrétiens ont déjà répondu à cette proposition. L'année dernière,certains de mes frères et soeurs chrétiens sont venus passer quelques jours à Bodh Gaya. Nous avons dialogué entre bouddhistes et chrétiens. Chaque matin nous avons médité ensemble sous l'arbre de Bodhi. Ce fut une rencontre historique. Depuis la venue de Bouddha il y a deux mille cinq cents ans et celle du Christ deux mille ans environ, je crois que c'est la première fois qu'une telle rencontre avait lieu.

La quatrième méthode consiste à organiser des rassemblements comme celui d'Assise dans les années quatre-vingt. Des chefs religieux de différentes traditions se rencontrent, récitent des prières du haut de la même estrade et échangent quelques mots sur un thème précis (à Assise, le thème était l'environnement). Ce genre d'événement prend beaucoup de sens pour les millions d'adeptes de chaque religion lorsqu'ils voient leurs responsables délivrer le même message de paix dans une atmosphère aussi amicale.

Voilà les quatre méthodes que je suggère de suivre pour engendrer l'harmonie entre les religions.

.../...


Question : Est-ce que vous êtes en faveur de l'idée d'une foi universelle, d'une religion universelle ?

S.SDL : Que voulez-vous dire par là ? Que toutes les religions doivent être unifiées ? Je dis quelquefois que la compassion est la religion universelle. Mais si vous voulez dire qu'il faut créer une religion universelle avec des idées prises chez une religion et chez une autre, je pense que c'est idiot.
Il vaut bien mieux garder les diverses traditions distinctes les unes des autres afin que chaque religion soit unique. Ainsi la variété des philosophies et la variété des traditions pourront satisfaire la variété des fidèles. Je crois que la raison même de l'émergence des différentes religions sur terre tient justement aux différences entre les peuples, à leurs mentalités différentes. Une seule religion ne pourrait satisfaire tout le monde, il vaut donc mieux qu'il y ait un certain nombre de traditions.

Il existe des différences fondamentales entre les religions :

Récemment, en Argentine, j'ai participé à un colloque universitaire sur la religion et la science avec un évêque. Quand mon tour de prendre la parole est venu, j'ai mentionné que, pour le bouddhisme, le concept du « Créateur » n'existe pas, donc la causalité n'a pas de commencement. L'évêque a paru étonné car il croyait que le bouddhisme acceptait Dieu comme le Créateur. « Oh, ajouta-t-il, alors il n'y a pas de base de dialogue entre le christianisme et le
bouddhisme. »
Je lui ai répondu qu'il y avait en effet des différences fondamentales mais aussi des pratiques communes et un message commun, celui de la compassion, de l'amour,du pardon et du bonheur. Pour certaines personnes, le concept du Créateur a beaucoup de pouvoir - Il est plein de compassion et notre vie a été créée par lui - cette idée apporte un sentiment d'intimité avec Dieu. Nous avons l'impression que, pour accomplir le souhait de Dieu, nous-mêmes devons montrer de la compassion. C'est le véritable sens de l'amour de Dieu. Si quelqu'un ne pratique pas la compassion envers son prochain et, en même temps, dit : « Dieu est grand », c'est de l'hypocrisie. Si quelqu'un vous frappe, vous présentez l'autre joue, dit la Bible. C'est ce que le bouddhisme appelle le principe de tolérance. II existe ainsi de nombreuses ressemblances entre christianisme et bouddhisme.

L'idée bouddhiste est qu'il n'y a pas de Créateur et que tout dépend de notre propre responsabilité ; c'est une démarche plus efficace pour certaines personnes.
Nous pouvons dire que chaque religion possède une manière qui lui est propre d'engendrer des êtres humains bons.





>
c
28 juin 2005 14:21
Cher JD,

Je ne te réponds pas au sujet de ce post en particulier mais je me permets d’intervenir après lecture de plusieurs de tes interventions et il en résulte que je n'arrive pas à te comprendre et pourtant j'ai essayé !
Peux tu nous expliquer ce que tu fait sur un forum Islam alors que tu ne caches pas ton athéisme ?
Ce forum est là pour nous apporter des réponses à nous les musulmans sur des questions qui concernent notre pratique, nos croyances et notre dogme alors pourquoi venir polluer certains posts uniquement pour amener la controverse ?
Tu n'amènes rien de nouveau avec tes interventions, on connaît ta position et on n'a pas besoin de lire tes sempiternelles remarques qui sont parfois offensantes.
Si tu estimes que pour toi le bouddhisme est la meilleure voie ou la plus sensée tant mieux pour toi mais laisse nous vivre nos croyances comme on l'entend.
Tu me diras que la démocratie c’est de te laisser cracher ton venin mais j’estime que maintenant ça suffit

Je m’excuse de m’emporter mais ça fait longtemps que j’avais envie de te donner mon ressenti suite à tes interventions.
J
JD
28 juin 2005 15:39
bonjour chahida

tu as bien fait de dire ce que tu as sur le coeur et je vais essayer de te répondre.

>>>>>>>>>Peux tu nous expliquer ce que tu fait sur un forum Islam alors que tu ne caches pas ton athéisme ?

Comme beaucoup de non musulmans, j'ai cherché à comprendre comment l'appartenance à l'Islam pouvait conduire à des actes tels que le 11 septembre 2001.
Je pense avoir compris certaines choses mais quand je lis les posts de certains "frères", je reste parfois encore perplexe.


>>>>>>> pourquoi venir polluer certains posts uniquement pour amener la controverse ?

Bien sûr qu'il est normal de croire en ses valeurs et en sa religion, mais j'apporterai toujours la controverse à celui qui prétend détenir LA seule Vérité, et pas seulement dans le domaine religieux, c'est aussi vrai dans le domaine politique, économique etc...
Il n'y a jamais le vrai à 100% et le faux à 100% le bon à 100% et le mauvais à 100% etc...
de même il n'existe pas de vérité absolue et permanente, il n'y a que des vérites relatives et provisoires.



>>>>>>>>Si tu estimes que pour toi le bouddhisme est la meilleure voie ou la plus sensée tant mieux pour toi mais laisse nous vivre nos croyances comme on l'entend.

si tu veux bien prendre la peine de lire le texte du Dalaï-Lama sans a priori tu verras qu'il dit exactement la même chose que toi.
"Je pense que la clé de cette question, la voie pour vous, sera ce que vous trouverez de plus efficace et qui conviendra le mieux à votre tempérament et à votre penchant spirituel"

et n'avez vous pas un verset qui dit :
Al-Kafirun - 109.6. A vous votre religion, et à moi ma religion”.

alors pourquoi les sempiternelles remarques sur la falsification de la Bible et la perfection du Coran ainsi que le mépris pour les religions autres que les 3 grands monothéismes ?

cordialement









'
28 juin 2005 17:15
Bonjour, JD.





JD a écrit:
-------------------------------------------------------
(...)

> bonjour 'Adel
> je n'ai pas lu la suite, (...)








Quel tort...

Je vous ai connu plus "curieux" que cela. smiling smiley







> tout est dit dans cette introduction







Une introduction, par définition, ne dit pas tout...








> (...)
> le dogme islamique est de même nature, on y croit
> ou on n'y croit pas.








C'est exact:


Soûrate "Al-Kahf" (la caverne) - 18, Verset 29.:



" Et dis : “La vérité émane de votre Seigneur”. Quiconque le veut, qu'il croit, et quiconque le veut qu'il mécroie”.(...)"








> ( inutile de préciser dans quelle catégorie de je
> suis )







Effectivement inutile. smiling smiley








>
>
> >>>>>>>aucun autre livre
> inspiré ne nous est ainsi parvenu dans sa
> > forme et avec son contenu originel...
>
> celà c'est justement du dogme islamique.
> seul un msuslman est obligé d'y croire,








Que le Coran soit d'origine divine est pour le musulman un élément de sa foi. Mais peut-on dire de cette croyance du musulman qu'elle serait "un dogme" ? Je ne le pense pas, car un dogme est ce en quoi on croit sans rationalité. Or, les éléments qui suivent sont présentés pour argumenter de l'origine du Coran.



1. Son exactitude scientifique

"Pour moi, il n'existe pas d'explication humaine au Coran." Ces mots d'un chirurgien français, Maurice Bucaille, témoignent de cet étonnement mêlé d'admiration que peut ressentir l'homme de science devant l'étude des phénomènes scientifiques exposés dans le Coran.

Bucaille reconnaît à juste titre que "le Coran n'est pas (…) un livre ayant pour but d'exposer certaines lois de l'univers" mais qu'il a au contraire "un but religieux essentiel", que ce n'est qu'à "propos de descriptions de l'Omnipotence divine que des invitations à réfléchir sur les œuvres de la création sont adressées aux hommes."

Pourtant, démontre-t-il, les données que le Coran énumère à cette fin sont "absolument conformes aux connaissances scientifiques modernes", attendu bien sûr qu'il faille "distinguer la théorie scientifique et le fait d'observation dûment contrôlé." Le déplacement du soleil à travers la galaxie, la notion d'orbites pour la lune et le soleil, l'origine des eaux souterraines sont quelques-unes des récentes découvertes auxquelles le Coran faisait pourtant allusion depuis il y a déjà 14 siècles dans les versets 36/38, 36/40 et 39/21 respectivement.



Les conclusions de Bucaille sont : "Si un homme était l'auteur du Coran, comment aurait-il pu, au viiè siècle de l'ère chrétienne, écrire ce qui s'avère aujourd'hui conforme aux connaissances scientifiques modernes?" "Aussi est-il parfaitement légitime non seulement de considérer le Coran comme l'expression d'une révélation, mais encore de donner à la révélation coranique une place tout à fait à part en raison de la garantie d'authenticité qu'elle offre et de la présence d'énoncés scientifiques qui, examinés à notre époque, apparaissent comme un défi à l'explication humaine."

(Les propos de Bucailles mentionnés sur cette page sont tous extraits de son livre La Bible, le Coran et la science, Seghers, Paris, 1976. On se référera à cet ouvrage pour davantage de détails sur le sujet.)


2. Sa législation particulière

Le Coran contient, sur un total de plus de 6000 versets, un peu plus de 200 versets seulement qui traitent de législation. Ces "versets législatifs" s'adressent à l'homme non pas parce que celui-ci serait coupable de naissance ou totalement ignorant, mais à la seule fin de lui servir d'orientation (hidâya) dans sa vie et de lui indiquer les limites et les normes (hudûd-ullâh), lui permettant ainsi de profiter décemment mais pleinement de la vie terrestre.

"Affirmant la valeur de la personne humaine, [elle] lui impose simultanément des limites précises…, jugées indispensables à l'équilibre personnel et communautaire" (L'Humanisme de l'islam, Marcel Boisard). Ces normes légales viennent ainsi confirmer et préserver les normes morales que contient globalement chaque cœur humain. C'est là le sens de l'expression coranique "Lumière sur lumière" (Coran 24/35), qui rappelle que le but de la révélation divine est d'approuver, de protéger et d'orienter par sa lumière la lumière du cœur de l'homme.

Les versets coraniques "législatifs" se trouvent d'ailleurs mêlés aux versets traitant de la foi en Dieu, de la responsabilité devant Lui, de la venue d'un Jour où on lui rendra compte. La conjonction entre loi et foi est de la sorte profonde, et fait que le respect des obligations et des interdits tire sa raison d'exigence de la conscience de la Présence divine.

La législation coranique est certes exigeante, mais nullement écrasante, puisque, par son biais, "Dieu ne demande à une âme que ce dont elle est capable" (2/286), et que "Dieu veut pour vous la facilité et [qu'] Il ne veut pas pour vous la difficulté" (2/185), et que "Dieu veut rendre légères pour vous (les obligations), l'homme a été créé faible" (4/28).

La législation du Coran marie le temporel et le spirituel. Elle ne veut pas concerner que les aspects spirituels de la nature humaine, mais établir un équilibre harmonieux entre les besoins corporels et sociaux de l'homme, et ses exigences spirituelles.

"Au début [de mon étude du Coran], raconte Léopold Weiss, je fus un peu déconcerté de voir le Coran se préoccuper non seulement de choses spirituelles, mais aussi de nombreux aspects temporels ou même triviaux de la vie. Mais je finis par comprendre que si l'homme, avec son corps et son âme, constituait une unité intégrale comme l'islam le soulignait, aucun aspect de la vie ne saurait être trop "trivial" pour échapper à la compétence de la religion. Cependant le Coran ne perdait pas une occasion de rappeler que la vie de ce monde n'était qu'un degré dans le cheminement de l'homme vers une existence plus élevée et que son objectif final était de nature spirituelle." (Le Chemin de La Mecque, Fayard, 1976)

La législation du Coran proclame l'égalité absolue de tous devant la loi, ayant prévu cependant pour les minorités non-musulmanes vivant en pays musulmans le droit d'être jugées selon leur propre législation, apportant de la sorte une solution originale au problème universel des minorités.


3. Son exactitude historique

Les événements rapportés par le Coran sont en parfaite harmonie avec les faits historiques établis.

La présence des fils d'Israël à Canaan alors que l'Egypte est son ennemi ; les deux déportations des fils d'Israël ; les conquêtes menées par Cyrus le Perse ("Dhoul Qarnayn"winking smiley qui part de son pays vers le nord, l'est et l'ouest et bâtit un mur d'airain pour empêcher le déferlement des hordes sauvages de franchir la passe du Caucase ; la rupture de la digue à Marib, au Yémen, qui fragilise la prospérité matérielle des gens du Yémen sont quelques éléments dont parle le Coran et qu'ont approuvés de récentes découvertes.


4. Ses prophéties infaillibles

Tandis qu'en 614 les Perses avaient infligé une cinglante défaite aux Byzantins, Le Coran avait prédit la contre-offensive de ces derniers et leur victoire dans un délai de 3 à 9 ans (bid'i sinîn) : "Les Byzantins ont été vaincus dans une terre proche. Après cette défaite ils seront très bientôt victorieux, dans quelques années..." (30/1-4)

A l'époque de cette prédiction, la chose paraissait si improbable, vu l'avancée perse et la faiblesse byzantine, qu'un Mecquois n'avait pas hésité à parier sur l'impossibilité d'un tel événement. Après la révélation de ces versets, Byzance perdait d'ailleurs encore du terrain.
Cependant, avec l'arrivée d'Héraclius aux commandes de l'empire, Byzance passa à la contre-attaque, et finit, dès 623, par infliger défaite sur défaite aux Perses.


5. Son éloquence inimitable

C'est l'aspect du Coran qui a le plus fortement marqué les Arabes de l'époque du Prophète. Versés dans les joutes oratoires, amoureux de la belle poésie, les Arabes furent cependant incapables de relever le défi, lancé par le Coran, de produire ne serait-ce qu'un seul chapitre comparable à une sourate du Coran.

Pour nous francophones, appréhender cette éloquence de la façon où les arabophones l'apprécient n'est certes pas possible. Des récits de l'époque du Prophète racontent cependant de nombreuses occasions où des Arabes, même ennemis acharnés de Muhammad et de son message, restaient sans voix après avoir entendu la récitation du Coran, charmés par son éloquence et par la cadence de ses versets.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).


Source: [www.maison-islam.com]




A lire aussi:

- Quelques particularités du Coran: [www.muslimfr.com]

- Le miracle du Coran et en quoi il diffère: [www.islamophile.org]

- Le miracle linguistique du Noble Coran: [www.islamophile.org]

- L'éloquence dans le Noble Coran: [www.islamophile.org]








et pour un
> non musulmam celà a un côté orgueilleux et
> vaniteux ( on est les meilleurs, les plus
> beaux..." )








Pour information cher JD, les descriptions de l'Islâm qui sont contenues dans l'article que j'ai posté (et que vous n'avez pas lu smiling smiley ) ont été faites par des non-musulmans...

Mon but n'était pas de me vanter de ma religion (encore faut-il que je la pratique correctement sad smiley ), et encore moins de mépriser ceux qui n'y adhèrent pas (je ne pense pas l'avoir fait depuis que je me suis inscris sur ce forum, et si ce fut le cas indirectement, alors je prie tout le monde de me pardonner sad smiley ), mais simplement de mettre en évidence le fait que même des auteurs non-musulmans (objectifs et intelligents, c'est ce qui est important) peuvent tout à fait témoigner des principes nobles de l'Islâm, même s'ils n'y adhèrent pas (pour le moment), et affirmer des vérités historiques exemptes de tout préjugés et loin de toute influence "extérieure" (si vous voyez de quoi je veux parler)... smiling smiley




En tout état de cause, le non-musulman sinçère, en quête de vérité, devrait au contraire être poussé, par sa conscience et sa raison, à étudier l'histoire musulmane et les sciences du Coran, afin de vérifier par lui-même si c'est la vérité ou non, car s'il s'avère que c'est la vérité, qu'est-ce qui mérite d'être proclamé en dehors d'elle ?







>
>
> je me permet de citer à nouveau la position du
> Dalaï-Lama sur le diversité relgieuse qui me
> parait infiniment plus sensée.








Il faut bien faire la différence entre 2 points:

Nous, musulmans, sommes convaincus que l'Islâm est, d'un point de vue purement cultuel, la seule religion ("mode de vie" est plus correct que "religion" qui a un sens assez restreint) agréée de Dieu, et que le Coran est le dernier message divin, révélé au dernier des Messagers de Dieu (sur lui et sur eux la paix et le salut), et qui s'adresse à l'ensemble de l'humanité.

Cela dit, en plus de transmettre ce message de paix universel, nous avons le devoir de respecter entièrement les convictions et le choix des gens, qui sont libres, après avoir pris connaissance du message de l'Islâm, d'y "adhérer" ou non.
De plus, l'orgueil et la vanité sont des sentiments condamnés en Islâm.
C'est plutôt la volonté de faire parvenir la vérité à celui qui ne l'a connait pas, et l'amour pour autrui de ce qu'on aime pour soi, qui sont le résultat d'une foi ferme en le message divin, qui doit nous amener à dialoguer sinçèrement et poliment, afin de parvenir à répondre à des questions essentielles, dans le but de faire ressortir la vérité, qui reconnaissons-le, ne peut-être multiple...


A lire à ce sujet:

- [www.maison-islam.com]
- [www.islamophile.org]
- [www.islamophile.org]



Conçernant Dalai-Lama, je respecte sa personnalité et ses convictions (athées), mais en tant que croyant, je ne peux pas partager l'idée que toutes les religions (actuelles) seraient vraies (acceptées de Dieu), car cela, en plus de contredire les bases de ma foi, va complètement à l'encontre du bon-sens (1 + 1= un seul résultat correct).

Pour ce qui est de rétablir le dialogue et la paix entre les religions, je suis entièrement d'accord.

A lire à ce sujet:

[www.islamophile.org]

[www.islamophile.org]





> cordialement






Cordialement.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 28/06/05 21:10 par 'Adel.
J
JD
28 juin 2005 22:38
bonsoir 'Adel

>>>>>>>>Pour ce qui est de rétablir le dialogue et la paix entre les religions, je suis entièrement d'accord.

merci pour les liens sur ce thème.
dommage que ces messages ne soient pas plus audibles car j'ai l'impression que l'on entend surtout la voix de ceux que vous appelez les "pseudo salafis".


>>>>>>>>> en tant que croyant, je ne peux pas partager l'idée que toutes les religions (actuelles) seraient vraies (acceptées de Dieu), car cela, en plus de contredire les bases de ma foi, va complètement à l'encontre du bon-sens (1 + 1= un seul résultat correct).

celà dépend du niveau où l'on se place.
au niveau individuel, on ne peut évidemment pas croire une chose et son contraire, mais au niveau de la planète, pourquoi n'y aurait t il qu'un seul chemin qui mène à Dieu ?

et que savons nous de Dieu ?

cf la fable des aveugles et de l'elephant :


Il était une fois un village entièrement peuplé d’aveugles.
Un colporteur1 informa les habitants qu’un prince, venu de loin,
traversait la contrée à dos d’éléphant. « Qu’est-ce qu’un
éléphant ? » demandèrent les aveugles. Il n’y en avait pas dans
les parages, et ils n’avaient jamais entendu parler de cet animal-là.
Le colporteur leur dit qu’il s’agissait d’une bête
gigantesque, en tout point extraordinaire. Il piqua si bien leur
curiosité que les aveugles voulurent tous approcher l’éléphant
pour s’en faire une idée personnelle. Tous, c’était beaucoup trop. Par conséquent, on décida d’envoyer une délégation de
trois personnes, que le prince voyageur reçut de bonne grâce. Il
autorisa les représentants du village à palper son éléphant à
loisir. Ils palpèrent donc, remercièrent et rentrèrent chez eux.
Aussitôt, ils furent entourés et assaillis de questions par les autres villageois. « C’est un animal qui ressemble à un tapis
rugueux battu par le vent sur une corde à linge », dit un aveugle
qui n’avait touché que l’oreille. « Pas du tout, dit celui qui
n’avait tâté que la trompe, c’est une sorte de serpent très épais,
très nerveux, à tête poilue et humide. » « Comment donc! s’indigna le troisième, qui n’avait palpé que la patte, c’est une
bête épaisse et calme comme un arbre. » « Entendez-vous ! »
demandèrent les villageois.
Loin de s’entendre, les trois aveugles en vinrent aux
mains, chacun prétendant avoir raison. Les autres prirent parti et la querelle tourna à l’affrontement général.
Quand tout le monde fut las de donner et de recevoir des
coups, un sage proposa d’envoyer une autre délégation, plus
nombreuse, formée de personnes choisies pour leur
intelligence, et qui prendraient le soin de demander au prince lui-même une description de sa monture – car les aveugles, se
souvenant des paroles du colporteur, doutaient que l’on puisse
voyager à dos de tapis, à dos de serpent ou à dos d’arbre.
Il fallut plusieurs jours pour se mettre d’accord sur la
composition de cette nouvelle ambassade. Lorsqu’elle arriva, le prince avait levé le camp.



cordialement

 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook