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L’ISLAM DANS LES PRISONS FRANÇAISES
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27 novembre 2005 16:07
L’ISLAM DANS LES PRISONS FRANÇAISES

L’islam est la seconde religion de France, mais est sans doute la première religion dans le monde carcéral. Ce constat est le fruit d’un travail de recherche qui lève le voile (sans jeu de mot) sur cette réalité sociale jusque-là occultée, à savoir, la présence massive de musulmans en prison. Quelle est leur vie quotidienne ? Que signifie pour eux la religion, comment construisent-ils leur sentiment religieux ? Comment, respectent-ils prescriptions et interdits ? Que font-ils des obligations comme la prière, le ramadan, la consommation de viande halal ?

Ce dossier se compose de recoupement de divers articles parus dans la presse et est une contribution aux débats actuels proposée par nemo.
Toutefois, les informations dévoilées ici sont en grande partie tirées du livre de Farhad Khosrokhavar, l’islam dans les prisons.



INTRODUCTION

Le nombre de détenus musulmans en France n’est pas déterminé puisque les personnes emprisonnées ne sont plus tenues, depuis 1911, de décliner leur religion à leur entrée en prison. Cependant, vivre l’islam, incarcéré, n’est pas impossible !


En France, sur 185 établissements pénitentiaires 69 aumôniers sont musulmans. Ce chiffre paraît d’autant plus faible que parmi les 25% d’étrangers incarcérés, presque 65% sont originaires d’Afrique et pour la majorité du Maghreb. Donc a priori musulmans. Sans oublier les détenus français d’origine maghrébine. Cette faible représentation cultuelle n’est pourtant pas due à un blocage de l’Administration pénitentiaire. Celle-ci n’a pas, en effet, à quantifier les besoins des communautés et il leur appartient, à chacune, de présenter des candidatures d’aumôniers. Le dernier mot revient, par contre, à l’administration qui décide ou non d’ " accréditer " le représentant religieux.


Aujourd’hui, toutes les parties concernées s’accordent cependant à dire que l’aumônerie musulmane est d’une grande précarité. Le recteur de la Mosquée de Paris y voit un problème de moyens : " notre aumônerie n’a jamais bénéficié de subsides suffisants, alors qu’il y a sans cesse des candidatures. L’aumônerie musulmane pénitentiaire est la plus pauvre des aumôneries de France ".


La manière de vivre l’islam au quotidien en prison n’est pas uniforme car chaque établissement a sa propre organisation. La prison de Longuenesse, dans le Pas-de-Calais, attend qu’une dizaine de détenus aient fait une demande pour voir un aumônier avant de transmettre la requête auprès de l’imam concerné. Les délais d’attente peuvent pour cette raison parfois être long

Quant aux offices du vendredi, ils se déroulent régulièrement dans certains établissements comme presque jamais dans d’autres. Cela dépend souvent de la disponibilité des représentants.

Il est grand temps en effet pour l’aumônerie pénitentiaire musulmane de se faire une place. D’autant plus que les attentes sont réelles.

1ère PARTIE: NOS CHANCES EN PRISON

La population d'origine immigrée en provenance des pays du Maghreb, de nationalité française ou non, ayant un lien historique et culturel avec l'islam représente une proportion non négligeable de la population pénale.

Il est par conséquent intéressant, pour nous contribuables, de porter notre attention sur cette question. Les événements internationaux récents peuvent nous donner à penser qu’un recrutement de terroriste s’opère jusque sur notre sol. Si cette situation s'avérait durable, elle contribuerait un peu plus encore à l'éclatement de notre société déjà confrontée par ailleurs à d'autres sources d'inquiétudes pour son avenir.

Dans les établissements pénitentiaires, cette population souvent jeune est peu demandeuse de visiteurs et de relations avec d'autres interlocuteurs que leurs compagnons de parcours. Pourtant, ces criminels mahométans, comme tous ceux qui sont incarcérées, devront, lorsqu'ils seront libérés, se réinsérer, voire s'insérer pour certains d'entre eux si ce n'est la plupart. Nous le savons, et cela est confirmé par les articles du code de procédure pénale régissant les activités pénitentiaires, vivre l’islam en prison est chose possible.

2ème PARTIE: DES « BLACK MUSLIM » À NOS MUSLIMS

Avec l’exemple des « Black Muslim » dans les années 60 aux États-Unis, il s’agissait d’une sorte de bricolage identitaire pour les noirs américains, à partir de morceaux d’islam, il n’y avait pas une dynamique. Ils s’étaient inventés un ramadan spécial à Noël, des interdits alimentaires spéciaux. Par exemple, ils avaient interdit le poisson chat et la galette de maïs car c’était le « slave diet », c’est-à-dire ce qu’on faisait manger aux noirs esclaves dans les plantations ; ils considéraient que l’islam l’interdisait. C’était quelque chose qui était fabriqué pour se détacher de la période d’esclavage de leurs ancêtres.

Aujourd’hui, c’est différent parce qu’on a un univers très fanatisé, beaucoup plus cohérent et qui dispose de références et de soutiens internationaux, ce qui permet de se sentir en communion avec le monde islamique extra-muros.

Autre problème : en prison, il n’y a pas que des « droits communs », il y a aussi un certain nombre de « gens soupçonnés d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », dixit nos journaleux, qui apparaissent aux yeux de certains comme des héros. Il y a aussi le problème de la contagion révolutionnaire. Dans un univers où il y a des rapports de force, de caïdats qui s’établissent, la référence religieuse est aussi un élément de construction d’un réseau de pouvoir.
Ainsi face à la dégradation de la vie quotidienne à cause de la peine à purger, on aboutit à ce que des gens qui n’avaient aucune culture religieuse particulière, s’autoproclament imams de manière à bénéficier d’atouts et d’accès particuliers.

3ème PARTIE: ESTIMATION DE DÉTENUS MUSULMANS

L'administration pénitentiaire ne dispose d'aucune donnée précise sur l'influence de ces musulmans auprès des autres détenus. Mais cette population oscille entre 50% et 80% dans les établissements proches des quartiers sensibles. Il n'existe pas de statistiques officielles, puisqu'il est interdit depuis 1911 de distinguer les gens selon leur confession, mais on dispose d'indices: le fait de manger du porc, le prénom, la pratique du ramadan. Indices que l'on peut croiser avec le nombre d'enfants nés de père maghrébin, qui ont de fortes chances d'être musulmans. Ces détenus sont environ dix fois plus nombreux que les autres. Il s'agit essentiellement d'hommes jeunes, entre 18 et 35 ans, issus des banlieues.

Les établissements pénitentiaires constitueraient ainsi un vivier non négligeable de formation des intégristes.
Les «barbus», comme les appellent les autres détenus, exercent leur prosélytisme d'individu à individu. Le détenu islamiste établit le contact durant la promenade ou sur le terrain de sport, fait circuler le Coran ou d'autres livres et cassettes, s'érige en exemple de piété et force son interlocuteur à faire le ramadan et les prières. En prison il n’est pas rare d’entendre «J'ai rencontré un frère ici qui m'a remis sur le droit chemin.» Comme ces établissements sont souvent bondés, je vois mal comment l'institution carcérale pourrait contrôler cela. D'autres s'adonnent au prosélytisme néo communautaire: ils prennent la place des imams - souvent manquants - et s'autoproclament représentants de l'islam. Ils font la prière collective durant la promenade, leur tapis à la main, alors que c'est souvent interdit par le règlement. Certains lancent le cri du muezzin de leur cellule pour annoncer l'heure de la prière. Les surveillants sont obligés de trouver des compromis, parce qu'ils n'ont pas les moyens d'intervenir chaque fois. Il faut avoir de la place pour mettre 20 personnes au mitard en même temps! En outre, les islamistes peuvent leur être utiles pour prévenir les bagarres, du fait de leur influence. L'attitude des gardiens dépend de la politique de l'établissement.
4ème PARTIE: UN MILIEU PROPICE AUX CONVERSIONS

Les conditions de détention, la privation de liberté, la promiscuité, la mise en péril de l’équilibre psychologique… sont des paramètres importants qui offrent un terrain propice à l’islam dans les geôles françaises. Pour les détenus, l'islam est une façon de se donner bonne conscience sans renoncer à son comportement criminel. Ensuite, la religion d'Allah fournit à chacun l'occasion de se « racheter », en affirmant son identité à l'écart d’une quelconque autorité judiciaire.

La pratique de l'islam en prison tient du bricolage. Certains jeûnent pendant le ramadan, d'autres pas, ou laissent tomber au bout de quelques jours. Certains boivent de l'alcool et mangent du porc ou fument du haschisch. Bien peu font les cinq prières quotidiennes. Bref, il y a les «intégristes» et les «laxistes», comme chez les musulmans du dehors. Il ne faut pas non plus s'étonner si les radicaux jouissent d'une certaine audience lorsqu'on voit le nombre dérisoire d'aumôniers musulmans.

5éme PARTIE: LES PÉNITENCIERS EN RÉGION PARISIENNE

Dans la seule Région parisienne, ce sont près de 150 islamistes durs, liés aux groupes islamistes algériens ou impliqués dans les attentats de 1995, qui sont détenus dans les seuls huit centres de détentions de la région parisienne. Or il s'avère que c'est dans les prisons que les Islamistes recrutent le plus grand nombre d'activistes, les plus déterminés et les plus violents d'ailleurs. La situation est d'ailleurs à peu près la même dans la plupart des prisons des grandes métropoles. Mais le pouvoir de séduction des Islamistes détenus, ou même des aumôniers, notamment ceux de l'association islamiste pakistanaise Jamaà - Tabligh, est si redoutable que c'est désormais le phénomène de conversion des détenus européens et français de souche qui inquiète le plus les autorités pénitentiaires.

Autre critère d'islamisation des prisons, les demandes de participation aux cultes. Dans toutes les prisons de France, les traditionnelles photos de femmes nues sont arrachées au profit de photos de Saleh ou de Kelkal, les appels à la prière augmentent partout, le nombre de Français de souche qui se convertissent augmentent et les islamistes parviennent parfois si bien à imposer leurs lois dans les prisons que certains détenus se convertissent au départ pour ne pas avoir d'ennuis et échapper au racket.

6ème PARTIE: LES CHAMPIONS DE LA CONVERSION

C'est ainsi que des français de souche comme David Vallat, connu pour avoir fait partie du réseau de « Chasse-sur-Rhône », incarcéré dans la prison de Villepinte, fut converti en prison par des islamistes algériens proches du FIS et du GIA impliqués dans les attentats de 1995. Autre français de souche, Jean Paul H, violeur multirécidiviste, condamné en 1992, sera également converti en prison par le terroriste beur Fouad Ali Saleh, responsable de la vague d'attentats particulièrement sanglants de 1986. Les deux hommes, isolés, ne s'étant jamais rencontrés, cela permet de réaliser à quel point les islamistes fanatiques sont forts en matière de communication et de prosélytisme au sein du système carcéral où ils jouissent parfois même de la complicité de gardiens convertis ou déjà militants islamistes.

7ème PARTIE: ENTORSE GRAVE A LA SÉCURITÉ

La pratique de l’islam en prison pose des problèmes de sécurité. Par exemple, la prière collective du vendredi est souvent interdite, faute d'imam pour la diriger. Les surveillants ne sont pas suffisamment nombreux pour intervenir en cas de bagarres. Autre source de friction: la fouille des cellules pendant la prière. Les détenus se plaignent d'être interrompus. Certains gardiens acceptent de ne pas les déranger, d'autres considèrent la fouille comme une prérogative imprescriptible.

Même chose pour le tapis de prière. Les prisonniers n'ont pas le droit de l'emporter hors de leur cellule, dans les parties communes, considérées comme un espace laïque. Du coup, certains utilisent une serviette. Les gardiens ne peuvent pas réagir systématiquement. En prison, la question de l'islam concerne les hommes et elle se pose vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

8ème PARTIE: CE QUE LE CODE DE PROCÉDURE PÉNAL PRÉVOIT

Article D.432 et D.435:
« Chaque détenu doit pouvoir satisfaire aux exigences de sa vie religieuse, morale ou spirituelle. Les aumôniers fixent, en accord avec le chef d’établissement, les jours et heures des offices, qui sont ouverts aux détenus et aux membres du personnel. »


Comment s’entretenir avec le représentant de son culte ?
A son arrivée en prison, chaque détenu doit être informé de la possibilité de recevoir la visite du représentant de son culte et d’assister aux offices religieux. Le nom des détenus arrivants qui ont déclaré leur intention de pratiquer leur religion est communiqué à l’aumônier. Il en est de même pour les détenus qui manifestent la même intention au cours de leur détention. Les aumôniers nommés auprès de l’établissement peuvent en principe s’entretenir aussi souvent qu’ils l’estiment utile avec les détenus de leur culte (aucune sanction disciplinaire ne peut entraîner la suppression de cette faculté pour le détenu). L’aumônier est l’un des rares intervenants, avec le corps médical, à pouvoir rendre visite à un détenu au quartier disciplinaire. Néanmoins, il arrive exceptionnellement que la demande d’un aumônier de visiter les détenus punis ou isolés leur soit refusée. L’entretien avec le représentant de son culte a lieu en dehors de la présence d’un surveillant soit dans un parloir ou bureau, soit dans la cellule du détenu. Les aumôniers restent les intervenants extérieurs qui peuvent entrer le plus facilement en contact direct avec les détenus.

Ils ont souvent les clefs des cellules et des autres locaux. Les détenus peuvent aussi correspondre librement et sous pli fermé avec l’aumônier agréé de l’établissement.

En revanche, la correspondance avec les auxiliaires bénévoles d’aumônerie peut être lue pour contrôle par le personnel pénitentiaire.

Historiquement très présents dans les prisons, les représentants du culte y sont globalement bien acceptés et de nombreuses facilités dans le code de procédure pénal leur sont accordées, notamment dans l’accès aux cellules.

Article D.434:
« Les aumôniers ont pour mission de célébrer les offices religieux, d’administrer les sacrements et d’apporter aux détenus une assistance pastorale. Ils ne doivent exercer auprès des détenus qu’un rôle spirituel et moral en se conformant aux dispositions du présent titre et au règlement intérieur de l’établissement. L’organisation des cultes dans les prisons françaises est soumise à la loi. »

9ème PARTIE: DENRÉES RITUELLES EN PRISON

Objet de controverses, l’alimentation fournie par l’administration pénitentiaire est d’une qualité très variable. Immangeable selon les uns, identique à n’importe quelle cantine selon les autres... Il est un point sur lequel tous s’accordent : il faut de l’argent pour se nourrir correctement afin d’acheter les compléments à la cantine, « magasin » de la prison.

Les détenus de moins de 21 ans doivent disposer d’un régime alimentaire amélioré par rapport à celui des adultes. Par ailleurs, toute personne détenue doit « dans la mesure du possible », pouvoir bénéficier d’un régime alimentaire adapté à ses convictions religieuses.

Les aumôniers israélites sont autorisés à remettre aux détenus de leur confession un colis de denrées rituelles à l’occasion des fêtes de la Pâque juive, du nouvel an israélite (Rosh-ha-Shana) et du Grand Pardon (Yom Kippour). Il en est de même pour les détenus musulmans : ils peuvent recevoir des colis des imams pour les fêtes de l’Aïd El Fitr (fin du Ramadan) et de l’Aïd El Kebir. A l’occasion de ces différentes fêtes, les denrées rituelles peuvent également être mises en vente en cantine.

10ème PARTIE: COHABITATION JUIF-ARABE EN PRISON

L’administration pénitentiaire est à l’écoute des aumôniers de formation rabbinique vis à vis des problèmes que rencontrent ces prisonniers avec d’autres détenus. Dans la cour, unique espace de liberté, les prisonniers musulmans se regroupent pour faire leurs prières, ne permettant pas « LE DROIT DE PASSAGE » aux autres détenus. La prison offre donc un véritable vivier pour les Imams clandestins qui viennent aux parloirs prêcher la parole de l’intégrisme, aidés de l’intérieur par la présence de nombreux prisonniers musulmans liés à des actes terroristes.

À la prison de Fleury-Mérogis, où une trentaine de prisonniers juifs sont incarcérés, dispersés dans les cinq bâtiments réservés aux hommes, la cohabitation avec les musulmans n’est pas aisée. Les Rabbins y sont confrontés à des réactions de tout genre de la part des autres détenus : parfois salués d’un Shalom, de jets d’objets ou d’insultes. Une fois seulement, « l’insulte à agent » a été constatée et a conduit l’un de ses prisonniers au Mitard.


11ème PARTIE: LE SARKO-SHOW MAN DE L’INTERIEUR
Au vu du profil et de l'âge des kamikazes supposés de Londres, «des terroristes extrêmement jeunes», et de «l'hyperradicalisation de jeunes jihadistes aujourd'hui» tels les candidats pour l'Irak du XIXe arrondissement de Paris, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, se fixe un objectif : s'attaquer «aux directeurs de conscience» qui les endoctrinent avec des «prêches radicaux».

«Où sont-ils recrutés si ce n'est dans certaines de nos mosquées et de nos prisons ?» a-t-il déclaré à Libération. Il entend aussi accentuer «la surveillance des lieux de prière» musulmans, qui sont déjà suivis par les Renseignements généraux, mais aussi celle «des établissements pénitentiaires», sans «ignorer la liberté des cultes et les droits de l'homme». Il n'hésite pas à prôner «l'intolérance vis-à-vis d'imams radicaux qui influent sur des esprits faibles... Les imams et prédicateurs qui tiennent des propos outranciers et contraires aux lois seront expulsés car ces prêches peuvent avoir des conséquences sur de jeunes écervelés», a-t-il prévenu.

B
28 novembre 2005 12:09
Salam aalikoum


MalcolmX s'est converti en prison


c'est important de ne pas les oublier....mais il ne faudrait pas envoyer n'importe qui...surtout pas smiling smiley
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
z
28 novembre 2005 13:22
Salam alaïcoum,


====>mais il ne faudrait pas envoyer n'importe qui...surtout pas

100000000000 fois d'accord avec toi Basssmiling smiley.
c
7 décembre 2005 15:54
pas d'accord sur tout ils ne deviennent pas tous intégristes en prison mais c'est pour certain l'endroit pour se remmettre en question vu qu'ils ont le temps de penser et de se repentir

en tous cas je les trouve courageux de pratiquer l'islam dans ces conditions et dans certaines prisons aucun imam ne vient les voir

une pensée à mon frère incarcéré
s
14 janvier 2006 11:45
Assalamo3alaykom!!!
je c pas si vous avez regardé tf1 vendredi 13 janvier a 20h!cété super bien
je vous conseil d'allé le voir
[videos.tf1.fr]

voila smiling smiley
Allâh ( ta3ala ) a dit: {Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront.} (3/104)
c
15 janvier 2006 15:00
j'arrive pas à trouver la vidéo
 
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