Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
L'islam a besoin d'une pensée subversive"
a
31 décembre 2011 10:20
La religion du Prophète est-elle un frein à la modernisation des pays arabes? Antoine Sfeir, journaliste et écrivain, débat avec Ghaleb Bencheikh, docteur ès sciences, animateur de l'émission Islam sur France 2. L'un est chrétien, l'autre musulman, et ils se rejoignent.

Antoine Sfeir: Un frein? Oui et non. La modernité a été accélérée à certaines époques et ralentie à d'autres. Ainsi, il faut rappeler que la naissance de l'islam a conduit à une véritable révolution. Sur le statut de l'épouse, par exemple: la femme faisait partie de l'héritage et, tout à coup, elle devenait héritière. N'oublions pas, non plus, la dynastie des Omeyyades et la fondation d'un véritable Etat, avec l'instauration d'une monnaie, de papiers d'identité. Cette modernité va s'étendre jusqu'à l'Andalousie; on y distribuera des terres, les catholiques et les juifs y seront protégés, et cela durera jusqu'en 1492 et la Reconquista.

A l'inverse, au XIe siècle, un calife qui affronte des révoltes sociales et religieuses va fermer les portes de l'interprétation du Coran (ijtihad). Il va décider de retenir seulement quatre écoles et d'éliminer toutes les autres, y compris celles qui prêchaient la raison. C'est le début du repli.

Ghaleb Bencheikh: Autant l'islam a été un moteur pour la modernité, par exemple, s'adonner à la science était motivé par des raisons religieuses -il fallait effectuer des calculs de trigonométrie pour observer les croissants lunaires ou encore pour déterminer géographiquement l'emplacement de La Mecque afin de mener les prières-, autant une forme de régression s'est installée au fil des siècles. Je ne crois pas que l'on puisse faire remonter le début de cette stagnation à une date précise. Il y a eu, plutôt, des facteurs convergents. Ils sont d'abord militaires, avec, entre autres, la bataille de Lépante, en 1571, qui marque la fin de la puissante thalassocratie ottomane après sa défaite contre la flotte chrétienne.

Le deuxième facteur est économique. Il est dû à la découverte du Nouveau Monde et de la circumnavigation qui a conduit à un moindre usage de la route de la Soie, ce qui a appauvri les villes situées sur cet itinéraire commercial. Du coup, les taxes ont augmenté, des troubles ont éclaté et l'empire s'est délité.

Enfin, il ne faut pas oublier le facteur culturel. L'invention de Gutenberg, repoussée par des sultans qui avaient choisi de privilégier leurs calligraphes face à l'imprimerie, a modifié le rapport de production des textes et des livres. Il était de 1 à 10 en faveur de l'empire islamique; il est passé de 1 contre 100 pour l'Occident en l'espace de quelques décennies.

A. S.: Le refus de l'imprimerie va, d'ailleurs, avoir des conséquences énormes. Pour rattraper le retard, le califat va imprimer et diffuser des ouvrages qui n'avaient pas été rédigés par des véritables savants, et cela aura des répercussions importantes sur la qualité du savoir dispensé.


Débat Sfeir-Ben Cheikh Antoine Sfeir

JPGuilloteau/L'Express

G. B.: C'est exact. Et, se rendant compte de la "bourde", on s'est mis à diffuser tout et n'importe quoi, sans précaution. De plus, des ouvrages majeurs qui nécessitent l'intervention de maîtres pour leur interprétation n'ont pas été compris. Du coup, une lecture chaotique et anarchique s'est souvent imposée.

A. S.: Plus tard, quand la colonisation s'est produite, elle a été accompagnée par des orientalistes français plutôt proches intellectuellement de ce qui allait devenir la laïcité en France. Des élites ont alors été formées; d'Alger à Beyrouth, de Damas au Caire. Du coup, ceux qui arracheront l'indépendance à l'empire ottoman sont des gens qui, en islam, auront séparé la religion et la foi. On va assister à la création de la citoyenneté. C'est un moment de grâce, de modernité. Les femmes arabes vont ainsi voter dès 1920, alors que les femmes françaises devront attendre jusqu'en 1945.

Les femmes arabes vont voter dès 1920, alors que les femmes françaises devront attendre jusqu'en 1945
Mais, quand, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le monde arabe est traversé par deux courants d'opinion -l'"umma arabiya", portée par un républicain, Nasser, et l'"umma islamiya"-, l'Occident, les Français et les Britanniques vont préférer s'allier avec ceux qui ont une lecture rétrograde du Coran.

G. B.: Je crois, pour ma part, que la colonisation, qui est une abomination, a entraîné une profonde léthargie de la pensée. N'oublions pas, à titre d'exemple, que l'autorité coloniale avait distribué des torches électriques aux marabouts; des lampes qu'ils actionnaient sous le burnous pour faire croire que la lumière divine se manifestait au peuple crédule, qui se prosternait...

Pourtant, il y a eu quelques prises de conscience, notamment chez les ulémas algériens. Certains d'entre eux avaient perçu que la séparation des deux ordres était une marque de progrès, qu'elle offrait l'opportunité de sortir du conservatisme, de cesser de considérer la religion comme l'unique référent identitaire. Rappelons qu'Abd el-Hamid Ben Badis, président de l'Association des ulémas algériens, était à la tête des requérants pour que la loi de 1905 fût appliquée en Algérie. Et, paradoxalement, l'opposition est venue des gouvernements successifs de la République française. Dès l'abolition du califat, en 1923-1924, certains penseurs arabes et musulmans avaient compris que la séparation des ordres était un progrès essentiel, salutaire.

Mais deux problèmes majeurs étaient apparus. Le premier était d'ordre sémantique: la laïcité n'avait pas de traduction dans les langues véhiculaires de la pensée islamique, alors on a essayé de rendre la notion par des barbarismes de type "scientisme" ou "mondité". Le second obstacle a été l'influence des Frères musulmans, en liaison avec le jeu malsain de Fuad Ier, le roi d'Egypte. Ce dernier a proposé aux Frères musulmans de l'introniser calife à la place du calife et est allé sciemment à l'encontre de la modernité que son pays portait alors.

"Ouvrir la porte"
par Henri Boulas, directeur du Centre culturel jésuite d'Alexandrie
"On assiste aujourd'hui à une brusque irruption de la modernité. Le xixe siècle a déjà connu un mouvement de ce type, mais il a été interrompu par un effet boomerang, avec la réaction d'Hassan el-Banna [fondateur des Frères musulmans]. Devant l'incapacité des différents acteurs à moderniser l'islam, on a dès lors cherché à islamiser la modernité. Or la notion de modernité est cruciale, pour l'islam comme pour le christianisme: comment l'absorber sans se dénaturer?

L'islam a commencé comme mystique, il a fini comme système en s'accrochant aux versets médinois. Seules trois décisions peuvent y remédier. D'abord trancher entre un Coran créé ou incréé (donc figé); ensuite, il y a tant de versets qui abrogent d'autres versets contradictoires -les médinois abrogent ainsi les mecquois- qu'il faudrait trancher et revenir aux origines mêmes de l'islam; enfin, la suspension de la réflexion critique -selon la célèbre formule: "La porte de l'islam est fermée"- doit être remise en cause. De quel droit ferme-t-on encore une telle porte?
A. S.: Reste que la modernité de l'islam existe, mais on n'en parle peu, comme on parle peu des trains qui arrivent à l'heure. Savez-vous qu'une femme, la "Dame des lumières", dirige depuis Istanbul de 8 à 10 millions de croyants. Savez-vous que les Scouts musulmans de France, qui sont rattachés à la fédération des scouts et des éclaireurs, sont devenus la bête noire des islamistes dans les banlieues?

G. B.: Nous avons, dans l'histoire de la civilisation islamique, de quoi fonder un véritable humanisme. Pour faire émerger une nouvelle raison, comme le dit si bien Mohammed Arkoun, il nous faut faire preuve d'une pensée subversive, développer une investigation dévastatrice du patrimoine théologique, qui n'est qu'un amoncellement de commentaires sur le commentaire et qu'on a sacralisé à travers le temps. Cela conduirait à l'ouverture d'une nouvelle ère. Le printemps arabe renforce ce bourgeonnement possible. Mais les mots d'ordre des manifestants: dignité, liberté, démocratie, justice sociale ne doivent pas être détournés. Les jeunes citoyens doivent être vigilants, faire preuve de discernement pour ne pas se faire confisquer leur mouvement...
L
31 décembre 2011 14:46
Salam,

Des qu on voit ce titre: "La religion du Prophète est-elle un frein à la modernisation des pays arabes? ", on peut etre sur que la suite est sans interet.

Les freins a la modernisation des pays arabes sont les memes que ceux a la modernisation des pays d afrique noire, d amerique latine. Pour commencer, la corruption de l administration, la lenteur de l administration, le vol de l essentiel des richesses du pays par une ou plusieurs familles au pouvoir (en general dans les pays arabes et noirs, une seule), etc ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/12/11 14:46 par LeVraiPersonne.
X
31 décembre 2011 14:51
A1ntoine Sfeir est un Islamophobe notoire. René Naba a rappelé ses liens avec les milices chrétiennes, actrices de la guerre civile. Sa parole n'a aucune importance quand il parle d'Islam. Bencheikh est un aliéné, un Muftî en passe à modeler que l'on façonne comme on veut.
L
31 décembre 2011 16:31
Citation
Rastapopûlos II a écrit:
A1ntoine Sfeir est un Islamophobe notoire. René Naba a rappelé ses liens avec les milices chrétiennes, actrices de la guerre civile. Sa parole n'a aucune importance quand il parle d'Islam.

De toutes facons les gens qui debattent sur le theme: L islam a besoin d une pensee subversie, ou l islam empeche la modernisation des pays arabes, sont rarement des amoureux de la religion.

Je suis curieux de voir si leurs langues seraient aussi deliees si on remplacait dans le debat l'islam par une autre religion ....



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/12/11 16:32 par LeVraiPersonne.
b
31 décembre 2011 17:23
Il est certain que l'absence de révolution de l'imprimerie dans le monde arabe a beaucoup nuit à la diffusion des savoirs vers la masse, à la remise en cause de certains dogmes, à de nouvelles visions.

Il ne semble pas pertinent de comparer avec l'Amérique latine car l'Amérique a été découverte en 1492 et ils ont du recommencer tout à zéro.

Il ne semble pas non plus pertinent de comparer le monde arabe avec l'Afrique noire, car cette dernière n'a jamais eu le niveau de la civilisation islamique lorsqu'elle était à son plus haut. Avant de décliner.

Critiquer Antoine Sfeir et Bencheik est stérile. D'abord parce qu'Antoine Sfeir est libanais et est assez vieux pour avoir connu ce Liban qu'on appelait "la Suisse" du monde arabe, ensuite parce que de nombreux analystes situent effectivement le déclin vers le Xème siècle, lorsque l'Islam s'est refermé sur lui-même et a cessé de s'approvisionner aux sources perses, grecques, romaines et indiennes.

On peut donc ajouter une cause supplémentaire à ce décrochage: l'amnésie concernant l'appartenance à l'empire romain, alors que des traces de cette civilisation s'étalent partout du Maghreb à l'Égypte ou à la Jordanie.
Ce sont les romains qui ont apportés les textes grecs et latins que les savants Arabes ont ensuite traduits, améliorés et "remastérisés". Avant que cette partie de l'Histoire soit évincée, voire niée.

Il suffit de lire les Prolégomènes d'Ibn Khaldoun, XIVème siècle, pour s'en rendre compte.
c
31 décembre 2011 18:18
face de youtre? il n'y a plus que les nazis pour traiter ainsi les juifs. message au modo.
sinon, il est bien clair que l'islam doit trouver sa place dans le monde moderne mondialisé. il doit faire sa mutation comme jadis le christianisme. conjuguer modernisme et lecture littérale moyenâgeuse va de plus en plus etre intenable.
q
31 décembre 2011 20:34
voilà ce que j'écrivais sur la régression du monde arabo-musulman il y a de cela quelques mois, j'y parlais déjà du rôle de l'imprimerie.
yabiladi

"sinon, je pense en général que lorsque la science arabo-islamique était à son apogée lors de l'age d'or, c'était en grande partie dû au fait qu'il avaient de puissants mécènes pour les entretenir et les protéger notamment le califat des Abbassides avec la fameuse "dar el hikma" sous El Moumen me semble-t-il, ainsi que sous les Omeyades en Andalousie, et même sous les Fatimides lors de leurs période du Caire.
c'est justement sous les Fatimides (malgré une mésaventure avec le calif Hakim ) que s'épanouit celui que je considère comme l'un des plus grand savant musulman : al Haythem . Puisque bien avant Descartes, je crois qu'il est vraiment le père de la méthode scientifique.
Al Haythem a devancé de quelques siècles plusieurs découvertes faites par des scientifiques occidentaux pendant la Renaissance. Il fut un des premiers à se servir d’une méthode d’analyse scientifique et influença grandement des scientifiques comme Roger Bacon et Kepler.

Pour que des savent puissent travailler sereinement sans se préoccuper de la subsistance du quotidien, ils leurs faut un puissant protecteur assez intelligent pour connaitre les avantages qu'il peut en tirer.
après la chute de Grenade, qu'on peut considérer comme la fin de l'age d'or, l'empire Musulman était depuis longtemps éclaté en une multitude de petits fiefs, plus chef de tribus que roi, et dont la science était le cadet de leur soucis.
De là le déclin.

Les européens eux, sortaient du moyen âge et de puissant états-nation s'étaient constitués, avec une administration, des archives, des ministères, des budget et des rentes allouées à tel ou tel artiste ou savant de renom, qui pouvait publier ses travaux et lire ce qui se faisait ailleurs grâce à l'imprimerie que les arabes ne connaitrons que bien bien plus tard.

Je crois qu'on peut résumer ça comme ça."



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/12/11 21:03 par quidam007.
[i]L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.[/i] Aristote
l
31 décembre 2011 22:05
mohamed abed al jabiri....lisez al jabiri

j'ai écrit dans un poste précédent que certain marocains ont une matrice de pensée qui n'est pas marocaine....
sachant que chez les marocains la tradition a le plus de poids et leur culture la moins influencée, il est donc évident que les autres arabes et musulmans souffre encore plus face à cette modernité parce qu’ils ont, en plus de l'occident, le poste othmanisme si on peut appeler ça comme ça (vous savez, attaturk, turkya al fatat, la réforme, le panarabisme, les frères musulmans, pour moi tout ça c'est pareil)

Donc, islam et modernité....lisez plutôt mohamed abed al jabiri (la question de sa vie) ....ses écrit vers la fin de sa vie sont encore plus intéressantes (allah yrahmou)

Arkoun est intéressant mais il tourne ou tour du pot (sans le savoir), éloigner vous des écrivain du machrek qui se sont attaquer à la question....ils sont animés d'un certain communautarisme car en majorité libanais....antoine sfeir ne fait qu'en reprendre des bribes

salam
الزيت يخرج من الزيتونة والفاهم يفهم لغات الطير إلى ما تخرج كلمته ميزونة يحجرها في ضميره خير
l
31 décembre 2011 22:35
Une parole de sage qui aborde indirectement le problème

[www.youtube.com]

c'est pas nouveau mais c'est juste bien tourné....d'autres ulemas ont fait les mêmes conclusion il y a longtemps


salam
الزيت يخرج من الزيتونة والفاهم يفهم لغات الطير إلى ما تخرج كلمته ميزونة يحجرها في ضميره خير
o
1 janvier 2012 00:09
Depuis qu'une bande de tocards ont décidé que l'islam était une religion complètement figée et dogmatique et qu'il était impossible d'utiliser son cerveau, l'évolution s'est arrêtée.
De religion novatrice et créatrice de progrès dans tous les domaines, elle s'est transformée en obscurantisme et mécanisme de maintien du pouvoir organisé.
T
1 janvier 2012 12:56
Citation
coldman a écrit:
face de youtre? il n'y a plus que les nazis pour traiter ainsi les juifs. message au modo.
sinon, il est bien clair que l'islam doit trouver sa place dans le monde moderne mondialisé. il doit faire sa mutation comme jadis le christianisme. conjuguer modernisme et lecture littérale moyenâgeuse va de plus en plus etre intenable.

Décidement tu vois des Nazis partout toi!

Non mais comment des gens peuvent encore croire que ça existe encore.....Les méchants Nazis dangereux.

Ca n'existe plus.Ils ont tous été tué par les Juifs.

Coldman,a force de les voire partout,c'est des extraterrestre aux nez rouge et perruque fluorescente que tu vas finir par voire sous ton lit.
Nech zie Al hoceima.........Tamassint*
E
1 janvier 2012 13:37
L'Islam n'a besoin de rien : elle est complète !.

C'est aux hommes d'évoluer !
l
1 janvier 2012 16:06
Citation
coldman a écrit:
face de youtre? il n'y a plus que les nazis pour traiter ainsi les juifs. message au modo.
sinon, il est bien clair que l'islam doit trouver sa place dans le monde moderne mondialisé. il doit faire sa mutation comme jadis le christianisme. conjuguer modernisme et lecture littérale moyenâgeuse va de plus en plus etre intenable.


Citation
a écrit:
j'ai écrit dans un poste précédent que certain marocains ont une matrice de pensée qui n'est pas marocaine....
sachant que chez les marocains la tradition a le plus de poids et leur culture la moins influencée, il est donc évident que les autres arabes et musulmans souffre encore plus face à cette modernité parce qu’ils ont, en plus de l'occident, le poste othmanisme si on peut appeler ça comme ça (vous savez, attaturk, turkya al fatat, la réforme, le panarabisme, les frères musulmans, pour moi tout ça c'est pareil)

Bon là c'est coldman...c'est pas grave, il ne peut penser autrement que sont environnement où il a évoluer lui dicte

Mais le problème c'est quand une obscénité pareille vient de purs arabes et musulmans....et ça dur depuis la chute des ottomans
الزيت يخرج من الزيتونة والفاهم يفهم لغات الطير إلى ما تخرج كلمته ميزونة يحجرها في ضميره خير
1 janvier 2012 16:20
Citation
LeVraiPersonne a écrit:
Salam,

Des qu on voit ce titre: "La religion du Prophète est-elle un frein à la modernisation des pays arabes? ", on peut etre sur que la suite est sans interet.

Les freins a la modernisation des pays arabes sont les memes que ceux a la modernisation des pays d afrique noire, d amerique latine. Pour commencer, la corruption de l administration, la lenteur de l administration, le vol de l essentiel des richesses du pays par une ou plusieurs familles au pouvoir (en general dans les pays arabes et noirs, une seule), etc ...

Voilà:c'est les zarabes pseudo-musulmans du dimanche qui sont le frein à notre foi.
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook