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L'ISLAM
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14 mai 2011 21:53
La religion, c’est ce que fait Allah, pas ce que font les hommes. Ces derniers se font des guerres, chaque groupe au nom de sa religion particulière. Mais Allah fait triompher Sa religion, n’en déplaise aux dénégateurs. Il la fait triompher par les voies qui ne sont pas nécessairement celles qu’imaginent les hommes.

L’obéissance auprès de Dieu, consiste à se soumettre par les actes et les pensées, à la volonté de Dieu. Notre compréhension de la religion n’est pas la Religion.

La religion socialisée, organisée par les hommes, institutionnalisée comme pratique sociale est appelé millah. C’est la religion au sens de règle, de loi. Dans le Coran, le prophète Ibrahim a institué des règles pour ses partisans (millata abikum…, la loi de votre ancêtre Abraham).

C’est que les hommes ont tendance à considérer que les lois qu’ils ont déduites du principe religieux doivent supplanter ce principe même. Ainsi, en islam, le fiqh, ensemble de principes et de méthodes élaborés par les hommes a fini par remplacer la Sharî’a, la Loi telle qu’elle est donnée à connaitre par le Prophète. Ils finissent par se réclamer d’un juriste particulier, abou Hanifa, Malik, ou autre, et délaissent la Loi divine.

Le Dîn auprès de Dieu est la soumission (al-islâm). La définition coranique de l’islam est beaucoup plus large que celle des juristes.

Par conséquent, les musulmans de notre temps sont musulmans en ce qu’ils se conforment plus ou moins à cette obéissance à Dieu, ne serait-ce qu’en reconnaissant son unicité.

Ils ne sont pas nécessairement des hommes versés dans les sciences religieuses. Encore que relativement aux adhérents des autres religions, ils sont ceux qui en savent le plus au sujet des principes de leur foi.

En islam, cette normalisation de la religion originelle a abouti en gros à 3 expressions : le chiisme, le kharédjisme et le sunnisme.

Ce dernier, expression ‘’majoritaire’’, résulte d’une situation de compromis créée par les pouvoirs politiques pour s’assurer une stabilité. On ne dit rien, on cesse de se quereller. Situation qui a fait du bien à la oumma mais qui a aussi permis la pérennisation des pouvoirs pas très soucieux des règles de l’islam. Il est le dernier né des expressions de la religion. L’islam dominait le monde, il ne fallait pas l’affaiblir par des conflits internes.

Le chiisme est la plus ancienne forme, fondé sur la doctrine de l’imamat (direction spirituelle et temporelle) des imams de la Famille du Prophète (SAW) héritiers de la fonction herméneutique, autorité interprétative du Coran.

Le khâridjisme fut fondé comme la réaction la plus violente au chiisme. Sa doctrine prône une sorte de communisme religieux : tout musulman peut occuper la place de successeur du Prophète (SAW). Cette doctrine a été aperçue comme dangereuse aussi bien par les sunnites que bien évidemment par les chiites. Le point le plus grave dans cette doctrine est celui du takfir al-khasm, de considérer comme impie, - et donc comme méritant la mort, - quiconque n’y adhère pas. Mais cette branche a depuis longtemps renoncé à son extrémisme. Seule en a survécu une sous-branche, Ibâdhiyya, qui est modérée et jouit du respect des autres musulmans.

Source:hoggar.org.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 15/05/11 08:17 par mohamed.S.
 
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