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L’Iran censure un grand succès littéraire
z
29 novembre 2006 10:43
L’Iran censure un grand succès littéraire

Le ministère de la Culture iranien a interdit la réédition d'un grand succès littéraire iranien contemporain, qui relate l'amour secret d'une femme mariée pour un autre homme, selon la presse lundi.


Le ministère de la Culture et de la Guidance islamique a interdit la publication de "J'éteindrai la lumière de Zoya Pirzad", selon l'éditeur du livre, Alireza Ramezani, cité par le quotidien Kargozaran. «Nous n'avons pas été informés des raisons de l'interdiction», a-t-il ajouté, en expliquant que les autorités ont interdit une publication de l'ouvrage, qui a été tiré à 200.000 exemplaires en 23 éditions successives depuis 2001. Le livre, couronné par quatre prix littéraires iraniens, conte l'histoire d'une mère de famille arménienne qui tombe amoureuse d'un veuf mélancolique, dans les années 1960, dans la ville pétrolière d'Abadan. La production de livres, musiques et films est soumise à autorisation du ministère, mais la réédition ne l'était pas jusqu'à l'an dernier, quand le président Mahmoud Ahmadinejad est arrivé au pouvoir. Les éditeurs se plaignent que le ministère a depuis bloqué, selon eux, la publication et la réédition de centaines de livres. Cette politique touche aussi bien des livres contemporains que des classiques de la littérature iranienne, comme "La chouette aveugle" de Sadegh Hedayat. La presse et l'édition littéraire ont connu un grand essor sous la présidence réformiste de Mohammad Khatami (1997-2005), avec la montée en puissance d'auteurs féminins comme Zoya Pirzad. Des députés conservateurs ont attaqué dans un rapport publié en septembre les activités du ministère de la Culture à l'époque de M. Khatami, en l'accusant d'avoir autorisé la publication d'oeuvres promouvant, selon eux, la décadence, les relations sexuelles hors-mariage et le sécularisme. L'actuel ministre de la Culture, Mohammad Hossein Saffar-Harandi, s'est engagé à défendre les valeurs religieuses et révolutionnaires. «Le nouveau gouvernement a l'intention de prendre des mesures positives pour la renaissance des valeurs négligées et la prise en compte des enseignements religieux dans le domaine culturel», a-t-il déclaré en juin.



Le 28-11-2006
Par : AFP
L
29 novembre 2006 20:21
Sensure = misère de l'esprit
a
29 novembre 2006 20:34
je ne defend pas l iran ,mais considerer que l interdiction d un livre qui romance l adultere est une perte pour la culture c est osé.
c est meme plus ,c est considerer que la promotion de l imoralité est benefique pour l epanuoissement de la société ,c est etre completement deculturé et accros au mode de pensé prefabriqué et antimoral occidental.

pour ma part je n applaudirait pas cette censure mais je ne defendrais pas la liberté de difusé ce livre.

et si je suis contre cette censure c est que je considere que cet act lui fait de la publicité gratuite et apres tous les bouffés du cerveau qui pense grace a bhl iront l acheté en considerant que lire ce livre c est IN;
a
29 novembre 2006 20:45
Quelle horreur, ce pays !
l
29 novembre 2006 21:14
Citation
andi espoir a écrit:
Quelle horreur, ce pays !

La façon de l'Iran de censurer est directe..il y a des pays où la censure est indirecte...Pas d'éditeurs, pas de distributeurs, pas d'imprimeur parfois dès qu'il s'agit d'un écrivain cité dans une certaine liste noire dont la remise à jour est comuniquée par les soins de certains agents à tous les intervenants dans le secteur du livre...etc..



Modifié 2 fois. Dernière modification le 29/11/06 21:15 par le citoyen.
L
30 novembre 2006 07:09
les 3/4 des livres de ma bibliothéque n'existeraient pas sous la coupe de senseurs iraniens (presque pas de romans)

J'en vois qui ont l'art de décider pour les autres de ce qui est bien ou pas bien
Ils se croient supérieur en esprit envers leur concitoyens infantilisés


Mais plus que tout, me font rire ces hommes qui ont si peur qu'une femme leur fasse un enfant dans le dos, eux qui ne s'en privent pas, quelle puérilité et quel manque de confiance en soi
Moins drôle les peines infligées aux femmes, c'est moins drôle que cette paranoïa soit si méchante



Modifié 3 fois. Dernière modification le 30/11/06 07:14 par La Boetie.
 
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