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L’HISTOIRE DE TEDDY …
22 avril 2012 13:31
C'était la première journée d'école pour sa classe de 5e année.
Comme beaucoup d'enseignants, elle dit une demie-vérité à ses élèves.
Elle les regarda et leur dit qu'elle les aimait tous de la même façon.
Cela lui fut cependant impossible, car dans la première rangée, se trouvait, tout affaissé, un petit garçon du nom de Teddy Stoddard.

Mme Thompson avait remarqué Teddy l'année précédente et voyait qu'il ne jouait pas beaucoup avec les autres enfants, que ses vêtements laissaient souvent à désirer et qu'il aurait toujours eu besoin d'un bon bain.
En plus, Teddy pouvait se montrer très déplaisant.
C'en était venu à un point tel que Mme Thompson prenait un malin plaisir à corriger ses travaux avec un marqueur rouge, à inscrire de gros X à côté de ses fautes et de terminer avec un gros F en rouge en guise de note finale.
Au début de chaque année, Mme Thompson devait faire l'analyse du dossier de chacun de ses élèves.
Elle remettait sans cesse à plus tard l'étude du dossier de Teddy.
Lorsqu'elle le fit, elle eut toute une surprise …

L'enseignante de première année de Teddy avait écrit :
- Teddy est un enfant brillant avec un rire communicatif.
Il fait ses travaux avec soin et a de bonnes manières.
C'est un plaisir de lui enseigner.

Son enseignant de deuxième avait inscrit :
- Teddy est un élève remarquable.
Les autres enfants l'aiment tous.
Cependant il est troublé car sa mère a une maladie grave et la vie chez lui semble être une dure épreuve.

Son enseignante de troisième avait noté :
- La mort de sa mère l'a beaucoup ébranlé.
Il essaie de faire de son mieux mais son père ne démontre pas beaucoup d'intérêt envers lui.
Sa vie familiale l'affectera tôt ou tard, si des correctifs ne sont pas rapidement apportés.

Pour sa part, l'enseignant de quatrième écrivit:
- Teddy est renfermé et ne démontre pas beaucoup d'intérêt envers l'école.
Il n'a pas beaucoup d'amis et il lui arrive de dormir en classe.

Mme Thompson comprit soudainement l’ampleur du problème et eut aussitôt honte d'elle-même.
Elle se sentit encore plus mal lorsque ses élèves lui apportèrent des petits cadeaux de Noël, enveloppés dans du beau papier, tandis que Teddy lui apporta un cadeau maladroitement enveloppé dans du gros papier brun de sac d'épicerie.
Les autres enfants se mirent à rire lorsqu'elle en sortit un bracelet bon marché, dont certains morceaux manquaient, et une bouteille de parfum remplie au quart.
Mais elle fit taire les rires lorsqu'elle dit qu'elle adorait le bracelet, qu’elle l'enfila et se mit du parfum au poignet.
Teddy Stoddard resta ce jour-là après la classe, juste assez longtemps pour dire :
« Mme Thompson, aujourd'hui vous avez senti pareille comme ma mère. »
Une fois les enfants partis, elle pleura pendant plus d'une heure.
A partir de ce jour, elle arrêta d'enseigner à lire, à écrire et à calculer.
Elle commença plutôt à vraiment enseigner aux enfants.
Elle accorda une attention particulière à Teddy.
En travaillant de plus près avec lui, son esprit sembla s'éveiller.
Plus elle l'encourageait, plus vite il répondait.
À la fin de l'année, Teddy était devenu l'un des élèves les plus brillants de sa classe.
Malgré son mensonge, selon lequel elle aimerait tous les enfants pareillement, Teddy était devenu son préféré.
Un an plus tard, elle trouva sous sa porte, une note de Teddy, lui disant qu'elle était la meilleure enseignante qu'il avait jamais eue.
Il se passa six ans avant qu'elle ne reçoive une autre lettre de Teddy.
Il lui écrivait qu'il avait fini son secondaire, troisième de sa classe, et qu'elle était toujours la meilleure professeure qu’il ait jamais eue.
Quatre ans plus tard, elle reçut une nouvelle note disant que même si la vie était parfois difficile pour lui, il était resté aux études et qu'il graduerait bientôt du collège avec les notes les plus hautes et avec distinction.
Il lui assura qu'elle était toujours la meilleure professeure qu'il ait jamais eue.
Après quatre autres années, une nouvelle lettre lui arriva.
Cette fois Teddy expliquait qu'il avait reçu son baccalauréat et qu'il avait décidé de continuer à étudier.
La lettre mentionnait qu'elle était toujours la meilleure enseignante, et de loin sa préférée.
Maintenant son nom était un peu plus long.
Il signait: Théodore Stoddard MD.
L'histoire ne se termine pas là.
Il y eut une nouvelle lettre ce printemps.
Teddy écrivait qu'il avait rencontré une fille et qu'ils allaient se marier. Il expliquait que son père était décédé il y a quelques années et qu’il se demandait si Mme Thompson voudrait bien prendre la place de sa mère lors de son mariage.
Celle-ci accepta avec empressement … Ce jour là, elle porta le fameux bracelet, de même que le parfum que la mère de Teddy avait porté lors de son tout dernier Noël.
Après l’avoir enlacée, le Dr. Stoddard lui chuchota à l'oreille :
« Merci d'avoir cru en moi.
Merci de m'avoir fait sentir tellement important, en me montrant que je pouvais faire une différence. »
Les larmes aux yeux, Mme Thompson chuchota à son tour:
« Teddy, tu te trompes. Tu as été celui qui m'a enseigné que je pouvais faire une différence.
Tu sais, je ne savais pas comment enseigner avant de te connaître …»
Teddy Stoddard est aujourd’hui médecin à l'hôpital Iowa Methodist à Des Moines (Idaho), là où se trouve une aile spécialisée pour le cancer, du nom de Stoddard Cancer Wing.
[b][color=#FF0000]N ' E C R I V E Z • P A S : SAWS !!!! D'après l'érudit As-Sakhâwiyy dit : O écrivain! évite d'avoir recours au symbole pour désigner cette formule de prière et de salutations pour le Prophète d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) dans votre écriture[/color][/b]
g
24 avril 2012 18:27
Histoire touchante mais Qu'est ce que ça vient faire dans Islam et Pensées religieuses.perplexe
24 avril 2012 18:36
salam

magnifique,j'ai eu les larmes au yeux
[b][color=#006600][center]"Grande honte à qui châtie autrui et soi-même à châtier oublie."[/center][/color][/b]
K
24 avril 2012 20:57
MASHAALLAH belle leçon de vie
H
7 septembre 2019 07:19
Et moi donc !
Heureusement j’étais seul de bonheur dans ma cuisine sinon mes filles seront inquiètes de me voir pleurer comme un gamin
Et j’ai 57 ans je précise
Mais bon vous allez me dire y’a pas d’âge pour pleurer c’est vrai
 
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