Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
L'Etat égyptien est-il au bord du chaos ?
c
31 janvier 2013 09:28
DECRYPTAGE - Face à la contestation, le pouvoir du président Mohamed Morsi s'effrite.

Les dernières infos. L'Egypte s'enfonce encore un peu plus dans la crise. Deux personnes ont été tuées mercredi par des tirs de chevrotine lors d'affrontements entre manifestants et policiers près de la place Tahrir au Caire. Leur mort porte à 54, le nombre des personnes tuées au total dans le pays. Dimanche soir, Mohamed Morsi a tenté d'apaiser la grogne. Il a appelé à un dialogue national, d'abord rejeté par la principale coalition de l'opposition, le Front du salut national (FSN). Son coordinateur FSN et ex-directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed ElBaradei, a infléchi sa position mercredi en appelant à une réunion d'urgence.

Reste que le débat est de plus en plus houleux en Egypte. Un éditorialiste proche des islamistes, Fahmi Howeidi, va même encore plus loin. "Il serait courageux de la part de M. Morsi de lancer une initiative pour la tenue d'élections présidentielles (anticipées) en même temps que les législatives", prévues au printemps, écrit-il dans al-Chourouq. Signe de la gravité de la crise, Mohamed Morsi a annulé une visite prévue vendredi à Paris.

D'où est partie la révolte ? Les violences ont débuté jeudi soir, au moment du deuxième anniversaire du début de la révolte contre Hosni Moubarak. Mais les heurts les plus sanglants ont eu lieu à Port-Saïd, où 42 personnes ont péri dans des violences. Elles font suite à la condamnation à mort, samedi, de 21 supporteurs du club de football local Al-Masry, impliqués dans des affrontements meurtriers l'an dernier à l'issue d'un match contre le club cairote d'Al-Ahly.
L'Etat égyptien est-il au bord du chaos ?

© Reuters

Les raisons de cette contestation ? Ces affrontements, les plus meurtriers depuis l'élection présidentielle de juin 2012, se déroulent sur fond de forte contestation du pouvoir de Mohamed Morsi par l'opposition laïque depuis des mois, doublée d'une sévère crise économique. Pour une partie de la population, il y a une "grande déception" après le Printemps arabe car les avancées sociales escomptées "n'ont pas abouties" à la suite de l'arrivée au pouvoir des Frères musulmans, analyse Frédéric Encel, géopolitologue*, interrogé par Europe1.fr.

Dans les cortèges de contestataires, la population s'est largement impliquée, davantage encore que lors du référendum sur la Constitution. Pour preuve : des femmes, des adolescents venus des quartiers pauvres du Caire mais aussi et des anarchistes (les "Black Bloc"winking smiley qui sont apparus sur le devant de la scène. Les "Frères musulmans ont été élus notamment pour faire du social et la population se sent abandonnée. Les conditions sociaux-économiques se sont dégradées", alors qu'une hausse des taxes est à venir dans le cadre d'un prêt du Fonds monétaire internationale (FMI). "Les seuls qui se sont préoccupés des conditions sociales ces dernières années étaient les Frères musulmans. Les Egyptiens sont dans l'attente de ce pour quoi ils les ont élus", rajoute Frédéric Encel.

Parallèlement, il y a une inquiétude prégnante "d'une dérive autoritaire" la part du pouvoir, renchérit ce géopolitologue, qui s'est notamment déjà exprimée lors du référendum sur la Constitution, remporté par le camp du président Morsi.

>>> A lire : La Constitution décriée passe
L'Etat égyptien est-il au bord du chaos ?

© Reuters

Quel rôle joue l'armée ? L'influente et économiquement puissante institution militaire, qui a dirigé l'Egypte pendant près d'un an et demi après la chute de Hosni Moubarak, s'était faite plus discrète depuis que le président Mohamed Morsi est au pouvoir. Mais depuis quelques jours, l'armée égyptienne s'est montrée plus ouvertement impliquée dans les affaires de l'Etat. Face à cette contestation, le pouvoir a dû faire appel aux militaires pour rétablir l'ordre. Après avoir décrété l'état d'urgence et le couvre-feu dans trois provinces -systématiquement bafoué-, le président Morsi va sans doute devoir lâcher du lest et alléger ou lever ces mesures dans les prochains jours.
L'Etat égyptien est-il au bord du chaos ?

© Reuters

L'institution militaire est encore montée au créneau mardi mettant en garde contre "l'effondrement de l'Etat" si la situation actuelle dans le pays perdurait. Une sortie qui en Egypte n'est jamais le fruit du hasard. Le ministre de la Défense et commandant des forces armées, le général Abdel Fattah al-Sissi, a sommé "toutes les forces politiques" de mettre en veilleuse leur conflit pour trouver une solution aux "problèmes politiques, économiques, sociaux et sécuritaires".

Un putsch, c'est possible ? "C'est vraisemblable surtout s'il y a une poursuite des dégradations des conditions de vie des Egyptiens", décrypte Frédéric Encel. "Même si on est dans la rhétorique pour l'instant avec une armée qui joue les épouvantails", l'état-major donne l'impression de "préparer le terrain à un retour au pouvoir", ajoute-t-il. "L'armée va jouer un rôle de recours" en matière de sécurité tout en se tenant à distance d'éventuels accrochages avec les civils. Toutefois, "Mohamed Morsi dispose encore d'une forte majorité au Parlement. Il n'est donc pas en danger à court terme. Mais il va falloir inverser la tendance socio-économique. Sans quoi l'Egypte pourrait vivre un nouveau Printemps arabe", prédit Frédéric Encel.
U
1 février 2013 10:38
Le problème, c'est que les populistes islamistes ont promis que tout irait sans problème aussitôt qu'ils dirigeraient le pays.

Les gens les ont élus. Les populistes islamistes n'ont rien fait et les Citoyens égyptiens remarquent que ce n'était que du vent.

Les populistes islamistes sont à l'Égypte ce que sont les Communistes à la France:
Leur seul pouvoir est un pouvoir de nuisance: Aucune des parties de leur programme politique m'est applicable.

C'est pourquoi ils demeureront éternellement dans l'opposition: Être au Pouvoir les démasque et ils disparaissent dans les égouts de l'Histoire.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
b
1 février 2013 11:26
Citation
Unesuggestion a écrit:
Le problème, c'est que les populistes islamistes ont promis que tout irait sans problème aussitôt qu'ils dirigeraient le pays.

Les gens les ont élus. Les populistes islamistes n'ont rien fait et les Citoyens égyptiens remarquent que ce n'était que du vent.

Les populistes islamistes sont à l'Égypte ce que sont les Communistes à la France:
Leur seul pouvoir est un pouvoir de nuisance: Aucune des parties de leur programme politique m'est applicable.

C'est pourquoi ils demeureront éternellement dans l'opposition: Être au Pouvoir les démasque et ils disparaissent dans les égouts de l'Histoire.

La source des maux se trouve beaucoup plus profond. Les islamistes en Egypte (mais pas seulement la) ont montes l´ane d´habitude en repetant des promesses, vulgo "blabla" religieuses: l´islam c´est l´avenir, Allah va nous aider, l´ummah resoudra les problemes etcetc. Promesses ont la grande avantage, que la plusparts des gens les oublie le lendemain.
Non, mtn. sont presentes aux egyptiens (et autres) les factures pour des centaines d´annees de RIEN FAIRE: pas des sciences, ni naturelles ni techniques, pas de recherche (sauf, s´il faut laver premierement la main droite ou gauche avant la priere, et similaires importances), pas d´economie, une corruption endemique et partout, des inegalites sociales hors toute mesure, alors texto claro: le model islamique de societe et etat sont en faillite totale.
Peut etre, il faut mtn. pour l´Egypte (et autres pays) un "Atatürk" (moderne), qui nettoye la maison, met la religion a sa place, separe etat et religion, ouvre les fenetres au monde et declare que viendront des temps tres dures pour tout le peuple, et ca au moins pour 1 generation.
U
1 février 2013 15:05
Citation
biougri a écrit:
Citation
Unesuggestion a écrit:
Le problème, c'est que les populistes islamistes ont promis que tout irait sans problème aussitôt qu'ils dirigeraient le pays.

Les gens les ont élus. Les populistes islamistes n'ont rien fait et les Citoyens égyptiens remarquent que ce n'était que du vent.

Les populistes islamistes sont à l'Égypte ce que sont les Communistes à la France:
Leur seul pouvoir est un pouvoir de nuisance: Aucune des parties de leur programme politique m'est applicable.

C'est pourquoi ils demeureront éternellement dans l'opposition: Être au Pouvoir les démasque et ils disparaissent dans les égouts de l'Histoire.

La source des maux se trouve beaucoup plus profond. Les islamistes en Egypte (mais pas seulement la) ont montes l´ane d´habitude en repetant des promesses, vulgo "blabla" religieuses: l´islam c´est l´avenir, Allah va nous aider, l´ummah resoudra les problemes etcetc. Promesses ont la grande avantage, que la plusparts des gens les oublie le lendemain.
Non, mtn. sont presentes aux egyptiens (et autres) les factures pour des centaines d´annees de RIEN FAIRE: pas des sciences, ni naturelles ni techniques, pas de recherche (sauf, s´il faut laver premierement la main droite ou gauche avant la priere, et similaires importances), pas d´economie, une corruption endemique et partout, des inegalites sociales hors toute mesure, alors texto claro: le model islamique de societe et etat sont en faillite totale.
Peut etre, il faut mtn. pour l´Egypte (et autres pays) un "Atatürk" (moderne), qui nettoye la maison, met la religion a sa place, separe etat et religion, ouvre les fenetres au monde et declare que viendront des temps tres dures pour tout le peuple, et ca au moins pour 1 generation.

En Égypte, il y a un autre problème, qui va compliquer le retour à la normalité: La politique nataliste des précédents régimes fait qu'il n'y a pas assez à manger.
Comme solution purement interne, il faut diminuer la population, manger moins ou récolter plus.
Comme solution transfrontalière, il y a l'émigration (p.ex: occuper les terres des Amérindiens) ou gagner de l'argent pour acheter de la nourriture.
Il y a aussi l'épidémie meurtrière, mais on espère bien qu'elle n'arrivera jamais.

Pour assainir la situation, la mesure la plus simple (et immédiate) est de s'attaquer à la politique nataliste et faire comme en Chine:
Pas plus d'1 enfant par femme. L'effet est instantané.
Ensuite, optimiser la production agricole. Le faire implique que les paysans soient instruits et de ne pas répéter les erreurs des paysans indiens.

En parallèle: Encourager le tourisme et éradiquer tout ce qui pourrait y nuire. Le tourisme est un poumon qui pourrait donner aux Égyptien l'oxygène qui leur permettra de survivre pendant la période de transition.

Du point de vue du calendrier, c'est le planning familial qui est le moins couteux, car faire moins est nettement plus simple que faire plus.

Il faut relever un point important dans le domaine agricole: Par rapport à la Chine, 85% de la population fait idéologiquement une utilisation sous-optimale des ressources d'élevage.
Si on veut comparer avec la Chine, il faut donc prendre en compte cet aspect culturel incompressible.

Il faut bien se rendre compte que cette année-ci est un bon échantillon des capacités de l'Égypte à vivre en autarcie.
On saura la vérité au moment de la soudure (période entre l'épuisement des réserves et la récolte)
Ce que l'Égypte aura dû importer (ou pas) donnera une idée de ce qui manque.
L'argent que l'Égypte aura dû emprunter (ou pas) donnera une idée du travail que les égyptiens doivent accomplir pour gagner cet argent.

Il faut noter que l'Islam interdit d'emprunter contre intérêt, ce qui exclut les emprunts auprès du FMI ou les emprunts d'État. Si l'État est islamique, il doit se débrouiller tout seul ou vivre de charité.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
b
1 février 2013 17:32
Citation
Unesuggestion a écrit:
Citation
biougri a écrit:
Citation
Unesuggestion a écrit:
Le problème, c'est que les populistes islamistes ont promis que tout irait sans problème aussitôt qu'ils dirigeraient le pays.

Les gens les ont élus. Les populistes islamistes n'ont rien fait et les Citoyens égyptiens remarquent que ce n'était que du vent.

Les populistes islamistes sont à l'Égypte ce que sont les Communistes à la France:
Leur seul pouvoir est un pouvoir de nuisance: Aucune des parties de leur programme politique m'est applicable.

C'est pourquoi ils demeureront éternellement dans l'opposition: Être au Pouvoir les démasque et ils disparaissent dans les égouts de l'Histoire.

La source des maux se trouve beaucoup plus profond. Les islamistes en Egypte (mais pas seulement la) ont montes l´ane d´habitude en repetant des promesses, vulgo "blabla" religieuses: l´islam c´est l´avenir, Allah va nous aider, l´ummah resoudra les problemes etcetc. Promesses ont la grande avantage, que la plusparts des gens les oublie le lendemain.
Non, mtn. sont presentes aux egyptiens (et autres) les factures pour des centaines d´annees de RIEN FAIRE: pas des sciences, ni naturelles ni techniques, pas de recherche (sauf, s´il faut laver premierement la main droite ou gauche avant la priere, et similaires importances), pas d´economie, une corruption endemique et partout, des inegalites sociales hors toute mesure, alors texto claro: le model islamique de societe et etat sont en faillite totale.
Peut etre, il faut mtn. pour l´Egypte (et autres pays) un "Atatürk" (moderne), qui nettoye la maison, met la religion a sa place, separe etat et religion, ouvre les fenetres au monde et declare que viendront des temps tres dures pour tout le peuple, et ca au moins pour 1 generation.

En Égypte, il y a un autre problème, qui va compliquer le retour à la normalité: La politique nataliste des précédents régimes fait qu'il n'y a pas assez à manger.
Comme solution purement interne, il faut diminuer la population, manger moins ou récolter plus.
Comme solution transfrontalière, il y a l'émigration (p.ex: occuper les terres des Amérindiens) ou gagner de l'argent pour acheter de la nourriture.
Il y a aussi l'épidémie meurtrière, mais on espère bien qu'elle n'arrivera jamais.

Pour assainir la situation, la mesure la plus simple (et immédiate) est de s'attaquer à la politique nataliste et faire comme en Chine:
Pas plus d'1 enfant par femme. L'effet est instantané.
Ensuite, optimiser la production agricole. Le faire implique que les paysans soient instruits et de ne pas répéter les erreurs des paysans indiens.

En parallèle: Encourager le tourisme et éradiquer tout ce qui pourrait y nuire. Le tourisme est un poumon qui pourrait donner aux Égyptien l'oxygène qui leur permettra de survivre pendant la période de transition.

Du point de vue du calendrier, c'est le planning familial qui est le moins couteux, car faire moins est nettement plus simple que faire plus.

Il faut relever un point important dans le domaine agricole: Par rapport à la Chine, 85% de la population fait idéologiquement une utilisation sous-optimale des ressources d'élevage.
Si on veut comparer avec la Chine, il faut donc prendre en compte cet aspect culturel incompressible.

Il faut bien se rendre compte que cette année-ci est un bon échantillon des capacités de l'Égypte à vivre en autarcie.
On saura la vérité au moment de la soudure (période entre l'épuisement des réserves et la récolte)
Ce que l'Égypte aura dû importer (ou pas) donnera une idée de ce qui manque.
L'argent que l'Égypte aura dû emprunter (ou pas) donnera une idée du travail que les égyptiens doivent accomplir pour gagner cet argent.

Il faut noter que l'Islam interdit d'emprunter contre intérêt, ce qui exclut les emprunts auprès du FMI ou les emprunts d'État. Si l'État est islamique, il doit se débrouiller tout seul ou vivre de charité.

La natalite est bien sur un grand probleme, meme si on peut remarquer une reduction dans les pays de la "Ligue Arabe" les dernieres annees (exception: Ghazza: chair des canons?). Et bien sur une reduction de la natalite (par loi) sera une methode efficace et moins chere pour regler ce probleme en plus bref delai.
Mais j´imagine deja les cries, manifestations, video-clips des barbus, "savants" de la religion, avec une incomptable somme des versets coraniques, de la Sunna qui vont declarer, que ca est absolument "haram", avec tous les consequences.
Concernant la production des alimentrices je ne serai pas si optimiste. 25% des importations egyptiennes sont pour produits alimentaires chaque annee + - 5%, dependant des recoltes. Meme si on peut augmenter la production nationale avec des methodes plus sophistiques, l´Egypte sera loin d´une autosuffisance. Normalement, c´est pas un probleme pour un pays qui produit (pour exporter), mais l´Egyte? Les 4 sources majeures pour des devises sont: export du petrol, les frais du Canal de Suez, virements des egyptiens a l´etranger, tourisme. Produits? Rien, walou! Si une de ces sources devient sec, la catastrophe est la.
Des interet "haram"? C´est sure que ces fameux "freres" vont trouver 1.000 + 1 interpretations que les interet du FMI ou autres institutions de credit ne sont pas des "interet". Tout ca sera koulchi "halal" grinning smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/02/13 17:34 par biougri.
c
1 février 2013 17:39
Citation
Unesuggestion a écrit:


Les populistes islamistes sont à l'Égypte ce que sont les Communistes à la France:
Leur seul pouvoir est un pouvoir de nuisance: Aucune des parties de leur programme politique m'est applicable.



c'est au contraire au sein de la société civile, du mouvement syndical, associatif etc que se trouvent les solutions.
les libéraux sont des menteurs qui veulent faire croire que la croissance infinie est possible, que tout va bien, que le chômeur est responsable de sa situation etc.....
les communistes posent eux les vrais questions, montrent la réalité telle qu'elle est.
1 février 2013 18:03
Le problème en Égypte est d'avantage social que politique , ça fait des décennies que le pays est plongé dans une assistanat des occidentaux , donc dès lors que les aides étrangers s’estompent l’étau se resserre sur la population .

Bien évidement que les pays donateurs préfèrent voir leur marionnette anti-nucléaire "Albarad3i" au pouvoir plutôt que "Morsi" ,ils font tout ce qui est en leur possession pour y parvenir , qui a déstabiliser le pays.

La stabilité en Égypte avec Morsi au pouvoir n'arrange pas certains dirigeants ,et en premier lieu les sionistes voisins .

Comment peut-on juger le bilan d'un gouvernement en moins de 8 mois ? C'est incensé ! On veut faire tomber un président élu démocratiquement , pour mettre en place une marionnette qui se fera éjecté à son tour par ceux qui ont élus le premier , ...et le cercle infernal de la violence continuera son chemin.
U
2 février 2013 11:44
Citation
coldman a écrit:
Citation
Unesuggestion a écrit:
Les populistes islamistes sont à l'Égypte ce que sont les Communistes à la France:
Leur seul pouvoir est un pouvoir de nuisance: Aucune des parties de leur programme politique n'est applicable.

c'est au contraire au sein de la société civile, du mouvement syndical, associatif etc que se trouvent les solutions.
les libéraux sont des menteurs qui veulent faire croire que la croissance infinie est possible, que tout va bien, que le chômeur est responsable de sa situation etc.....
les communistes posent eux les vrais questions, montrent la réalité telle qu'elle est.

On a très bien vu ce que donne l'Économie planifiée:
Parfaite sur le papier: Dans la réalité, pénurie, retour au troc et corruption.

La réalité est très claire: Il y a plus de bouches à nourrir que de ressources naturelles spontanées.
Donc, on doit cultiver et faire de l'élevage.

Celui qui est plus instruit a de meilleures méthodes et s'enrichit.
Celui qui économise et ne mange pas ses réserves s'enrichit.

Celui qui a mangé ses réserves cherche des revenus supplémentaires. Il travaille pour quelqu'un d'autre ou il vole.

etc



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/02/13 11:45 par Unesuggestion.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
c
2 février 2013 12:58
mais parle d'economie soviétique et de plans quinquennaux?
c'est trés daté.
lis les travaux pondus lors des forums altemrodialistes.
C
2 février 2013 17:53
Citation
ÂmeLibre a écrit:
Le problème en Égypte est d'avantage social que politique , ça fait des décennies que le pays est plongé dans une assistanat des occidentaux , donc dès lors que les aides étrangers s’estompent l’étau se resserre sur la population .

Bien évidement que les pays donateurs préfèrent voir leur marionnette anti-nucléaire "Albarad3i" au pouvoir plutôt que "Morsi" ,ils font tout ce qui est en leur possession pour y parvenir , qui a déstabiliser le pays.

La stabilité en Égypte avec Morsi au pouvoir n'arrange pas certains dirigeants ,et en premier lieu les sionistes voisins .

Comment peut-on juger le bilan d'un gouvernement en moins de 8 mois ? C'est incensé ! On veut faire tomber un président élu démocratiquement , pour mettre en place une marionnette qui se fera éjecté à son tour par ceux qui ont élus le premier , ...et le cercle infernal de la violence continuera son chemin.

Ce qui se passe en Egypte,ce n'est ni plus ni moins qu'une tentative de coup d'Etat qui ne dit pas son nom.
La ''rue''est manipulée par une opposition incompétente,corrompue et autrefois complice de l'ancien régime pour certains.Une opposition qui ne joue pas son rôle,n'accepte pas le jeundémocratqie,qu'elle réclamait pourtant,et qui préfére la perpétuation de l'instabilité,juste histoire de dire que ''les islamistes ont échoué''.
Le sioniste Encel dit quasiment la même chose.Alors,oui,les défis sont énormes,l'héritage de Moubarak est catastrophique,l'économie saignée et les petites gens paient les pots cassés.Mais,comment en serait il autrement quand on voit,que ce grand pays vit dans l'instabilité,entretenue par certains,depuis 2 ans?
C'est sûr qu'il faut moderniser l'économie et la diversifier,redonner du travail aux jeunes,limiter la démographie,mettre à jour l'agriculture etc mais encore faudrait-il que ceux qui complotent contre les Egyptiens soient mis hors d'état de nuire...
c
2 février 2013 19:05
accepter le jeu démocratique consisterait donc à accepter la derive autocratique et les pleines pouvoirs que morsi s'est donné, accepter que les islamistes imposent toutes leurs vues sur la société...etc grinning smiley
ben non, justement la democratie, ce n'est pas ça, loin de là.
morsi est directement responsable des dizaines de morts générés par son autisme.
si les freres musulmans avaient été intelligents, ils auraient compris qu'il fallait faire un gouvernement d'union nationale, rassembler un temps le peuple le temps de reprendre le pays en main et en route.
mais non, les c.ons barbus sont des idiots, des nullités en matiére de gestion d'un pays.
il faut donc les renvoyer à la gestion des mosquées et de l'aide aux necessiteux.
c'est tout ce qu'ils sont bons à faire.
C
2 février 2013 19:18
Voilà exactement l'illustration de ce que je disais, de la part d'un ennemi de l'Egypte et des Arabes.
Morsi est bien trop gentil de tendre la main à cette bande de corrompus antidémocrates...
c
2 février 2013 23:00
mais oui, qu'il utilise tout les moyens répressifs, qu'il montre ainsi le vrai visage de l'islamisme qui n'est qu'un fascisme religieux.
et qu'importe les morts, pas vrai? dieu reconnaitra les siens, hein?
3 février 2013 16:54
Salam,

Le peuple a choisi son dirigeant , l'opposition doit faire valoir son désaccord au parlement , pas dans la rue avec des machettes. cela n'est possible nul part dans le monde démocratique .
La réponse au agitations violentes de la rue est un trouble à l'ordre public qui doit être sanctionner par les mêmes moyens utilisés en France par les CRS , il n' y a pas d'autres réponses possible .

Morsi , doit être d'une grande fermeté avec les voyous , s'il veut préserver le résultat du choix de son peuple et ainsi épargner à ce dernier les conséquences d'une instabilité destructrice.
C
3 février 2013 19:00
Citation
ÂmeLibre a écrit:
Salam,

Le peuple a choisi son dirigeant , l'opposition doit faire valoir son désaccord au parlement , pas dans la rue avec des machettes. cela n'est possible nul part dans le monde démocratique .
La réponse au agitations violentes de la rue est un trouble à l'ordre public qui doit être sanctionner par les mêmes moyens utilisés en France par les CRS , il n' y a pas d'autres réponses possible .

Morsi , doit être d'une grande fermeté avec les voyous , s'il veut préserver le résultat du choix de son peuple et ainsi épargner à ce dernier les conséquences d'une instabilité destructrice.

Absolument.Cette opposition immature et revancharde porte l'entière responsabilité des derniers événements et de la continuation de l'instabilité du pays.En lâchant ses voyous,en manipulant,les foules,en refusant le jeu démocratique,en trahissant ses engagements-encore récemment l'accord entremis par al Azhar-elle se décrédibilise et sera jugée sévérement par l'Histoire.Et cet idiot de Baradei en est le premier responsable.
S'il,continuende jouer au terroriste,alors oui,il faudra lui envoyer les CRS locaux.Et,je peux t'assurer que ces Saidis ne rigolent pas...
p
4 février 2013 16:35
je crois qu'on peut dire que Morsi a perdu la partie .Il est incontestabl qu'il y une coupure ausein du peuple.
je suis triste pour l'Egypte .
C
4 février 2013 16:40
Morsi a perdu la partie?? Non,c'est l'Egypte entière qui est en train de la perdre.
A cause de politicards comme Baradei ou Moussa.
c
4 février 2013 17:35
mais oui, morsi a cherché à rassembler, pas vrai casasurseine, whistling smiley
C
4 février 2013 17:52
Voilà l'ennemi de l'Egypte:


ElBaradei lance un ultimatum à Moubarak
AFP Mis à jour le 01/02/2011 à 12:29 | publié le 01/02/2011



Le président égyptien Hosni Moubarak doit quitter le pouvoir "d'ici à vendredi", a déclaré aujourd'hui l'opposant Mohamed ElBaradei à la chaîne satellitaire Al Arabiya.

Les Egyptiens, qui manifestent depuis une semaine pour le départ du président Moubarak, "veulent en finir aujourd'hui, sinon vendredi au plus tard", a déclaré ElBaradei. "Vendredi (prochain) a été baptisé +le jour du départ+", a-t-il ajouté.
C
4 février 2013 18:26
Et maintenant que ça changé


© AFP
Le Front du salut national (FSN), principale coalition de l'opposition égyptienne, appelle à la démission du président Mohamed Morsi. Cette annonce survient au lendemain de la diffusion d'une vidéo de violences policières contre un manifestant.
Par Sonia DRIDI , correspondante de FRANCE 24 au Caire (vidéo)
Dépêche (texte)
 
L'opposition égyptienne a intensifié sa pression samedi en déclarant s'associer aux appels au départ du président Mohamed Morsi, également mis en difficulté par la diffusion d'images de brutalités policières contre un manifestant dénudé.

Le Front du salut national (FSN), principale coalition de l'opposition, a affirmé "se ranger totalement au côté des appels du peuple égyptien et de ses forces vives à une chute du régime de la tyrannie et (à la fin de) l'hégémonie des Frères musulmans", dont est issu M. Morsi.

POINT DE VUE

ÉGYPTE
"L’opposition n’a jamais été aussi puissante en Égypte"
Cette déclaration a été publiée au terme d'une réunion du FSN, après une nuit de violences devant le palais présidentiel, au cours de laquelle une personne a été tuée et des dizaines d'autres blessées.

L'opposition a aussi réclamé une "enquête indépendante" sur les "crimes" des forces de l'ordre dans les manifestations qui ont fait près de 60 morts depuis un peu plus d'une semaine, afin que le chef de l'Etat et son ministre de l'Intérieur, Mohamed Ibrahim, soient poursuivis en justice.

Le FSN a également appelé à poursuivre la vague de manifestations contre le pouvoir.

Jusqu'à présent, les revendications de l'opposition portaient sur la formation d'un "gouvernement de salut national" ou encore des amendements à la Constitution adoptée en décembre.

Le FSN n'abandonne pas ces revendications ni un possible dialogue avec le pouvoir, mais son communiqué exclut de "discuter de la question du dialogue (...) avant que l'effusion du sang ne cesse, que ses responsables rendent des comptes et que les revendications (de l'opposition) soient satisfaites".

Les manifestants qui défilent dans les rues du pays depuis plus d'une semaine scandent souvent des slogans similaires à ceux de la révolte qui a provoqué la chute de l'ancien président Hosni Moubarak en février 2011, comme "Dégage".
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook