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L'Egypte a livré des armes au Fatah, en coordination avec Israël
a
28 décembre 2006 12:10
LEMONDE.FR avec AFP, AP et Reuters | 28.12.06




En coordination avec Israël, l'Egypte a livré une importante quantité de fusils et de munitions aux forces de Abbas", le président de l'Autorité palestinienne, a indiqué jeudi 28 décembre à l'AFP un responsable israélien sous couvert de l'anonymat.

L'information était relayée jeudi matin par le quotidien israélien Haaretz, qui indique de son côté qu'"un chargement de deux mille fusils Kalachnikov AK-47 ainsi que vingt mille chargeurs et deux millions de balles ont été transférés aux groupes armés relevant du Fatah dans la bande de Gaza, en coordination avec l'armée israélienne".

Ce transfert d'armes intervient à la suite de discussions officielles entre Israël, l'Egypte et les Etats-Unis, et a été décidé lors du sommet qui a réuni samedi 23 décembre à Jérusalem le premier ministre israélien Ehoud Olmert et Mahmoud Abbas, précise encore Haaretz. Cette livraison est un signal clair des engagements israélien et égyptien en faveur du président de l'Autorité palestinienne, qui fait face à la fronde des militants du Hamas, parti qui contrôle le Parlement et le gouvernement palestiniens.



Selon le quotidien de Tel-Aviv, le chargement a été transporté par un convoi de quatre camions d'Egypte jusqu'en Israël, via le terminal routier de Kerem Shalom, au sud de la bande de Gaza. Il a ensuite été escorté jusqu'au terminal de Karni, situé plus au nord, où des services de sécurité de l'Autorité palestinienne affiliés au Fatah les ont réceptionnés.

CONTRECARRER LE MONOPOLE DU HAMAS SUR LE TRAFIC D'ARMES


Dans la bande de Gaza, les membres des groupes affiliés au Fatah se plaignent de l'infériorité de leur puissance de feu face à celle du Hamas, poursuit le quotidien. Le Fatah explique sa faiblesse militaire par le fait que le Hamas contrôle l'ensemble du réseau souterrain permettant le trafic d'armes du Sinaï jusqu'à la bande de Gaza. Les armes envoyées par l'Egypte devraient ainsi servir à renforcer les services de sécurité palestiniens fidèles au président Abbas.

Selon la radio publique israélienne, la Jordanie devrait, elle aussi, livrer prochainement des armes et des munitions aux forces de M. Abbas, cette fois-ci en Cisjordanie.

Les porte-parole de Mahmoud Abbas, Saëb Erekat, et d'Ehoud Olmert, Miri Eisin, n'ont souhaité faire aucun commentaire.
C
28 décembre 2006 13:17
"Les porte-parole de Mahmoud Abbas, Saëb Erekat, et d'Ehoud Olmert, Miri Eisin, n'ont souhaité faire aucun commentaire."

Et ça se compreeeeeeeeeeeeend!!!
O
28 décembre 2006 15:21
Si l egypte et la jordanie et israel veulent aider le fatah , le parti de abbas , alors on a deja 4 parties qui sont deja d accord sur quelque chose , chose rare qu on n a pas vu depuis une decennie .
C
28 décembre 2006 15:45
D'accord sur quoi??Et pour quoi?

Si les quatre sont d'accord pour dire que le soleil va se lever demain,ça fait drôlement avancer le schmilblick.
r
28 décembre 2006 18:30
dans l'histoire y a une marionnette appellée Abbas, je dirais même FATAH, managé par le leader américano-sionniste dans sa lutte de l'axe du mal ou comment réduire à néant les mauvais agneaux arabo-musulmans et deux autres amis du leader : jordanie/egypte (grassement rétribués par leur protecteur Bush) qui participent à cette dramatique et honteuse guerre théâtrale avec les américano-sionnistes au premier rang des spectateurs qui se réjouisse de la dimunition, jour après jour, de leurs opposants que se soit ds le hamas ou le fatah d'ailleurs


les palestiniens, et arabes en général, st une fois de plus en train de se ridiculiser entrainement des morts innocents, des civils, des personnes qui ne participent pas au combat...
c'est humiliant de voir comment les arabo-musumans se font manipuler avec une complaisance totale!!!
a
28 décembre 2006 18:57
les égyptiens et les jordaniens, avec l'aval des israéliens, préparent une guerre civile entre palestiniens !!
r
28 décembre 2006 19:04
Citation
andi espoir a écrit:
les égyptiens et les jordaniens, avec l'aval des israéliens, préparent une guerre civile entre palestiniens !!



exactementClap
C
28 décembre 2006 20:04
Moubarak démontre qu'il ne vaut pas mieux que son prédécesseur Sadate et Abdallah de Jordanie montre que la trahison est un trait de famille hérité du grand-père.On connait le sort réservé à ces deux félons...
b
29 décembre 2006 04:14
Nous somme dans une voie sans issue, les puissants voient le hamas comme une organisation térroriste, il n'y aura donc aucun accord, aucun dialogue, que faut-il faire ?
w
29 décembre 2006 06:59
Citation
Obs2006 a écrit:
Si l egypte et la jordanie et israel veulent aider le fatah , le parti de abbas , alors on a deja 4 parties qui sont deja d accord sur quelque chose , chose rare qu on n a pas vu depuis une decennie .

ils se sont mis d accord pour les armer et les regarder s entretuer.
s
29 décembre 2006 09:26
leurs peuples devront se réveiller et les traduire en justice pour haute trahison, cette situation est devenue totalement inacceptable !


Comme disait Emund Burke : "La seule chose qui permet au mal de triompher, c'est l'inaction des hommes de bien"
a
29 décembre 2006 12:54
LE MONDE | 28.12.06


Les vendettas familiales et les rivalités claniques avivent les violences interpalestiniennes à Gaza

Dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 décembre, une fusillade éclate dans le centre-ville de Gaza, à proximité de la maison du ministre des affaires étrangères palestinien, Mahmoud Zahar. Pendant une demi-heure, un groupe d'hommes armés de kalachnikovs et de lance-grenades bataille contre les gardes de ce haut dirigeant du Mouvement de la résistance islamique (Hamas). Le matin, les médias locaux assimilent promptement cet affrontement à un nouvel épisode de la guerre civile larvée entre le Fatah et le Hamas.



Mais dans la rue, à Gaza, tout le monde chuchote la vérité : l'attaque contre le domicile de M. Zahar n'a pas été menée par des hommes de main du Fatah. Elle est le fait d'un clan semi-mafieux du centre de la bande de Gaza, la famille Dughmush, dont les manières expéditives sont notoires et qui, paradoxalement, gravitait jusqu'alors dans l'orbite des islamistes. Deux jours plus tôt, mercredi matin, deux membres de ce clan, employés d'une unité de police affiliée au Fatah, ont été tués par des miliciens du Hamas. Ce double assassinat a provoqué un retournement d'alliance et le chef du clan Dughmush, Mumtez, s'est retrouvé à ouvrir le feu sur les forces du Hamas auquel, jusqu'alors, il avait l'habitude de louer les services de son gang.

Cet épisode révèle combien certaines violences, mises sur le compte de la crise politique en cours, sont en fait le produit de vendettas de type clanique. A Gaza, les hamula (grandes familles) conservent un rôle prépondérant dans la vie sociale et économique. "Au lieu de favoriser l'émergence d'une société civile indépendante de ces clans, l'Autorité palestinienne, pour asseoir sa légitimité, a conforté leur pouvoir", explique le sociologue Nasser Abu Al-Atta. Au sein même de la présidence, Yasser Arafat avait créé un bureau chargé de l'administration des clans. Aujourd'hui encore, du fait de la paralysie des institutions palestiniennes, nombre de différends entre familles sont réglés au travers d'une cérémonie de réconciliation traditionnelle, la sulha, dont les résultats sont ensuite entérinés par la justice civile.

Parallèlement, à la faveur de l'Intifada, certaines familles se sont lancées dans des activités illicites comme le trafic d'armes ou la percée de tunnels sous la frontière entre Gaza et l'Egypte. Les milices privées que les plus puissantes d'entre elles ont mises sur pied pour défendre leurs affaires "peuvent remplir de "sales besognes" pour tel ou tel camp politique, tout en n'hésitant pas à changer d'employeur quand il le faut", constate Talal Okal, un analyste politique. Dans ces milieux, l'honneur se lave l'arme à la main. "L'assassinat de Bassam Al-Farra, un juge islamique, membre de la branche militaire du Hamas (le 12 décembre), constitue la vengeance d'un clan rival, les Qawahreh, dont l'un des membres a été tué quelques mois plus tôt par un fils Al-Farra", affirme Tala Okal. Pour lui, les clans profitent du chaos sécuritaire et du rideau de fumée des violences politiques pour régler leurs comptes en toute impunité.



Benjamin Barthe
j
29 décembre 2006 22:29
un petit rappel du contexte...
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