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L’avortement, un tabou bientôt en débat ?
4 octobre 2008 00:30
Selon la toute première étude scientifique nationale, menée par l’Association marocaine de planification familiale, quelque 600 interruptions de grossesse clandestines ont lieu chaque jour au Maroc. Dans un pays où l’avortement est un triple interdit légal, social et religieux, des voix s’élèvent depuis peu pour ouvrir le débat sur sa libéralisation.

Plus d’une femme marocaine sur trois aurait avorté au moins une fois.Quelque 600 interruptions de grossesse clandestines chaque jour au Maroc : ce sont les estimations de la toute première étude scientifique nationale, menée par l’Association marocaine de planification familiale (AMPF), réalisée en 2007. Dans un pays où l’avortement est un triple interdit légal, social et religieux, des voix s’élèvent depuis peu pour ouvrir le débat sur sa libéralisation.

Le professeur Chafik Chraïbi déplore avoir trop vu de femmes arriver dans des « situations catastrophique », souvent affreusement « mutilées » - abdomens perforés, hémorragies utérines… « Au Maroc, selon l’Organisation mondiale de la santé, 13% des cas de mortalité maternelle sont liés à l’avortement », rappelle le gynécologue-obstétricien, chef de service à la maternité des Orangers du CHU de Rabat.

Pour enrayer l’hécatombe, il faut « ouvrir un débat » déclare Chafik Chraïbi, lequel multiplie les conférences et dénonce « une hypocrisie » afin que soit « libéralisé » cet acte encore sous le sceau d’un triple interdit social, religieux et juridique.

Prison ferme

L’AMPF, qui rendra publiques, en novembre prochain, ses conclusions d’enquête sur « l’avortement à risque » estime que 35% des femmes de 15 à 49 ans y auraient eu recours au moins une fois. Pour le Pr Chraïbi, cette estimation représente les avortements « en milieu médicalisé, ce qui peut signifier, par exemple, chez un dentiste », mais qui ne garantit pas de bonnes conditions sanitaires : « Il y a six mois, un chirurgien s’est fait attraper, il pratiquait des avortements dans sa cave ».

Aujourd’hui, ce praticien est en prison, ainsi qu’« une dizaine d’autres médecins », évalue le Pr Chraïbi, « parce que cela a mal tourné ». Le Code pénal prévoit jusqu’à 2 ans de prison pour une femme qui se fait avorter, de 1 à 5 ans pour quiconque pratique un avortement sur autrui, de 10 à 20 ans s’il y a décès de la patiente et jusqu’à 30 s’il y a récidive. « Tant que les choses se passent bien, on ferme les yeux ».

Un marché lucratif

Le prix de l’intervention varie de 2 000 à 10 000 DH (de 180 à 900 euros) et certains cabinets ne pratiquent que cela. Le prix varie selon le stade de grossesse, ou « la vulnérabilité de la personne », déplore Karima B., qui a dû débourser 2 000 DH (plus d’un Smig marocain) pour se faire avorter « de façon très expéditive, sans anesthésie, ni calmants, ni suivi postopératoire » chez un généraliste.

« Le nom des endroits circule de bouche à oreille », explique Halima Samaraoui, animatrice au centre AMPF de Hay El Hanna, quartier populaire de Casablanca. « Mais ici, on n’oriente jamais vers les médecins. On sensibilise sur les risques de l’avortement, on conseille de garder l’enfant ou d’aller vers une association de mères célibataires ».

Malgré cela, environ 200 femmes, selon le Pr Chraïbi, se font avorter chaque jour en milieu extra-médical, « chez une cousine, une voisine, une ‘qabla’ (faiseuse d’ange traditionnelle). Tous les moyens sont bons » : « décoctions d’herbes sèches (‘l’hantita’ ou essalmia) ou de grains (l’harmel), plaquette d’aspirine mélangée à du coca », décrit Souad Ettaoussi, du Samu social de Casa. Sans compter les comprimés de permanganate de potassium ou les objets contondants (aiguille à tricoter, broche) introduits dans le vagin, poursuit le Pr Chraïbi : « Tous les jours, à la maternité arrivent des femmes à 4 ou 5 mois de grossesse, la poche des eaux rompue, risquant une infection généralisée. On se trouve acculé à provoquer un avortement pour sauver les patientes »
4 octobre 2008 00:31
40ème jour

Au Maroc, seul est autorisé l’avortement dit « thérapeutique », au nom de la santé de la mère. « Nous sommes en retard sur l’Iran, qui vient de légaliser l’avortement en cas de malformation fœtale », souligne le Pr Chraïbi, lequel souhaite un « assouplissement » de la loi, en cas de malformation fœtale, d’inceste, de viol, mais aussi de vulnérabilité sociale ou psychologique (abandons d’enfants, mères célibataires au ban de la société). Il préconise par ailleurs la mise en place d’un comité d’éthique et de règles bien définies telle que « l’interdiction de dépasser 8 semaines d’aménorrhée soit un mois à demi de grossesse. En Tunisie, qui a libéralisé l’avortement sous Bourguiba, la moitié des cas se font par voie médicamenteuse et dans des centres bien contrôlés, et il y a dix fois moins d’avortements qu’ici ! ».

Le Pr Chraïbi reconnaît sa position « courageuse, mais non risquée ». En fondant l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin, il entend ouvrir le débat et présenter un texte de loi. Il compte sur l’écoute attentive de la ministre de la Santé, Yasmina Baddou, qui a légalisé la pilule du lendemain ce printemps. « Je l’encourage à être la Simone Veil du Maroc », s’enthousiasme le Pr Chraïbi, qui affirme être en contact avec les responsables islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD). « Ces derniers se disent ouverts si l’avortement a lieu avant 8 semaines ».

Il y a débat entre les différentes écoles sunnites de l’islam : selon le rite malékite pratiqué au Maroc, l’insufflation de l’âme du fœtus n’interviendrait qu’au 40ème jour de grossesse. « Ce qui m’étonne, conclut le Pr Chraïbi, c’est le silence des associations féminines sur le sujet ».

Source : Cerise Maréchaud - RFI ( Radio France International )
L
4 octobre 2008 00:57

d'un côté le maroc est un pays dont la constitution repose sur plusieurs de ces lois et celle qui concerne l'avortement sur l'islam ce qui me semble bien , la loi actuelle je la connais pas mais perso je ne suis pas contre l'avortement si il y'as un risque pour la santé de la femme , ou si la femme as subie un viol sinon pour les autres cas je cautionne pas l'avortement
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
w
4 octobre 2008 17:44
Je ne cautionne pas l'avortement, mais l'avortement clandestin est une plaie pour la sécurité des jeunes femmes. Il y a trop d'accident et de catastrophe.
En France la légalisation de l'avortement a été aussi sujet à de vives discussions mais au moins la loi permet aux femmes de ne pas subir des avortements clandestins dans des conditions dramatiques, pour enrichir quelques "faiseuses d'anges"...
5 octobre 2008 00:31
En plus des enfants abandonnés ( sans pères ni mères connus ), qui sont pris en charge , voilà ce qui pourrait me choquer :

- une femme de moeurs légères accouche d'un beau bébé garçon qu'elle abandonne aussitôt ( ça arrive tous les jours ),

- la même femme, deux ou trois ans après, accouche d'une jolie petite fille, qu'elle abandonne aussi ( ça arrive chaque jour ), ne dites pas non.

Après plusieurs années, ces deux bébés, devenus majeurs et adultes , se rencontrent au hasard de leur vie, s'aiment et se marient ! ( ne dites toujours pas NON ! comme disent les chrétiens ''les voies du seigneur sont impénétrables , tout est possible )

-------- voilà un mariage accompli et consommé entre UN FRERE et SA SOEUR qui, eux, ne savent absolument rien de leur lien de parenté !!
c'est pour éviter cela que je suis contre tout avortement, sauf pour sauver la vie de la mère ! point.
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
5 octobre 2008 00:34
je crois que je me suis un peu brouillé les idées concernant le sujet du poste ! mille excuses.
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
5 octobre 2008 00:40
j'ai mélangé les cartes au début,
maintenant je vote POUR ! car si elle pouvait avorter sans problème,la femme de mon histoire n'aurait pas mis au monde ces deux petits.
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
L
5 octobre 2008 04:47
Citation
demha a écrit:
j'ai mélangé les cartes au début,
maintenant je vote POUR ! car si elle pouvait avorter sans problème,la femme de mon histoire n'aurait pas mis au monde ces deux petits.

les chances pour que le fils et la fille se marie sont minimes et meme s'il exsiste ca doit etre a la marge en plus c'est leur mère et père qui les ont abandonnée qui vont ramassé les "dnoubes" eux n' y peuvent rien , sinon si l'avortement est autorisé personne n'interdira a une femme marié sans l'accord de son marie d'avorter et donc les cas de divorce augmenterons ce qui est dèja le cas , comme je l'ai écrit avant l'avortement il faut l'autoriser mais dans des cas précis , nous sommes pas la france ou l'europe deux cultures deux moeurs différentes
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
i
5 octobre 2008 10:58
L'avortement (s'il n'a pas de vraies raisons d'être) est un crime...ce n'est pas un tabou comme vous avez écrit dans ton titre.

Citation
Moh Tsu a écrit:
Selon la toute première étude scientifique nationale, menée par l’Association marocaine de planification familiale, quelque 600 interruptions de grossesse clandestines ont lieu chaque jour au Maroc. Dans un pays où l’avortement est un triple interdit légal, social et religieux, des voix s’élèvent depuis peu pour ouvrir le débat sur sa libéralisation.

Plus d’une femme marocaine sur trois aurait avorté au moins une fois.Quelque 600 interruptions de grossesse clandestines chaque jour au Maroc : ce sont les estimations de la toute première étude scientifique nationale, menée par l’Association marocaine de planification familiale (AMPF), réalisée en 2007. Dans un pays où l’avortement est un triple interdit légal, social et religieux, des voix s’élèvent depuis peu pour ouvrir le débat sur sa libéralisation.

Le professeur Chafik Chraïbi déplore avoir trop vu de femmes arriver dans des « situations catastrophique », souvent affreusement « mutilées » - abdomens perforés, hémorragies utérines… « Au Maroc, selon l’Organisation mondiale de la santé, 13% des cas de mortalité maternelle sont liés à l’avortement », rappelle le gynécologue-obstétricien, chef de service à la maternité des Orangers du CHU de Rabat.

Pour enrayer l’hécatombe, il faut « ouvrir un débat » déclare Chafik Chraïbi, lequel multiplie les conférences et dénonce « une hypocrisie » afin que soit « libéralisé » cet acte encore sous le sceau d’un triple interdit social, religieux et juridique.

Prison ferme

L’AMPF, qui rendra publiques, en novembre prochain, ses conclusions d’enquête sur « l’avortement à risque » estime que 35% des femmes de 15 à 49 ans y auraient eu recours au moins une fois. Pour le Pr Chraïbi, cette estimation représente les avortements « en milieu médicalisé, ce qui peut signifier, par exemple, chez un dentiste », mais qui ne garantit pas de bonnes conditions sanitaires : « Il y a six mois, un chirurgien s’est fait attraper, il pratiquait des avortements dans sa cave ».

Aujourd’hui, ce praticien est en prison, ainsi qu’« une dizaine d’autres médecins », évalue le Pr Chraïbi, « parce que cela a mal tourné ». Le Code pénal prévoit jusqu’à 2 ans de prison pour une femme qui se fait avorter, de 1 à 5 ans pour quiconque pratique un avortement sur autrui, de 10 à 20 ans s’il y a décès de la patiente et jusqu’à 30 s’il y a récidive. « Tant que les choses se passent bien, on ferme les yeux ».

Un marché lucratif

Le prix de l’intervention varie de 2 000 à 10 000 DH (de 180 à 900 euros) et certains cabinets ne pratiquent que cela. Le prix varie selon le stade de grossesse, ou « la vulnérabilité de la personne », déplore Karima B., qui a dû débourser 2 000 DH (plus d’un Smig marocain) pour se faire avorter « de façon très expéditive, sans anesthésie, ni calmants, ni suivi postopératoire » chez un généraliste.

« Le nom des endroits circule de bouche à oreille », explique Halima Samaraoui, animatrice au centre AMPF de Hay El Hanna, quartier populaire de Casablanca. « Mais ici, on n’oriente jamais vers les médecins. On sensibilise sur les risques de l’avortement, on conseille de garder l’enfant ou d’aller vers une association de mères célibataires ».

Malgré cela, environ 200 femmes, selon le Pr Chraïbi, se font avorter chaque jour en milieu extra-médical, « chez une cousine, une voisine, une ‘qabla’ (faiseuse d’ange traditionnelle). Tous les moyens sont bons » : « décoctions d’herbes sèches (‘l’hantita’ ou essalmia) ou de grains (l’harmel), plaquette d’aspirine mélangée à du coca », décrit Souad Ettaoussi, du Samu social de Casa. Sans compter les comprimés de permanganate de potassium ou les objets contondants (aiguille à tricoter, broche) introduits dans le vagin, poursuit le Pr Chraïbi : « Tous les jours, à la maternité arrivent des femmes à 4 ou 5 mois de grossesse, la poche des eaux rompue, risquant une infection généralisée. On se trouve acculé à provoquer un avortement pour sauver les patientes »
l
5 octobre 2008 11:41
l'avortement légalisé est une mesure de progres social. d'autant plus dans les pays ou l'adoption n'est pas quelque chose de répandu, de "normal".
p
5 octobre 2008 12:06
Citation
Le marocain_2007 a écrit:
Citation
demha a écrit:
j'ai mélangé les cartes au début,
maintenant je vote POUR ! car si elle pouvait avorter sans problème,la femme de mon histoire n'aurait pas mis au monde ces deux petits.

les chances pour que le fils et la fille se marie sont minimes et meme s'il exsiste ca doit etre a la marge en plus c'est leur mère et père qui les ont abandonnée qui vont ramassé les "dnoubes" eux n' y peuvent rien , sinon si l'avortement est autorisé personne n'interdira a une femme marié sans l'accord de son marie d'avorter et donc les cas de divorce augmenterons ce qui est dèja le cas , comme je l'ai écrit avant l'avortement il faut l'autoriser mais dans des cas précis , nous sommes pas la france ou l'europe deux cultures deux moeurs différentes

salam

je pense aussi que pour le légaliser, il faudrait le circonscrire de conditions..
!!*!! le seul chat autorisé sur ce forum
w
5 octobre 2008 16:22
100% pour smiling smiley
18 octobre 2008 22:56
Mères célibataires : le coût de l’hypocrisie

Les grossesses hors mariage sont un vrai drame pour les mères et les enfants. Les lois, obsolètes, sont à repenser.

Rachida Dati a des origines Marocaines, célibataire elle est enceinte et ne veut pas dévoiler le nom du père. La presse Marocaine s’y intéresse plus que la Française, question de culture probablement. Alors qu’en Occident ce n’est nullement un problème, chez nous c’est la catastrophe, avec une grande différence. C’est que chez eux il s’agit de grossesse désirée.
La réponse qu’on donne depuis toujours est tirée de la religion et de la morale.
Sociale : ce n’est pas licite donc cela n’existe pas. Or, cela existe et en nombre conséquent. Les jeunes filles n’ont reçu aucune éducation sexuelle et se trouvent dépourvues face au problème. Pour parler cru, la plupart des «victimes», sont très jeunes, n’ont pas d’activité sexuelle régulière, pour nombre d’entre elles, la grossesse intervient alors qu’elles sont encore vierges. Pas de contraception donc et inégalité face à l’I.V.G, au fameux curtage. Celles qui ont les moyens, y accèdent malgré l’interdit légal, au point d’en faire un moyen de contraception à posteriori. Les autres, celles qui proviennent des couches démunies, soit recourent à des «avorteuses» au péril de leur vie, soit quittent leur famille, se retrouvent dans la rue et grossissent les rangs des prostituées bas de gamme.

Le principe de réalité s’impose

Le discours moral, religieux nie la réalité sociale. Aucune fille, aucun garçon, quelles que soient leurs convictions, n’attendent ou n’attendront d’approcher la trentaine, de se marier, pour entamer une vie sexuelle. L’abstinence est trop exceptionnelle pour être significative.
Au-delà de ces principes et de leur supposé bien-fondé, il faut traiter ce fléau dramatique.
Aujourd’hui et malgré les efforts d’une série d’ONG, très courageuses hyper-actives, les filles mères vivent une tragédie, sont dans leur extrême majorité acculées à la prostitution. Leurs enfants, les « Hramis » sont socialement rejetés, deviennent des enfants de la rue très rapidement et sombrent dans la marginalité.

Traiter ce problème, c’est d’abord faire de la prévention. Adolescents et adolescentes doivent savoir que, même sans pénétration vaginale, il y a risque de grossesse. Ils doivent savoir que le préservatif évite bien des problèmes. Il faut donc mettre à leur disposition ce moyen de contraception et de protection face aux MST. Cela paraît couler de source, mais d’autres l’interprètent comme une incitation à la débauche.
Ensuite il faut absolument légaliser l’avortement, surtout dans ces cas-là qui mettent généralement aux prises des adolescents à qui on ne peut imposer le mariage. L’avortement est illicite, c’est un fait. Mais peut-on imposer à la société, au nom d’un précepte religieux, d’envoyer en enfer des milliers de jeunes filles et de nouveaux-nés tous les ans. Or, la réalité, c’est que les filles des familles aisées, celles qui se prostituent déjà dans des catégories élevées, arrivent toujours à trouver un médecin qui brave l’interdit et pratique l’IVG. L’enfer est pour celles qui proviennent des milieux les plus défavorisés, comme toujours. Ce débat doit sortir de l’ordre moral et même du droit des femmes à disposer de leur corps, principe universel aujourd’hui, pour pouvoir traiter un problème concret.

Il y a tout de même deux tendances, contradictoires, majeures à noter. Certaines familles, dans les quartiers les plus défavorisés, bravent la pression sociale, gardent leur fille et son enfant, et tentent d’élever celui-ci. A l’inverse, d’autres cachent la grossesse et organisent l’infanticide après l’accouchement. Il n’y a qu’à voir le nombre d’infanticides où fille et mère sont condamnées. On n’arrive pas à ces extrémités de manière spontanée.
Au lieu de faire de ce sujet un tabou, si on en discutait de manière rationnelle ? C’est ce débat que nous avons l’ambition d’introduire.

Source : [www.lagazettedumaroc.com]
C
18 octobre 2008 23:08
Le sujet de l'Avortement montre l'hypocresie de l'etat marocain face a ce phenomene, Au meme titre que l'alcool. Il l'interdit et ne veut pas assumer. L'avortement clandestin explose, des medecins et infermiers en font un commerce juteux, et ceux qui trouvent pas de quoi payer, vont finir par jeter leurs progeniture quelque part dans la nature ou si le bebe à de la chance, il va etre deposé prés d'une orphelinat. Et dire que des uns sont contre, je suis choqué!!
L
18 octobre 2008 23:54
Citation
Cafard du Bled a écrit:
Le sujet de l'Avortement montre l'hypocresie de l'etat marocain face a ce phenomene, Au meme titre que l'alcool. Il l'interdit et ne veut pas assumer. L'avortement clandestin explose, des medecins et infermiers en font un commerce juteux, et ceux qui trouvent pas de quoi payer, vont finir par jeter leurs progeniture quelque part dans la nature ou si le bebe à de la chance, il va etre deposé prés d'une orphelinat. Et dire que des uns sont contre, je suis choqué!!

crois tu que l'islam a interdit l'avortement pour le plaisir tu sais bien que chaque chose dans le coran a une raison moi je veut pas demain dans mon pays voir des jeunes filles tombé enceinte car elles ont vue le loup avant le mariage et qui apres sous la pression de leur parents et surtout par faciliter avortent suis désolé mais légaliser l'avortement je suis contre sauf biensur sur quelque conditions que j'ai cité en haut nos moeurs é habitude sont différentes de l'Europe et heureusement !
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
C
19 octobre 2008 13:36
Citation
Le marocain_2007 a écrit:
Citation
Cafard du Bled a écrit:
Le sujet de l'Avortement montre l'hypocresie de l'etat marocain face a ce phenomene, Au meme titre que l'alcool. Il l'interdit et ne veut pas assumer. L'avortement clandestin explose, des medecins et infermiers en font un commerce juteux, et ceux qui trouvent pas de quoi payer, vont finir par jeter leurs progeniture quelque part dans la nature ou si le bebe à de la chance, il va etre deposé prés d'une orphelinat. Et dire que des uns sont contre, je suis choqué!!

crois tu que l'islam a interdit l'avortement pour le plaisir tu sais bien que chaque chose dans le coran a une raison moi je veut pas demain dans mon pays voir des jeunes filles tombé enceinte car elles ont vue le loup avant le mariage et qui apres sous la pression de leur parents et surtout par faciliter avortent suis désolé mais légaliser l'avortement je suis contre sauf biensur sur quelque conditions que j'ai cité en haut nos moeurs é habitude sont différentes de l'Europe et heureusement !

tu penses qu'en interdisant l'avortement les femmes vont devenir steriles? Pour eviter l'avortement, il y a des pillules pour les femmes et les preservatifs pour les hommes, ainsi, ils peuvent continuer a voir le loup avant le marriage en toute tranquilité. Donc, c'est juste pour vous montrer que l'interdiction ne resout rien. Il faut le legaliser et lutter contre l'avortement par l'education et l'nstruction (et dieu sait que c'est de ces deux la d'ou viennent nos problemes)
e
19 octobre 2008 21:37
maintenire l'interdit de l'avortement ne fera jamais diminuer le nombre des avortements clandestins ni le nombre de morts liés a cela et personne n'a parlé de celles qui ne le font pas et se retrouvent a abandonner leurs enfants apres les avoir mis au monde dans des conditions derisoires conduisants souvent a la mort des nouveaux nés.
w
20 octobre 2008 21:59
La légalisation de l'avortement évite les avortements clandestins dans des conditions sanitaires déplorables, l'enrichissement de personnes peu scrupuleuses ayant un savoir faire, il libère les femmes qui ont été violées, les femmes qui ont fauté un soir et qui s'en repente... Je suis certaine que si les hommes pouvaient "etre enceinte" il y a longtemps que ce serait légalisé.
Enfin, un tour dans certains souks en connaissant certaines plantes, roches et autres produits, ferait bondir les hommes, les recettes abortives sont exposées... certaines vieilles femmes le savent et en font bon usage quand c'est nécessaire. Pour finir le peu d'intérêt porté aux filles mères, femmes veuves élevant leurs enfants... interdit aux homme d'être contre l'avortement
t
22 octobre 2008 10:22
les mentalités changent avec le Temps.
t
4 décembre 2008 23:05
moi j étais a la fac a Meknès,et j ai vue des étudiantes florer la mort a cause de notre hypocrisie.entre les mains des gents sans scrupule ni moralité ces filles on était charcuter a mort,et elles n ont au qu un recoure.beaucoup des étudiante qui se trouve au HAY Jammai3i de Zitone a Meknès ne save pas comment faire pour avorter,ALORS alors la prostitution et le seul moyenne qui permis de gainier,rapidement la somme de 1000a2000dh pour avorter,et éviter la colère des proches.
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