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L’armée marocaine : son pouvoir réel et ses ambitions
2 mars 2011 14:07
L’armée marocaine : son pouvoir réel et ses ambitions

ANALYSE. Au moment où le monde arabe est secoué par des révoltes populaires, où l’armée joue un rôle essentiel, les questions se posent sur le poids des Forces armées royales.

Abdellatif Mansour

En sacrifiant à une propension compréhensible de rapatrier vers nous les soubresauts que connaissent actuellement certains pays arabes, sous le regard vigilant de l’armée, on se demande, toutes proportions gardées, ce qu’il en est chez nous. Quelle est la nature de nos Forces armées royales, quelle est leur vocation, quelles sont les articulations de son rapport au pouvoir politique et à la société civile? Vaste champ de pérégrinations dans un domaine en clair obscur où la discrétion et le secret sont érigés en règle de conduite intransgressible.
Faisons d’abord quelques distinctions de fait entre le Maroc et d’autres pays arabes, toujours par rapport à l’armée. L’actualité la plus récente concerne l’Égypte. Le monde entier a été témoin, en direct, du rôle primordial de l’armée égyptienne dans le maintien pacifique d’un minimum vital d’ordre public.
En refusant de céder à la gâchette facile, elle s’est présentée comme l’unique passerelle vers une transmission du pouvoir et une éventuelle transition démocratique. Quant au Yemen et à la Jordanie, actuellement en butte à des turbulences internes, chacun sait que l’espérance de vie du pouvoir politique s’est toujours mesurée à l’aune de la fidélité des militaires.

Transition en douceur
Dans ce registre, la Tunisie présente quelques nuances notoires. Depuis son indépendance, les militaires sont pratiquement restés cloîtrés dans leurs casernes, sans influence visible sur le cours de la vie politique. On en est arrivé à se demander si la Tunisie avait réellement une armée. Même Zine El Abidine Ben Ali, qui a fait sa carrière dans le renseignement, fait figure de général d’opérette. Il a gouverné, durant vingt-trois ans, avec son clan familial, ses copains et ses coquins, tous des civils. Et pourtant, c’est bien le général Rachid Ammar, sorti de nulle part, qui a supervisé une transition plutôt soft.
Où en sommes-nous par rapport à ces cas de figure? Nous ne sommes dans aucune de ces configurations, avec nos subtilités et nos déambulations héritées de notre propre cheminement historique. Les Forces armées royales, créées le 14 mai 1956, sous le commandement du jeune prince héritier Moulay Hassan, ont incarné la confirmation de l’indépendance du Maroc.
Le pays pouvait enfin se prévaloir d’un corps d’armée à même de défendre le territoire national, dans les limites de ses frontières encore imprécises, du fait du tripatouillage colonial franco-espagnol. S’ensuit une période d’incertitude et de troubles de deux années pleines. Ce n’est qu’en 1958, après l’étouffement de la révolte du Rif et l’échec de l’opération Écouvillon, dans le sud, que l’Armée de Libération nationale (ALN) a finalement rejoint les FAR. Celles-ci ont été donc confrontées, dès leur naissance, à des défis internes de particularisme régional et de dépassement nationaliste. Une sorte de baptême du feu, surtout dans le Rif.

Guerre des Sables
À cette époque, notre armée, sous-encadrée et sous-équipée, n’avait pas bonne mine. Mais elle avait du métier, avec ses goumiers aguerris et la poignée d’officiers sortis des rangs des contingents coloniaux de l’armée française.
Un nom émerge, Mohamed Kettani, enfant de la Chaouia, l’un des premiers lauréats de l’Académie royale de Meknès, ancienne Dar El Beida, général attaché à l’État-Major interallié pendant la Seconde Guerre mondiale. D’autres officiers de la même extraction, certains ayant fait les campagnes d’Europe ou la guerre d’Indochine, d’autres encore sont passés par Saint-Cyr et l’École de Guerre de Paris, sont venus améliorer l’encadrement d’une constante progression.
Les FAR étaient désormais sur pied, au milieu des années 1970, mais auparavant, elles passeront par des épreuves qui laisseront des traces de bravoure, mais aussi de sang et d’amertume dans leur commandement et dans leur rang.
Il y eut d’abord la Guerre des Sables contre l’Algérie, en 1963, pour la définition post-coloniale des frontières. Face à une armée algérienne encore improbable, le Maroc a fait preuve de retenue. Il a misé sur une concordance politique et une cohabitation en bonne intelligence où les bornes frontières n’auraient plus de sens. Il n’en a pas été ainsi, malheureusement. Ce n’était pas pour autant peine perdue. On tenait, pour la première fois, une armée gardienne de notre intégrité territoriale. Puis, des dates funestes vont s’inscrire, comme des taches noires dans l’histoire de notre jeune armée. Celle-ci fut mêlée à la répression de deux soulèvements populaires, où les doléances étaient strictement sociales, pratiquement alimentaires, à tel point qu’on a pu parler d’“émeutes du pain”.

Deux tentatives de putsch
La première, en mars 1965, l’armée y a été directement mise à contribution, en tirant sur la foule, sous le commandement du général Oufkir. La deuxième, en juin 1981, les Forces auxiliaires, mais néanmoins supplétives, n’y sont pas allées, non plus, de main morte, sous les ordres, cette fois-ci, du général Ahmed Dlimi.
Des dizaines de milliers de morts dont l’Instance Équité et Réconciliation (IER) s’est efforcée d’identifier les fosses communes. Dans les deux cas, les FAR et les corps dépendants étaient devenus une chape de plomb en interne, une muraille de fer et de feu contre toute velléité d’expression et de revendication. En gros, l’armée, manifestation militaire de l’État, contre la société. Un statut peu reluisant.
Comme pour compléter ce tableau assombri, il y a eu les deux tentatives de putsch, coup sur coup, le 10 juillet 1971 et le 16 août 1972. Ils auront une conséquence désastreuse sur l’image et la structure même des FAR. Des deux côtés, des officiers supérieurs y laisseront la vie. On a échappé de peu à un régime militaire et dictatorial de type baasiste. Mais à quelque chose malheur est bon. Quoi qu’on en pense, ces deux coups de force potentiellement régicides ont eu un effet de refondation des forces armées, à tout point de vue.

Stratification sociale
Puisque tout commence par le social, il n’y a pas de raison pour que cela ne soit pas également valable pour les militaires. Le haut de la hiérarchie a été particulièrement bien servi; augmentation substantielle des salaires, logements de standing adéquats, avancement de grades circonstanciés et autres avantages non négligeables.
À partir du galon de colonel-major, on pouvait même postuler à l’usufruit d’une ferme ponctionnée sur le domaine public des terres récupérées de la colonisation. On a ainsi vu apparaître un nouveau cercle de privilégiés sous képi. Ce qui nous a rendus un peu compatibles avec la stratification sociale de l’Egypte, de la Syrie et du défunt Irak. Ce ne sont pas les privilèges dûs ou indus à quelques galonnés qui pèseront lourd sur le budget de l’État. Il s’agit surtout du regard que la société porte sur ce haut de gamme de son armée.
La question du Sahara, une cause unanimement nationale, devait être une chance, à nulle autre pareille, pour réinstaller nos forces armées dans leur vocation d’origine, la défense, la sauvegarde et le parachèvement de notre intégrité territoriale. Jurons, par respect aux morts et aux anciens prisonniers de guerre, parmi nos soldats et nos officiers, qu’il en fut ainsi.
Aujourd’hui, ce front intérieur, appui axial de notre armée, est soumis à toutes les pressions endogènes et exogènes. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il présente quelques lézardes, qui risquent, à tout moment, de s’élargir dangereusement, par les temps qui courent, jusqu’au vacillement et, qu’à Dieu ne plaise, la “mort subite” que Hassan II avait évoquée en guise de signal d’alarme.
Il y a quelques jours à peine, une fausse information sur internet, généreusement répercutée par les médias espagnols, a fait état d’un déplacement de troupes marocaines du front sud vers Casablanca et Rabat, en prévision, dit-on, d’éventuelles émeutes populaires. Il n’en fallait pas plus pour que le ministre des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri, convoque l’ambassadeur d’Espagne à Rabat, pour protestation et explication.
Ceci pour dire que les pouvoirs publics sont extrêmement sensibles à ce genre d’insinuation où l’armée serait partie prenante. Tout compte fait, et malgré toutes nos particularités, l’armée demeure la bouée de sauvetage incontournable. Reste à savoir sauver quoi de quoi.

La bouée de sauvetage
En fait, la réponse est dans la question. Depuis une trentaine d’années, l’armée marocaine a connu une formidable mutation, tant au niveau humain que matériel. Une nouvelle génération d’officiers supérieurs ou intermédiaires s’est graduellement mise en valeur aux postes de commandement.
Il est vrai que les FAR ont toujours été une armée de professionnels. Elles le sont devenues encore plus et toujours plus. Les filières de formation et les critères d’avancement ont gagné en rigueur de profilage et de sélection. La qualité de l’encadrement s’en est positivement ressentie. Ce n’est donc pas un hasard si nos contingents sont régulièrement sollicités par l’ONU, dans différents théâtres d’opérations à travers le monde, pour le maintien de la paix, mais aussi pour une assistance humanitaire, essentiellement médicale ou des actions de logistique et de génie civil. Les FAR se sont ainsi illustrées, sous le casque bleu de l’ONU, au Kosovo, auparavant en Somalie et actuellement en Côte d’Ivoire.
Pour que cette progression qualitative ait les effets escomptés, il fallait que l’intendance suive. Bon an, mal an, cela a été plus ou moins le cas, difficilement. L’aide étrangère, particulièrement américaine et française, a été d’un grand apport en termes d’équipement. Plus discrètement, l’Arabie Saoudite a pris sur elle certaines commandes. Ce sont surtout l’armée de terre et les forces de l’air qui en ont le plus bénéficié. Nous sommes, certes, loin des factures faramineuses d’armement de l’Algérie, réglées cash sur un chéquier ouvert de pétrodollars. Mais notre armée, avec un effectif de 250.000 soldats et officiers, s’efforce, malgré tout, d’emboîter le pas aux évolutions technologiques dans le domaine militaire.
Comment se comportent nos officiers dans les casernes et en ville; dans l’exercice de leurs responsabilités territoriales ou nationales? Une chose est sûre, nos militaires ne sont pas des extraterrestres venus d’une autre planète. Ils sont le produit de la société où ils vivent. Ils en incarnent les valeurs fondamentales, mais ils en attrapent aussi quelques stigmates peu amènes.

La mère des questions
Ces dernières années, une vague d’assainissement a soufflé sur certains compartiments des FAR. Des abcès de fixation ont été crevés et des brebis galeuses, en quête d’enrichissement illicite, ont été neutralisées. Une opération salutaire qui a ramené notre armée sur terre, même si le point de chute, dans ce cas d’espèce, rejoint des réalités néfastes dont souffre tout le corps social.
Venons-en à la mère des questions. L’armée marocaine peut-elle avoir un rôle politique, avec une influence directe sur le fonctionnement des institutions et la vie politique nationale? La réponse est non. Les expériences dramatiques des tentatives de putsch de 1971 et 1972, font désormais partie de l’histoire. Il n’est pas sûr, loin s’en faut, que l’histoire se répète ou même bégaye. Notre armée n’a pas été formatée pour incarner le pouvoir politique, sous quelque forme que ce soit.
Autre question subsidiaire. Les FAR pourraient-elles intervenir, comme ultime recours, dans des opérations de maintien ou de rétablissement de l’ordre dans des cas et des situations limites? La réponse est oui. Y compris à l’égyptienne ou à la tunisienne; pourquoi pas? Mais, civilement et ponctuellement, pour une mission datée et encadrée de pacification réellement pacifique; en clair, de dissuasion plutôt que de répression; autant que faire se peut. Nul doute que même dans ces postures extrêmes, les FAR resteront une armée de métier, de discipline et de loyauté.

Source : [www.maroc-hebdo.press.ma]
2 mars 2011 14:14
Abderrahmane Mekkaoui, expert dans les questions militaires et stratégiques
"S.M le Roi a immunisé les FAR"

ANALYSE. Au moment où le monde arabe est secoué par des révoltes populaires, où l’armée joue un rôle essentiel, les questions se posent sur le poids des Forces armées royales.

N. Jouhari

Maroc Hebdo International: On a beaucoup parlé du rôle de l’armée après les révoltes de Tunisie et d’Egypte. Qu’en serait-il des FAR ?
Abderrahmane Mekkaoui: Je ne sais pas pourquoi certains veulent forcément que les Forces armées royales ressemblent aux armées tunisienne, égyptienne ou algérienne… L’armée marocaine a ses propres références historiques, qui remontent loin dans le temps. Elle est bien vue par les militaires occidentaux et les instituts de recherche spécialisés. Et, lors des manœuvres conjointes avec des armées américaine, anglaise, française, elle a montré qu’elle est performante et qu’elle rivalise avec des grandes puissances militaires.. Son référentiel est très riche et personne ne peut mettre en doute sa légitimité ou sa loyauté…

Pourquoi dites-vous qu’il ne faut pas comparer l’armée marocaine aux armées de la région?
Abderrahmane Mekkaoui: Au Maroc, les FAR n’ont jamais fait de la politique. Alors qu’en Egypte, Libye, Tunisie, Algérie et Mauritanie, l’armée a toujours fait de la politique et a exercé de manière directe ou indirecte le pouvoir. L’armée marocaine est une armée professionnelle, ou du moins en passe de le devenir.

C’est quoi, exactement, une armée professionnelle?
Abderrahmane Mekkaoui: Le qualificatif “professionnelle” signifie que l’armée ne se mêle pas de politique. Qu’elle est consciente que son rôle est de garantir la sécurité du pays et de repousser toute tentative d’invasion extérieure. Son rôle constitutionnel, comme dans toutes les démocraties, la met au dessus de toutes les mêlées.

Pour vous les FAR restent loyalistes quelle que soit la situation?
Abderrahmane Mekkaoui: Pour moi, en tant que spécialiste des affaires militaires et stratégiques, l’armée marocaine est loyaliste, royaliste et dépolitisée. Elle est loin de toute influence externe et doit être épargnée par les querelles partisanes qui meublent la scène politique nationale ces derniers temps. Depuis son accession au trône, S.M Mohammed VI a lancé un vaste programme de mise à niveau des FAR. A commencer par la situation matérielle des militaires (augmentation des soldes, logements sociaux, création d’hôpitaux militaires bien équipés dans plusieurs régions…)
En plus, S.M le Roi veille personnellement sur leur avancement, qui se fait selon une grille bien établie basée sur la transparence et le mérite… Depuis, le moral des troupes est au beau fixe.
L’objectif étant de faire des FAR l’équivalent des armées occidentales, notamment celles du Sud de l’Europe (France, Espagne et Portugal)… En plus de l’aspect humain, la réforme est également structurelle, avec la modernisation des équipements et le lancement d’un programme de formation adéquate.

Vous semblez oublier que des tentatives de coup d’Etat ont été fomentées par des généraux contre feu S.M Hassan II…
Abderrahmane Mekkaoui: Les deux tentatives de putsch ont été l’œuvre de généraux avides de pouvoir, la première menée par le général Medbouh en 1971 et la deuxième par le général Oufkir en 1972. Elles n’étaient pas l’œuvre d’une large partie de l’armée. D’ailleurs, c’est l’armée loyaliste et unie qui a fait échouer ces deux tentatives.

Votre analyse ne laisse planer aucune anomalie, aucun dysfonctionnement. N’est-ce pas trop?
Abderrahmane Mekkaoui: Quand j’ai dit que le chef d’Etat-major a entrepris un vaste chantier de réformes, c’est qu’il y avait effectivement des anomalies et des insuffisances qu’il fallait régler.
C’est un combat acharné que le Souverain mène contre les injustices, la corruption, la dilapidation des deniers publics ou autres dysfonctionnements qui touchent l’institution militaire. Dois-je vous rappeler qu’ils s’agit là d’épiphénomènes que subissent toutes les armées du monde? Le nombre d’affaires traitées par le tribunal militaire ou les mesures disciplinaires prises ces dernières années et qui sont en hausse signifient tout simplement que le combat mené est acharné et qu’il est irréversible. Il ne faut pas oublier que la modernisation des FAR est un processus long et rencontre parfois des poches de résistance qui sont en voie de disparition. En clair, S.M le Roi a immunisé l’armée.

Mais qu’en est-il de la relève des hauts gradés atteints pour la plupart par la limite d’âge?
Abderrahmane Mekkaoui: Le plan de modernisation englobe tout et la relève des générations se fait en silence, en douceur et sans tapage médiatique. La réforme des FAR est un chantier titanesque, devenu le fer de lance de notre jeune démocratie. Il s’inscrit dans le cadre des réformes lancées par S.M le Roi, qui ont permis à notre pays de tourner la page de l’Etat makhzénien traditionnel pour ouvrir la page d’un Etat moderne et stable. Cette démarche se concrétise chaque jour davantage malgré la situation de guerre non-déclarée que nous mènent nos voisins algériens et les nostalgiques franquistes espagnols.

Source : [www.maroc-hebdo.press.ma]
H
2 mars 2011 16:07
Expert en tout grinning smiley


Citons :
"Pour vous les FAR restent loyalistes quelle que soit la situation?
Abderrahmane Mekkaoui: Pour moi, en tant que spécialiste des affaires militaires et stratégiques, l’armée marocaine est loyaliste, royaliste et dépolitisée. Elle est loin de toute influence externe et doit être épargnée par les querelles partisanes qui meublent la scène politique nationale ces derniers temps
..... "



Permez moi de douter :

loyaliste : peut être ,tant qu' elle a sa part du gateau
royaliste : les hommes clés oui, mais sommes nous sûr que les autres le sont , ou bien le resterons en cas d'événement d'ampleur inédite ?
dépolitisée: impossible , l'armée marocaine n'est pas constituées d'extra-terrestre mais ses hommes sont issus de familles, de villes, de clan , de mouvements etc... ils sont leur propre personnalité et sont autant que les autres sensibles aux courants qui font bouger la société. Normal ce sont des êtres humains comme les autres et non pas des robots, même s'ils ont un devoir de réserve et que la méfiance est la règle dans leur rang.

Respect monsieur Mekkadoui , mais on voie que vous n'êtes pas un homme du rang winking smiley
s
2 mars 2011 16:39
Salam,

MDR cet expert à deux balles et par dessus tout royaliste.
L'armée marocaine est corrompue et mal équipée, faut arrêter de nous prendre pour des moutons.
Certains généraux ne prennent jamais de retraite et officient jusqu'à la mort.
Enfin le roi récompense surtout les plus gradés pour s'assurer de leur fidélité.

Quand à un éventuel soulèvement populaire, il est clair que si le roi leur donne le feux vert l'armée massacrera le peuple, sans hésiter.
W
2 mars 2011 16:46
Citation
salmones a écrit:
Salam,

MDR cet expert à deux balles et par dessus tout royaliste.
L'armée marocaine est corrompue et mal équipée, faut arrêter de nous prendre pour des moutons.
Certains généraux ne prennent jamais de retraite et officient jusqu'à la mort.
Enfin le roi récompense surtout les plus gradés pour s'assurer de leur fidélité.

Quand à un éventuel soulèvement populaire, il est clair que si le roi leur donne le feux vert l'armée massacrera le peuple, sans hésiter.


J ai l impression que tu réfléchie à la place de tous le monde et réponds aussi à leurs place .
Qu est ce t en sais sur l armée , tu vis avec eux ??
s
2 mars 2011 21:39
que l’Armée de Libération nationale (ALN) a finalement rejoint les FAR. Celles-ci ont été donc confrontées, dès leur naissance, à des défis internes de particularisme régional et de dépassement nationaliste. Une sorte de baptême du feu, surtout dans le Rif.
Je croyais qu'on trouvait les journalistes seulement sur 2M et TVM, pour mémoire ALN a été intégrée peut être statistiquement aux FAR mais physiquement liquidée par h2 et ses sbires.
Je pensais, qu'une armée professionnelle ne comptait que des militaires de carrière et pas de conscrits ( plus de service militaire), mais d'après notre homme c'est une armée royaliste qui ne fait pas de politique, même pas légaliste.C'est une armée qui est à l'image du pays, une minorité prête à toutes les compromissions pour s'enrichir ( y compris commerce des armes avec le polisario) et une majorité qui souffre, si le vent tourne nul doute que les fils du peuple ne tireront pas sur leurs familles. Général ou gradé des FAR est un e planque pleine de privilèges, mais quelle humiliation quand le roi prend un malin plaisir à ne pas retirer sa main quand c'est un militaire qui fait courbette. Tout à son prix.
Ah si les prisonniers qui sont restés plus de 20 ans à tindouf prisonniers du polisario pouvaient témoigner
Z
3 mars 2011 14:53
Monsieur mekkaoui n'a jamais mis les pieds soit dans une caserne militaire ou rendre visite aux troupes installés sur la ligne de defence au sahara pour etre informé sur la situation sociale , le niveau technique physique et morale de ces troupes . Un general francais a dit : Malgrés les armes sophestiqués la victoire demeure au soldats les plus entrainés physiquement techniquement et moralement . Vous avez raison Sahara.M .Au sein de notre armée il y a un grand nombre d'officiers superieures corrompus , certains genereaux sont les plus riches armateurs du monde ils ont amassés une grande fortune au profit des soldats est ce que monsieur Mekki peut me repondre pourquoi les indemnités de deplacement restes impayés aux soldats et aux anciens combattants depuis plus de vingt ans . Je suis d'accord les officiers subalternes , les sous officiers et les hommes de troupe sont loyalistes et royalistes ils n'ont rien dans leur ventre tandisque les colonels major , les colonels ,et surtout ces genereaux sont des camelions ils peuvent changés de couleur a tout instant pour sauvegarder leur richesse personnellement je n'ai pas confiance en eux . que dieu sauvegarde notre auguste roi car "ila kaddar allah aghiar inadam " il faut attendre la catastrophe surtout de ces genereaux avides de pouvoir .VIVE LE ROI VIVE LE PEUPLE MAROCAIN
 
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