Washington - Grâce à la coopération entre l'armée des États-Unis et le gouvernement et les hôpitaux locaux du Kenya, des Kényans aux prises avec le virus mortel du sida reçoivent des traitements et des soins salutaires.
Selon la colonelle Deborah Birx, directrice du Programme de recherche sur le sida de l'armée des États-Unis (USMHRP), des essais de vaccins contre le sida ont commencé au Kenya l'année dernière. Son service a également mis en œuvre des programmes de prévention, de traitement et de soins dans divers dispensaires du pays. Ces programmes sont devenus des atouts précieux dans un pays frappé par un taux d'infection au VIH estimé à 14 %.
Aujourd'hui, plus de 1.500 Kényans, dont 700 soldats et leur famille, sont soignés, a affirmé Mme Birx, le 11 février, lors d'un colloque organisé à Washington au sujet des programmes d'aide à la lutte contre le sida mis en œuvre par l'armée des États-Unis. Le programme de lutte contre le sida au Kenya est cogéré par l'unité de recherche médicale de l'armée des États-Unis au Kenya et les ministères kényans de la santé et de la défense. Cette action est en partie financée par le Plan d'aide d'urgence à la lutte contre le sida dans le monde lancé par le président Bush.
En avril 2004, a précisé Mme Birx, le programme financé par les États-Unis a commencé à fournir des médicaments antirétroviraux à quatre centres médicaux.
Selon elle, le programme est un succès du fait des connaissances accumulées par l'armée des États-Unis pendant les 18 années durant lesquelles elle a été aux prises avec cette maladie dans ses propres rangs. L'armée a également à son acquis 30 ans d'expérience de collaboration avec l'armée kényane dans la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le sida.
Les efforts de l'armée des États-Unis ont en outre permis de soigner 2.500 malades affectés de maladies opportunes qui accompagnent souvent le sida ; de donner des conseils et d'offrir des tests de dépistage à 10.000 patients, et de traiter 4.000 femmes après l'accouchement afin d'éviter la transmission du VIH de la mère à l'enfant. « Nous avons lancé un programme semblable avec l'armée et le ministère de la santé de la Tanzanie », a précisé Mme Birx.
Le Nigeria, qui compte de 120 à 138 millions d'habitants et 80.000 hommes en service militaire actif, a également signé un engagement de partenariat médical avec l'armée des États-Unis, a précisé Mme Birx. Étant donné que le Nigeria joue un rôle de plus en plus important dans le maintien de la paix en Afrique de l'Ouest, ce partenariat ne pouvait mieux tomber.
Les autorités nigérianes, a-t-elle expliqué, ont hâte de participer au plan d'urgence du président afin de réduire leur taux d'infection au VIH qui tourne autour de 5 %. L'armée des États-Unis est en train d'étudier les actions et le développement infrastructurel nécessaires.
L'objectif principal pour cette année sera de multiplier les installations de conseils, de dépistage, de traitement et de soins dans plusieurs hôpitaux militaires de Lagos. Il s'agit de traiter 1.200 patients avec des antirétroviraux d'ici à la fin 2005.
En outre, a précisé Mme Birx, son service a l'intention de consacrer l'année prochaine de 50 à 60 millions de dollars au financement de programmes d'aide aux armées de l'Afrique, ainsi que du Vietnam et de la Thaïlande. signé :moulay abdellah bouskraoui.
1 goutte dans un océan...les usa recoltent depuis des dizaines d'années avec le refus de mettre des génériques pour les medicaments HIV des milliards et des milliards...il n'y a qu'un an que les africains ont gagné des procès contre les firmes américaines qui sont donc obligées de fournir des génériques aux africains mais pas encore dans tous les pays, tant que celà leur rapporte, ils continueront jusqu'au procès encore....
l'afrique meurt mais tout le monde s'en fou, ils ont pas de pétrole...