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L’Algérie épinglée par Transparency International
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5 octobre 2006 12:20
L’Algérie épinglée par Transparency International

L’Algérie a une nouvelle fois été épinglé par Transparency International qui rappelle que notre pays avait obtenu durant les 3 dernières années de très mauvaises notes dans l’Indice de Perceptions de la Corruption (IPC), qui classe les pays des moins corrompus aux plus corrompus.
jeudi 5 octobre 2006.

Dans un communiqué commentant cette enquête, l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC - section algérienne de Transparency International) considère que les transactions commerciales internationales sont « gangrenées par les pots-de-vin ». Noté sur une échelle de 1 (les pots-de-vin sont courants) à 7 (les pots-de-vin sont inexistants), ce classement est le fruit d’une « enquête anonyme » menée, en mai dernier, auprès de 11.232 cadres dirigeants d’entreprises basés dans 125 pays dont 70 sont résidents en Algérie. Ils ont été interrogés sur la « propension des entreprises étrangères les plus actives dans leur pays de résidence à faire des paiements occultes ou à verser des pots-de-vin ».

L’une des conclusions du rapport de Transparency International est « qu’un grand nombre d’entreprises étrangères ne recourent pas aux pots-de-vin quand elles exercent leurs activités dans le monde « développé », où les institutions sont fortes et où il existe un réel risque de sanction légale des activités illicites ». « Faut-il croire que l’Algérie choisit surtout de commercer avec les pays dont les entreprises n’hésitent pas à verser des pots-de-vin pour obtenir des marchés, ou est-ce que les entreprises des pays les mieux classés au niveau de l’ICPE 2006 n’arrivent pas à obtenir de marchés en Algérie car on leur exige systématiquement des pots-de-vin ? » s’interroge la section algérienne de Transparency International.

AACC rappelle à cet effet que l’Algérie avait obtenu durant les 3 dernières années de très mauvaises notes dans l’Indice de Perceptions de la Corruption (IPC), qui classe les pays des moins corrompus aux plus corrompus. D’un autre côté, AACC s’interroge aussi sur « les limites de la Convention de l’OCDE de 1997 contre la corruption de fonctionnaires étrangers dans les transactions commerciales internationales » qui « excluait dès le départ les filiales à l’étranger des multinationales ». Il est également reproché à cette Convention la « rigueur insuffisante des mécanismes d’évaluation de son application par les pays signataires et l’absence de sanctions conséquentes pour les pays défaillants ».

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran
L
5 octobre 2006 15:02
Comme souvent, je pense que les réponses sont dans les questions grinning smiley
l
5 octobre 2006 19:03
Corruption mondiale: les plus grands corrupteurs de la planète sont occidentaux
(Pressafriq 05/10/2006)


"C'est de la pure hypocrisie de voir les gouvernements des pays de l'OCDE exprimer un attachement de pure forme à l'application de la législation, alors que les sociétés basées dans ces pays continuent de verser des pots-de-vin à travers la planète", selon David Nussbaum, directeur général de Transparency International.

La France et l’Italie en tête des pays exportateurs qui versent des pots-de-vin.

Le rapport sur l’indice de corruption des pays exportateurs a été rendu public hier. Aux termes de cette enquête qui touche 30 pays qualifiés de grands exportateurs, mais aussi ceux dits émergents comme l’Inde et la Chine, signale que la France et l’Italie se trouvent en tête du peloton en matière de versement de pots-de-vin aux fonctionnaires des pays importateurs.

L’indice de corruption des pays exportateurs a évalué la prédisposition des dits pays à verser des pots-de-vin. Paradoxalement, ce sont surtout les plus riches qui se classent dans la première partie du tableau établi par Transparency international, une ONG internationale qui fait de la lutte contre la corruption dans le monde son cheval de bataille, qui continuent à soudoyer financièrement dans les économies en développement.

En matière de corruption mondiale, les études mettent généralement l'accent sur les pays bénéficiaires des versements occultes. Dans son nouveau classement, publié mercredi 4 octobre, l'organisation non gouvernementale Transparency international (TI) répertorie les corrupteurs, pays en voie de développement ou industrialisés, avec un nouvel indice de corruption des pays exportateurs (ICPE).

Aucun pays ne ressort gagnant du classement réalisé à partir d'enquêtes d'opinions effectuées auprès de 11 232 cadres d'entreprise dans 125 pays. La Suisse, qui figure pourtant en première place, obtient 7,81 sur 10. Les Etats-Unis sont classés 9e (7,22), la France 15e (6,5). L'Italie est à la traîne des pays européens, à la 20e place (5,94).

Le double langage des entreprises occidentales est mis en évidence. "C'est de la pure hypocrisie de voir les gouvernements des pays de l'OCDE exprimer un attachement de pure forme à l'application de la législation, alors que les sociétés basées dans ces pays continuent de verser des pots-de-vin à travers la planète", déclare David Nussbaum, directeur général de Transparency International.

Quant aux puissances émergentes qui payent des dessous de table sur leur sol et à l'étranger, elles ont les plus mauvaises notes du classement, avec 5,16 pour la Russie, 4,94 pour la Chine, suivie de l'Inde, qui ferme la marche avec 4,62.

Les experts soulignent l'importance des pots-de-vin, malgré l'existence d'instruments internationaux qui rendent ces pratiques illégales. Les lois nationales, votées par les 36 signataires de la convention de l'OCDE contre la corruption de 1999, sont peu appliquées. Seuls les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la Pologne et la Hongrie demandent à leurs lobbyistes de déclarer les relations qu'ils entretiennent avec des représentants officiels, souligne l'OCDE.

Le président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, a aussi fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Ces préoccupations ne sont pas uniquement une posture morale. Le département américain du commerce estime en effet, qu'entre 1994 et 2003, le montant global de transactions conclus dans des conditions douteuses s'élevait à 260 milliards de dollars, dont 40 milliards pour des contrats qui n'ont jamais été signés.

© Copyright Pressafriq

[www.africatime.com]

Néanmoins, c'est un véritable fléau chez les arabes, pourtant chez nous, tant que musulmans, c'est doublement condamnable, par les lois universelles et par la religion.
i
5 octobre 2006 20:36
Comme si la corruption est propre à l'algérie, c'est à se tordre de rire et .... de se couvrir de honte quand il s'agit d'un marocain.
La corruption est un fléau qui touche le monde entier en obeissant au principe de devenir plus riche que riche.Alors delà à stigmatiser un pays frére parmi d'autres, j'ai des doutesperplexe



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/10/06 20:36 par ibn hazm.
georges orwell
t
6 octobre 2006 08:40
c´ est le Quotidien d’Oran qui a publié ce raport de Transparency International.
 
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