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L'3ayta et L'7sba!!Ca Vous Interesse
a
3 octobre 2008 17:03
La Aïta est un appel et presque toutes les Aïta commencent par l’invocation d’Allah et de ses saints.Selon les régions, al aïta prend des qualificatifs différents, elle est marsâwiya au littoral, za’riya, mellaliya et jabbalia. En plus de ces variantes principales.

C’est dans les plaines atlantiques que la «Aïta» est le plus pratiquée et appréciée. La Chaouia, za3ir ,Doukkala et Abda, avec Marrakech et Beni Mellal abritent les genres principaux de cet art millénaire. On retrouve aussi la Aïta sur le plateau des Zaër, et dans le Haouz.

On peut avancer deux interprétations différentes du mot «aïta» : selon la première, il s’agirait d’une dérivation du verbe «ayyat» («appeler» en arabe dialectal) ; d’après la seconde, il s’agirait d’une déformation de «ghaïta».

Selon les régions, la Aïta prend des qualificatifs différents, elle est marsâwiya au littoral, za’riya, mellaliya et jabbalia.En plus de ces variantes principales,
Les ayût sont souvent chantés par un groupe d’hommes et de femmes. Dans le cas où celles-ci sont absentes, l’un des hommes du groupe revêt des habits féminins et imite la voix et la danse des femmes. La Aïta est réglée, calculée, on l’appelle pour cette raison «hsab» (littéralement : calcul). Les plus jeunes parmi les cheikhat exécutent devant le public des danses sensuelles, puis le chant reprend par un dialogue entre la cheika principale et le reste des cheikhat et des musiciens.»

je pense que bcp de jeunes ne connaissent pas l'7asba, ce récit qui raconte l'histoire de la région durant la période du protéctorat Farnçais et spécialement durant la gouvernance de l'9ayed AISSA BEN OMAR, alors j'aimerais bien que chacun de vous partcipera à ce sujet en fournissant le maximum d'information sur l'7asba,et l'3ayta en général de votre région, et merci pour vos efforts.
Merci a vous
k
4 octobre 2008 11:07
sa c pour hasna je pense
mdr
f
4 octobre 2008 12:07
l3ayta l7assbaouiya c'est pour moitongue sticking out smiley
Enfin !!!!!
k
4 octobre 2008 13:15
khalik ghir m3a daoudi
f
4 octobre 2008 13:43
Citation
khalilbb a écrit:
khalik ghir m3a daoudi

mdrrr wa yeahh
Enfin !!!!!
f
4 octobre 2008 18:42
l3ayta marrsaouia concerne beaucoup la région de casa, 3ayta "marssaouia" du mot "marssa" qui signifie le port donc 3ayta qui vient du littoral

l3ayta l7assbaouia est spécifique à la région de assfi (abda)
Enfin !!!!!
M
4 octobre 2008 21:22
AL Aïta est une musique que l’on trouve particulièrement dans les régions de Chaouia, Doukkala et Abda.

Effectivement achel d'aprés ce que je sais il y a deux versions de l’origine de l’appellation « Aïta » :

Selon la première, il s’agirait d’une déformation du verbe en arabe dialectale « Ayyat » qui signifie « appeler ». Au sens large, ce terme signifie donc l’appel ; appel de l’autre pour partager un moment de bonheur ou secourir dans une situation de malheur. C’est « une espèce de lapsus du berger » qui tout en gardant ses moutons, ses buffles ou ses lamas, chante la beauté du paysage, se souvient de sa bien-aimée et de ses moments de bonheur. C’est un prétexte pour l’amoureux de se libérer de ses sentiments ; mais aussi pour le malheureux de se débarrasser de ses peines. C’est l’instant, par excellence, de faire plaisir aux autres et de se faire plaisir soi-même

Selon, la deuxième version, c’est le mot « Ghayta » qui a donné naissance à ce terme, « Ghayta » signifiant le haut bois populaire.

AL Aïta est un fait de société, un patrimoine allant de pair avec la tradition des cavaliers. Tour à tour, elle peut être cri de ralliement des moujahidine (défenseurs de la foi et du pays), soupir d'amour ou complainte. Elle est jouée aujourd'hui par un groupe de musiciens qui accompagnent des chanteuses et danseuses professionnelles appelées chikhat (littéralement : cheftaines). A l’image de l’ensemble Ouled el Bouazzaoui qui raconte la nostalgie et les aspirations, les plaisirs comme les douleurs. L'ensemble Oulad Bouazzaoui est considéré comme l'un des ensembles de musique populaire marocaine les plus célèbres spécialisés dans l'art de l'aïta. Le fondateur de la troupe, le Cheikh Bouazzaoui, est l'un des plus grands maîtres de cet art qu'il a su préserver durant près de cinquante ans, en particulier le genre
merssaoui.

Al-Aita c’est un appel de ralliement, elle est en rapport avec les pleurs et les joies et elle constitue, comme toute poésie digne de ce nom, un écho répertoire des joies et soucis quotidiens qui dessinent en filigrane le destin des êtres humains et à travers eux des peuples et figure la partie intime et toujours vivante de la mémoire comme un coeur qui bat.

En remontant aux origine de cette musique de la plaine qui a pris naissance dans le domaine des tribus Abda, Doukkala et Chaouia au gré des fêtes et des circonstances. On'apperçoit qu'il est difficile de reconstituer l’histoire de cet art de la fête depuis l’installation des tribus arabes parmi les tribus amazigh, et la naissance de darija sur le littoral atlantique entre Casablanca et Safi.
En effet selon plusieurs chercheurs, les origines de ce chant, prioritairement bédouin, sont floues en l’absence d’une vraie documentation à ce sujet. La plupart des hypothèses concernant ses origines tentent de montrer qu’il s’agit du résultat d’un brassage culturel entre les premières populations venues de l’Orient arabe et la population locale amazighe

Al 7asba est une aita spéciale provenant principalement de la region de Safi. Son caractère triste et secret la rend inaccessible partout ailleurs pour un public habitué généralement aux styles francs et modulants

L’art de l’aïta résulte de la rencontre historique civilisationnelle entre les Béni Hilal venus de l’Orient arabe et les habitants de l’Atlas…Cet art serait le résultat de l’évolution du chant des Houir (Houara ) qu’on rencontre toujours dans certaines campagnes du sud marocain. » La chanson populaire arabe marocaine, en général et l’aïta en particulier, repose sur la darija.
Certaines chansons abondent de vocabulaire rural ; mais d’autres utilisent des termes étrangers et parfois des mots de l’arabe classique. C’est une expression de l’interaction quotidienne entre l’arabe, le berbère et les langues étrangères dans le langage de tous les jours.

Les inconditionnels d’Al Aita savent qu'à travers le cheminement des chants on découvre une histoire sociale, des héros, des personnages mythiques, une mémoire rurale ancestrale. L'on se rappelle encore de Fatima al Kobbas, de Chikha az Zahhafa, de Bouchaïb al Bidaoui et du Maréchal Qibbou ou de Hajja Hamdaouia qui continue à intéresser des nostalgiques.

Les plus avertis gardent encore un respect distant à Mohamed Da'baji et à Fatna Bent Lhoucine, derniers parmi les derniers représentants de la vraie Aita.

Aujourd'hui, le côté divertissant et parfois érotique prend le dessus sur le vrai sens de ce chant (il est parfois considéré comme impie, sulfureux).sad smiley
Effectivement l’aïta est l’une des composantes de notre patrimoine national qui a longtemps souffert de l’absence d’études critiques. Elle a été considérée, par certains, comme un simple chant commercial qui ne mérite pas d’être étudié. Certains pensent même que les quelques auteurs qui ont osé s’attaquer à ce thème ont été poussés par une sorte « d’ethnocentrisme rural » contre la marginalisation d’un pseudo modernisme.
[center][color=#339933][b][i]"li mabghana ma3ando maydayr...7na fi kwiza khoya dima nachtin"[/i][/b][/color][/center]
M
4 octobre 2008 21:29
Le mersaoui : Chaouia et Doukala
Le hasbaoui : Abda, Ben Ahmed, Safi
Le haouizi : région de Marrakech et Rehamna
Le chiadmi : Essaouira et les Chiadma
Le zaari : Rabat
Le gharbaoui : la vallée du Sebou


Moi qui suis hrizia donc from la region de Chaouia...j'ai une petite préfernce pour le mersaoui loll

Chaouia regroupe donc les regions de weld hriz, berchid, setat, sidi tari, ...
[center][color=#339933][b][i]"li mabghana ma3ando maydayr...7na fi kwiza khoya dima nachtin"[/i][/b][/color][/center]
f
4 octobre 2008 21:32
23 mars 2013 18:51
Citation
achel1983 a écrit:
La Aïta est un appel et presque toutes les Aïta commencent par l’invocation d’Allah et de ses saints.Selon les régions, al aïta prend des qualificatifs différents, elle est marsâwiya au littoral, za’riya, mellaliya et jabbalia. En plus de ces variantes principales.

C’est dans les plaines atlantiques que la «Aïta» est le plus pratiquée et appréciée. La Chaouia, za3ir ,Doukkala et Abda, avec Marrakech et Beni Mellal abritent les genres principaux de cet art millénaire. On retrouve aussi la Aïta sur le plateau des Zaër, et dans le Haouz.

On peut avancer deux interprétations différentes du mot «aïta» : selon la première, il s’agirait d’une dérivation du verbe «ayyat» («appeler» en arabe dialectal) ; d’après la seconde, il s’agirait d’une déformation de «ghaïta».

Selon les régions, la Aïta prend des qualificatifs différents, elle est marsâwiya au littoral, za’riya, mellaliya et jabbalia.En plus de ces variantes principales,
Les ayût sont souvent chantés par un groupe d’hommes et de femmes. Dans le cas où celles-ci sont absentes, l’un des hommes du groupe revêt des habits féminins et imite la voix et la danse des femmes. La Aïta est réglée, calculée, on l’appelle pour cette raison «hsab» (littéralement : calcul). Les plus jeunes parmi les cheikhat exécutent devant le public des danses sensuelles, puis le chant reprend par un dialogue entre la cheika principale et le reste des cheikhat et des musiciens.»

je pense que bcp de jeunes ne connaissent pas l'7asba, ce récit qui raconte l'histoire de la région durant la période du protéctorat Farnçais et spécialement durant la gouvernance de l'9ayed AISSA BEN OMAR, alors j'aimerais bien que chacun de vous partcipera à ce sujet en fournissant le maximum d'information sur l'7asba,et l'3ayta en général de votre région, et merci pour vos efforts.
Merci a vous
Bonjour.
je suis tombe par hasard sur ce poste date depuis 5 ans mais je veux seulement ajoute une rectification historique ou ethmologique de l'origime du mot "3ayta'
A mon avis (je crois) que le mot "3ayta"dans la langue populaire marocaine est propablement "pleurer"
jusqu'a nos jours on emploie "'3ayyat"parlant des enfants ou des femmes qui pleurent ou pleurnichent.mais pas l'homme car l'homme be peut pas pleyrer dans la societe machoe du monde musulman.
D'autres synonymes du mot chaabi "langue populaire" ......3ayyat
==avouer ses souffrances
==crier son agonie
D'ailleurs le mot "3ayta' comme le mot populaire "oranooujdi" "rai' chantes par les chikhattes et les cheikhs au Maroc et en oranie c'est juste pour se defouler de ....ses souffrances ...ses tracas et ses doleances et ...echecs etc.
L'adage dit que l'artiste est comme une bougie qui se brule pour allumer le public .merci
 
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