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Il est Juif et il veut rentrer "chez lui", en Iran
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4 mars 2006 02:09
Salam


Un article paru dans un journal israelien "The Jerusalem Post" et traduit par islamiya info,et qui nous montre un Iran avec un visage bien différent de ce que nous en disent les medias sionistes(mais ce qui est amusant c'est que cet article vient aussi d'un media sioniste israelien).




The Jerusalem Post : Il est Juif et il veut rentrer "chez lui", en Iran

Islamiya.info | Le 27 février 2006 à 14:17:37 CET
Ishak ne peut plus attendre. Il doit rentrer "chez lui", à Téhéran. Depuis qu'il est arrivé en Israël, il y a deux ans, sa vie est devenue chaque jour un peu plus misérable. Nous l'avons rencontré dans sa boutique vide de la rue Ben-Yehouda à Jérusalem.

Il a aujourd'hui 51 ans, c'est un petit homme aux yeux cernés de noir, juif et iranien. Et s'il est encore là, c'est uniquement pour un dernier passage, de courte durée.
Il nous explique que la bijouterie qu'il a ouverte n'a jamais rien vendu, que la personne à qui il a sous loué l'endroit n'a pas payé son loyer, et que son coeur a commencé à lâcher, après de long mois d'endettement et d'absence de revenus.

Il a donc décidé, il y a un peu moins d'un an, d'abandonner le rêve sioniste pour rapatrier sa famille et ses biens en Iran.

Dans quelques-unes de ses nombreuses valises, il a rangé les tapis persans, l'argenterie et les bibelots avec lesquels il était venu. Puis il s'est envolé vers la Turquie avec ses deux fils. De là, il a envoyé leurs trois passeports israéliens à sa fille restée en Israël. Munis de leurs papiers de la République Islamique d'Iran, ils ont pris le premier vol pour Téhéran. A son arrivée, ses amis musulmans ont eu du mal à en croire leurs yeux.
"J'ai beaucoup d'amis musulmans et tous savaient que j'étais parti en Israël", explique-t-il. "Ils m'ont demandé pourquoi j'étais revenu." Ses amis juifs savaient déjà la réponse.

Malgré l'appel à la destruction d'Israël lancé par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, la portée des missiles Shihab réglée sur la distance qui sépare Téhéran de l'Etat hébreu, les programmes antisémites diffusés par la télévision publique et les procès largement médiatisés des 13 Juifs iraniens accusés d'espionnage, Ishak est catégorique : pour les Juifs, la vie est bien meilleure en Iran qu'en Israël.

"Là-bas, si vous avez des problèmes, les gens vous aident, même s'ils savent très bien que vous êtes juif", explique-t-il. "Ici en Israël, c'est chacun pour soi. Vous ne pouvez vous fier à personne."

Il n'est pas le seul à penser ainsi et à préférer son Iran natal à la terre du peuple juif. A Jérusalem, les rues Yaffo et Ben-Yehouda sont pleines de commerçants d'origine iranienne qui ne rêvent que de rentrer à la maison. Ne serait-ce que pour des vacances.

Et pour ceux qui pourraient croire que les citoyens des deux pays ennemis ne peuvent être en contact, non seulement le téléphone fonctionne très bien entre Téhéran et Tel-Aviv, mais les deux capitales sont reliées par une ligne aérienne qui passe par Istanbul.

Car c'est un fait : les Juifs d'Iran viennent souvent en Israël. Pour leur éviter les ennuis qu'ils pourraient avoir au retour, les douanes israéliennes ne tamponnent pas leurs passeports : comme pour les journalistes, ils apposent le tampon sur un feuillet séparé, dont les voyageurs pourront se débarrasser une fois sortis de l'Etat hébreu.

"Mes parents sont venus me voir il y a deux mois", nous raconte Avi, propriétaire d'un magasin chaussures sur la rue Jaffa. "Mais ils n'ont aucune intention de venir s'installer ici."

"Les Juifs sont très bien là-bas", poursuit-il. "Quand Khomeini est arrivé au pouvoir, il a bien expliqué qu'il voyait une différence entre les Juifs perses descendants de Moussa (Moshé) et les Juifs sionistes." Avi reconnaît ensuite que les Juifs d'Iran n'étaient alors pas autorisés à voyager. "C'est vrai, ils n'avaient pas ce droit. Mais maintenant, il n'y a aucun problème."

L'été est sans doute la saison la plus riche en visites. Mais Israël voit débarquer des Iraniens toute l'année, pour des mariages le plus souvent.

Dans la boutique d'Avi, tous les vendeurs sont des Juifs venus d'Iran. L'un d'eux attend que sa belle-mère revienne d'un séjour de deux mois à Téhéran. Sa femme parle avec elle tous les jours. "Ma belle-mère achète des cartes téléphoniques à 10 dollars et elle papotent pendant des heures."

Encore plus surprenante, la facilité avec laquelle les Israéliens d'origine perse qui n'ont pas de passeport iranien peuvent visiter le pays de leurs aïeuls. "Le cousin de mon oncle n'a pas été en Iran depuis plus de vingt ans", explique David, 30 ans, qui tient une boutique de cadeaux sur Ben-Yehouda avec son frère et ses parents. "Il s'est présenté à l'ambassade d'Iran en Turquie et leur a dit : 'Je suis perse d'origine, israélien de nationalité, et je veux rentrer en Iran. Si vous acceptez de me donner un passeport, tant mieux. Si non, tant pis.' Et il a eu ce qu'il voulait", sourit David, qui envisage désormais de faire de même.

David a un peu peur que ça ne marche pas pour lui : il a quitté l'Iran clandestinement en passant la frontière pakistanaise il y a quinze ans, sans papiers. Mais il a tellement envie de rentrer qu'il tentera le coup lui aussi. "J'adore ce pays [Israël], mais je n'aime pas les gens", nous explique-t-il, debout devant son magasin, coiffé d'une kippa et vêtu d'un jean délavé.

"Je suis venu par sionisme, mais je pensais aussi que la vie serait meilleure ici. Je pensais qu'en Israël, les Juifs pouvaient laisser leur porte ouverte jour et nuit sans craindre d'être cambriolés. Mais les Israéliens n'ont pas cette culture de la vie en commun. Ils sont frustres et irrespectueux. En Iran, les gens se font confiance. Ils tiennent leur parole. Ici, pour être sûr qu'un engagement sera tenu, il vous faut un avocat."

Moussa, 42 ans, vend du prêt-à-porter sur Jaffa. Il est arrivé en Israël dans les années 1970, à l'âge de dix ans. Sa famille est propriétaire de quatre boutiques voisines, et tous voyagent beaucoup entre les deux pays. "Nous faisons des allers-retours fréquents, pour les affaires", précise Moussa.

Nombreux sont les Iraniens d'Israël à confirmer que depuis l'arrivée du modéré Mouhammad Khatami à la tête du pays en 1997, les autorités du pays ferment les yeux sur ces voyages. Aujourd'hui, ils craignent que la politique de l'Iran envers ses Juifs se durcisse avec le président Ahmadinejad. "J'ai peur", nous dit Moussa.

"Surtout depuis qu'Ahmadinejad a appelé à la destruction d'Israël. Il vient d'arriver et il parade comme un coq. Mais nous ne savons pas s'il se contentera de faire des déclarations."

Aperçu par Islamiya.info dans The Jerusalem Post
du 14 11 2005
H
4 mars 2006 03:32
Le Jerusalem Post est respectable comme journal. Ça fait sourir ce genre d'histoire. Les medias occidentaux ne se contentent pas de diaboliser les dirigeants ils stigmatisent le pays également.

Par contre j'aimerai bien savoir si les juifs marocains rentrent au pays. Ça m'étonnerait beaucoup.
Z
4 mars 2006 11:46
Il sera bien accueilli "CHEZ LUI"!!!
Car en Iran 15 000 juifs vivent en paix , ont de grands mausolée comme celui d'Esther et en plus ont un representant dans le parlement!
Il aut que les juifs rentrent chez eux (Au MAroc , en France , en Russie) et laisse la Palestine aux palestiniens smiling smiley
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
 
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