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Joummany ?
S
27 mai 2004 13:28
Qui se rappelle de Joummany ?

---------------------------------------- Israel doit être jugé pour ses crimes, tôt ou tard.
S
27 mai 2004 15:41
Qui ne connait pas Joummany ?
Je sais pas si tout ce qu'on raconte sur lui est justifié, mais c'est marrant.
C'est un peu comme Ijha.

9alek ada Joummany mcha mha Hassan 2 l'chi "sommet international" fih ajma3 les chefs d'Etats dial denia.
Nad bi lil bgha y mchi L'Elizabeth II d'Angleterre. Dak fel'bab dial bitha (la reine d'Angleterre et le roi du Maroc occupaient les suites royales dans le palace).
9altlo : "Hassan two ?"
9ali3a : "Wa hassanto o karreto, ghir 3al !!!"
a
27 mai 2004 15:41
alah yerahmo messkine, chhal thana men bent aala dahro meskin ;-)))))))
27 mai 2004 15:42
qui ne souvient pas de lui, le magasine Telquel avait mis un sujet en son hommage,il y a peu de temps le voici:

Venu des confins du Sahara, Khatri Ould Said Joumani a été, avec Hassan II et Basri, le personnage le plus connu au Maroc. Retour sur une blague qui a tourné court.


Des premiers souvenirs de notre enfance, trois images remontent immanquablement et à chaque fois à la surface. Les infos de la TVM à 20h30, les discours de Hassan II et une infinité de blagues, toutes axées autour d’un seul et unique personnage. Un certain Joumani que peu ont connu, dont certains ont entendu parler et que beaucoup ont érigé en
véritable légende. Mais qui est ce Joumani dont les gaffes et mésaventures ont longtemps égayé notre quotidien ? A-t-il jamais existé ? Et le cas échéant, quelle est la part de vérité dans tout ce qu’on lui a attribué ?

La vérité quand je ris
Oui, Joumani a existé. Il a même été un des plus grands notables de sa tribu. Fils de Saïd Joumani, grand cheikh du Sahara, c’est en 1951, quand ce dernier décède, que Khatri lui succède, naturellement, comme le veut la tradition. Nous sommes à deux ans de l’exil de Mohammed V et à cinq ans de l’indépendance du pays. C’est dire la sensibilité de la conjoncture. Aujourd’hui encore, ses fils racontent, non sans fierté, "le tact et la diplomatie dont notre père a dû faire preuve pour maintenir la stabilité dans la région. Il devait traiter tour à tour avec les Français, les Espagnols et les sultans du Maroc", explique l’un de ses vingt-quatre enfants (!!). D’ailleurs, raconte-t-on, tout au long de la période pré-Marche verte, il aurait entretenu une correspondance secrète avec Hassan II. À l’époque, l’État où le Makhzen n’étaient que de vagues notions, auxquelles on préférait coutumes, traditions et relations historiques. Une allégeance officieuse que Khatri officialise à quelques jours de l’annonce de la Marche verte, en octobre 75, plus précisément, en rentrant au Maroc. De là commence son épopée. Il est reçu par Hassan II tel un chef d’État comme le lui avait exprimé le défunt roi lui-même . "Je n’ai jamais reçu un Marocain comme je te reçois aujourd’hui", aurait-il lâché, rapporte approximativement l’un des témoins. En contrepartie, l’homme du Sud déclare au monarque que désormais, il lui remettait le "Sahara tel une "amana" dont il avait pris soin jusqu’alors".
Hassan II, très porté sur la symbolique, le couvre de son propre burnous. Khatri se baisse vers Hassan II et lui chuchote à l’oreille "ma kayench chi sriwil l’walida ?". Une première blague (sauf pour le burnous). Et la légende naquit…

Khatri le fou, Khatri le sage
Khatri devient un personnage public, s’installe à Rabat, s’affiche aux côtés de Hassan II à chacune de ses réceptions. Il a alors 60 ans. C’est un vieil homme, petit de taille, à la barbe postiche, au sourire béat et à l’air crédule. Drapé dans sa darraîya, un large turban autour de la tête. Chacune des ses apparitions en public est sujette à une nouvelle blague. L’homme inspire la bonne humeur. Peu à peu, il devient l’icône même de l’humour marocain. Chaque "bonne" blague commence forcément par "gallek hada Joumani" ou "gallek hada Said Joumani". Dans ces blagues, il campe souvent le rôle du bédouin fruste, naïf, impulsif et aux manières peu ou pas raffinées. Il donne l’impression de ne jamais savoir pourquoi il est là. Exemple : un jour que Joumani accompagnait Hassan II lors d’un sommet africain, les deux se trouvaient être les seuls Blancs de l’assistance. Tout au long de la séance, Joumani ne cesse de quémander un dirham au roi qui ne répond pas. Joumani insiste agaçant son roi : "Donne-moi un dirham", encore et encore. Hassan II irrité réplique : "Pas maintenant, voyons, quand la séance sera terminée". Et Joumani de reprendre : "Alors ghir âachra d’rial". Rien n’y fait. Une fois la séance levée, Hassan II se tourne vers Joumani et lui tend la pièce : "Voilà ton dirham, yallah ghber !". Joumani, boude et lui rétorque : "Trop tard. Moualine Zeriâa (vendeurs de pépites) sont tous partis".
Avec le temps, Joumani ne se cantonne plus au rôle de "l’idiot". Il est subitement doté d’une rare intelligence et d’une subtilité sans égale pour faire passer des messages au monarque sans craindre sa colère. Là-dessus encore, on en entend de bonnes. Comme le jour où Joumani va voir Hassan II et lui demande de lui confier le poste de ministre du Pétrole. Hassan II répond : "Mais enfin, on n’a pas de pétrole au Maroc !". Alors Joumani poursuit : "Et alors quoi ? On a bien un ministre de la Justice, non ?". Gaucherie ou malice ?
C’est dire que deux répertoires avaient vu le jour. Un premier où Khatri reste fidèle au portrait du gentil bonhomme, niais et maladroit. Ces blagues, souvent parties de situations réelles, étaient l’œuvre des mokhaznis et du personnel du Palais qui y assistaient. Ces plaisanteries finissent par lui confectionner une image sympathique. Il devient un symbole. Le troisième homme le plus notoire du pays après Hassan II et Basri. Autrement dit, il se présente comme la meilleure courroie de transmission pour des messages politiques émanant d’un peuple opprimé. Passer par Khatri pour éviter la répression, une recette qui a servi plus d’un. "Même la gauche de l’époque y aurait eu recours pour vulgariser et propager ses idées", note ce journaliste quinquagénaire.

L’oubli
Comme toutes les légendes, celle de Joumani a une fin. On croyait le bonhomme éternel. Et que ses blagues lui survivraient. Elles sont pourtant mortes avant lui. Bien avant 1993, date de son décès. Depuis la fin des années 80, Joumani ne faisait plus rire… ou du moins, nos noukates le sollicitaient de moins en moins. À cause de l’âge (l’homme avait plus de 70 ans et était malade), mais aussi de la lassitude. On le voyait de moins en moins. Pour les nouvelles générations, il n’est plus qu’un nom. Rigolo mais inconnu. Il ne faisait donc plus beaucoup d’effet. Sa mort passe presque inaperçue. Durant ses derniers jours, Joumani vivait entre Rabat et Laâyoune, où il est enterré. Ses entrevues avec Hassan II, malade aussi, se faisaient, de ce fait, de plus en plus rares. L’affaire du Sahara prend d’autres tournures. La gestion du dossier lui déplaît, selon ses proches. "L’affaire aurait été mieux gérée s’il y avait été impliqué", susurre aujourd’hui son entourage. Khatri prend ses distances, se consacre à la pratique de la religion. Ses enfants sont soulagés. On ne rit plus de leur père. "Au début, les blagues me choquaient. Mais après, quand j’ai vu que même Hassan II était tourné en dérision, cela ne me perturbait plus beaucoup", commente un autre fils. En fait, si Joumani a disparu de notre répertoire humoristique, c’est peut être, tout simplement, parce que l’on n’avait plus besoin de sa médiation pour dire les choses. Les temps changent, les blagues aussi.

Telquel magazine

La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
n
28 mai 2004 12:44
bien sure said joummani
tout lemonde le connait!!!!!!!!
a
28 mai 2004 13:30

galik hasssan II safet Joumany l kimma des pays union maghreb arabe (UMA), bdate lkimma et soudan Joumany gl3 sbate dyalou oubda kaydrbe fouk tbla ou kaygol "al wahda, alwahda, alwahda,......." ou Elouzara bdaou kaysfkou lih ....
rar kmlou tsfak gal lihoum rah 1:00 hadi ghassna nmchiw ntrdaw
n
28 mai 2004 14:46
hada ouhed khadem dial l'malik
l'bagra dialo mabratch t dkhol l'kori, raha bara fe chta o rhad

l'malik gal li dakhal l'bagra i htih libkha

ja ouahed defha , ma kdrach
ja ouahed khor, kif kif

ja sahid joumani, taka hala l'bagra o bka tay ghani:

- la bache ki ri,
- dokhli l'kori
- ne htik tbina
- htini l'bina
o hiya te dkhol tat jari
.....................
B
28 mai 2004 16:23
elle est bonne MDR grinning smiley
S
29 mai 2004 13:08
hassan II : oujjad rask ghadi tamchi fblasti al-bahrayne lwahd alqimma dyal addwal al3rabiya.
Jommany mcha wajjad zouj mayowat.

---------------------------------------- Israel doit être jugé pour ses crimes, tôt ou tard.
h
29 mai 2004 15:01
jen ai entendu d blagues sur joumani je vien de guelmim!
w
29 mai 2004 17:01
khatri oueld saîd eljoummani a été présenté au peuple marocain,en 1975
date de la massira elkhadra, comme représentant du peuple sahraoui!!!
or, dans les années 70,les gens avaient peur de contredire ou d'expliciter leurs avis sur la politique menée par hassanII,tellement les prisons étaient pleines de prisonniers d'opinion...
et comme le peuple marocain n'était pas dupe ,il a trouvé sa façon à lui de s'exprimer et de dire au pouvoir en place "arrêtez de nous prendre pour des '''',et donc,les gens ont commencé de raconter des blagues sur joummani,
personnage crée et présenté par le pouvoir comme un grand dignitaire...mais le peuple,avec ses blagues en a fait un tout autre personnage naïf,étourdi ...et surtout manipulé par le pouvoir !!!

la première blague ,si je ne me trompe était la suivante:
joummani est entré dans un restaurant,le serveur lui presentait le menu;
il a sorti son stylo ,a signé en bas du menu en disant "tout ce qu'a décidé SIDNA, je suis d'accord"
 
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