Citation
AlOustada a écrit:
Salam à tous,
C'est en larmes que j'écris ici (rien de très grave) car comme le titre l'indique, j'en peux plus. J'ai pas
l'habitude d'étaler ma vie sur le forum mais là j'en ressens le besoin. Je suis en M2 Recherche et j'ai
sérieusement l'idée de m'arrêter là, au milieu du chemin. Le sujet de recherche ne me plais
absolument pas, j'ai fait le mauvais choix depuis le début. J'avais beau essayé d'aimer ce projet de
recherche, en me disant qu'avec le temps j'allais m'y intéresser, mais en vain. Je sens que je perds
mon temps. A chaque fois que je me lève pour aller à la fac je suis dégoûtée. Je dois me lever pour aller
faire un truc qui me repousse, et devoir faire quelque chose où l'on est pas épanouis, c'est juste
barbant et déprimant.
Je n'aime pas non plus l'équipe de recherche, les gens qui la consttuent sont tous bizarres, aussi bien
les profs que les étudiants et le reste du personnel. Sympas, pas racistes, mais je sens que moi je
suis sur Terre et eux sur Mars. Et j'ai horreur de ce genre de relation. Je me suis dit, courage, tu es au
milieu de l'année universitaire, regarde plus loin, mais non, rien n'y fait, je veux pas vivre encore 4 mois
de supplice supplémentaires. Et ça m'affecte tant sur le plan physique que moral, 3yite.
D'habitude je me confie à ma mère et à ma grande soeur. Mais elles ne sont pas là. Et oui, à ça s'ajoute
l'absence de mes parents et de ma grande soeur. Mes parents, que Dieu me les garde, ont un certain
rituel de partir au Maroc fréquemment dans l'année et pour des durées très longues. J'ai
malheureusement toute la responsabilité sur le dos. Mes frères et soeur ont tous la vingtaine, mais je
dois les materner. Oui, les materner. Quand je rentre de la fac, l'appartement est dans le désordre, je
dois donc faire le ménage, faire à manger et les courses, parce que mes frères et soeur ne bougent
pas le petit doigt pour me filer un coup de main. Je ne peux pas être à la fac et à la maison. Je ne peux
pas être sur mon mémoire et sur le ménage et la cuisine à la fois. Et des ordres, j'aime pas en donner.
Pour celles qui me connaissent plus que d'autres savent de quoi je parle. Je me plains tout le temps de
ce manque de respect et de considération de la part des mes frangins. Je peux plus concilier études et
chez nous. Et j'aime pas voir la maison sens dessus dessous, j'aime pas que mes journées soient
désorganisées, parce que je n'ai pas précisé aussi que le fait de passer sa journée au labo, je rate les
prières, que je dois récupérer en un soir. Ca, ça me fait encore plus mal. Je me dis, est-ce que ce que
je fais est plus imporatnt que la prière ? La réponse est évidemment non. Est-ce que ce que je fais a
une plus grande utilité que la prière ? Non. Pourquoi rater les prières, la lecture du coran et toute autre
action qui alourdiraient ma balance des hassanates pour des futilités ? Je sais pertinemment que je
suis devant une impasse. Je veux pas multiplier les diplômes pour le "plaisir" de les multiplier. Moi qui
Alaykoum salam
C avec bcp de tristesse que je viens de decoivrir ton post . Tes posts ne laissaient apparaitre ton mal etre. C juste une epreuve que tu traverses (coup de blues), sa passera c rien. C sa la vie ya des haut et des bas. Tout le monde passe par des moments dur ou on a pas le moral envie de tout plaquer envie de rien faire. Mais il faut se battre dans se monde la, c un effort de tous les jours.
Hamdoulah 3ala kouli 7al.
rêvais de devenir enseignant-chercheur, ce but ne sera pas atteint. Il y a encore du chemin, et je me
sens plus aussi courageuse qu'avant, je baisse les bras. Pas plus tard qu'hier j'ai pleuré en préparant
mon oral avec ma maitre de stage, car j'ai craqué. Et moi quand je pleure, c'est que vraiment ça va pas.
J'ai encore beaucoup de choses à dire mais j'ai déjà assez écrit. Vous allez certainement vous dire que
j'exagère, qu'il y a pire dans la vie etc...certes, mais il n'en reste pas moins que j'aime pas ma vie et je
désespère. Des coups de blues récurrents ça m'arrive souvent ces derniers temps, et plusieurs
raisons y contribuent, dont celles que je viens de citer. J'ai toujours persévéré parce que je visais tout le
temps haut. Là vraiment je jette l'éponge.
J'attends pas de conseils de votre part ou de compassion, je pense que je prendrai la bonne décision,
c'est d'abandonner ce Master. Je ne sais pas quoi faire après, mais pour le moment j'ai besoin de me
reposer.
Je me demande juste ce que je vais dire à mon encadrante et comment je vais lui annoncer. Je veux me
changer les idées. Marre de ces allers-retours pour quelque chose, encore une fois, que je déteste (en
gros c'est comme si vous alliez faire un métier qui vous a été imposé, envers lequel vous éprouvez du
dégoût.
Je m'excuse de ce long pavé (moi qui déteste ça) mais fallait que j'écrive. Je me sens à peine mieux.
Merci de m'avoir lue du début à la fin.
Bonne soirée à tous.
Citation
AlOustada a écrit:
Salam ruby-rubia,
Merci de m'avoir lue et répondue. Ben j'ai eu un parcours assez coment dire...je me suis réorientée deux
fois dans mon cursus, avec un échec dès le début de l'université, mais heureusement que j'ai gardé le courage .