Salam mes amis j'espères que vous vous portez tous bien. Me voici de retour avec une nouvelle histoire qui, je l'espères vous plaira beaucoup. Il s'agit de l'histoire d'un jeune homme, Mohamed, que j'ai connu quand j'étais hospitalisée pour ma tumeur. Comme pour le récit de Soraya, je vais vous le raconter a la première personne pour que ça soit plus authentique. Mohamed est âgé de 25 ans, il était hospitalisée lui aussi pour une tumeur cérébrale. Bonne lecture et une fois de plus, bon ramadan a tous et a toutes.
Et voilà, ce que je redoutais le plus, le diagnostic des médecins. Dans quelques jours maintenant ils vont m'ouvrir le cerveau et je ne sais pas dans quelle état je serai après ça. Voilà pourquoi je décides de faire cette vidéo, pour pouvoir garder une trace de tout ce que je ne veux pas oublier. Je alors saisi la camera, je l'ai placée face a moi, j'ai appuyé sur le bouton "enregistrer" et j'ai dis :
"Mon nom est Mohamed X et je suis atteint d'une tumeur au cerveau. Mon état étant tellement critique, je vais devoir me faire opérer et il y'a de fortes chances qu'après l'opération, mon cerveau soit en bouillie. Je fais cette vidéo pour pouvoir me rappeller mes bons et mauvais moments dans la vie. J'ai eu une belle enfance, entouré d'une belle famille qui m'a toujours apporté son amour et son soutien. Arrivé a l'adolescence, j'ai commencé a avoir de sale frequentation, j'ai vite dévié du droit chemin. J'ai commencé a fumer, a sortir avec les filles pour finalement, a l'âge de 17 ans me mettre a boire. J'ai eu une adolescence kaotique, j'étais devenu mauvais, je ne priais plus et je passais mon temps a trainer. Un jour, en rentrant ivre mort a la maison a 5h du matin, mon père qui était épuisé par mes conneries a fini par me mettre a la porte, j'avais 20 ans. A la suite de ça, j'avais passé plusieurs jours dans la rue, je ne faisais rien, a part boire. Un jour, une femme m'a receuilli dans un foyer pour SDF et elle s'est occupée de moi. Quelques semaines plutard, j'avais arrêté de boire et j'avais repris mes études. Mon rêve était de devenir footballeur. Depuis tout petit, je passais des heures et des heures a jouer au foot, dans le quartier on m'appellait le petit zizou. J'étais tellement doué que pour mon seizième anniversaire, mes parents m'avait offert un stage de deux mois dans un grand club de foot anglais. Je suivais des cours de STAPS a la fac et le soir, je travaillais en tant que serveur dans un restaurant. Je vivais désormais a l'hôtel. A mon boulot, j'avais sympathisé avec un mec, Said. Il était très sympa et surtout très croyant. Un jour, alors que je lui expliquais que je vivais seul dans une chambre d'hôtel, touché par ma situation, il a décidé de m'heberger. Il vivait chez ses parents, dans le garage qu'ils avaient aménagé en studio. Le premier jour ou je suis arrivé chez lui, j'étais ébloui par sa maison, elle était immense. Le soir, il m'a présenté a sa famille et on a tous diner ensemble. J'étais assez intimidé par ses parents, son père avait une barbe poivre et sel et sa mère portait le hijab. Il avait deux sœurs : Malika et Sanaa. Malika était mariée, son mari était là aussi, Hamza. Et il avait aussi un petit frère, Ilyes. Je me sentais très gêné face a cette famille pratiquante, moi l'ancien alcoolique mis a la porte de chez lui. Ils m'ont tous acceuillis très gentillement, comme si j'étais un membre de leur famille. Ça m'a fait chaud au cœur, ça faisait des mois que je n'avais pas diner dans une vraie maison entouré d'une vrai famille. Les semaines passèrent et la vie avec cette famille se passait très bien, je m'entendais très bien avec eux. Maintenant que je vivais avec eux, je participais aux taches de la maison et j'apportais aussi une aide financière, c'était ma façon a moi de les remercier. Ils avaient vraiment une influence positive sur moi, c'était vraiment des gens très bien. Le père de Said m'apprenais beaucoup de choses sur la religion et grâce a lui, j'ai repris ma prière hamdoullah. Tout allait bien, jusqu'au jour ou, par hasard, j'ai croisé ma petite sœur Nawel au centre commercial. Ça faisait maintenant un an, cinq mois et douze jours que je ne l'avais pas vue. Nawel était la prunelle de mes yeux, je l'aimait tellement. Le jour ou papa m'a jeté de la maison, je n'ai rien dis en disant au revoir a mon père, je n'ai rien dis en disant au revoir a ma mère, je n'ai rien dis en disant au revoir a mes deux frères, mais quand j'ai pris Nawel dans mes bras, c'est le seul instant ou je me suis mis a pleurer. Nawel était d'une gentillesse et d'une douceur incomparable. Cette année-là, elle passait son bac. En y pensant et en la regardant debout là, a rire avec ses copines, je me rendais compte a quel point le temps passait vite et que ma petite soeur était maintenant devenue une vraie jeune femme. Je l'a regardé au loin, rire et manger sa glace avec ses copines. Je ne voulais pas aller la voir, je ne voulais pas la perturber a quelques semaines de passer son bac, je l'ai donc regardé s'éloigner et je suis rentré chez moi, le cœur serré..
Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/07/11 23:51 par hayla.
Je l'a regardé au loin, rire et manger sa glace avec ses copines. Je ne voulais pas aller la voir, je ne voulais pas la perturber a quelques semaines de passer son bac, je l'ai donc regardé s'éloigner et je suis rentré chez moi, le cœur serré. En rentrant à la maison, je n'étais pas d'humeur à passer la soirée avec la famille, le fait d'avoir vu ma petite soeur m'a rappelé que j'avais moi aussi une famille, une belle famille. J'ai fini par m'endormir, peiné en pensant à ma petite soeur. Quelques semaines plutard, j'ai quitté mon boulot de serveur car j'avais trouvé un autre job, un peu mieux payé, j'ai obtenu mon permis. Un jour alors que je révisais à la bibliothèque, une jeune fille s'est approchée de moi et m'a demandé un renseignement. En levant ma tête, j'étais scotché. Elle était magnifique, mais d'une beauté mashallah, indescriptible et son hijab l'a rendait davantage plus belle. En attendant une réponse à sa question et voyant que pas un mot ne sortait de ma bouche, elle m'a sourit puis elle est parti. Ça y'est, j'étais déconnecté du monde réel, de toute ma vie, je n'avais jamais vu une splendeur pareille. J'ai finalement repris mes esprits quelques minutes plutard, mais elle était déjà parti et je tout d'un coup, je me sentais con lol, elle avait du me prendre pour un attardé mental. Enfin bref, j'ai fini mes révisions et je suis rentré à la maison. Une semaine plutard, j'ai recroisé cette jolie fille. Elle était assise, seule, sur les marches d'un escalier, en pleurs. J'étais gêné, je ne savais pas comment intervenir. Je me suis alors approché d'elle et je lui ai tendu un mouchoir. Moi : salam aleykoum Elle : aleykoum salam Moi : je sais que c'est con comme question vu ton état, mais est-ce que ça va? Elle : oui oui ça va, c'est rien de grave. Je me suis assis près d'elle et je lui ai dis : oui moi aussi ça m'arrive, des fois je m'ennuies et je me dis "tiens si je mettais à pleurer" Elle s'est mise à rire. Moi : plus sérieusement, on se connaît pas et des fois tu sais c'est plus facile de se confier à un inconnu qu'à un proche Elle : ah oui? Et pourquoi ça? Moi : parce que l'inconnu ne te connaît pas et donc il ne te jugera pas Elle souria, sécha ses larmes et me dis après quelques instants : je pleure parce que je viens d'apprendre que mon oncle a une maladie Moi : oh je suis désolé. Et c'est grave? Elle : non hamdoullah, mais quand même, ça m'a fait un choc Moi : je comprends, mais en même temps hamdoullah si ce n'est pas une maladie grave, c'est déjà ça. Puis la sonnerie s'est mise à retentir. On s'est levé, on a pris nos affaires et je lui ai dis : désolé mais là j'ai un cours super important je dois y aller. En tout cas je ferai des dou3as pour ton oncle et inchallah, Allah yehchefih Elle : merci, c'est gentil. Je descendait les marches et elle partait en sa direction lorsqu'elle m'a dit : attends Je me suis retourné et je lui ai dis : oui? Elle, en me souriant : je m'appelles Sihem Et elle est partie. Quand je suis allé en cours, j'étais à l'ouest. Je n'écoutais rien de ce que le prof disait, j'étais sur la lune en pensant à cette superbe fille, j'étais aux anges! Le soir, à la maison, j'ai raconté tout ça à Said qui s'est mis a se moquer de moi du fait que je sois tombé littéralement amoureux d'une parfaite inconnue.
Plus les jours passaient, et plus Sihem et moi nous nous rapprochions. Cette fille m'épatait vraiment car au-delà de sa beauté, elle est généreuse, intelligente et respectueuse. On s'entendait vraiment bien, on est devenus très proches tout les deux. Chaque fois qu'elle me regardait dans les yeux, j'avais l'impression de fondre sur place lol. Mais je ne voulais encore rien tenter, c'était trop tôt. Les semaines passèrent, et hop, nous voilà en mai, en période d'examens. Je me souviens qu'à cette période j'étais super fatigué à cause des révisions. Quelques semaines plutard, je suis allé à la fac pour les résultats, j'étais super content, ça y'est, j'avais décroché ma licence! Mais pour que mon bonheur soit complet, je me suis précipité dans l'amphi d'à côté, Sihem était là, elle sautait partout. J'ai couru vers elle et je lui ai dis : alors, alors? Sihem : aaaaah Mohamed, je suis trop contente, j'ai eu ma licence!! Moi : félicitations!! Sihem : merci, merci, et toi? Moi : moi aussi, j'ai ma licence! Sihem : ahhhh bravo Mohamed je suis fière de toi! Moi : merci, c'est le meilleur anniversaire de ma vie je crois lol Sihem : c'est vrai? C'est ton anniversaire aujourd'hui? Moi : oui, mon 22ème anniversaire Sihem : bon anniversaire Moi : merci Puis nous sommes sortis de la fac, tous les deux ainsi que tout nos potes fraîchement diplômés. J'étais super content, super fier de moi d'avoir enfin décroché mon diplôme. Nous étions tous en train de discuter, debout, devant la fac lorsqu'une voiture s'arrêta quelques mètres plus loin. J'ai vu Sihem se diriger vers cette voiture, un jeune homme en est sorti. Elle a discuté quelques instants avec lui, puis elle lui a sauté dans les bras, et l'a embrassé. J'étais sous le choc, j'ai senti instantanément toute ma bonne humeur quitter mon corps, j'étais dégoûté..
J'ai vu Sihem se diriger vers cette voiture, un jeune homme en est sorti. Elle a discuté quelques instants avec lui, puis elle lui a sauté dans les bras, et l'a embrassé. J'étais sous le choc, j'ai senti instantanément toute ma bonne humeur quitter mon corps, j'étais dégoûté. Puis elle est montée en voiture avec lui, super heureuse et moi j'étais super malheureux. Quand je suis rentré à la maison, j'étais vraiment dégoûté, tellement dégoûté que je ne voulais parler à personne. J'étais seul dans ma chambre, lorsque quelqu'un frappa à la porte, c'était Sanaa. Sanaa : hey momo, qu'est-ce qui t'arrive? Moi : rien, ça va Sanaa : arrêtes, je vois bien que t'es mal, tu peux me dire tu sais Moi : ça va t'inquiètes Elle s'est approchée et a essayé de me prendre la main en me disant : allez momo je.. Je l'ai interrompu puis j'ai retiré mon bras violemment et je lui ai dis : c'est bon, je t'ai que ça allait alors fous-moi la paix stp Elle semblait choquée par mon comportement et me dis : mais je.. Je me suis levé et je me suis mis à hurler : ptin mais casses toi, t'as pas compris que je ne veux pas te parler? Occupes toi un peu de tes affaires au lieu de me courir après comme un chien, fous-moi la paix, j'ai pas besoin ni de ton aide ni de ta pitié. Elle est sorti de ma chambre, les larmes aux yeux. Bien sûr je ne pensais pas ce que je disais, mais j'étais sous le coup de la colère et mes mots ont dépassé ma pensée. Le lendemain, je suis sorti, j'avais rendez-vous avec Sihem et d'autres amis de fac au resto pour fêter l'obtention de notre diplôme. Quand je suis arrivé, j'ai dis bonjour à tout le monde, y compris à Sihem mais j'étais très distant avec elle. Je discutais et je riais avec tout le monde, sauf avec elle, je ne lui ai même pas parler. Devant ma froideur, elle m'a appelé, nous nous sommes isolés tout les deux. Sihem : momo, est-ce que tout va bien? Moi : oui tout va très bien Sihem : est-ce que j'ai fait quelque chose de mal? Moi : non Sihem : écoutes, j'ignores ce que j'ai bien pû te faire pour que tu sois aussi froid et distant avec moi mais je m'en excuses Moi : c'était qui le mec hier? Sihem : quoi? Moi : le mec que t'as embrassé hier, c'est qui? Elle était surprise de ma question et m'a répondu : bah c'est Malik, mon mari Moi : ah parce que t'es mariée? Sihem : bah oui, pourquoi ça pose problème? Moi : je sais pas t'aurais peut-être dû m'en parler tu crois pas? Sihem : tu m'as jamais poser la question Moi : t'as raison, à l'avenir je prendrais soin de demander à toutes les filles que je rencontre si elles ne sont pas mariées Sihem : non mais attends, je comprends pas, qu'est-ce que ça peut bien faire que je sois mariée? Moi : t'es mariée, et tu passais toutes tes journées avec moi, à me taper des sourires et des clin d'oeil à longueur de temps alors que tu savais très bien que j'avais un faible pour toi, excuses-moi mais je trouve ça dégeulasse Sihem : attends, mais moi je t'ai jamais rien dit, je t'ai jamais rien promis, on était amis c'est tout, c'est pas de ma faute si tu t'es fais des films! Moi : je me suis fais des films parce que t'étais ambigüe avec moi. T'as eu un comportement totalement indigne d'une femme mariée, et indigne d'une soit-disant amie puisque t'as jugé bon de me cacher que tu étais mariée. Félicitations à ton cher mari, il a de la chance d'avoir une femme dans ton genre. Et je suis parti rejoindre mes amis, la laissant choquée par mes propos..
Moi : je me suis fais des films parce que t'étais ambigüe avec moi. T'as eu un comportement totalement indigne d'une femme mariée, et indigne d'une soit-disant amie puisque t'as jugé bon de me cacher que tu étais mariée. Félicitations à ton cher mari, il a de la chance d'avoir une femme dans ton genre. Et je suis parti rejoindre mes amis, la laissant choquée par mes propos.. La nouvelle du fait qu'elle soit mariée m'avait laissé sans dessus dessous j'ai positivé, je me suis dis qu'une femme comme elle qui cache des choses sur sa vie et qui est aussi ambigüe avec les mecs alors qu'elle est mariée, je n'avais rien perdu finalement. En rentrant à la maison, j'ai Sanaa dans la cuisine. Je me sentais vraiment mal vis-à-vis à cause de mon comportement de la veille, miskina elle n'avait rien fait pour que je la traite de la sorte. Je ne suis pas allé lui parler parce qu'il y'avait sa mère avec elle dans la cuisine. Dans le salon c'est rejoins lhaj Ali (c'est son père), et nous nous mis à discuter, Said nous a rejoins quelques minutes après. Le soir, l'ambiance était un peu bizarre pendant le dîner. On discutait tous et on riais comme d'habitude, mais j'étais gêné par rapport à Sanaa. Elle par contre, ne se souciait pas de moi et rigolais bien avec son beau-frère. On a passé un agréable moment lorsque mama Fatiha (la mère de Sanaa) s'est tourné vers moi. Mama Fatiha : au fait Mohamed, il y'a une fille qui n'a pas arrêté de téléphoner aujourd'hui, elle voulait te parler Ma bouchée de tajine est restée bloquée dans ma gorge lol et je lui ai dis : hein, une fille? Hamza et Said m'ont regardé avec un grand sourire l'air de dire "ouh la t'as une meuf t'es grillé" lol. Mama Fatiha : oui, elle a demandé à te parler à de nombreuses reprises et elle a même demander l'adresse de la maison, elle disait qu'elle avait quelque chose d'important à te dire Moi, gêné : ok, elle t'as dis son prénom? Mama Fatiha : ah désolée wouldi, mais quand je lui ai demandé comment elle s'appelait, elle a raccroché Moi : ok Tout le monde semblait intrigué par cette mystérieuse fille, les garçons me regardait avec un grand sourire, Malika secouait la tête pour se moquer de moi, Sanaa était la seule qui semblait ne pas s'en inquiéter. Le soir, quand j'étais dans ma chambre, je discutais avec Said et il cherchait à savoir qui était cette fille, je lui ai dis qu'il devait sûrement s'agir de Sihem puisque c'était la seule fille que je "fréquentais". Mais depuis ce jour, cette fille n'a plus jamais rappelé à la maison et tant mieux.
Une semaine s'écoula, je travaillais et ça se passait bien hamdoullah. Un jour alors, que j'étais en train de me faire le film le Parrain (vrai film de mafieux lol) avec Said et Hamza, quelqu'un sonna à la porte. Je suis allé ouvrir, et là c'était le choc, c'était ma petite soeur Nawel. Quand j'ai ouvert la porte, et que je l'ai vu debout, juste là, face à moi, j'étais tellement surpris que je n'ai eu aucune réaction. Mais elle a fondu en larmes en me voyant. Elle a sorti une feuille de son sac et me la montrer. Elle m'a sourit et m'a dit : j'ai eu mon bac Mohamed Et là je l'ai serré dans mes bras et je l'ai embrassé comme un dingue. J'étais tellement fier d'elle et surtout heureux de la voir après tout ce temps. J'ai passé une vingtaine de minutes à serrer ma petite soeur dans mes bras, elle m'avait tellement manqué. Puis je lui ai dis : mais comment t'as fais pour me retrouver? Nawel : j'avais téléphoné ici en demandant à te parler mais t'étais pas là, alors une dame m'a donné l'adresse et me voilà! Je me suis mis à sourire et je lui ai dis : aaah c'était donc toi la mystérieuse fille Nawel : quoi? Moi : rien laisses tomber. Mais entres je vais te présenter à tout le monde Les filles ainsi que leurs parents étaient dans le salon, j'ai appelé Hamza et Said à les rejoindre dans le salon. Quand tout le monde était là, j'ai fait entrer Nawel. Moi : bon tout le monde, je vous présentes Nawel Said : c'est ta copine? Moi : non non pas du tout, c'est ma soeur, ma petite soeur Mama Fatiha : aaah d'accord, éh bien enchantée ma fille Lhaj Ali : mrahba bik benti, on est ravi de t'avoir à la maison Nawel : barakallahou fikoum, c'est très gentil à vous tous.
Après les présentations et les discussions avec tout le monde, je me suis isolé avec Nawel dans ma chambre. J'étais tellement heureux de la revoir. On a discuté de tout et de rien et on a aborder le sujet que je redoutais, mon père. Moi : dis moi Nawel, et papa, ça va? Elle a baissé les yeux, son sourire s'est estompé et elle m'a dit : justement momo, c'est aussi pour ça que je voulais te voir Moi : qu'est-ce qui se passe? Elle a pris une grande inspiration et m'a dit : papa est malade, c'est grave, il est à l'hôpital..
Moi : qu'est-ce qui se passe? Elle a pris une grande inspiration et m'a dit : papa est malade, c'est grave, il est à l'hôpital J'étais choqué pa cette nouvelle. Moi : quoi? Comment ça malade? Je comprends pas, qu'est-ce qu'il a, qu'est-ce que.. Nawel : calmes toi, il est a l'hôpital depuis une vingtaine de jours. Les médecins nous ont dis que son diabète a bousillé un de ses reins Moi : et c'est grave ça? Nawel : non, a condition qu'il se fasse greffer un nouveau rein et il est sur la liste d'attente Moi : mais il y'a pas quelqu'un qui peut lui donner un rein? On peut très bien vivre avec seul rein alors pourquoi y'a pas quelqu'un de la famille qui lui donne un rein? Nawel : mama et moi on a fait les tests, on est pas compatibles et Amine (mon frère) ne peut lui donner son rein puisqu'il est diabétique aussi Moi : ok, demain inchallah je passerai a l'hôpital et si je suis compatible, je suis donnerai mon rein Nawel s'est mise a pleurer et m'a sauté dans les bras : je savais, je savais que tu le laisserai pas comme ça. Je suis trop contente momo, je suis trop contente J'ai séché ses larmes et je lui ai fait un bisou sur le front et je lui ai dis : t'inquiètes pas, tout se passera bien inchallah Nawel : dis moi, tu comptes aller voir papa? Moi : euuh, j'en sais rien, peut-être pas pour le moment Nawel : oui je comprends. En tout cas fais la paix avec lui et reviens vite a la maison, tu nous manques trop! Ça m'a fait chaud au cœur d'entendre ses paroles là. Quelques heures plutard, Nawel a finit par s'en aller, je l'ai serré très fort dans mes bras, une fois de plus.
Quand je me suis retrouvé seul dans le salon, je me suis a réfléchir a tout ça. A tout le mal que j'avais fait a ma famille et plus particulièrement a mon père, et lui donner un de mes reins n'était suffisant pour me faire pardonner toute mes conneries. Je réfléchissais, je tournais et je retournais ça dans ma tête. Quand je repensais a toute la souffrance que j'avais causé a ma famille, a la déception et le mépris dans le regard de mon père le jour ou il m'a dehors, aux larmes de ma petite sœur quand je l'ai prise dans mes bras pour la dernière fois, aux nuits qu'a passer ma mère a m'attendre quand je trainais toute la nuit dans les boites de nuit, aux leçons de morale de mon grand frère que je n'écoutais jamais, quand je repensais a tout ça, je me détestais. En repensant a tout ça, j'étais dans une colère noire, j'avais la rage au ventre et les larmes aux yeux, je me haïssais vraiment pour tout le mal que j'avais fait a ma famille. C'est a ce moment précis que Sanaa est entrée dans la pièce. On ne s'était pas parlé tous les deux depuis la fameuse soirée ou je l'avais très mal traité. Elle voyait que j'avais la larme a l'oeil et que je n'étais pas bien. Sanaa : j'ai le droit de te demander ce qui ne va pas ou tu vas encore m'insulter? Je ne répondais pas. Sanaa : Mohamed? Ça va? Moi : Sanaa vas t'en stp, je me sens pas bien du tout, j'ais vraiment besoin d'être seul alors stp, laisses-moi Sanaa : arrêtes tu me fais peur là, si tu vas si mal que ça, je vais pas te laisser tout seul Moi : stp, vas t'en, là je veux voir personne et parler avec personne Sanaa : t'as pas a subir ça tout seul Mohamed, on est là nous, on peut t'aider Moi : mais ptin mais tu comprends pas que je veux rester tout seul? Je veux parler a personne, ni a toi ni a qui que se soit d'autre alors maintenant casse toi d'ici et laisses moi tranquille Elle a commencé a avoir les larmes aux yeux et j'ai pu lire la tristesse sur son visage, mais elle est restée. Sanaa : non, je partirai pas. Tu vas mal, t'as besoin qu'on t'aide alors je restes que tu le veuilles ou non Je me suis levé et je me suis mis a hurler contre elle : personne ne peut m'aider Sanaa, personne, j'ai fait des trucs horribles dans ma vie et le payes aujourd'hui, mon père est sur un lit d'hôpital a l'heure qu'il est et je peux même pas aller le voir! Sanaa : pourquoi? Moi : parce que j'ai honte, honte de moi et de ce que je lui ai fait dans le passé Sanaa : le passé est derrière toi, aujourd'hui t'es quelqu'un de bien et c'est ça le plus important Je me suis tû quelques minutes et je me suis mis a réfléchir, j'ai été saisi d'une violente migraine, j'avais tellement mal que je voulais frapper ma tête contre les murs. Et pensant ce temps-là, Sanaa continuais a me parler. Plus elle me parlais, et plus ma migraine s'intensifiait, c'était horrible, j'avais l'impression qu'on me donnait des coups de poignards en plein dans le cerveau et Sanaa n'arretais pas de me parler. J'ai saisi le plat de déco en céramique et je l'ai jeté violemment en sa direction en hurlant : ça suffit arrêtes de parler! Sanaa s'est baissée et le plat s'est fracassé contre le mur, elle a eu peur. Elle a couru s'enfermé dans sa chambre, et moi je suis sorti dehors. Je suis allé me réfugier a la mosquée. J'ai prié non stop cette nuit-là, avec une horrible migraine. J'ai prié pour que Dieu me pardonnes mes pêchés, pour qu'Il accorde la guérison a mon père et pour pleins d'autres raisons. J'ai passé une partie de la nuit a la mosquée et finalement, grâce a Dieu, la migraine a disparu. Quand je suis sorti de la mosquée, j'ai longuement marché avant de rentrer a la maison, et je réalisais que j'avais été cruel avec Sanaa, et ça pour la deuxième fois et je m'en voulais profondément..
Quand je suis sorti de la mosquée, j'ai longuement marché avant de rentrer a la maison, et je réalisais que j'avais été cruel avec Sanaa, et ça pour la deuxième fois et je m'en voulais profondément. Quand je suis en colère, c'est comme si je ne me contrôlais plus, je dis et fais des choses que je regrettes par la suite, et là je regrettais vraiment mon comportement avec Sanaa, elle ne mérites pas ça. Quand je suis rentré à la maison, il était 2h du matin, tout le monde dormais. Je suis passé à la cuisine pour prendre un verre d'eau lorsque j'ai aperçu de la lumière dans le salon, je suis donc rentré dans la pièce et j'ai vu Sanaa en larmes, en train de balayer à la main les morceaux du plat que je lui avais balancé dessus. Ça m'a vraiment fait mal au coeur de la voir en train de pleurer. Je l'ai laissé là, et je suis allé me coucher, enfin j'ai tenté de dormir mais je n'y arrivais pas. Le lendemain, on prenait tous le petit déj ensemble et j'ai voulu parler à Sanaa. Moi : ça va Sanaa? Sanaa : ça va hamdoullah, désolée je dois y aller au risque de me faire encore insulter ou balancer quelque chose à la figure. Et elle est partie. J'étais un peu dégoûté qu'elle me fasse la tête mais je ne lui en voulais pas, vue mon comportement, je le méritais.
Ensuite je suis allé à l'hôpital, j'ai fais toutes sortes d'analyse pour déterminer ma compatibilité avec celle de mon père. Un médecin est venu me voir et m'a annoncé que j'étais compatible, alors j'ai demandé à être installé dans une chambre puisque je voulais donner mon rein à mon père. Je n'ai dis à personne que j'étais à l'hôpital, j'ai appelé Said pour lui dire que je ne rentrerais pas à la maison pendant quelques jours, et pour qu'il rassure la famille. Le lendemain, ils m'ont retiré mon rein. Après l'opération, je n'avais pas très mal, mais la cicatrice tirait un peu. Le lendemain il ont greffé mon rein à mon père. Deux jours après son opération, j'ai décidé de rendre visite à mon père. Quand je suis arrivé dans sa chambre, j'avais le coeur qui battait à 200 à l'heure et j'avais une boule dans le ventre tellement j'étais stressé. Je le voyais allongé dans son lit, tout seul, alors j'ai pris une profonde inspiration et je suis entré. Il était très surpris de me voir. J'étais là, debout face à lui avec ma béquille (depuis qu'on m'avait enlevé mon rein, je marchais avec une béquille), sans dire un mot, la tête baissée. J'étais tellement gêné que je n'osais même pas le regarder en face. Mon père, en souriant et sur le ton de l'humour : hta lioum yek? J'ai souri. Mon père : approche mon fils, viens là Je me suis approché de lui sans dire un mot, et là il m'a serré dans ses bras et je ne sais pas pourquoi, les larmes ont commencé à courir le long de mes joues. Je ne m'attendais vraiment à une telle réaction de la part de mon père. Mon père : alors weldi, comment tu vas? Moi : euh, ça va ça va hamdoullah et toi? L'opération ça été? Mon père : très bien hamdoullah, je sors la semaine prochaine inchallah. Moi : hamdoullah, je suis content que t'ailles mieux Mon père : alors dis moi, après tout ce temps, qu'est-ce que tu es devenu? Moi : j'ai arrêté toutes mes conneries, j'ai obtenu ma licence, je travailles et je vis chez mon meilleur ami et sa famille, c'est vraiment des gens bien mashallah J'ai vu des larmes dans les yeux de mon père et il m'a pris la main et l'a serré très fort puis il m'a dit : c'est bien mon fils, je suis fier de toi J'ai failli avoir une crise cardiaque en entendant ça. Mon père était fier de moi, c'était ce que je souhaitais le plus au monde, et ça y'est, il me l'a enfin dit! Puis il a continué : tu es vraiment de devenu un homme maintenant, après toutes tes bêtises, tu as repris ta vie en main et tu es devenu quelqu'un de bien, je suis content mon fils, vraiment content et fier Moi : quelqu'un de bien je sais pas, mais j'essayes Mon père : t'es quelqu'un de bien Mohamed, sinon tu ne m'aurais pas donné ton rein Moi, surpris : tu.. comment.. Mon père a souri et m'a dit : Nawel, c'est elle qui me l'a dit, elle m'a dit que le jour ou je reçevrais un rein ça ne pourrait venir que de toi et en te voyant avec ta canne j'ai compris et je t'en remercie d'ailleurs J'ai voulu lui répondre mais nous avons été interrompu par une visite, ma mère, ma petite soeur, mon frère et sa femme sont entrés dans la chambre. En me voyant, ma mère a failli s'évanouir miskina. Ensuite, elle m'a prise dans ses bras, en larmes, suivie de mon frère et ma belle-soeur. J'ai regardé ma belle-soeur et je lui ai dis en souriant : wouw t'es enceinte ou t'as juste beaucoup grossi? Elle m'a donné une tape affectueuse sur l'épaule et m'a dit : je suis enceinte espèce de hmar va! Moi : mabrouk, je suis content pour vous Puis j'ai vu Nawel qui m'a fait un grand sourire et m'a dit : yeeeesss je savais que tu donnerais ton rein à papa et que tu viendrais le voir! C'était la première fois depuis deux ans que je me retrouvais avec ma famille au grand complet, et ça m'a vraiment fait plaisir. On a passé le reste de la journée au chevet de mon père, à se raconter tous nos vies et à rire. J'étais content de voir qu'ils m'avaient tous pardonnés pour mes erreurs et qu'ils étaient fiers de l'homme que j'étais devenu.
L'heure des visites étant finie, j'ai alors rangé mes affaires et je suis rentré chez moi (chez Said). Quand je suis arrivé, tout le monde était réunit dans le salon, visiblement il s'agissait d'une réunion de ma famille, mais en me voyant, ils ont arrêté de parler..
Quand je suis arrivé, tout le monde était réunit, visiblement il s'agissait d'une réunion de famille, mais en me voyant ils ont arrêté de parler. Mama Fatiha m'a prise dans ses bras et m'a dis : aah Mohamed weldi, on s'inquiétait tous pour toi, ou est-ce que t'étais passé? Moi : j'étais a l'hôpital Mama Fatiha : a l'hôpital, yek labess? Je me suis assis avec eux et je leur ai tout raconté, les problèmes de santé de mon père, mon opération et les retrouvailles avec ma famille. Ils étaient tous surpris et lhaj Ali était fier de moi, ça m'a fait chaud au cœur. Quand j'étais dans ma chambre, Said m'a rejoins. Said : alors dis moi frero, maintenant que t'as retrouvé ta famille et que les choses sont réglées avec eux, tu comptes retourner vivre eux? Moi : oui je suppose, je vais y retourné mais dans quelques jours Said : ah lala tu vas trop nous manqué frero Moi : vous aussi vous allez tous me manquer! Mais t'inquiètes on a encore quelques jours devant nous alors profitons-en Said : oh fait, tout a l'heure quand je suis entré, vous aviez l'air d'avoir une conversation sérieuse. Vous parliez de quoi? Said : ah ça, ouais laisses tomber c'est les parents qui cherchent a me caser Moi : aie aie aie, ils t'ont trouvé une belle gazelle oula? Said : lol nan mais laisses, ils veulent a tout prix me caser et que je parte de la maison Moi : et tu leur a dis quoi? Said : bah la vérité, qu'en ce moment je suis amoureux d'une fille mashallah et que je veux pas précipiter les choses, je veux faire ça bien Moi : ah ouais, t'as une meuf et tu me le dis même pas? Said : non non c'est pas encore ma meuf c'est juste que je suis en love c'est tout Moi : okok, et c'est quand que me la présentes? Said : pas tout de suite, je dois d'abord lui avouer mes sentiments et voir sa réponse et puis on verra ce qu'il en est Moi : ok ça marche
Le lendemain, j'étais seul dans ma chambre en train de faire de la muscu lorsque quelqu'un toqua a la porte, c'était Sanaa. Sanaa : je peux entrer ou tu vas encore me balancer quelque chose a la figure? Moi : je t'en pries entre J'ai constaté qu'elle semblait gênée de me voir torse nu puisqu'elle a rougit et qu'elle a baissé la tête. Sanaa : euh, je voulais juste récupérer mon ordinateur portable, hier Said me l'a emprunté Moi : oui prends-le il est sur le bureau Elle a pris son ordinateur et j'ai enfilé un tee-shirt. Elle s'apprêtait a partir mais je l'ai interpellé. Moi : Sanaa, attends..
Elle s'apprêtait a partir mais je l'ai interpellé. Moi : Sanaa, attends.. Elle s'est retournée et m'a dit : oui? Je me suis levé, je me suis approché d'elle et je lui ai dis : écoutes, je tenais sincèrement a m'excuser pour mon comportement. Je suis désolé pour tout ce que j'ai dis et pour tout ce que j'ai fait Elle : c'est rien, on m'avait jamais traité comme un punchin-balle avant, ça me fait une nouvelle expérience Moi : Sanaa je te promets je m'en veux vraiment, j'aurais jamais dû ré traiter comme ça tu le mérites pas, mais j'étais en colère, je pensais pas ce que je disais et je te pries de m'excuser Elle m'a sourit et m'a dit : ça va je te pardonnes, t'avais des soucis t'avais besoin de te défouler sur quelqu'un Moi : oui mais j'aurai pas dû le faire sur toi Sanaa : c'est pas grave t'inquiètes c'est passé. Bon je te laisses a ta muscu, on se voir tout a l'heure Moi : ok J'étais content, Sanaa et moi on se reparlait a nouveau, ça me faisait plaisir. La semaine d'après j'ai fais mes valises et je suis retourné vivre chez mes parents. J'étais triste de quitter cette famille mais heureux de retrouver la mienne. Quand je leur ai dis au revoir, ils étaient tous tristes de me voir partir et mama Fatiha s'est même mise a pleurer. Je me suis donc réinstaller chez mes parents et c'était super. Je continuais a voir la famille de Said, je leur rendais visite tous les jours et je les avais présentés a ma famille. Le filing est passé de suite entre les deux familles, elles se sont vite entendues et au fil du temps, nos deux familles sont devenus très proches. Depuis ce jour, tout de passait très bien dans ma vue jusqu'à l'année dernière, là ou les problèmes ont commencés a pleuvoir..
P.S : ramadan karim a tout le monde!! J'ai l'impression que cette histoire a beaucoup moins de succès que les précèdentes, je me trompe?
salam hayla sache que ton histoire est aussi touchante que les précédentes tu as le don de me donner les larmes aux yeux (pour pas changer ). je te prie de mexcuser car je te lis chaque jour sans te féliciter alors félicitations et merci de nous faire partager ce don c'est un réel divertissement. voilà j'ai tout dit encore merci et stp ne tarrête surtout pas!!!!!!!!!!!!
Salam Hayla !!! Saha ftorek ! Pour te dire que je te suis depuis le début de tes histoires, même si j'ai posté très rarement je viens voir presque toutes les heures si tu as posté !!! tu as un talent pour écrire c'est fou !!!! Allez on attends la suite Une fidèle lectrice.
Merciiiiiii beaucoup, ça me fait vraiment plaisir de savoir que vous êtes toujours aussi fidèles a mes histoires, merci beaucoup. Cette histoire sera beaucoup plus courte que les deux précédentes vous verrez.
Depuis ce jour, tout se passait très bien dans la vie jusqu'à l'année dernière, là ou les problèmes ont commencé a pleuvoir. Un jour, j'étais au resto en train de déjeuner avec des amis de fac lorsque j'ai aperçue ma sœur entrer dans le resto, elle était accompagné d'un homme. Je n'y prêtais pas attention, je connais ma petite sœur, elle est sérieuse ça devait sûrement être un ami a elle. Ils se sont tous les deux installés a une table, je ne voyais pas le mec, il était de dos. Ensuite j'ai remarqué qu'il lui prenait la main, lui faisait des petits bisous dessus j'ai alors compris qu'il s'agissait de son mec. J'étais très surpris et aussi un peu déçu du comportement de Nawel, je pensais vraiment pas qu'elle était du genre a avoir un mec en cachette. Lorsqu'ils ont fini leur déjeuner, ils sont sortis et là j'ai pu voir le mec, j'étais vraiment choqué, c'était Said!!!!! Mais qu'est-ce qu'il foutait avec ma sœur lui? J'étais vraiment choqué de les savoir tous les deux mais j'étais aussi en colère, pourquoi Said ne m'avait rien dit? Et surtout, pourquoi Nawel ne m'avait rien dit non plus? J'ai toujours été cool avec elle, elle m'a toujours tout raconté, alors pourquoi se met-elle subitement a avoir de secrets?
Le soir, j'étais a la maison lorsque Nawel est rentrée de la fac. Elle est venue s'installer près de moi. Nawel : alors ta journée ça été? Moi : ça va ça va et toi? Nawel : oh lala laisses tomber on avait un devoir sur table, j'avais même pas réviser je vais me ramasser une sale note Moi : c'est pas grave tu réviseras mieux la prochaine fois Nawel : ouais c'est sûr Moi : et sinon t'as fais quelque chose de particulier aujourd'hui? Nawel : bah écoutes rien de spécial, j'ai croisé Fatima tout a l'heure et puis c'est tout Moi : ok, sinon a part ça? Nawel : bah rien Moi : hum hum, et Said il va bien? Elle avait l'air surprise par ma question. Nawel : Sa.. Said? Je sais pas, pourquoi? Pourquoi tu me demandes ça? Moi : oh pour rien, c'est juste que comme vous avez déjeuner ensemble aujourd'hui Nawel : Mohamed, je.. Moi : ça fait longtemps que tu sors avec lui? Nawel : c'est pas ce que tu crois, on.. Moi : réponds juste a ma question, ça fait longtemps? Elle baissa les yeux et me dit : un an.. Moi : un an? Carrément! Et je peux savoir pourquoi tu me l'a pas dit? Nawel : parce que t'es mon grand frère, je savais pas comment aborder ça avec toi, et en plus je savais pas comment t'allais réagir Moi : il est comment avec toi? Nawel : quoi? Moi : il est comment avec toi? Comment il te traite? Il te respecte? Il a de l'égard pour toi ou il te traite juste comme une moins que rien? Nawel : il me traite comme une princesse Moi : ça me suffit. Si il te traite bien, je me fous du reste donc t'aurais dû me le dire Nawel : j'avais peur de ta réaction Moi : fallait pas.
Ensuite je suis sorti, je suis allé voir Said, parce que j'avais la version de la sœur et maitenant je voulais avoir la sienne..
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