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J'aime mon pire ennemi
a
25 avril 2015 23:14
As salam alaykoum,

Mon histoire est longue, elle dure depuis plus de quatre mois aujourd'hui. Je suis passé par tous les états : dépression, reconstruction, rechute, colère, pardon, repentir, joie, désespoir...
Le désespoir m'a saisi cette semaine, et j'ai cessé la prière, que Dieu me pardonne.

Je m'appelle Morad, je vais avoir quarante ans, je vis en France. Ma vie n'a jamais été simple, mais je n'étais pas malheureux. A 24 ans, j'ai rencontré la femme qui me donnera plus tard deux enfants, j'ai essayé de l'épouser mais ma famille s'y est opposé. Idiot que j'étais, j'ai pensé qu'aux yeux d'Allah mon union était légitime, alors j'ai laissé la situation tel quelle.Nous avons mon ex-compagne et moi continué notre vie, qui n'était pas si mal, avec des hauts et des bas, je pensais que nous étions profondément amoureux l'un de l'autre et que nous traverserions toutes les épreuves ensemble. Je me focalisais sur mon foyer, j'étais un père aimant, un compagnon attentionné... Notre entourage nous voyait comme une belle petite famille, certains nous en félicitaient, d'autres nous jalousaient clairement. Tant que je travaillais, tout allait bien : maison, voiture, vacances, sorties... Mais les choses vinrent à se compliquer lorsque je fis un burnout. Je ne me laissais pas abattre, je faisais en sorte de rebondir, mais les amis s'introduisaient dans notre vie, à rechercher la faiblesse. Je décidais de rompre les ponts avec les "toxiques", pour me centrer un peu plus encore sur ma famille, 90% de mon temps avec ma compagne et mes enfants, je leur donnais une vie de foyer agréable.
Ma compagne commençait à fréquenter une collègue de boulot, qui avait vécu une séparation pour le moins curieuse à mon sens. Je sentais que cette personne allait apporter son lot de problèmes, et je le faisais comprendre à Angélique, ma compagne.
La vie continuait, mais un jour d'octobre 2014, je tombais sur un historique google où ma compagne recherchait sur les pages jaunes son DRH. Puis une autre recherche : comment déclarer sa flamme à son patron ?
A ce moment, je me précipitais vers elle pour lui demander ce qu'il en était, elle fût gênée, me dit qu'elle m'avait trompée mais "psychologiquement", mais qu'elle m'aimait toujours. Nous avons donc décidé de se rapprocher l'un de l'autre en communiquant davantage, et ça fonctionnait. Mails d'amour, sms dans lesquels elle se disait pressé de me retrouver, nous faisions l'amour tous les jours.
Puis un matin de Décembre 2014, je la sentais distante, alors je lui demandais ce qui n'allait pas. Elle me lança un "je ne t'aime plus" si dur si froid, qu'il sonnait comme un coup de fusil. La terre s'ouvrait sous mes pieds, j'étais abasourdi. Je tombais instantanément en dépression, ne dormant plus, ne mangeant plus. J'ai perdu 7 kilos en 4 jours, j'étais méconnaissable, pour ainsi dire un mort-vivant... Elle m'annonçait trois jours après la rupture être en contact avec le DRH, 10 jours après, qu'elle avait couché avec lui... Elle m'avait dit qu'elle me prendrait les enfants et la maison. UN ENFER !
Je décidais de rentrer chez mes parents pour un temps, au moins pour me sentir aimé.
Une semaine après, je suis de nouveau sur pieds, plein d'une nouvelle force, j'allais me battre pour ce qu'il restait de ma vie, c'est-à-dire mes enfants et ma maison. Je rentrais en contact avec mon ex-compagne pour dialoguer de tout ça. On se voyait donc à notre maison. Elle me dit alors qu'elle voyait que j'allais mieux, que j'étais beau, qu'elle n'aurait pas dû me quitter...
Nous étions séparés, et tant qu'il y aurait ce DRH entre nous, il ne pourrait plus rien y avoir entre nous. Elle m'expliqua alors qu'elle était perdue, qu'elle faisait sa crise du milieu de la vie. Je lui demandais alors de revenir sur ses pas, de cesser ce jeu immonde où tout le monde souffrait. Elle me répondit qu'elle avait mis le doigt dans un engrenage. Je lui dis que je ne la suivais plus, qu'elle était vraiment égarée...
Nous avons alors décidé de cohabiter, le temps de vendre la maison, mais les disputes étaient quasi quotidiennes. Je lui expliquais alors que dans ces conditions il valait mieux que je rentre chez mes parents le temps que les choses s’apaisent et surtout pour éviter que les choses finissent dans le sang comme elle me l’avait déjà dit. Un jour que je rentrais du boulot assez tôt je passais à la maison pour voir les enfants. Angélique était de bonne humeur, on a discuté de nous, elle exprimait son regret et je lui fis la même réponse que la première fois, « quitte le, attendons trois mois alors je t’épouserai ». Je me réinstallais donc dans notre maison.
Mais elle persista dans son erreur. De mon côté, je reprenais une vie « normale » avec des envies somme toute humaines, je contactais des femmes dans le but de refaire ma vie, mais surtout pour me rassurer. Un jour elle me vit joyeux, en pleine discussion avec une amie. Elle ne supporta pas, se renfrogna en me disant que j’étais un hypocrite, qu’aux yeux de Dieu et de mes principes je faisais du mal. Je refusais d’entrer dans son jeu et la laissais chercher d’autres moyens de m’atteindre. Je lui dis que la tension était presque palpable et qu’il valait mieux que je la laisse prendre du recul en retournant une fois de plus chez mes parents. Ce que je fis.
Une semaine passait, où elle m’envoyait des messages qui ne m’étaient pas destinés, où elle m’appelait pour récupérer un survêtement qu’elle m’avait cédé, et où finalement elle finissait par me dire que malgré que l’on soit séparés elle me « kiffait » toujours. Je voyais où elle voulait en venir mais je ne savais pas où en était sa relation avec le monstre qui avait détruit ma famille. Un soir, après le boulot, je passais prendre mon courrier et voir mes enfants au passage. Je devais les garder la nuit puisqu’elle travaillait cette semaine-là. Elle commençait à 21h00 mais elle me dit qu’elle partirait à 18h30. Je lui dis que ce n’était pas ce qui était convenu, et lui demande pourquoi. Elle me dit qu’elle va boire un thé avec le DRH. Je refusais de garder les enfants pendant qu’elle allait voir ce « paillasson », mais dans une colère furieuse, elle se mit à me pousser et à me donner des coups de poing sur la poitrine, je m’éloignais d’elle pour éviter une bagarre mais elle me poursuivait, je la suppliais d’arrêter. Mais fatigué de me sauver, je la laissais me saisir par la gorge et m’étrangler trois ou quatre longues secondes, je lui saisis les poignets pour me défendre et sans lui faire de mal je l’écartais de moi pour me sauver chez mes parents. J’ai pris un temps de réfléxion avant de retourner garder les enfants, je me disais que si elle était toujours agressive alors je laisserais tomber et elle se débrouillerait pour faire garder les enfants. Mais elle était calme, je passais donc la nuit à la maison et je m’en irais au matin quand elle rentrerait du boulot.
Je cachais la vérité à mes parents, mais ma voix ne pouvait mentir, elle m’avait écrasé la gorge si fort qu’elle m’avait cassé un anneau trachéal, résultat : une voix rauque, des difficultés à avaler, et une douleur pendant plus d’un mois. Mais elle ne m’avait pas fait assez de mal, le soir-même elle m’appelait pour une nouvelle dispute, elle vint chez mes parents et fit un esclandre. Ma sœur la mit à la porte sans ménagement, mais humiliée elle se mit à insulter tout le monde. Je la suivais parce que j’avais vu la peine qu’elle avait pu ressentir, et pour essayer de la calmer, mais elle en vint encore aux mains. Cette fois je ne la laisserais pas me frapper en gardant les bras baissés, je l’ai maitrisée sans la moindre violence. Alors elle est rentrée, mais elle était partie en trombe et j’ai eu peur, je l’ai donc suivie. A la maison, elle continuait à hurler, à me taper sur la poitrine. Excédé, je l’ai saisie par les poignets et je l’ai forcée à s’asseoir, je lui ai dit alors « Toi et lui vous mériteriez de crever ! ».
Elle voulait que je m’en aille, je lui dis que je m’en irais quand elle se sera calmée, elle essaya de me sortir de force mais je résistais. Finalement, elle a appelé la police, mais quand ils sont venus ils lui ont expliqué que j’étais chez moi et qu’ils ne pouvaient rien y faire. Furieuse, elle prit les enfants avec elle et partit chez sa collègue qui comme je l’avais préssenti l’influençait. De mon côté, je suis rentré chez mes parents. Je la recontactais le lendemain pour organiser la garde des enfants, mais pas de réponse. Elle me laissera un message pour me dire que j’avais obligation de participer à la garde des enfants, ce que je conçois parfaitement, mais si elle refuse d’en parler nous sommes dans une impasse. Elle m’ignora ainsi pendant 48 heures. Moi, je savais quel soir je gardais les enfants donc je me présentais à notre maison comme convenu les semaines précédentes. Mais là, je ne trouve personne. Je l’appelle pour savoir ce qu’il se passe, mais elle ne me répondra pas. Angoissé, je lui laisse des messages, je finis même par appeler la police, mais ils ne peuvent rien faire. Je pris ma voiture et me rendis chez sa collègue, qui me dit qu’elle n’était au courant de rien. Alors, je filais chez le DRH, les larmes aux yeux, tout en essayant de joindre Angélique. Ce con-là m’ouvre et m’invite à boire un thé ! Je suis à la recherche de mes enfants, cette ordure a détruit mon foyer, et là il veut que je m’asseye avec lui pour boire un thé… Heureusement, je suis trop pressé, sinon je crois que je l’aurais mis en pièces. Finalement, Angélique m’appela, pour me dire que les enfants étaient chez sa tante, je lui demandais alors pourquoi ? Elle me répondit que je ne l’avais pas appelée. Un comble ! J’allais donc chez sa tante pour récupérer mes enfants, mais elle refusa. MES ENFANTS ! Je lui demandais au moins de me laisser parler une minute au plus grand, pour qu’ils sachent que je ne les ai pas abandonnés. Mais j’essuyais un nouveau refus. En larmes, je sortis devant l’immeuble et appelais mon fils quitte à ameuter tout le voisinage. En vain. La police vint me prendre, et je fus conduit au commissariat. Quelle fut ma surprise lorsqu’on m’informa que Mme avait porté plainte contre moi, pour violence conjugale et menace de mort. On me mit en garde à vue, les 24 heures les plus longues de ma vie. Traité comme un criminel ! J’ai pleuré toute la nuit, j’ai supplié le Seigneur de me venir en aide. Mais rien ! Je vous passe les détails, lorsque je suis sorti j’avais interdiction d’entrer en contact avec Mme, donc difficile de voir mes enfants. Dix jours, sans contact avec eux, moi qui étais si présent ! J’ai pensé à mettre fin à mes jours plusieurs fois.
Je suis passé au tribunal au mois de mars dernier, un arabe contre une belle métisse, le juge m’a défoncé, trois mois de sursis !!! MOI !!! TROIS MOIS DE SURSIS !!! Elle m’a frappé, elle a caché mes enfants, et la justice me sanctionne ! Peu s’en faudrait pour que je passe le pas du suicide.
Cette histoire, elle est vraie, elle est dure ! Mais le pire dans tout ça, c’est de me dire que cette femme à qui j’étais prêt à pardonner, cette femme que J’AIME, et bien cette femme est mon pire ennemi !
P
25 avril 2015 23:28
Salam walikoum, euh que dire ?

Eyaaa Angélique elle fait n'imp ! ! Oups

Je suis désolée pour toi, mais depuis quand une femme bat son mari ? Pourquoi t'es-tu laissé faire ? Pourquoi tu ne divorce pas ? Vous étiez mariés civilement ? Car après tout ceux sont aussi TES enfants, donc tu as le droit de les voir ! !

Aie Aie Aie les pauvres enfants, ils souffrent tout autant que toi de cette situation .. Il faut régler ce calvaire assez rapidement, avant qu'un drame ne se produise ! !

Remets toi en à ALLAH, c'est le seule et l'unique qui puisse t'aider fasse à cette impasse .. Et ne dit pas que c'est le DRH qui t'as détruit ton foyer, ta femme était tout autant consentante ! !
[b][center][color=#CC0033]Beaucoup seraient terrifiés si au lieu de voir leur visage dans le miroir, ils y voyaient l'état de leur cœur ![/color][/center][/b]
E
25 avril 2015 23:31
Salem Alaykoum

J'ai tout lu .. wouaa quel histoire.
1er conseil fais beaucoup istighfar
2ième conseil reprend la prière sans réfléchir !
3ième conseil fais beaucoup do'a.

Allah ta3ala ne nous a crée que pour LUI et L'adorer, c'est normal d'être éprouvé, on a rien sans rien.
En te rapprochant d'Allah, ton Créateur, Celui qui te connais mieux que quiconque, tu auras la réponse à toute tes questions.
Tu te trouve devant une injustice mais avant celle ci, tu as été injuste envers toi même en vivant avec cette femme et en ayant eu un enfant hors mariage religieux et sans l'accord de tes parents. Peut être que ce qui t'arrive est dû à ce que tu as fais.
Tous ce qui nous arrive, c'est uniquement par notre faute.
Retourne à ta prière et écoute bcp les rappels religieux pour fortifier ta foi.


Allahy sehel.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/04/15 23:33 par Elinsane.
I
IME
25 avril 2015 23:34
W
25 avril 2015 23:36
Tu sais je te trouve tellement vrai tellement courageux ét tellement sage que Dieu ne sera qu'à tes côtés. Tu as subi une véritable injustice auprès de ta compagne. Mais Dieu te voit ét tout se paye. Laisse le temps calmer les choses. Cette femme a le coeur prit par son DRH. Donc pour l'instant elle ne voit en toi qu'un véritable ennemie car tu lui gâche son petit bonheur interdit. Mais sache une chose. C'est que ta femme a commis l'adultère donc tot ou tard elle le payera. Son DRh la traitera comme une sous merde car il verra en elle une femme qui a trompé son mari ét ses enfants. Laisse Dieu te rendre justice. Ét ke met pas fin à tes jours car tes enfants ont besoin de toi
t
25 avril 2015 23:44
Bonsoir,

Ton histoire est bien triste, comme d'autres, divorce !!
Débrouilles toi pour avoir un appart (soit rachètes lui sa part, soit revendez)!
De cette façon, tu pourras avoir la garde partagée (surtout si tu rebosses)

Tu n'as pas le droit d'entrer en contact avec, certes mais tu est forcé, ce que tu fais, tu vas voir le comico de ta ville (le plus proche quoi), tu leur fait part de la situation!
Et tu passe du temps avec tes enfants !!!!

Après le divorce n'est pas la solution à tout, mais as tu la force de pardonner et d'oublier? parce que pardonner signifie ne jms lui reprocher ....

En tout cas, face à cette femme tu as été brave, (malgré tout, tu aurais du porté plainte ...)! Mais je ne comprends pas pq tant de mal, alors que tu as l'air si clément .. si attentionné !!

Prend garde, une femme, c'est assez diabolique !!

Courage et bonne soirée
P
26 avril 2015 00:33
Que veux tu !

Cest Ca detre avec une française !

Faut assumer !
26 avril 2015 00:39
C'est pour ca qu'on vous conseille de vous mariez avec une musulmane !
Et comme on dit : trop bon trop con !
s
26 avril 2015 01:32
Citation
armo a écrit:
As salam alaykoum,

Mon histoire est longue, elle dure depuis plus de quatre mois aujourd'hui. Je suis passé par tous les états : dépression, reconstruction, rechute, colère, pardon, repentir, joie, désespoir...
Le désespoir m'a saisi cette semaine, et j'ai cessé la prière, que Dieu me pardonne.

Je m'appelle Morad, je vais avoir quarante ans, je vis en France. Ma vie n'a jamais été simple, mais je n'étais pas malheureux. A 24 ans, j'ai rencontré la femme qui me donnera plus tard deux enfants, j'ai essayé de l'épouser mais ma famille s'y est opposé. Idiot que j'étais, j'ai pensé qu'aux yeux d'Allah mon union était légitime, alors j'ai laissé la situation tel quelle.Nous avons mon ex-compagne et moi continué notre vie, qui n'était pas si mal, avec des hauts et des bas, je pensais que nous étions profondément amoureux l'un de l'autre et que nous traverserions toutes les épreuves ensemble. Je me focalisais sur mon foyer, j'étais un père aimant, un compagnon attentionné... Notre entourage nous voyait comme une belle petite famille, certains nous en félicitaient, d'autres nous jalousaient clairement. Tant que je travaillais, tout allait bien : maison, voiture, vacances, sorties... Mais les choses vinrent à se compliquer lorsque je fis un burnout. Je ne me laissais pas abattre, je faisais en sorte de rebondir, mais les amis s'introduisaient dans notre vie, à rechercher la faiblesse. Je décidais de rompre les ponts avec les "toxiques", pour me centrer un peu plus encore sur ma famille, 90% de mon temps avec ma compagne et mes enfants, je leur donnais une vie de foyer agréable.
Ma compagne commençait à fréquenter une collègue de boulot, qui avait vécu une séparation pour le moins curieuse à mon sens. Je sentais que cette personne allait apporter son lot de problèmes, et je le faisais comprendre à Angélique, ma compagne.
La vie continuait, mais un jour d'octobre 2014, je tombais sur un historique google où ma compagne recherchait sur les pages jaunes son DRH. Puis une autre recherche : comment déclarer sa flamme à son patron ?
A ce moment, je me précipitais vers elle pour lui demander ce qu'il en était, elle fût gênée, me dit qu'elle m'avait trompée mais "psychologiquement", mais qu'elle m'aimait toujours. Nous avons donc décidé de se rapprocher l'un de l'autre en communiquant davantage, et ça fonctionnait. Mails d'amour, sms dans lesquels elle se disait pressé de me retrouver, nous faisions l'amour tous les jours.
Puis un matin de Décembre 2014, je la sentais distante, alors je lui demandais ce qui n'allait pas. Elle me lança un "je ne t'aime plus" si dur si froid, qu'il sonnait comme un coup de fusil. La terre s'ouvrait sous mes pieds, j'étais abasourdi. Je tombais instantanément en dépression, ne dormant plus, ne mangeant plus. J'ai perdu 7 kilos en 4 jours, j'étais méconnaissable, pour ainsi dire un mort-vivant... Elle m'annonçait trois jours après la rupture être en contact avec le DRH, 10 jours après, qu'elle avait couché avec lui... Elle m'avait dit qu'elle me prendrait les enfants et la maison. UN ENFER !
Je décidais de rentrer chez mes parents pour un temps, au moins pour me sentir aimé.
Une semaine après, je suis de nouveau sur pieds, plein d'une nouvelle force, j'allais me battre pour ce qu'il restait de ma vie, c'est-à-dire mes enfants et ma maison. Je rentrais en contact avec mon ex-compagne pour dialoguer de tout ça. On se voyait donc à notre maison. Elle me dit alors qu'elle voyait que j'allais mieux, que j'étais beau, qu'elle n'aurait pas dû me quitter...
Nous étions séparés, et tant qu'il y aurait ce DRH entre nous, il ne pourrait plus rien y avoir entre nous. Elle m'expliqua alors qu'elle était perdue, qu'elle faisait sa crise du milieu de la vie. Je lui demandais alors de revenir sur ses pas, de cesser ce jeu immonde où tout le monde souffrait. Elle me répondit qu'elle avait mis le doigt dans un engrenage. Je lui dis que je ne la suivais plus, qu'elle était vraiment égarée...
Nous avons alors décidé de cohabiter, le temps de vendre la maison, mais les disputes étaient quasi quotidiennes. Je lui expliquais alors que dans ces conditions il valait mieux que je rentre chez mes parents le temps que les choses s’apaisent et surtout pour éviter que les choses finissent dans le sang comme elle me l’avait déjà dit. Un jour que je rentrais du boulot assez tôt je passais à la maison pour voir les enfants. Angélique était de bonne humeur, on a discuté de nous, elle exprimait son regret et je lui fis la même réponse que la première fois, « quitte le, attendons trois mois alors je t’épouserai ». Je me réinstallais donc dans notre maison.
Mais elle persista dans son erreur. De mon côté, je reprenais une vie « normale » avec des envies somme toute humaines, je contactais des femmes dans le but de refaire ma vie, mais surtout pour me rassurer. Un jour elle me vit joyeux, en pleine discussion avec une amie. Elle ne supporta pas, se renfrogna en me disant que j’étais un hypocrite, qu’aux yeux de Dieu et de mes principes je faisais du mal. Je refusais d’entrer dans son jeu et la laissais chercher d’autres moyens de m’atteindre. Je lui dis que la tension était presque palpable et qu’il valait mieux que je la laisse prendre du recul en retournant une fois de plus chez mes parents. Ce que je fis.
Une semaine passait, où elle m’envoyait des messages qui ne m’étaient pas destinés, où elle m’appelait pour récupérer un survêtement qu’elle m’avait cédé, et où finalement elle finissait par me dire que malgré que l’on soit séparés elle me « kiffait » toujours. Je voyais où elle voulait en venir mais je ne savais pas où en était sa relation avec le monstre qui avait détruit ma famille. Un soir, après le boulot, je passais prendre mon courrier et voir mes enfants au passage. Je devais les garder la nuit puisqu’elle travaillait cette semaine-là. Elle commençait à 21h00 mais elle me dit qu’elle partirait à 18h30. Je lui dis que ce n’était pas ce qui était convenu, et lui demande pourquoi. Elle me dit qu’elle va boire un thé avec le DRH. Je refusais de garder les enfants pendant qu’elle allait voir ce « paillasson », mais dans une colère furieuse, elle se mit à me pousser et à me donner des coups de poing sur la poitrine, je m’éloignais d’elle pour éviter une bagarre mais elle me poursuivait, je la suppliais d’arrêter. Mais fatigué de me sauver, je la laissais me saisir par la gorge et m’étrangler trois ou quatre longues secondes, je lui saisis les poignets pour me défendre et sans lui faire de mal je l’écartais de moi pour me sauver chez mes parents. J’ai pris un temps de réfléxion avant de retourner garder les enfants, je me disais que si elle était toujours agressive alors je laisserais tomber et elle se débrouillerait pour faire garder les enfants. Mais elle était calme, je passais donc la nuit à la maison et je m’en irais au matin quand elle rentrerait du boulot.
Je cachais la vérité à mes parents, mais ma voix ne pouvait mentir, elle m’avait écrasé la gorge si fort qu’elle m’avait cassé un anneau trachéal, résultat : une voix rauque, des difficultés à avaler, et une douleur pendant plus d’un mois. Mais elle ne m’avait pas fait assez de mal, le soir-même elle m’appelait pour une nouvelle dispute, elle vint chez mes parents et fit un esclandre. Ma sœur la mit à la porte sans ménagement, mais humiliée elle se mit à insulter tout le monde. Je la suivais parce que j’avais vu la peine qu’elle avait pu ressentir, et pour essayer de la calmer, mais elle en vint encore aux mains. Cette fois je ne la laisserais pas me frapper en gardant les bras baissés, je l’ai maitrisée sans la moindre violence. Alors elle est rentrée, mais elle était partie en trombe et j’ai eu peur, je l’ai donc suivie. A la maison, elle continuait à hurler, à me taper sur la poitrine. Excédé, je l’ai saisie par les poignets et je l’ai forcée à s’asseoir, je lui ai dit alors « Toi et lui vous mériteriez de crever ! ».
Elle voulait que je m’en aille, je lui dis que je m’en irais quand elle se sera calmée, elle essaya de me sortir de force mais je résistais. Finalement, elle a appelé la police, mais quand ils sont venus ils lui ont expliqué que j’étais chez moi et qu’ils ne pouvaient rien y faire. Furieuse, elle prit les enfants avec elle et partit chez sa collègue qui comme je l’avais préssenti l’influençait. De mon côté, je suis rentré chez mes parents. Je la recontactais le lendemain pour organiser la garde des enfants, mais pas de réponse. Elle me laissera un message pour me dire que j’avais obligation de participer à la garde des enfants, ce que je conçois parfaitement, mais si elle refuse d’en parler nous sommes dans une impasse. Elle m’ignora ainsi pendant 48 heures. Moi, je savais quel soir je gardais les enfants donc je me présentais à notre maison comme convenu les semaines précédentes. Mais là, je ne trouve personne. Je l’appelle pour savoir ce qu’il se passe, mais elle ne me répondra pas. Angoissé, je lui laisse des messages, je finis même par appeler la police, mais ils ne peuvent rien faire. Je pris ma voiture et me rendis chez sa collègue, qui me dit qu’elle n’était au courant de rien. Alors, je filais chez le DRH, les larmes aux yeux, tout en essayant de joindre Angélique. Ce con-là m’ouvre et m’invite à boire un thé ! Je suis à la recherche de mes enfants, cette ordure a détruit mon foyer, et là il veut que je m’asseye avec lui pour boire un thé… Heureusement, je suis trop pressé, sinon je crois que je l’aurais mis en pièces. Finalement, Angélique m’appela, pour me dire que les enfants étaient chez sa tante, je lui demandais alors pourquoi ? Elle me répondit que je ne l’avais pas appelée. Un comble ! J’allais donc chez sa tante pour récupérer mes enfants, mais elle refusa. MES ENFANTS ! Je lui demandais au moins de me laisser parler une minute au plus grand, pour qu’ils sachent que je ne les ai pas abandonnés. Mais j’essuyais un nouveau refus. En larmes, je sortis devant l’immeuble et appelais mon fils quitte à ameuter tout le voisinage. En vain. La police vint me prendre, et je fus conduit au commissariat. Quelle fut ma surprise lorsqu’on m’informa que Mme avait porté plainte contre moi, pour violence conjugale et menace de mort. On me mit en garde à vue, les 24 heures les plus longues de ma vie. Traité comme un criminel ! J’ai pleuré toute la nuit, j’ai supplié le Seigneur de me venir en aide. Mais rien ! Je vous passe les détails, lorsque je suis sorti j’avais interdiction d’entrer en contact avec Mme, donc difficile de voir mes enfants. Dix jours, sans contact avec eux, moi qui étais si présent ! J’ai pensé à mettre fin à mes jours plusieurs fois.
Je suis passé au tribunal au mois de mars dernier, un arabe contre une belle métisse, le juge m’a défoncé, trois mois de sursis !!! MOI !!! TROIS MOIS DE SURSIS !!! Elle m’a frappé, elle a caché mes enfants, et la justice me sanctionne ! Peu s’en faudrait pour que je passe le pas du suicide.
Cette histoire, elle est vraie, elle est dure ! Mais le pire dans tout ça, c’est de me dire que cette femme à qui j’étais prêt à pardonner, cette femme que J’AIME, et bien cette femme est mon pire ennemi !

salam a'layka

si ce qu elle te reproche est dotée de mensonges à ton égard, je t invite à te retourner contre elle.C'est à dire faire valoir tes droits en ce qui concerne tes enfants, exiger un droit de visite et te racheter une fierté par la même occasion car n oublie pas une chose, cette femme ( qui reste malgré la mère de tes enfants ) t a trompé à de multiples reprises et n a pas hésiter à porter plainte contre toi donc un moment donné ,, fait appel à ta raison et mets de côté l amour que tu as pour elle, car visiblement ce n'est pas réciproque.
Place ta confiance en Allah, fait beaucoup de du'as et multiplie les actes d adorations
qu ALLAH TE FACILITE
26 avril 2015 02:22
Alors,
"Angélique me dit qu'elle me trompe, je chiale comme une madeleine, nous commu-niquons, on s'rabiboche, je l'aime toujours et j'vais m'pendre "

perplexe

Mais qu'est ce que ça aurait donné s'il s'agissait d'une Salima ? Oups
r
26 avril 2015 06:02
"Aimez son pire ennemi" ça c'est assez rare.
D'ailleurs Issa (SWS) prêchez lui-même cette valeurs.

Citation
Parisienne75 a écrit:
Que veux tu !

Cest Ca detre avec une française !

Faut assumer !
Donc l'origine ou la nationalité définit le comportement ?
Qu'est-ce qu'il faut pas entendre. --'
[center] عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : لا يفرك مؤمن مؤمنة إن كره منها خلقا رضي منها آخر [color=#FF0000](رواه مسلم في صحيحه رقم ١٤٦٩)[/color][/center]
l
26 avril 2015 07:35
Citation
Parisienne75 a écrit:
Que veux tu !

Cest Ca detre avec une française !

Faut assumer !
ça n'a rien a voir d'etre française ou non!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/04/15 07:51 par liliya123.
26 avril 2015 07:52
Citation
Jennett a écrit:
Alors,
"Angélique me dit qu'elle me trompe, je chiale comme une madeleine, nous commu-niquons, on s'rabiboche, je l'aime toujours et j'vais m'pendre "

perplexe

Mais qu'est ce que ça aurait donné s'il s'agissait d'une Salima ? Oups
Je lui ai fait mange le sol et je lai renvoye chez sa mere.
a
26 avril 2015 08:43
c'est fou cette capacité de l'homme maghrébin à tout accepter d'une angélique : tromperies, coups, insultes, plainte, etc
alors qu'il n'accepte rien d'une samia

la première fois que je vois sur ce forum un homme qui retourne chez ses parents :p
avec des maghrébines, ces messieurs laissent leurs femmes se débrouiller avec quatre enfants sous le bras
là, monsieur a débarrassé le plancher comme une victime
Z
26 avril 2015 08:51
Citation
IME a écrit:
troll !
je pense aussi .
"Aucun de vous de devient véritablement croyant s'il ne désire pour son frère, ce qu'il désire pour lui même " Haddith Nawawi n°13
a
26 avril 2015 09:28
Tout d'abord merci d'avoir lu et répondu.

Pour ceux qui ne comprennent pas que je sois retourné chez mes parents, comment éviter un bain de sang ? Je suis un homme, je suis pas le dernier pour ce qui est de se battre, je tape fort. Frapper la mère de mes enfants ? J'ai préféré jouer la sécurité et épargner la violence à mes enfants.

Je dois reprendre la prière, hier je suis allé à la mosquée, j'ai prié. Mais je me sens comme un hypocrite, je crains Dieu et son châtiment mais je suis dans un moment de grande faiblesse.

Angélique est de père français et mère d'origine soudanaise. Sa grand-mère était une femme pieuse, musulmane et connue de tous comme une très bonne pratiquante. La vie d'Angélique l'a mené où elle en est aujourd'hui. Elle est avec le DRH pour le fric, et parce que sa collègue a une emprise psychologique sur elle. Elle est perdue, égarée. Pour sauver mon foyer, j'ai pris sur moi, et j'ai supporté l'insupportable par la Grâce de Dieu.
Si je suis venu poster ici c'est que j'ai grandement besoin d'aide, de soutien. Un imam aurait été l'idéal, mais tout un chacun peut m'aider par des paroles douces et réconfortantes.
Alors merci pour les frères et soeurs qui parlent avec leur coeur et m'enjoignent à retourner prendre conseil auprès d'Allah. La réponse n'est pas instantanée mais j'ai besoin d'aide pour patienter jusqu'à ce que le Seigneur m'ouvre enfin les yeux.
a
26 avril 2015 10:02
Jennett, ma soeur, je crois que tu généralises le comportement de certains hommes qui traitent les femmes comme des auxiliaires.
J'ai traité Angélique comme ma moitié, nous étions complémentaires. Il n'y avait de supériorité de l'un sur l'autre qu'en ce que Dieu a donné de plus à l'homme sur la femme d'un point de vue humain.
"Je pleure comme une madeleine", y aurait-il une honte à pleurer ? Je souhaitais être un homme bon, pour ma femme et mes enfants. Mes efforts de 16 années ont été réduits à néant pour une erreur de conduite, elle a dit regretter, et dans son délire pour ne pas perdre la face, elle a été jusqu'au bout et regrette d'autant plus. C'est quoi le but ? Sauver mon foyer, montrer à mes enfants que le couple doit se battre pour rester uni, que la vie de ce bas monde ne doit pas l'emporter sur les valeurs qui nous ouvriront inchallah les portes de l'au-delà.
Je ne désire pas la punir, elle aura à rendre compte devant le Seigneur et je pense que sa conscience la tourmente déjà beaucoup.
Elle m'a déjà dit ne pas savoir comment revenir.

La victime ? Suis-je une victime ? En vérité quand la cellule familiale explose alors que tout allait bien, il y a DES victimes. Je me suis relevé plusieurs fois, par la grâce de Dieu. Pour les enfants, pour mes parents, pour moi... Cette épreuve est la pire que j'ai dû supporter jusqu'à ce jour et pourtant j'en ai vécu d'autres où j'aurais pu y laisser la vie.
Alors la victime te dira "vraiment je ne souhaite à personne de vivre ce que je vis", ta langue te fait dire cela, mais ton coeur si tu me connaissais vraiment te commanderait d'abaisser une aile charitable sur moi.
Opprimé aurait été un mot juste à la limite, elle a été faible, il a profité de la situation et avec le levier qu'est sa collègue sans morale, ils ont formé un groupe contre moi. Si aucun d'eux ne pensent au fait qu'ils ont détruit mon foyer, c'est grave. Mais pire encore, ils savent très bien ce qu'ils ont accompli et ne semblent montrer de regret que pour se déculpabiliser. Dieu sera témoin entre eux et moi.

Dieu, nous a créé en nations, en tribus, afin que nous nous entre-connaissions. Une française, une marocaine, une chinoise... Tous et toutes nous aspirons à mener une vie décente, et la tentation n'est jamais loin de personne. Sheitan s'adresse indifféremment à toutes les âmes, les plus faibles sont ceux à qui ce monde semble à gagner. Nous ne manquions de rien, soubhanallah. Seule, une jalouse a fait miroiter une vie meilleure à Angélique. Finalement, elle m'a avoué avoir perdu beaucoup dans cette rupture.
A
26 avril 2015 10:27
Comment vous faites pour vous attaquer à un truc aussi long ? Déjà nos propres vies on s'en tape, mais alors celles des autres !!!! Même en s'y préparant mentalement, en s'échauffant, avec des exercices de génuflexion, talons fesses, montées de genoux, quelques pompes et autres exercices abdominaux des neurones, je lâche l'affaire dès la deuxième ligne.
N
26 avril 2015 10:59
Tu pose bcp trop ton ex en victime...ce qu'elle a fait elle la fait en connaissance de cause, c'est une d'adultes qui a fait des choix egoiste et c'est peu dire même.

Elle a eclaté votre famille déliberement en se laissant dominé par sa connerie dsl de le dire mais c'est vrai donc stp arrete de lui trouvé des pretexte , de dire qu'elle est manipulé par sa collègue ou autre....retrouve ta dignité et fait une introspection sur toi sur l'echec de ta relation et avance...cette angélique c'est du passé pense a ton avenir et à tes enfants.
P
26 avril 2015 11:06
Citation
Ath Fraisoo a écrit:
Comment vous faites pour vous attaquer à un truc aussi long ? Déjà nos propres vies on s'en tape, mais alors celles des autres !!!! Même en s'y préparant mentalement, en s'échauffant, avec des exercices de génuflexion, talons fesses, montées de genoux, quelques pompes et autres exercices abdominaux des neurones, je lâche l'affaire dès la deuxième ligne.

MMMDDDDDRRRRR alors là tu m'a tué ! ! ! ! Peut être parce qu'on est psychologue ? Mais j'avoue que j'ai eu du mal à tout lire smoking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/04/15 11:07 par perlipopette.
[b][center][color=#CC0033]Beaucoup seraient terrifiés si au lieu de voir leur visage dans le miroir, ils y voyaient l'état de leur cœur ![/color][/center][/b]
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