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J'ai été envoyé pour briser les instruments de musique
N
27 juillet 2008 13:44
"La musique fait pousser l'hypocrisie dans le cœur." (I, IV)

"Le salaire du chanteur et de la chanteuse est illicite." (VIII)

"J'ai été envoyé pour briser les instruments de musique." (VI)

"Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui [1] !" (II)

"En vérité, Allah a interdit le vin, les jeux de hasard, le tambour et le "Ghoubayrâ" " (III, I)

"Celui qui s'assoit pour écouter une chanteuse aura du plomb fondu coulé dans les oreilles le Jour Final." (II)

"J'étais en présence du Prophète Mouhammad lorsqu'il entendit la flûte d'un berger. Il fit alors exactement la même chose [2]." (III, I, VII)

"Il y aura parmi ma "oummah" des gens qui considéreront le vin, le porc, la soie et les instruments de musique comme étant licites." (V)

"Ecouter les instruments de musique est un péché. Se rassembler pour le faire est un péché plus grave. Y prendre du plaisir est du "Koufr"." (II)

"Quoi ? Des instruments de Satan dans la maison de l'Envoyé d'Allah ?" "O Abou Bakr ! Chaque peuple a sa fête et c'est aujourd'hui la notre." (V)

"Allah m'a envoyé comme miséricorde et guidée pour les mondes. Et Il m'a ordonné de faire disparaître les "mazâmîr", les "barâbit" et les "ma'âzif", ainsi que les idoles qui étaient adorées durant l'Ignorance." (III)

"Il y aura dans cette communauté des ensevelissements, des défigurations et des lapidations." "O Envoyé d'Allah ! Quand aura lieu cela ?" "Lorsque proliféreront les chanteuses, les instruments de musique et lorsque sera bu le vin." (IX)

"Des gens de ma communauté consommeront du vin en lui donnant une autre appellation. Des instruments de musique seront joués devant eux, et des chanteuses. Allah les ensevelira dans le sol et transformera certains d'entre eux en singes et en porcs." (VII)

"O Envoyé d'Allah ! J'avais formulé le vœu que si Allah vous ramenait sain et sauf, je jouerai du "Douff" en votre présence et je chanterai." "Si tu as réellement fait ce vœu, alors tu peux jouer… Au cas contraire, non." "Satan a peur de toi, O Oumar ! J'étais assis et elle était en train de jouer du "douff". Abou Bakr est entré et elle a continué à jouer. Puis Ali est arrivé et elle a continué encore. Ce fut ensuite au tour de Ousmân d'arriver et elle ne s'est pas arrêtée. Enfin, lorsque tu es entré, O Oumar, elle a caché le "Douff" ! " (III, IX)

"Lorsque (…) les voix s'élèveront dans les mosquées, le dirigeant d'un peuple sera le plus grand pécheur parmi eux, les gens de confiance seront les plus vils, on respectera un homme par crainte de ses méfaits, les chanteuses et les instruments de musique apparaîtront, le vin sera bu et la dernière partie de cette communauté maudira la première partie: alors attendez-vous à ce moment à ce qu'un vent rougeâtre, des tremblements de terre, des ensevelissements, des défigurations, des lapidations voient le jour, ainsi que signes qui se suivront successivement, à l'instar des grains d'un chapelet qui s'est brisé tombent, les uns après les autres." (IX)


[1] un homme qui chantait.
[2] se boucher les oreilles et s’éloigner.


I. Abou Dâoûd… IV. Bayhaqui… VII. Ibné Mâjah
II.Abou Ishâq… V. Boukhâri… VIII. Tabrâni
III. Ahmad… VI. Ibné Ghaylân… IX. Tirmidhi
m
27 juillet 2008 19:49
Salam Alaykoum,

Est-ce qu'il s'agit de tous les types de musiques ? Même les chants "religieux" (je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça au vu de ce que je viens de lire ?)

Merci
N
28 juillet 2008 00:33
chants religieux, par "chants", vous voulez dire "sans instruments"?
m
28 juillet 2008 07:24
Certains sont sans instruments, d'autres peuvent l'être avec du 3ud je crois (ex : les chants de Souiri,...)
N
28 juillet 2008 12:19
Question :

Nous avons entendu dire qu'il y a, chez certains savants musulmans, une opinion disant que le chant et la musique sont autorisés en islam. Que pouvez-vous nous en dire ?

Réponse :

En islam, il y a certaines catégories de musiques qui sont autorisées à l'unanimité, d'autres musiques qui sont interdites à l'unanimité, enfin certaines musiques qui font l'objet de divergences d'opinions parmi des savants musulmans.
N
28 juillet 2008 12:22
A) Ce qui fait l'unanimité et n'est pas concerné par ce débat :

Ce qu'il faut d'emblée dire c'est que ce qui fait débat est seulement la question de savoir s'il est permis de faire ou d'écouter des chants ou de la musique en tant que divertissement, donc en tant qu'acte permis (mubâh) en soi, acte pour lequel il ne peut y avoir de récompense dans l'au-delà que par rapport à l'intention de se reposer pour pouvoir à nouveau mieux agir dans le bien. Cependant, il n'y a pas débat à propos du fait d'écouter ou de faire du chant ou de la musique en tant qu'actes cultuels en soi, en tant qu'actes qui serviraient directement à se rapprocher de Dieu : il n'y a pas débat car une telle perception est erronée à l'unanimité des savants (Islâm aur mûssîqâ, Muftî Muhammad Shafî', avec annotations de Cheikh Abd ul-Mu'izz, p. 291, p. 294).

Cette précision faite, il faut aussi dire que, même lorsque chant et musique sont pris comme divertissements, les cas suivants sont eux aussi hors du cadre du débat car faisant l'unanimité chez les ulémas. En effet, attachés à un cadre éthique et à une certaine vision de la vie, les musulmans sont d'accord pour dire que les cas suivants (qu'ils concernent le chant seul ou l'instrumentation musicale seule ou le chant accompagné d'une instrumentation musicale) sont hors du cadre éthique :

1) quand le contenu du chant manque aux principes musulmans (appel à la violence, grossièreté, obscénité, éloge de l'alcool, invitation à l'adultère, etc.) ;
2) quand, à côté du chant ou de la musique, se trouve un ou plusieurs éléments qui contreviennent aux principes de l'islam (ambiance malsaine, nudité, scènes obscènes, etc.) ;
3) quand chanter ou écouter le chant ou la musique est fait à un moment ou d'une façon qui entraîne un manquement dans ses devoirs vis-à-vis de Dieu ou de ses parents, etc. (pas de respect pour les horaires des prières obligatoires, délaissement des parents, manquements aux devoirs de son épouse ou de ses enfants, etc.) ;
4) quand on se laisse aller à une inversion dans l'échelle de ses valeurs et qu'au lieu que le divertissement reste un moment temporaire et secondaire permettant de se prélasser pour pouvoir ensuite mieux et de nouveau se consacrer à l'objectif de la vie (se souvenir de Dieu, L'aimer, développer sa spiritualité, agir pour le bien de la société), c'est le chant qui prend, dans l'esprit, le cœur et les actes de sa vie, la place qui est réservé à d'autres choses.

Ces points-ci sont donc hors du cadre du débat. Ce sont les autres types de chants et de musique qui font l'objet du débat que nous allons évoquer.
h
28 juillet 2008 12:22
salam ou3aleykoum,

Merci CasaToulouse pour ce rappel.

J'ai une question à propos d'un des hadiths :

"Quoi ? Des instruments de Satan dans la maison de l'Envoyé d'Allah ?" "O Abou Bakr ! Chaque peuple a sa fête et c'est aujourd'hui la notre." (V)"

Lorsqu'Abou Bakr parle d'instruments de Satan, est ce vraiment ceux qui ne sont pas autorisés en temps normal mais le sont en temps de fête ???
N
28 juillet 2008 12:29
B ) Ce qui est concerné par le débat à propos du chant et de la musique :

Pourquoi y a-t-il débat ? L'islam interdirait-il les divertissements ? Non, bien au contraire : le divertissement fait partie de l'existence humaine et l'islam ne l'interdit pas ; cependant il demande que les musulmans le fassent dans une mesure saine et équilibrée. Or, le divertissement a ceci de particulier par rapport à d'autres activités que, ne causant que du plaisir et de la détente, il peut facilement mener peu à peu le joueur à devenir paresseux et insouciant de ses devoirs (vis-à-vis des hommes ou vis-à-vis de Dieu). On peut ainsi remarquer qu'il est des divertissements qui, une fois qu'une personne se met à les pratiquer, se mettent – pour reprendre l'expression de Ben Halima – à occuper une bonne partie de sa "mémoire vive" : même après le temps passé dans ces divertissements, il devient très difficile à cette personne de se concentrer dans la prière, les invocations et la lecture du Coran, ces activités spirituelles perdant leur goût et devenant "lourdes" (voir Six leçons pour les jeunes, inspirées de Sourate Youssef, Ben Halima Abderraouf, Le Figuier, p. 8). De plus, ces divertissements absorbent une bonne partie du temps de la personne, détournant celle-ci d'activités infiniment plus profitables – telles qu'une promenade, la pratique d'un sport, des visites, des activités associatives – voire même d'activités essentielles – devoirs scolaires, service de la famille, etc. C'est pour lui éviter cela que l'islam a offert au musulman un cadre orientant ses divertissements.

"… Tout ce par quoi le musulman se divertit est "bâtil" sauf le fait qu'il tire à l'arc, le fait qu'il éduque son cheval, et le fait qu'il joue avec sa famille, car cela relève de la vérité ("al-haqq"winking smiley" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 1637). Certains musulmans ont cru que le terme "bâtil" signifiait ici "interdit", alors qu'il est ici employé par opposition à "haqq" ("vérité"winking smiley et qu'il signifie donc "inutile", dans le sens où le divertissement autre que ces trois-là n'est ni interdit, ni déconseillé, ni recommandé ni obligatoire, il reste juste permis en soi et ne rapporte aucune récompenses auprès de Dieu (voir ce que Ash-Shawkânî a écrit à ce sujet : Nayl al-awtâr, tome 8, p. 248). D'ailleurs il n'y a pas que ces trois divertissements qui fassent exception : tout divertissement qui contribue lui aussi à atteindre un objectif voulu par l'islam fait exception et n'est pas inutile ; ainsi le Prophète a-t-il invité Aïcha à regarder le jeu des Abyssiniens, fait autre que les trois divertissements sus-cités. Un autre Hadîth dénombre ainsi quatre divertissements qui font exception. Cet autre Hadîth emploie d'ailleurs, pour qualifier des divertissements autres que ceux qui font exception, le terme "lahw" au lieu de "bâtil" (voir As-Sahîha, n° 315). Il est vrai que, parmi ces divertissements autres que ceux faisant exception, il en est qui sont "interdits en soi" et sont donc à délaisser systématiquement ; cependant, les autres restent "lahw", c'est-à-dire "futiles" – dans le sens de "neutres" : ils ne rapportent ni récompense ni péché –, et restent donc permis en soi.

La question qui se pose est seulement de savoir si le chant et la musique sont des divertissements qui relèvent de la catégorie "à délaisser systématiquement" ou qui relèvent de la catégorie "neutres, permis en soi du moment qu'ils sont utilisés avec modération". S'ils sont à délaisser systématiquement (harâm mutlaqan), cela est à rapprocher du cas du jeu de trictrac tel qu'il est compris par la majorité des savants : ce jeu est systématiquement à éviter parce que susceptible de créer chez celui qui se met à y jouer un fort attachement (huwa mazinna lis-sadd 'an dhikr-illâh wa 'an-is-salât – yad'û qalîluhû ilâ kathîrih) ; même si quelqu'un se sent capable de ne pas en devenir accro, la règle est qu'il doit s'en abstenir. Par contre, s'ils sont permis en soi (mubâh fî nafsih, yahrum bil-'âridh), cela veut dire qu'en soi on peut les pratiquer mais qu'il faut arriver à le faire dans le cadre éthique voulu et avec modération ; cela est alors à rapprocher du cas du jeu de trictrac comme le perçoivent ces quelques savants shafiites qui pensent que ce jeu est en soi permis et qu'il ne devient interdit que dans le cas où on le joue avec une mise d'argent, ou bien où on le joue d'une façon qui détourne concrètement de l'orientation de la vie, ou bien où on y devient accro.

Pour reprendre les mots de Muftî Muhammad Shafî', la question du chant et de la musique "a fait l'objet de longs débats entre des savants musulmans de ces derniers siècles" (Islâm aur musîqâ, p. 87). Ici, nous allons aborder d'abord le cas du chant en tant que tel, ensuite celui de l'instrumentation musicale.
N
28 juillet 2008 12:31
B.1) Le chant seul (al-ghina-l-mujarrad) :

Par "chant seul", il faut comprendre "le chant sans accompagnement musical". Mais, déjà, qu'entend-on par "chant" ?

B.1.1) Il y a le fait de seulement prononcer des vers ou des phrases présentant des assonances et de les prononcer en modulant harmonieusement sa voix ; ce genre de poèmes est aussi parfois appelé "chant".
B.1.2) Et puis il y a le "chant" véritable, à propos duquel on s'exerce à améliorer sa voix, et que l'on chante parfois seul, parfois en public, mais qui ne contient aucun propos et aucun accompagnement contraire à l'éthique musulmane.
B.1.3) On désigne aussi parfois sous le nom de "chant" ce qui est destiné à réveiller certaines pulsions chez l'homme : il s'agit de chants dont les propos sont contraires à l'éthique musulmane (et qui relèvent donc du point A, cité au tout début).

Le type de "chant" B.1.1 est autorisé à l'unanimité (Islâm aur musîqâ, p. 340), tandis que le type B.1.3 est interdit à l'unanimité. C'est le type B.1.2 qui fait l'objet d'avis divergents entre les savants :

Certains savants hanafites et hanbalites pensent que cela est interdit, d'autres que cela est fortement déconseillé (Al-Fiqh al-islâmî wa adillatuh, tome 4 p. 2664). Ces savants se fondent sur le Hadîth : "Le chant fait croître l'hypocrisie dans le cœur" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 4927). Certes, cette parole n'est pas authentique en tant que Hadîth du Prophète (comme l'a écrit Al-Irâqî, dhayl al-ihyâ, tome 2 p. 444), mais son contenu est approuvé par cette parole de Aïcha : "Abû Bakr s'est rendu chez nous alors que deux petites filles ansarites chantaient en répétant ce que les Ansârs avaient dit lors de la campagne de Bu'âth. Elles n'étaient pas des chanteuses. Abû Bakr dit : "Le son du diable dans la maison du Messager de Dieu ?" Cela se passait un jour de fête (Eid), et le Prophète lui dit : " Abû Bakr, chaque peuple a son jour de fête, et aujourd'hui c'est le nôtre" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 909 etc., Muslim, n° 892). Voyez : si Aïcha a tenu à préciser qu'elles chantaient mais qu'elles n'étaient pas des chanteuses, c'est parce qu'elle savait que le chant [type B.1.2] est interdit ou fortement déconseillé ; elle voulait donc dire qu'elles ne faisait que réciter d'une voix mélodieuse mais naturelle des poèmes [donc que c'était un "chant" de type B.1.1] et non un chant tel qu'en font les professionnels (type B.1.2), lequel est justement interdit ou déconseillé. De plus, Abû Bakr a bien qualifié ce chant de "son du diable", ce qui montre comment il considérait le chant. Enfin, le Prophète n'a pas nié que le chant mérite ce qualificatif, il a simplement toléré ce type de chant parce que c'était un jour de fête.
N
28 juillet 2008 12:32
Certains autres savants sont d'avis qu'en soi ce type de chant est autorisé ; Wahba az-Zuhaylî a relaté cet avis de "certains autres savants hanafites, hanbalites et malikites" (Al-Fiqh al-islâmî wa adillatuh, tome 4 p. 2664). En l'absence de texte authentique, disent ces savants, c'est la règle de la permission originelle qui s'applique. Or la parole "Le chant fait croître l'hypocrisie dans le cœur" n'est effectivement pas authentique en tant que Hadîth rapporté du Prophète. Quant à la parole de Aïcha "et elles n'étaient pas des chanteuses", cela désigne le chant de type B.1.3 (c'est une des explications : voir Fat'h ul-bârî, Shar'h Muslim). Et même à considérer que cela désigne effectivement le chant de type B.1.2 (ce qui est une autre des explications : voir Fat'h ul-bârî, Shar'h Muslim), alors cela est dû à un fait particulier, qui fait aussi l'unanimité : un homme ne peut pas écouter le chant d'une femme qui n'est pas sa femme ni sa proche parente (mahram) (Al-Ihyâ, tome 2 p. 438, Islâm aur mûssîqâ, p. 76, p. 270, p. 279, p. 284) ; c'est pourquoi le Prophète a interdit les chants de femmes [devant des hommes] (voir le Hadîth rapporté par Ibn Mâja, n° 2128 : hassan : note de bas de page sur Al-Mughnî, 5/673). Quant à la parole de Abû Bakr "le son du diable", elle ne peut pas – d'après l'interprétation que les savants du premier avis ont donnée – être appliquée au chant de ces deux petites filles, puisque ces savants tenants du premier avis ont dit eux-mêmes qu'il s'agissait d'un "chant de type B.1.1" ; or le type B.1.1 est permis à l'unanimité (Islâm aur musîqâ, p. 287) ! En fait le chant de type B.1.2, fait par des hommes ou des petites filles, est permis en soi, mais il faut rester vigilant vis-à-vis de soi-même pour qu'il n'entraîne pas des choses interdites (en termes de propos, etc.), car c'est alors que cela devient "le son du diable" (Ahkâm ul-qur'ân, Ibn al-Arabî, tome 3 p. 207). C'est donc pour cela que, d'une part, le Prophète n'a pas nié que le chant mérite ce qualificatif, et que d'autre part il l'a toléré ; s'il était systématiquement "son du diable", le fait qu'il s'agissait d'un jour de fête n'aurait eu aucune incidence. En temps normal, ce genre de chant est autorisé, mais il faut rester vigilant car cela peut devenir un "son du diable" ; cependant le jour de fête demande une plus grande tolérance et un assouplissement de la vigilance, l'accent étant alors mis sur le caractère autorisé.

Wahba az-Zuhaylî donné préférence à ce second avis (Al-Fiqh al-islâmî wa adillatuh, tome 4 p. 2664).
z
28 juillet 2008 12:32
Salam alaycoum catalousesmiling smiley.

Tes copier coller viennent de la maison de l'islam.
Comme l'étude est longue tu auras plus vite fait de donner le liens directsmiling smiley.
Même si il a déjà été donné sur les nombreux débat sur la musique mais pas de mal à le remettre.
Si les oliviers connaissaient les mains qui les ont plantés, leur huile deviendrait des larmes. [b][color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color]@@@@@@ [color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#FFFFFF]@@@@@[/color] [color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#009900]@@@@@@[/color][/b]
N
28 juillet 2008 12:42
ben voila, t'as tout compris. je voulais me gagner a moi le merite de monsieur Maison-Islam. c'est malin comme remarque et quelle habilite a retrouver les sources!

voila, pour finir l'article vous n'avez qu'a taper sur google n'importe quelle partie de ces textes-la, comme tout le monde quoi [attention, on me gonfle vite fait!], sinon vous demander le lien a zouitina pour ceux qui ont toujours du mal avec leur clavier.

bonJoir,
h
28 juillet 2008 12:44
salam ou3aleykoum,

Mais tu n'as pas répondu exactement à ma question : je ne parle pas du sujet de la musique de manère générale mais des instruments de musique qui sont en principe pas autorisés, qu'en est-il de ceux-là dans le hadith que j'ai relevé précédemment ???
h
28 juillet 2008 12:44
salam ou3aleykoum,

Mais tu n'as pas répondu exactement à ma question : je ne parle pas du sujet de la musique de manière générale mais des instruments de musique qui sont en principe pas autorisés, qu'en est-il de ceux-là dans le hadith que j'ai relevé précédemment ???
z
28 juillet 2008 12:49
Citation
casatoulouse a écrit:
ben voila, t'as tout compris. je voulais me gagner a moi le merite de monsieur Maison-Islam. c'est malin comme remarque et quelle habilite a retrouver les sources!

voila, pour finir l'article vous n'avez qu'a taper sur google n'importe quelle partie de ces textes-la, comme tout le monde quoi [attention, on me gonfle vite fait!], sinon vous demander le lien a zouitina pour ceux qui ont toujours du mal avec leur clavier.

bonJoir,

lol grinning smileygrinning smileygrinning smiley

Quelle susceptibilité!
Mon intention n'était pas celle là non. Faudrait être tordu pour penser une chose pareil.

Je connais ce site pour l'avoir parcouru depuis des années.
Je n'ai fait aucune recherche pour le reconnaitre.

Cet article est long et les messages longs sur internet sont peu lus.

Passé une trentaine de ligne, les gens zappent.
C'ets un échange d'expérience et non un quelconque dénigrement.
De mettre le lien est des fois plus agréable, plus utile, que le copier coller en lui même.
J'en fait moi la première mais passé une certaine longueur c'est pas lu.

Et si tu avais lu jusqu'au bout j'ai écrit:"pas de mal à le remettre.".

Brarak'Allahou fik pour ton rappelsmiling smiley et je te serai grès de ne pas me coller des intentions qui ne sont pas les miennes.

smiling smiley
Si les oliviers connaissaient les mains qui les ont plantés, leur huile deviendrait des larmes. [b][color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color]@@@@@@ [color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#FFFFFF]@@@@@[/color] [color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#009900]@@@@@@[/color][/b]
N
28 juillet 2008 13:17
grinning smiley salaamou alaykoum ma soeur

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"Quoi ? Des instruments de Satan dans la maison de l'Envoyé d'Allah ?" "O Abou Bakr ! Chaque peuple a sa fête et c'est aujourd'hui la notre."
Lorsqu'Abou Bakr parle d'instruments de Satan, est ce vraiment ceux qui ne sont pas autorisés en temps normal mais le sont en temps de fête ???
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"Abû Bakr s'est rendu chez nous alors que deux petites filles ansarites chantaient en répétant ce que les Ansârs avaient dit lors de la campagne de Bu'âth. Elles n'étaient pas des chanteuses. Abû Bakr dit : "Le son du diable dans la maison du Messager de Dieu ?" Cela se passait un jour de fête (Eid), et le Prophète lui dit : " Abû Bakr, chaque peuple a son jour de fête, et aujourd'hui c'est le nôtre" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 909 etc., Muslim, n° 892).

Voyez : si Aïcha a tenu à préciser qu'elles chantaient mais qu'elles n'étaient pas des chanteuses, c'est parce qu'elle savait que le chant [type B.1.2] est interdit ou fortement déconseillé ; elle voulait donc dire qu'elles ne faisait que réciter d'une voix mélodieuse mais naturelle des poèmes [donc que c'était un "chant" de type B.1.1] et non un chant tel qu'en font les professionnels (type B.1.2), lequel est justement interdit ou déconseillé. De plus, Abû Bakr a bien qualifié ce chant de "son du diable", ce qui montre comment il considérait le chant. Enfin, le Prophète n'a pas nié que le chant mérite ce qualificatif, il a simplement toléré ce type de chant parce que c'était un jour de fête.

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pour repondre a ta question, il faudrait deja se mettre d'accord pour une traduction. j'ai lu le texte en arabe et il est dit "mazaamiir" [pluriel de "mizmaar", sorte de flute a ma connaissance] de satan.
h
28 juillet 2008 14:26
salam ou3aleykoum,

smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/07/08 14:30 par hamdoulillah_.
N
28 juillet 2008 20:34
ce post aurait du susciter un vif interet pour la question de la musique et du chant, car de nos jours la chose se vit au quotidient et le plus banalement du monde.
29 juillet 2008 15:14
Je savais pas que la soie c été haram?
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