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Israel refuse un état palestienien sur la base des frontières de 1967
l
21 mai 2011 11:15
Benyamin Nétanyahou et Barack Obama se sont entretenus, vendredi, dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, à Washington.
La position américaine sur le processus de paix ravive la mésentente entre les deux hommes.

Le drapeau israélien flottait vendredi sur Blair House, la résidence présidentielle mise à la disposition des hôtes étrangers à deux pas de la Maison-Blanche, mais cela n'empêchait pas tous les observateurs de constater un véritable avis de tempête sur la relation israélo-américaine.

La rencontre entre le président des États-Unis, Barack Obama, et son hôte, Benyamin Nétanyahou, qui s'est tenue en fin de matinée pour se prolonger par un déjeuner de travail, a eu lieu dans un contexte extrêmement tendu, au lendemain du grand discours de soutien aux révoltes arabes prononcé par le président américain. Dès jeudi soir, le premier ministre israélien n'avait pas caché sa colère après avoir entendu le président américain se prononcer pour la première fois publiquement pour «un État palestinien sur la base des frontières de 1967». Ce scénario «laisserait une partie des Israéliens à l'extérieur et sans défense», avait tempêté Nétanyahou, excluant tout retrait sur le tracé de ces lignes.

Le New York Times rapporte même qu'ayant eu vent de l'intention d'Obama d'évoquer les frontières antérieures à la guerre des Six-Jours, «Bibi» Nétanyahou a appelé la secrétaire d'État, Hillary Clinton, «furieux», jeudi matin, avant le discours, pour lui demander d'enlever le passage en question. Barack Obama est passé outre. «Washington ne comprend pas la réalité», a dit l'entourage du premier ministre israélien, très «déçu».
Politique d'«arrière-cour»

Ce camouflet vient s'ajouter aux épisodes de tension récurrents depuis deux ans et demi entre les deux hommes, qui se sont déjà rencontrés sept fois. Allié stratégique des États-Unis, Israël accuse le président Obama d'avoir, depuis le début, favorisé les Palestiniens dans son approche du conflit, en mettant d'emblée la pression pour un arrêt de la colonisation israélienne dans les Territoires occupés. La démission brutale de l'émissaire George Mitchell, qui incarnait cette politique, et le relatif profil bas de la Maison-Blanche avaient laissé croire à Nétanyahou qu'il avait été entendu. L'ire n'en est que plus vive.

La présidence n'a, de son côté, jamais avalé la couleuvre du refus clair et net d'Israël d'arrêter les implantations de colons en Cisjordanie. Elle aurait été fu­rieuse d'apprendre que le premier ministre israélien s'apprêtait à donner un discours au Congrès à l'invitation du républicain John Boehner et aurait planifié le discours de jeudi sur le Moyen-Orient pour lui couper l'herbe sous le pied. «Vous recevez tellement de rapports sur le fait que Bibi fait de la politique dans votre propre arrière-cour que vous finissez par en déduire qu'il n'y a rien à discuter avec ce type-là», a confié au New York Times ­Daniel Levy, un ancien négociateur américain.
«Profonde et légitime inquiétude»

Jeudi, Barack Obama a pourtant réaffirmé son soutien «indéfectible» à Israël dans son discours, appelant les Palestiniens à revenir à la table des négociations, alors que ces derniers ont désormais pour stratégie de faire reconnaître l'État palestinien par l'Assemblée générale de l'ONU. Il a clairement indiqué que les États-Unis tenteraient de s'opposer à cet effort de reconnaissance symbolique de la Palestine et souligné avec force que l'accord signé par le Fatah avec le Hamas, organisation terroriste qui ne reconnaît pas le droit à l'existence d'Israël, suscitait une «profonde et légitime inquiétude» pour les Israéliens. Les bases d'un accord sont claires, a-t-il dit : «Une Palestine viable et un Israël en sécurité».

Les officiels de la Maison-Blanche expliquent que la mention des frontières de 1967 était une tactique destinée à faire revenir les Palestiniens à la table des négociations et à bloquer leur démarche à l'ONU. Ils ne cachent pas leur inquiétude sur ce dossier, alors que plusieurs gouvernements européens semblent glisser peu à peu dans le camp des partisans de la reconnaissance. Les Israéliens espèrent toujours que Washington mette tout son poids dans la bataille.

Le discours d'Obama a été vivement critiqué par le camp républicain, qui l'accuse d'affaiblir la relation avec le «seul allié» véritable de l'Amérique au Moyen-Orient. À 18 mois de la présidentielle, Barack Obama risque, par son discours, de s'aliéner le soutien d'une partie de l'influent électorat juif, très remonté contre ses ouvertures aux Palestiniens. Il sera dimanche au Congrès annuel du principal lobby pro-Israël AIPAC, très introduit sur la colline du Capitole, pour tenter d'apaiser leurs inquiétudes.

Mais, parti en Europe, il ne sera en revanche pas à Washington lundi, quand Benyamin Nétanyahou prononcera son discours devant le Congrès. Au-delà de la question de la paix, celui-ci pourrait s'employer à jeter quelques baquets d'eau froide sur l'optimisme d'Obama concernant les révoltes arabes.
N
ND
21 mai 2011 11:34
le vent tourne smiling smiley
l
21 mai 2011 11:45
Citation
ND a écrit:
le vent tourne smiling smiley

nchah Allah .
k
21 mai 2011 12:00
Ceux qui soutiennent israel n'ont qu'à lui donner une partie de leurs terres histoire de voir la réaction des populations en Europe/USA ptdr

Tant qu'israel vole la terre des non Européens ça passe...

Israel, à force d'avoir un gros ventre, finira par ne rien avoir du tout.
c
21 mai 2011 12:02
il peut dire ce qu'il veut, essayer de sauver sa place en menageat l'extreme droite. il va falloir faire des concessions. et oui, l'avénement de la democratie dans la region fait qu'israel va devoir composer avec des peuples et non avec des tyrans.
l
21 mai 2011 12:07
Citation
karimero a écrit:
Ceux qui soutiennent israel n'ont qu'à lui donner une partie de leurs terres histoire de voir la réaction des populations en Europe/USA ptdr

Tant qu'israel vole la terre des non Européens ça passe...

Israel, à force d'avoir un gros ventre, finira par ne rien avoir du tout.


il y a différentes façons de coloniser, de contrôler..... c'est juste plus visible en Palestine ...
B
21 mai 2011 15:22
a quand un bombardement sur les tyrans qui ne respecte pas la resolution de l onu?????????
B
21 mai 2011 21:11
Salam alikom

Je ne sais pas si vous comprenez l'arabe ou pas mais il faut savoir que

ما أخذ بالقوة لا يسترد إلا بالقوة

Salam alikom.
أستغفر الله العظيم و الحمد لله
B
22 mai 2011 01:44
Citation
Bibers a écrit:
Salam alikom

Je ne sais pas si vous comprenez l'arabe ou pas mais il faut savoir que

ما أخذ بالقوة لا يسترد إلا بالقوة

Salam alikom.

Tant mieux, il ne font que creuser leur tombe ... tôt ou tard cela arrivera !

Quel arabe pourrai accepter une Palestine sans ALQODS ? et je doute fort que les gens de l'espèce de Netanyahou puissent comprendre ça, et la puissance militaire n'a jamais été éternelle dans l'Histoire humaine ...
 
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