Tout d'abord, mabrouk ramadan à toutes et à tous et que ce mois soit celui de la sérénité et du partage.
Voilà ma question : ma mère est décédée il y a de celà bientôt 3 ans (Allah y rahmha ou y rham jami3 el mouslimin). Elle était séparé de mon père depuis 6 ans, mon père que d'ailleurs ne n'avions pas vu tout ce temps. A son décès, ça a été l'occasion de le revoir et d'établir très lentement des relations ( c'est pas très facile). Ma mère nous a laissé en héritage quelques bien, bijoux, 2 compte en banques (hamdoullah), dont un n'appartiennait qu'à elle et moi (Compte joint sans héritier). C'était sa volonté de me confier une partie de son héritage en me laissant des recommandations très précise sur ce que je devais en faire. 3 ans sont maintenant passé (le deuil est enfin fait, même si elle me manque beaucoup), et avec mes frères et soeurs, nous decidons enfin de partager l'héritage de ma mère. Voici mes questions : - Certains de mes frères et soeurs refusent que nous incluons mon père dans l'héritage de ma mère, pretextant qu'il nous a abandonné et que ma mère a dû galérer pour amasser ses biens. Je ne suis pas tout à fait d'accord. Il en reste pas moins notre père et il a droit à sa part comme tout à chacun. Pour nous mettre d'accord, rien de mieux que de se referrer à l'islam et à ce qui est prescrit dans ce cas. En matière d'héritage, comment doit s'effectuer le partage ? - Parmis son heritage, ma mère avait des bijoux. Là encore, est-ce que les bijoux sont à partager par tous, où doivent-ils être gardé par les filles de la famille ? - Le compte joint qu'elle avait avec moi, à malheureusement été bloqué par l'un de mes frères et soeurs. Selon la jurisprudence de la banque, seul la moitié me revient de droit. L'autre moitié est à partager entre les héritiers. Je ne pourrais pas accomplir la volonté de ma mère car mes frères et soeurs veulent cette moitié pour leurs affaires personnelles. Là encore, en matière d'islam, qu'est-ce que je dois faire : recours auprès de la banque pour contester cette jurisprudence et récupérer mon autre moitié, Ou alors leur laisser la moitié sachant que parmi les héritiers, il y a mon père et que par son statut de mari il va récupérer la majorité de la somme ?
Merci d'avance de m'aiguiller, car j'avoue ne pas savoir quoi faire. Je ne voudrais pas être en porte à faux vis à vis de mon père, de mes frères et soeurs, et biensur de la volonté de DIEU.
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