La République d’Iran a condamné 11 travailleurs à la prison et à la flagellation.
Fars Gavily, Eqbal Latifi, Sedik Sobhani, Khaled Savari, Teyeb Mollaei, Teyeb Chatei, Yaddollah Moradi, Sediq Amjadi, Mohioldin Rajabi, Habibollah Kale-Kani et Abbas Andriani, 11 militants ouvriers arrêtés le 1er mai à Sanandage ont été condamnés à 91 jours d’emprisonnement et à dix coups de fouet pour avoir pris part à la manifestation du 1er mai.
Cette condamnation est en réalité un moyen d’action supplémentaire utilisé par le régime islamique pour anéantir le mouvement des travailleurs et pratiquer l’intimidation à l’égard du peuple iranien en l’empêchant de continuer la lutte pour ses droits et libertés. Cette action violente et oppressive perpétrée contre les militants ouvriers doit être catégoriquement condamnée, au niveau international, par toutes les organisations syndicales et par les associations de défense des droits de l’homme et des libertés civiles.
Nous en appelons à toutes les organisations syndicales et des droits de l’homme pour dénoncer la République islamique d’Iran, et demander l’annulation de ces condamnations. Les travailleurs du peuple d’Iran ont besoin d’un mouvement fort de solidarité internationale afin de repousser les nouvelles vagues qui attaquent brutalement le peuple iranien.
Ali Javadi, Secrétaire du Comité central, Parti communiste ouvrier unifié, 6 août 2007
* Traduit par Jérôme Maucourant, militant du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) - France
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