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l intifada des touaregs
k
14 juillet 2005 20:53
Des centaines de manifestants, issus des tribus Touaregs du sud de l'Algérie ont pris d'assaut et incendié tous les symboles de l'Etat. Ils exigent tout simplement leur indépendance.


L'Algérie connaît, depuis quelques semaines, un véritable soulèvement ethnique des populations Touaregs dans le grand Sahara central que les forces de sécurité algériennes ont mis en état d'alerte maximal. Les derniers évènements en date ont eu lieu, en début de semaine, dans la ville de Tamanrasset, à 2.000 km au sud de la capitale algérienne. Tamanrasset étant, rappelons-le, l'une des plus importantes cités des Touaregs. Des dizaines de jeunes et de moins jeunes, issus des tribus Targuis, populations entièrement berbérophones, ont littéralement saccagé tous les symboles de l'Etat algérien qu’ils considèrent comme un oppresseur qui a procédé à l'arrestation de plusieurs dizaines de manifestants.
Le siège de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) a été pris d'assaut par les foules en colère, avant d'être carrément incendié. Le même sort a été réservé à d'autres administrations comme les sièges des directions des moudjahidine, de la jeunesse et des sports, du commerce et du transport. Les drapeaux algériens ont également été systématiquement arrachés et brûlés. Estimant que les autorités algériennes ont pillé les richesses naturelles des Touaregs (toute la réserve algérienne en pétrole et en gaz naturel est située dans le territoire des Touaregs), les manifestants se sont également attaqués au siège de la Sonarem (direction des mines) et le bureau de la main-d’œuvre.
Un véhicule de l’ENOR (société chargée des mines d’or du Hoggar) a été brûlé et un autre subtilisé, reconnaissent les autorités algériennes locales. Le matériel de la direction de la réglementation et de l’administration générale (DRAG) a lui-aussi été saccagé. En somme, toute la région a sombré dans un chaos total. La circulation est interrompue et le calme n'a pas encore été établi.Cette Intifada fait suite à d'autres soulèvements survenus à Djanet (une autre ville importante des tribus Touaregs) à la fin du mois de juin dernier. A noter que les populations Touaregs sont situées essentiellement en Algérie, au Mali et au Niger. Mais ces tribus amazighes sont également installées en Libye et dans une moindre mesure au Tchad, au Burkina Faso et même au Benin. Ces peuples fiers de nomades, les Touaregs se montrèrent au fil des siècles rebelles à tout mélange avec les ethnies qui les entourent. Ils sont ainsi les seuls Amazighs qui ont perduré l'usage du Tifinagh. Aujourd'hui, ils exigent un statut d'autonomie, voire une indépendance. Le gouvernement algérien a toujours considéré les revendications des Touaregs comme un danger pour la stabilité du pays. C'est pour cette raison qu'Alger a activement milité pour éteindre l'insurrection armée des Touaregs au Niger, qui s'est soldée par la conclusion d'un accord de paix signé d'ailleurs à Tamanrasset en 1997.
Toutefois, le bras armé et militant des Touaregs, le Mouvement Populaire de l’Azawad (MPA), reste toujours très actifs. Les émeutes de Tamanrasset le prouvent. Le contexte politique international et la prolifération du trafic d'armes et du terrorisme dans la région du Sahara central semblent être des facteurs favorables pour la cause Targuie. Alors que le MPA avait opté pour une indépendance d'abord, au Niger et au Mali, avant de s'attaquer à l'Algérie et la Libye, les Touaregs semblent avoir changé de tactique.
La fragilité diplomatique de l'Algérie et de la Libye leur permet aujourd'hui de revendiquer des richesses dont les Touaregs ne profitent absolument pas : le pétrole et le gaz naturel. Estimés à environs trois millions, les Touaregs refusent en général ce terme d'origine arabe et généralisé par les Français pour les désigner. Ils préfèrent utiliser le nom de Kel Tamacheq (ceux qui parlent le tamacheq, une langue du groupe berbère) ou de Kel Taggelmoust (ceux qui portent le chèche indigo), ou le nom des grandes confédérations qu'ils constituent.Ces confédérations sont en fait de véritables sultanats, avec leurs chefs et leur organisation tribale ancestrale. Ces sultanats sont au nombre de sept : Houggar, Azguer, Ayer, Igar Ntikrit, Limden, Ikress et Tamzguida.
D
14 juillet 2005 21:22
Salam,



chti li me kay bri i hchem?


sinon quel est la sources stp?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/07/05 21:25 par Donatello.
b
14 juillet 2005 22:01
Le Maroc, ne doit pas hésiter à ouvrir ses portes pour soutenir la création de la Répulique Arabe Touareg Démocratique (la RATD) et promouvoir le droit à l'autodétermination, cher à nos voisins.
J'espère qu'on va bien s'amuser grinning smiley
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-   Un grand peuple sans âme est une vaste foule-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
N
15 juillet 2005 00:10
Aucune chance d'attirer un touareg lorsque tu inclus le mot "arabe" depend.

Marrant qd meme comme idee...
A
15 juillet 2005 09:47
bolzo dit:


"Le Maroc, ne doit pas hésiter à ouvrir ses portes pour soutenir la création de la Répulique Arabe Touareg Démocratique (la RATD) et promouvoir le droit à l'autodétermination, cher à nos voisins."




C'est plus fort que vous, il faut vraiment que l'on vous donne des cours d'ethnies !!!

Vous voyez des Arabes partout, c'est grave !!!!
b
15 juillet 2005 10:00
bah tant mieux, le maroc n'ayant aucun probleme avec l'amazighite on les aide a creer la republique touareg amazigh (RTA) avec la persepctive d'acueuillir les futurs membres de la republique kabyle.



Amar du sous a écrit:
-------------------------------------------------------
> bolzo dit:
>
>
> "Le Maroc, ne doit pas hésiter à ouvrir ses portes
> pour soutenir la création de la Répulique Arabe
> Touareg Démocratique (la RATD) et promouvoir le
> droit à l'autodétermination, cher à nos voisins."
>
>
>
>
> C'est plus fort que vous, il faut vraiment que
> l'on vous donne des cours d'ethnies !!!
>
> Vous voyez des Arabes partout, c'est grave !!!!


A
15 juillet 2005 11:44
[www.africatime.com]

ÉMEUTES À BÉCHAR, TAMANRASSET ET TARF: Que veulent-ils?
(L'Expression 13/07/2005)

Tous ces mouvements de protestation ont un dénominateur commun: le ras-le-bol.De Tamanrasset à Béchar en passant par Ouargla et d’autres localités du pays, des émeutes éclatent chaque jour et chaque année à la même période. Les revendications sont toujours les mêmes aussi bien à Tamanrasset qu’à Béchar ; chômage, mal vie, avenir incertain, distribution de logements jugée illégales, manque de prise en charge et absence des autorités locales sur le terrain de la contestation. Depuis quelques jours, Tamanrasset semble sous état de siège. La raison, une contestation populaire sur fond de revendications sociales. Les contestataires dénoncent la mauvaise gestion des élus locaux quant à leur prise en charge après les dernières intempéries ayant touché la région. Ces émeutes viennent après celles de Béchar début juillet dans le Sud-Ouest algérien suite aux coupures électriques. En cette période de canicule, plusieurs jeunes de Béchar ont exprimé leur ras-le-bol en occupant les ruelles de la ville. La colère de la population est due essentiellement à des coupures répétées et prolongées de l’électricité dans les foyers, plongeant ainsi la région dans le noir. Par ailleurs la ville de Tarf a connu un début de semaine houleux. La population excédée par les pénuries d’eau à répétition d’une part, et la liste des 34 bénéficiaires du logement social d’autre part a bloqué la R N 82 en signe de protestation.
A la même période Menia, une petite localité de Constantine a vécu les mêmes scènes. La raison, la recrudescence des accidents mortels de la route. Auparavant des émeutes ont éclaté à Djanet fin juin, lorsque la population a condamné le manque de prise en charge par les autorités après les intempéries qui ont causé d’importants dégâts dans la région du Tassili. La dernière en date a eu lieu à la prison d’El-Harrach. Des détenus ont tenu à exprimer leur répulsion quant à leurs conditions de détention, notamment en ce qui concerne l’hygiène et le suivi médical. Dans d’autres localités, la contestation est générée par les listes de logements. En effet, l’anarchie et l’inadvertance dans l’affectation des logements sociaux qu’ont connues les communes ont contribué à rendre la tension sociale inextricable.
Aujourd’hui encore, leurs séquelles sont difficilement effaçables. A chaque fois, les élus sont pointés du doigt quant à cet état de blocage qui a fait que pas moins de 55.000 logements réalisés ont été laissés à vau-l’eau. Les pouvoirs publics n’arrivent peut-être pas encore à se rendre compte de l’énorme préjudice moral et financier causé aussi bien aux citoyens qu’à l’Etat. Cet état de fait engendré par le changement de main de la distribution des logements à la faveur du décret exécutif n°04-334 du 24 octobre 2004 modifiant le décret exécutif n°98-42 du 1er février 1998 définissant les conditions et les modalités d’accès aux logements publics locatifs à caractère social. Ainsi tous ces mouvements de protestation ont un dénominateur commun.
Chômage, mal vie, avenir incertain, distributions de logements jugées illégales... tant de facteurs générant chaque année des émeutes à travers le territoire national. De ce fait, il est aisé de dire que le pays risque de sombrer une fois encore dans une spirale de violence au rythme d’une protestation par jour si aucune solution n’est trouvée dans les plus brefs délais par les pouvoirs publics, les autorités administratives et les élus locaux. Or, ces derniers se font le plus souvent remarquer par leur carence de présence sur le terrain.
En effet, ils sont rares, pour ne pas dire inexistants, les députés ou sénateurs ayant ouvert un bureau au niveau de leur wilaya ou localité d’origine. Aujourd’hui, l’impression qui prédomine au niveau des couches sociales les plus démunies est que le peuple n’a pas d’interlocuteur, qui lui explique le pourquoi et le comment de l’utilisation des deniers de la République. L’absence sur le terrain de ses représentants au niveau des deux chambres parlementaires, conjuguée à leur silence, fait que le citoyen ne sait plus réellement qui fait quoi dans un Etat plus marqué par l’opacité des décisions prises que par la transparence.
C’est pourquoi le plus souvent, le citoyen n’a d’autre alternative pour ses revendications que de recourir à l’émeute. Aussi, il est à se demander s’il ne faut pas organiser des élections locales anticipées au niveau de toutes les localités comme celles qui sont prévues dans le cadre des incidences de l’accord sur la plate-forme d’El Kseur? C’est du moins ce que pense une bonne frange de la population qui estime que les pouvoirs publics tiennent là une occasion idéale pour recomposer le champ politique local et pour redéfinir de nouvelles missions des APW et des maires, dans le cadre de la réforme des collectivités locales et de l’administration, et pour donner toutes les chances au programme quinquennal du président de la République.

Smaïl ROUHA



bikhir dit:

"bah tant mieux, le maroc n'ayant aucun probleme avec l'amazighite on les aide a creer la republique touareg amazigh (RTA) avec la persepctive d'acueuillir les futurs membres de la republique kabyle."



Voila une initiative qui me plait !!!



"
A
15 juillet 2005 12:03
[www.elwatan.com]

Edition du 14 juillet 2005

Abandon

Le fait est renversant : la ville de Tamanrasset est en ébullition. La population s’est révoltée contre les autorités et contre un ordre qui tend à la mépriser. Les jeunes, comme ceux du nord du pays, souffrent de manque de perspectives. De chômage. Au même moment, le wali de Tamanrasset est absent. Il est en congé. Il ne s’est même pas donné la peine de reprendre ses fonctions. De s’inquiéter de la situation dans « sa » wilaya. Voilà un exemple simple d’un certain modèle de gouvernance en Algérie en 2005. Les walis gèrent les régions du pays comme des royaumes. Sans rendre compte presque à personne. A commencer par les citoyens placés sous leur responsabilité. La tradition non démocratique de désignation, qui semble avoir de beaux jours devant elle, fait que les walis s’en vont sans faire de bilan. Que l’argent public est mal dépensé. Que des détournements se font. Que de la « clientèle » se crée. Que des carrières sont brisées. Que des fortunes s’amassent. Tout cela est happé par une bureaucratie centraliste qui n’a cure de la représentation populaire. Les récentes affaires des ex-walis de Blida et d’Oran viennent comme pour souligner que ce système a atteint ses limites. Et que le mal a bien pris dans la chair. Au-delà de ce constat, qui rappelle que le projet sur la réforme de l’Etat n’a pas démarré, le peu d’intérêt accordé par le gouvernement et les cercles de décision aux réclamations et aux appels de détresse de l’Algérie profonde a de quoi inquiéter. Les ministres ne se déplacent plus sur le terrain pour « essayer » de comprendre ce que le peuple en colère veut. Des ministres qui semblent se satisfaire de la poésie assommante de l’ENTV autour des dîners de 20 h. Au lieu de l’écoute et du dialogue, la machine de la répression se met en branle pour tenter d’étouffer la contestation. Jusqu’ à quand ? Hier, les jeunes de Béchar sont ressortis dans les rues crier leur ras-le-bol après des verdicts rendus par des juges locaux contre d’autres jeunes émeutiers. En voulant apparaître sévère, la justice, qui n’est pas au-dessus de tout soupçon, alimente la colère. Et tant que cette justice obéit aux mêmes réflexes autoritaristes, la contestation gagnera des espaces de plus en plus larges. Car la population aura ce sentiment qu’elle n’a plus de recours. Aucun discours, aucune menace, ni aucun verbiage sur les théories de la manipulation n’auront de prise sur une population désespérée et qui a le sentiment d’être abandonnée. Population qui, cela dit, attend toujours comment seront dépensés les fameux et lumineux 55 milliards de dollars réservés au développement et à la croissance.

Faycal Metaoui




Faudrait peut être penser à les aider nos frangins, Que pensez vous de la création d'un polisario que l'on pourait appeler polisamazhig, finançé et armée par notre royaume, euhhh faudra encore que l'Algérie le prouve, et puis de toute maniére le Maroc a toujours eu pour vocation d'aider les pays soumis à s'emanciper !
A
15 juillet 2005 12:15
[www.elwatan.com]

Edition du 14 juillet 2005 > Actualite

Calme précaire dans la capitale de l’Ahaggar
Amertume à Tamanrasset

Mercredi matin, à Tamanrasset, à 2000 km au sud d’Alger, Mohamed, la trentaine, sans emploi, pense à son fils et aux risques évidents des piqûres nocturnes de scorpion.

Son taguelmoust blanc cache pudiquement sa bouche et l’expression d’amertume des nomades dramatiquement sédentarisés dans des bidonvilles, comme à Sourrou, quartier de 300 habitants à la sortie de Tam, vers le pic de l’Adriane. A quelques matraques de CNS, aux yeux rougis de fatigue, et des traces de pneus brûlés, des agents d’entretien s’affairent, sans enthousiasme, à remplacer les lampadaires luxueux devant le siège de la wilaya. Les anciens lampadaires endommagés par des tirs de pierres, l’insomnie des agents de l’ordre et les traces d’incendie de la DRAG, des directions des moudjahidine, du commerce, de la jeunesse et des sports et du siège de l’APW témoignent on ne peut plus clairement de la violence des journées de samedi, dimanche et lundi derniers, avant un retour au calme mardi. Que s’est-il passé ? « Samedi 9 juillet, à 7 heures, nous sommes partis, gens de plusieurs quartiers, à la wilaya dans le cadre d’une manifestation pacifique pour obtenir une réponse à nos revendications de travail et de logement », raconte Mohamed, habitant du quartier précaire de Sourrou. A côté, des femmes sortent des bicoques en toub pour balayer, inutilement, les tonnes de poussières. Dans le sillon des femmes en tenue colorée à souhait, des enfants en haillons chassent en courant la violente lumière du désert. « Nous sommes là depuis plus de 40 ans, vivant dans des taudis, menacés par la pluie et les scorpions. Nous sommes des Touareg mal sédentarisés dans ces bidonvilles, ici à Sourrou, à Tahaggart et à Imechwen. Le taux de chômage ici est de plus de 80% », lance Mohamed. « On a demandé à voir le wali, mais il n’était pas là. Nous avions déjà déposé nos revendications à la wilaya, chez les élus... En vain... », se plaint-il. Le wali, Djari Messaoud, bénéficiait, ce samedi-là, de son premier jour de congé, affirment des cadres de la wilaya, et devrait regagner Tam aujourd’hui. « Il s’est sauvé au bon moment », commente Mohamed. « Nous avons insisté pour le rencontrer malgré tout, et là un policier a frappé un des jeunes manifestants. D’autres policiers nous ont insultés. Par la suite, on ne pouvait plus contrôler les jeunes. Nous étions organisés au début, mais des voleurs et des casseurs ont profité de la situation », dit Mohamed, qui regrette que les responsables n’aient pas « au moins bluffé les jeunes rien que pour calmer les esprits ». « La patience a des limites », lâche un voisin de Mohamed, alors que les enfants continuent à s’amuser avec des bouts de bois longilignes improvisés en montures galopantes. « Samedi, ils ont refusé le dialogue, même avec des notables, des sages et des élus. Ils disaient vouloir rencontrer, sinon le wali, le ministre de l’Intérieur, le chef du gouvernement ou le président de la République », explique le secrétaire général de la wilaya, Habib Benbouta, qui parle d’une soixantaine de manifestants qui ont passé la nuit de samedi à dimanche devant le siège de la wilaya. « Dimanche au petit matin, nous leur avons réitéré notre volonté de dialoguer. Rien. A 10 heures, des bidons d’essence ont fait leur apparition et des gens ont incendié le siège de l’APW (à quelques dizaines de mètres du siège de la wilaya) et les directions adjacentes, comme celles des moudjahidine, du commerce... », indique Benbouta. « Là, on a demandé aux forces de l’ordre d’intervenir », dit-il. Mardi dernier, 64 jeunes ont été présentés devant la justice, selon des sources judiciaires sur place. Le procès a été renvoyé au mardi 19 juillet. « Certains adolescents n’avaient pas de papiers d’identité sur eux. Leurs parents ne se sont pas présentés. En plus, c’est un gros dossier, les pertes matérielles sont importantes et c’est une première à Tam », déclare notre source qui précise que la majorité des mineurs ont été relâchés. Dimanche dernier, à partir de 10 heures, des groupes ont procédé à l’incendie des différentes directions citées, ainsi que du bureau de main-d’œuvre de l’annexe de l’APC à Sourrou, le siège de la direction de la réglementation et de l’administration générale (DRAG) où le bureau des associations et la salle d’informatique ont été ciblés.

« On dirait que Tam est gérée par le Mali ! »

A 11 heures, quatre voitures et un minibus de transport des travailleurs de l’ENOR (société des mines d’or) ont été saccagés et un véhicule a disparu. A 13 heures, c’est au tour de la direction de la jeunesse et des sports d’être attaquée. Les vitres de la toute proche direction du transport ont été touchées. Lundi, le marché de l’Assihar, de l’autre côté de l’oued Tamanrasset, subit une tentative d’assaut repoussée par les commerçants. Ce n’est pas le cas au marché de Tahaggart où des témoins rapportent des scènes de pillage. La nuit de lundi a connu sa part d’anxiété : attaques contre des commerces aux quartiers Sersouf et Tafsit. A la place du 1er Novembre, des magasins sont attaqués, des témoins signalent le pillage d’un point de vente de téléphones portables. « Nous n’avons aucun lien avec les casseurs », répète Mohamed et ses amis qui le rejoignent au café. Lundi soir, la rumeur gronde. « On en veut aux Blancs, aux Chnawa ! ». « Jamais on a eu de problèmes avec les gens du Nord. Ils viennent eux aussi comme tous les Algériens et les étrangers gagner leur pain », indique Mohamed, qui nous invite à un café-crème à côté de Sourrou. « Non, ils n’ont rien contre les Nordistes. Ce sont des Touareg blessés dans leur honneur qui réclament leur part de dignité. Si au moins leurs propres élus targuis les avaient écoutés », dit cette Kabyle installée depuis des années à Tam. « Comment expliquer que des sociétés ramènent des agents de sécurité du Nord, leur paient billets et prise en charge et n’emploient pas des gens d’ici ? », s’étonne un Chaoui entrepreneur qui dit employer 20 manœuvres de Tam sur la trentaine composant le personnel de chantier. Mardi, selon une habitante de Sersouf, une tentative d’assaut contre la poste a échoué. « C’est normal que les gens se révoltent. Personne ne nous écoute. On dirait que Tam est gérée par le Mali », explose-t-elle. Des rumeurs de la venue d’une délégation officielle font le tour de la capitale de l’Ahaggar et c’est la colère. « Non, le ministre de l’Intérieur n’est pas annoncé, mais il est tenu au courant chaque matin », révèle un fonctionnaire local. « Nous sommes là pour favoriser le dialogue avec tout le monde », atteste le député RND, Edaber Ahmed, natif de Tam, arrivé d’Alger mardi soir après un vol de cinq heures. Le FLN laisse les portes en fer forgé du siège de sa mouhafadha ouvertes la nuit. Mais personne ne semble sortir de la nuit. Depuis mardi donc, le calme semble s’être réinstallé dans cette ville nichée aux abords est du somptueux plateau du Hoggar. Les rues sont nettoyées, les bilans des dégâts patiemment rédigés par les membres de l’APW qui refusent de s’exprimer, les passants nonchalants sont sous les platanes ombrageant des murs de pierre d’une teinte brune orangée. Le soir, des équipes du Groupe d’intervention rapide (GIR) de la gendarmerie et des renforts de CNS de Ouargla quadrillent la ville et les inquiétudes. « Le calme n’est revenu que grâce aux renforts des services de sécurité », affirme un élu local en basane grenat. Matraques et masques à gaz à côté, des policiers sirotent le thé sous un ciel étoilé. Les boulangers, eux, menacent d’une grève si la sécurité n’est pas rapidement rétablie. « On manque de pain, c’est l’état de guerre ! », commente un restaurateur sétifien du côté du marché du centre-ville. Les magasins n’osent pas encore ouvrir. Le rationnement des épiceries est menacé de pénurie. Car les camions de ravitaillement n’osaient pas entrer à Tam ces trois derniers jours. Et demain ? « S’il continue à nous ignorer, nous nous soulèverons une deuxième fois », dit Mohamed, sans colère, à travers son chèche immaculé. Maintenant, après le café du mercredi matinal dans une ville ouverte aux magnifiques pics du Hoggar, il préfère parler de son fils, trop jeune pour aller à l’école, mais concerné par les piqûres de scorpion, de l’hiver et de l’été.

Vent de panique au marché de l’Assihar

Hier, à Tamanrasset, 2000 km au sud d’Alger, le marché dit des « Souk souwadin », site de la foire annuelle de l’Assihar, a connu, à 17h30, un vent de panique après des rumeurs de risque d’attaque contre les commerçants. Le cordon de gendarmes du GIR présent à l’entrée a été vite renforcé par des dizaines d’éléments antiémeute de la gendarmerie et de la police. « Les commerçants sont sur les nerfs, ils n’ont pas dormi ces derniers jours après la tentative d’assaut contre ce marché, lundi dernier, et le pillage du marché de Tahaggart », explique un officier de la gendarmerie. « Avec ce vent et ces bâches en nylon que nous utilisons pour protéger nos étals, une braise suffira pour tout emporter », indique un commerçant. Un quart d’heure après la panique, les choses sont rentrées dans l’ordre. « Nous maintenons nos patrouilles pour que les gens se sentent sécurisés », dit l’officier, l’œil sur le déploiement des 4x4 verts vrombissants. Les marchands de tapis, de vêtements, etc. ont regagné leurs étals, gardant tout près de leur main gourdins et barres de fer. La tension restait vive en fin d’après-midi à Tam.

Adlène Meddi


A
15 juillet 2005 12:29
Le texte que k-mar à publié en debut de post vient de: aujourd huis ma. le 14 07 05.

15 juillet 2005 14:43
Ils n'aiment pas particulièrement se faire appeler "Touaregs". Ils préfèrent être appelés Imajeghen, Imouhaghen ou Kel tamasheq
...
"Avec un H majuscule"
r
15 juillet 2005 14:48
c'est honteux de se rejouir des problemes des voisins!!
vraiment, on a pas les memes valeurs!
pathétique!
ex-Yabiladien
k
15 juillet 2005 14:52
Un adage marocain dit: LLI hfar hofra iteh fiha
Vive la république touareg!
15 juillet 2005 14:57
kardach a écrit:
-------------------------------------------------------
> Un adage marocain dit: LLI hfar hofra iteh fiha
> Vive la république touareg!

B'ssah ! LOL

"Avec un H majuscule"
Z
15 juillet 2005 15:10
Vous êtes entrain de fantasmer.
Ces jeunes font ses manifestations pour reclamer du travail et de la consideration. Ca se voit que vous êtes loin des réalités algerienne.
Des manifs comme celle-ci, il y 'en tous jours. ca devient une banalité.
Il faut lire un peu la presse algerienne, ils en parlent en toute liberté ...
b
15 juillet 2005 15:45
des emeutes tu veux dire.
c'est vrai que c'est une banalite. on comprends mieux alors grinning smiley

je ne savais pas que tu etais algerien aussi.


> Des manifs comme celle-ci, il y 'en tous jours. ca
> devient une banalité.

Z
15 juillet 2005 15:58
bikhir a écrit:
-------------------------------------------------------
> des emeutes tu veux dire.
> c'est vrai que c'est une banalite. on comprends
> mieux alors
>
> je ne savais pas que tu etais algerien aussi.
>
>
> > Des manifs comme celle-ci, il y 'en tous
> jours. ca
> > devient une banalité.
>
>

Tu peux les appeller comme cela te chante, manifs, emeutes, intifadas, ou meme revolution... cela ne change rien.
Il faut juste savoir que la société algerienne est en grande mutation, elle bouge, elle avance, elle revendique, et elle ne veut pas rester innactive devant les injustices. Aussi paradoxae que cela puisse paraitre c'est le signe d'une bonne santé, n'en deplaise aux ennemis.

> je ne savais pas que tu etais algerien aussi.

Je ne savis pas que tu faisais le chaouche de ce forum
b
15 juillet 2005 16:05
desole, mais ce sont des emeutes, et elles n'ont rien de nouveau, mais qui sont devenues plutot une banalite, une carcteristiuqe des pays instables. tu le dis si bien.

j'aurais dit ca, ca m'aurait coute une sanction sur ce site.

au Maroc qd deux criminels prennent un cafe ensemble a layoune on en fait la fin du monde dans les medias pas seulement algeriens.

k
15 juillet 2005 16:09
Zaïbaq a écrit:
-------------------------------------------------------
> Vous êtes entrain de fantasmer.
> Ces jeunes font ses manifestations pour reclamer
> du travail et de la consideration. Ca se voit que
> vous êtes loin des réalités algerienne.
> Des manifs comme celle-ci, il y 'en tous jours. ca
> devient une banalité.
> Il faut lire un peu la presse algerienne, ils en
> parlent en toute liberté ...


mashalah !! des mannifestations pour reclamer du travail! excuse moi d'etre tordu mais vous en faite koi de votre petrole vous le buvez ou koi ? s'il n'a pas servis a developper l'algerie et enrechir sa population a koi a t'il ou a qui a t'il servis?






Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/07/05 16:10 par biggie.
b
15 juillet 2005 16:29
Amar du sous a écrit:
-------------------------------------------------------
> bolzo dit:
>
>
> "Le Maroc, ne doit pas hésiter à ouvrir ses portes
> pour soutenir la création de la Répulique Arabe
> Touareg Démocratique (la RATD) et promouvoir le
> droit à l'autodétermination, cher à nos voisins."
>
>
>
>
> C'est plus fort que vous, il faut vraiment que
> l'on vous donne des cours d'ethnies !!!
>
> Vous voyez des Arabes partout, c'est grave !!!!



Ya Amar ! c'est qui nous ?
tout d'abord je suis peut être plus amazigh que toi ! L'appellation 'Arabe' renvoie,avec un certain cynisme, à une certaine 'République' qui justement veut rendre des Sahraouis, arabes. Tu dois t'en prendre à ceux qui ont effectivement
mis en pratique cette désignation. la 'RASD' ça te dit quelque chose ?



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