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Mail de Clinton : Wikileaks accuse l'Équateur d'avoir coupé la connexion Internet d'Assange
Dernière modification : 18/10/2016
WikiLeaks accuse l'Équateur d'avoir coupé la connexion Internet de son fondateur Julian Assange, réfugié à l'ambassade équatorienne à Londres, en raison de ses récentes publications sur la candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton.
Selon WikiLeaks, les autorités équatoriennes ont coupé l'accès à Internet de Julian Assange, son fondateur, après la diffusion de documents confidentiels obtenus par piratage informatique au sujet d'Hillary Clinton, candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine, rapporte l'organisation.
"Nous sommes en mesure de confirmer que l'Équateur a coupé la connexion Internet de M. Assange samedi à 17h, peu après la publication des discours de Mme Clinton chez Goldman Sachs", a écrit WikiLeaks dans un message sur son compte Twitter.
We can confirm Ecuador cut off Assange's internet access Saturday, 5pm GMT, shortly after publication of Clinton's Goldman Sachs speechs.
— WikiLeaks (@wikileaks) 17 octobre 2016
Une campagne contre Hillary?
Trois discours rémunérés de Mme Clinton, payés par la banque Goldman Sachs, ont été publiés samedi par WikiLeaks, jetant une lumière crue sur ses liens avec les principaux acteurs de Wall Street. L'équipe de campagne de Mme Clinton n'a pas contesté l'authenticité de ces documents, subtilisés dans les courriers électroniques du président de campagne de la candidate démocrate John Podesta par WikiLeaks.
La candidate démocrate a accusé le gouvernement russe d'être responsable de ces fuites et WikiLeaks d'aider son rival dans la course à la Maison Blanche, Donald Trump. Selon des sources proches du site et du Pari démocrate, l'ONG a obtenu 40.000 à 50.000 courriers électroniques provenant de la messagerie de John Podesta, directeur de campagne de l'ancienne secrétaire d'État.
L'Équateur toujours en disposition à donner l'asile à Julian Assange
En réaction à ces accusations, le ministère équatorien des Affaires étrangères s'est borné à réaffirmer la disposition de l'Équateur à donner l'asile à Julian Assange conformément à sa décision de 2012.
"La protection de l'État équatorien continuera tant que les circonstances qui ont conduit à l'octroi de cet asile demeureront", a déclaré le ministère.
Julian Assange vit à l'ambassade d'Équateur à Londres depuis juin 2012. Quito lui a accordé l'asile quand la justice britannique a autorisé son extradition en Suède, où il est soupçonné d'abus sexuels. Selon de bons connaisseurs de Wikileaks, il alimente lui-même le compte Twitter de l'organisation.
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L'Equateur a admis mardi avoir restreint temporairement l'usage de l'Internet dans son ambassade de Londres, où est réfugié depuis 2012 Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, pour échapper à son extradition vers la Suède.
«L'Equateur, dans l'exercice de sa souveraineté, a restreint temporairement l'accès à une partie de son système de communications dans son ambassade au Royaume-Uni», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
«Cette restriction temporaire n'empêche pas que l'organisation WikiLeaks mène à bien ses activités journalistiques», ajoute le texte.
Le ministère a précisé qu'au cours des dernières semaines, WikiLeaks a publié une importante quantité de documents qui ont un «impact» sur la campagne électorale aux Etats-Unis. «La décision de publier ce type d'informations est de la responsabilité exclusive de l'organisation WikiLeaks», a-t-il souligné.
Asile confirmé
Il a affirmé que le gouvernement équatorien «respecte le principe de non intervention dans les affaires d'autres pays, ne s'immisce pas dans les processus électoraux en cours, ni ne soutient un candidat en particulier». C'est «dans ce sens» qu'il a été décidé de restreindre l'accès à l'internet au sein de l'ambassade.
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«La politique extérieure de l'Equateur obéit exclusivement à des décisions souveraines et ne cède pas aux pressions d'autres pays», a-t-il affirmé.
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Dans une série de tweets entre lundi soir et mardi matin, Wikileaks, citant de «multiples sources américaines», a accusé Quito d'avoir interrompu la connexion internet et John Kerry d'être intervenu, liant cette implication aux récentes publications du groupe visant la candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton.
«Même si nous sommes depuis longtemps préoccupés par Wikileaks, tout ce qui laisserait penser que le secrétaire d'Etat Kerry ou le département d'Etat seraient impliqués dans la fermeture (de la connexion internet du fondateur) de Wikileaks est faux», a démenti le porte-parole de la diplomatie américaine, John Kirby.
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Trois discours publiés
Wikileaks a publié samedi trois discours de l'ex-secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, rémunérée par la banque Goldman Sachs, mettant en lumière ses liens avec Wall Street.
L'équipe de la candidate n'a pas contesté l'authenticité des documents, subtilisés par Wikileaks dans les courriers électroniques de son chef de campagne, John Podesta.
Hillary Clinton a accusé le gouvernement russe d'être responsable de ces fuites, point de vue partagé par l'administration américaine, et a reproché à WikiLeaks d'aider son adversaire républicain, Donald Trump. (afp/nxp)
(Créé: 19.10.2016, 00h23)