Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Impopulaire et dépassé par Fillon, Sarkozy sous pression
s
20 janvier 2008 21:16
Impopulaire et dépassé par Fillon, Sarkozy sous pression

PARIS (Reuters) - Désormais majoritairement impopulaire et dépassé par le Premier ministre François Fillon, Nicolas Sarkozy entre dans une période de turbulences alors qu'il prépare son engagement direct dans la difficile bataille des élections municipales.

La cote de popularité de Nicolas Sarkozy chute de cinq points en janvier à 47% dans le baromètre mensuel Ifop-JDD. Le chef de l'Etat passe pour la première fois dans le rouge depuis son élection, 52% des personnes interrogées se déclarant mécontentes à son endroit.

Phénomène exceptionnel sous la Ve République, le président est désormais moins populaire que son chef de gouvernement, François Fillon gagnant un point à 50% dans ce baromètre.

C'est la troisième enquête en quelques jours à faire état d'un net désenchantement des électeurs vis-à-vis du net vainqueur du scrutin de mai, après un sondage BVA (baisse de six points à 48%) et une enquête Ipsos (baisse de six points à 49%).

Les directeurs des instituts de sondage ont expliqué qu'à leurs yeux, le locataire de l'Elysée payait son omniprésence, les polémiques sur la publicité donnée à sa vie privée et les vacances de luxe financées en partie par le milliardaire Vincent Bolloré, ainsi que des résultats critiqués sur le pouvoir d'achat, thème-clef de sa campagne victorieuse.

Le baromètre Ifop-JDD montre une chute plus marquée chez les électeurs âgés, l'électorat traditionnel de l'UMP, comme les commerçants, artisans et chefs d'entreprises (dix points perdus en un mois) et professions libérales (neuf points perdus) et chez les sympathisants FN (neuf points perdus).

"BLING-BLING MIEUX QUE PLAN-PLAN"

Le "trou d'air" est d'autant plus sérieux qu'une nouvelle journée de grève de la fonction publique se profile jeudi et que le chef de l'Etat a annoncé lundi dernier qu'il s'engagerait sans ambigüité dans la campagne des élections municipales de mars, dont il fait donc un premier test personnel.

Compte tenu d'un contexte économique difficile, ce scrutin pourrait s'avérer difficile pour la majorité, d'autant que la gauche a mieux résisté dans les grandes villes lors des législatives de juin. Des sondages donnent la gauche largement victorieuse à Paris et Lyon.

L'entourage du président a confirmé à la fin de l'année dernière qu'un remaniement ministériel était envisagé pour avant ou après les municipales, avec de nouvelles recrues pour "l'ouverture" à gauche voulue par Nicolas Sarkozy. Sa baisse dans les sondages pourrait compliquer le recrutement.

Le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian, proche ami du président, a expliqué cependant qu'il n'entendait pas changer son mode d'exercice du pouvoir mais au contraire le renforcer.

"Ca va inciter (Nicolas Sarkozy) à être plus actif encore. Je pense que cette situation est provisoire et qu'avec son engagement dans la campagne des municipales, le président regagnera du terrain", a-t-il dit au Journal du dimanche.

"C'est mieux d'être un président bling-bling qu'un candidat plan-plan", estime-t-il.

Le président du FN Jean-Marie Le Pen estime que la vie politique française est à "un tournant" et déclaré qu'il espérait retrouver ses électeurs ralliés à Nicolas Sarkozy.

"Les tsunamis passent", a-t-il dit à la presse à Orléans. L'opposition socialiste a de son côté commencé à s'engouffrer dans la brèche en appelant à un vote-sanction aux municipales.

C'est l'expression choisie par la rivale malheureuse de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, Ségolène Royal mais aussi, plus surprenant, par le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, qui a effectué un retour-surprise dans le débat politique français dimanche, en participant à la réunion du PS à la Mutualité.

Le gouvernement a "de bonnes raisons d'être sanctionné par les Français. Dans le fonctionnement démocratique, c'est à l'occasion des élections que ce genre de sanctions s'exprime", a dit aux journalistes "DSK", dont Nicolas Sarkozy a favorisé la nomination pour cinq ans à l'institution financière siégeant à Washington.

"Un jour je reviendrai en France", a-t-il ajouté.

Thierry Lévêque

Source : [fr.news.yahoo.com]
B
20 janvier 2008 21:25
Fillon lors des vœux à la presse a dit. Je cite « "Certains se plaignent de ma discrétion. Mais j'avance de façon méthodique et maîtrisée. Cela m'oblige à une certaine distance avec les médias et le rythme chaotique de l'actualité."

Il est malin le fillon. Cette phrase résume bien le personnage.
Ben quoi 0-°
E
20 janvier 2008 23:12
Cela résume que son intervention avait été bien préparée. Fillon traîne aussi ses boulets, les français ont malheureusement la mémoire courte!
Fillon est le ministre d'un despote, sa qualité de 1er ministre le met directement dans la confidence. Tous les deux sont des ultra-libéraux convaincus. Ils ont même réussi à convaincre l'éminence grise de Mitterrand, le machiavélique Attali.
Le rapport d'Attali nous pousse vers des journées sombres.
A sa façon il lutte contre l'immigration en proposant encore plus d'immigration, pour un socialiste c'est pas joli joli!!
Fillon a le profil du parfait hypocrite qui sourit car il pense avoir fait un exploit médiatique lors de son intervention pour les voeux alors que c'était franchement pathétique!!
p
20 janvier 2008 23:45
salam

c'est le moment pour la gauche de se réveiller et les municipales se présentent comme du pain béni pour ça ..
!!*!! le seul chat autorisé sur ce forum
f
21 janvier 2008 13:44
Bonjour,

Je suis tout à fait d'accord avec toi petit chat. J'éspère que la gauche pourront saisir cette opportunité.
La culture c'est comme de la confiture, moins on en a et plus on veut l'étaler !
E
21 janvier 2008 17:00
La gauche libertaire va revenir. Pour faire quoi, ils n'ont pas un soupçon d'idée en eux.
Une partie de la gauche gouverne aujourd'hui avec Sarkozy, Strauss Kahn, Attali, Lang et bien d'autres, le résultat on le voit!!!
B
21 janvier 2008 19:34
Ses vœux à la presse étaient d’une débilité sans précédant. Il s’est préparé un série de questions. Et bien sûr les réponses qui vont avec.

Fillon à su choisir le bon clan et faire dans le cirage de pompes. Ça a payé pour lui. Mais là, je crois que le petit Fillon devient trop gênant pour Sarko. Le voilà premier ministre, attendons de voir ce qu’il fera des 4 ans avenirs. Il a fort à parier qu’il ne restera pas dans le clan des sarkozystes et sa petite phrase sur sa discrétion en dit beaucoup. Alors que Sarko expose ostensiblement sa vie privée.

N'est pas une manière de donner une petite leçon à Sarko ?
Ben quoi 0-°
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook