LCN Farouk Zaatar et Fariah Arati vivent dans l'inquiétude depuis qu'ils savent qu'ils doivent être déportés dans un camp de réfugiés palestiniens au Liban. Le couple est arrivé au Canada il y a six ans, une visite pour la naissance d'un de leurs petits-fils. C'est là qu'ils ont fait une demande de statut de réfugiés. Cette demande vient d'être refusée après de longues démarches, même s'ils sont parrainés par leurs enfants, qui sont maintenant citoyens ou résidents permanents canadiens.
«Il ne reste pas d'autre membre de la famille hors du Canada. Toute la famille est réunie ici. Pour les parents, il y a quelque chose d'inconnu au fait d'être déportés», dit leur fils, Lotfi Zaatar.
Le couple a trois enfants et sept petits-enfants qui vivent ici, dont la situation est régulière. Ils ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent pas rester au Canada, finir leurs jours avec leur famille.
L'homme et la femme sont convoqués en Cour fédérale à la mi-février. Ils tenteront dans un ultime effort de convaincre les autorités canadiennes de leur permettre de rester ici.
L'avenir des Zaatar n'est pas unique. Au moins une dizaine d'autres personnes dans la même situation risquent de subir le même sort.
La Coalition contre la déportation des Palestiniens demande à Immigration Canada de clarifier ses règles, de les rendre plus humaines pour éviter que le pire ne se reproduise pour ces gens-là.
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