Aujourd’hui j’ai voulu vous parler des Immigrants négatifs … et aussi les positifs… parce que courant mes 2 ans d’immigration, j’en ai rencontré de toutes sortes, de différents pays, et de différentes mentalités :
Certains immigrants montrent leur désarrois, et vous font part de leur rêves qui étaient plus beaux que la réalité qui est vécu ici au Québec et vous révèlent la noirceur de chaque jour.. et de même du futur qui les attends ici…
Après être installés ils se sont confrontés à ce fameux dilemme : aussi expérimentés soient ils, aussi diplômés soient ils, aussi plein de bonnes volontés de vouloir réussir soient ils, ils ont été ignorés.. leurs expériences tant qu’elles ne sont pas Québécoises, canadiennes ou à la rigueur nord-américaines, tant qu’elles ne valent pas un clou… Leur diplômes sont soit non reconnus car ce sont des diplômes étrangers soit non-conformes à la normes (comme pour le gouvernement, lors des cas d’équivalence)… les réponses –s’il y en a bien sure- aux demandes d’emplois sont soit que cet individu est surqualifié, soit qu’il n’a pas le diplôme adéquat .. Donc les démarches pour trouver un emplois restent vaines. D’autres encore vivent le calvaire d’inégalités en emploi, lorsque pour le même job une autre personne a été accepté au lieu de cet immigrés, et que ce choix s’est basé sur des critères loin de toute équité … même si ces même sociétés stipulent : « Nous souscrivons au principe de l’équité en matière d’emploi »
Ils ne se sentent non plus à l’aise lorsque leurs enfants (pour ceux qui sont mariés avec des enfants) commencent à imiter certains comportements qui n’y vont pas aux bon sens des mœurs pour ces immigrants,… mais qui sont acceptés par le pays hôte et qui y sont monnaie courante : là on touche la culture de chaque pays (je dirais même la religion) … ces immigrés là commencent à avoir peur à ce que leur progéniture suivent le mauvais cotés des choses (d'après eux) au lieu de s’inspirer du bon coté (car dans tous pays y a le bon et mauvais coté avouons-le).. y en a même qui racontent avoir du mal à remettre leurs enfants dans leur chemin, pour cause de l’excès de liberté qu’ils pensent trouver ici.
Certains, à force de ressentir une négligence, de la part du gouvernement pour leur cas, et parfois même de la part des habitants d’ici, commencent à se recroqueviller sur eux-même, et côtoyer uniquement les membres de leur communauté… faisant naître un certains degrés d’éloignement vis à vis de ces habitants et leur pays, et commencent à crier «dès que je le pourrais je rentre chez moi, dans mon pays» … ou « ce pays est comme ci , et comme ça .. » des critiques à la pelle ….. ainsi de suite…
Alors qu’en est ils des immigrants positifs ? S’il ne trouvent pas de travail, ils se remettent en question, et recherchent à nouveaux. S’il n’en trouvent pas encore, ils reformulent la façon et la manière de chercher un emploi, S’il n’en trouvent pas encore une fois, ils demandent l’aide des organismes d’aide aux immigrants et aux agences d’emplois. S’il n’en trouvent pas pour la nième fois ils changent d’orientation ou de ville ou même de province.... ils se disent que dans ce petit coin du monde on s’y trouve pas, donc…cherchons ailleurs.. mais ils ne s’arrêtent pas .
Si leur diplômes et expériences ne valent rien, ils changent d’orientations professionnelles ou cherchent à étudier pour reprendre le dessus, ou tout simplement changent de types de sociétés ou ils effectuent la recherche ..
Quand ils sont victimes de discrimination en emplois, ils le font savoir au monde, ils le dénoncent, mais ils ne généralisent pas … reste à le prouver comme l’a fait Kamal el Batal (le journal atlas média Février 2004).
Ils ne critiquent pas en évoquant des dires à gauches et à droites, mais ils discutent des faits vécus.
Concernant le choc culturel, il est vrai qu’il faut un énorme effort pour s’y faire… ce sont pas les mêmes coutumes, pas les mêmes habitudes, mais ne dit-on pas c’est dans la différence avec les autres qu’on se connaît soi-même ..? Donc les positifs, étudient la culture du pays, tout en gardant la sienne, .. et une bonne éducation pour les enfants en y mettant le cœur, donne ses fruits, même si cela devient difficile de nos jours..
Les immigrants positifs ne se renferment jamais sur eux mêmes, avec leur ouverture d’esprit et leur volonté de mener une nouvelle vie à la Québécoise ils font jaillir sur les autres (habitants du pays hôte) cette lumière de savoir vivre, … et quand ils tombent sur des personnes fermés ils se disent : « tant pis pour ceux là » . Et quand toutes les portes se renferment, ils refrappent à double coups .. car rien ne sert à être pessimiste..
En effet Kabi, il est juste de dénoter deux types de réactions chez les immigrants en Amérique du Nord, notamment au Québec.
J'ai pu aussi cotôyer des gens des deux types de réactions et comme dans tout dans la vie, tout vient toujours à point à qui sait user de patience et sait faire bouger les choses. Ce n'est pas en passant sa vie à se plaindre qu'on obtient quelque chose. Ceux là n'avanceront pas.
Les autres se retroussent les manches, se renforcent malgré les refus, s'inscrivent à l'univ et dans des écoles spécialisées pour l'obtention de diplômes canadiens, même s'ils ont l'impression de perdre leur temps, car ils ont déjà les diplômes marocains ou autre et l'expérience de travail. Il faut être prêt à se battre et il faut avoir confiance en soi.
c'est vrai, on peut etre immigrant +++ a t=t0 et devenir immigrant----- a t=t0+delta-t ou inversement je veux dire que notre attitude et nos opinions sur ce sujet changent bcp avec le temps
J’avais lu qu’« auparavant les gens de toutes origines se fondaient pour former un peuple homogène, ce qu’on appelle le concept de melting pot (creuset) aux États-Unis, mais ce concept est tombé en désuétude, car les nouveaux immigrants souhaitent à la fois être Québécois (ou généralement canadiens) et garder leur origines, ainsi on est passé du concept de melting pot à celui du salad bowl, c’est à dire un mélange cohérent ou chaque « ingrédient » garde son identité mais contribue à l’ensemble. »
Personnellement je n’en veux pas aux négatifs, mais je n’apprécie guère ceux qui les méprisent et leur répondent d’une manière abrutie : «cessez de pleurnicher! et rentrer chez vous si ça ne vous plait pas» , ceux qui disent çà sont aussi renfermer qu’eux … il serait mieux de comprendre ce qui leur est arrivé pour en arriver ainsi, et faire de sorte à les aider à changer de pôle (du négatif au positif), les raisonner au lieu de les détruire, les convaincre à changer au lieu de contribuer à leur isolement.
Au lieu de faire du mal en balançant des conneries, cherchons à leur redonner une bouffé d’oxygène pour qu’ils respirent .. soyons les meilleurs, et pour être les meilleurs il faut apprendre à faire du bien, car faire du mal c’est très facile.
Je dirais quand même que ce n’est pas en critiquant le pays hôte que nous avancerons chers négatifs, et si vous voulez que les choses changent commencer d’abord par vous mêmes. Dieu a dit : «Allah ne change le vécu d’un groupe que s’ils commencent par changer eux même »
La vie est pleine de défis, en les surmontant on grandis chaque jours .. Le monde, chers amis, est fait de différents éléments… D’une chose et son complément… Ou d’une chose et son opposé… Comme le cas ici des.. Positifs et négatifs..
Auteur: BleuBlue [MP] Date: le 03 avril 2008 à 08h01 "Et le racisme dans tout cela?"
Il existe certes, le gouvernement canadien le combat . Il est moindre par raport aux autres pays du globe, ... Il existe même dans notre pays le Maroc Hélas.
Le mieux quand on le vit c'est de " allumer une bougie plutot que de maudire l'obscurité ": travailler fort son coté personnel, faire des contacts, allonger son réseaux et tenir le coup... il n'y a pas de recette magique
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