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I N V I T A T I O N
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24 novembre 2005 16:03


Notre association : L'Agence de promotion des cultures et du voyage vous invite à visiter l'exposition-mémoire dans le cadre du salon de l'Education

qui se tient du 24 au 27 novembre (9h30 - 18h

Palais des Expositions à Paris (Métro Porte de Versailles) Hall 7 niveau 7.2

Bienvenue à notre stand C E 950 - Cité de l'Education
Anciens soldats en compagnie des membres des Associations :

APCV, ICARE, RESEAU DU FLEUVE DU SENEGAL

HOMMAGE AUX SOLDATS, TIRAILLEURS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE, DU MAGHREB, DE MADAGASCAR, D'INDOCHINE, RESISTANTS FRANÇAIS ET ETRANGERS A LA LIBERATION DE LA FRANCE
Soldats et Résistants à part entière


1870. Près de la ville d'Orléans, gravé sur une stèle :

« Ici le 5 octobre 1870, a succombé en défendant la patrie,

un Turco (terme désignant les Tirailleurs algériens à la fin

du 19ème siècle). Seul, par cinq décharges successives,

il arrêta un régiment prussien ».
1ère et 2ème Guerres mondiales.

L'exemple de Dominique Amigou Mendy (Sénégal). Volontaire, il fait partie du premier contingent de « Tirailleurs Sénégalais » de la Grande Guerre. Après l'armistice, vit en France. Sous l'occupation allemande, il intègre le réseau militaire de la Résistance. 1944, arrêté sur dénonciation, il est interné au camp de transit de Drancy. Tortures, brimades racistes humiliations. Sa force de caractère et son esprit d'humour, le font passer aux yeux de ses bourreaux pour un niais, puis pour un débile le jour où il se propose de passer devant le peloton d'exécution à la place d'un père de famille juif. Il est dès lors témoin d'atrocités et d'actes de barbarie...



Charles N'tchoréré (Gabon). Engagé en 1916. En 1939, rejoint sur sa demande le front. Le 5 juin 1940, le capitaine N'tchoréré et ses hommes opposent une résistance farouche à l'armée de l'occupant, dans le village d'Airaines près d'Amiens. Fait prisonnier, il est aussitôt abattu froidement par un officier allemand.



Résistance. 52 Tirailleurs Africains passés au maquis du Vercors prennent part activement à la Libération de Romans-sur-Isère en août 1944, puis à la Libération de la Part-Dieu en septembre 1944.



Sahli Mohamed Chérif (Algérie). Militant indépendantiste du PPA (Parti du Peuple Algérien), il met en veilleuse les revendications indépendantiste et édite El-Hayet (la Vie), feuille clandestine de résistance à l'occupant allemand.



Addi Ba (Guinée Conakry). Tirailleur engagé, fait prisonnier en juin 1940, il s'évade en octobre et rejoint la Résistance dans les Vosges. Il fait partie d'un maquis, haut en symbole : Français refusant le STO (Service de Travail Obligatoire), 18 Russes et deux Allemands, tous déserteurs de l'armée allemande, qui dès lors s'est particu-lièrement acharnée dans sa destruction. Fait prisonnier, Addi Ba subit les pires tortures sans jamais rien révéler sur les réseaux de la Résistance qu'il connaissait si bien dans les Vosges. 46 ans après la Libération, en 1991 une rue de Langeais porte son nom.


Citoyens entièrement à part
Août 1944. La prestigieuse 2eme DB du général Leclerc libère triomphalement Paris, amputée de ses « soldats indigènes », alors que ces derniers formaient près de la moitié des effectifs, deux ans plus tôt. Explication : les soldats originaires des colonies manquaient à l'appel, semble-t-il, pour satisfaire une demande de l'armée américaine qui pratiquait en son sein la discrimination raciale et qui avait rééquipé les soldats de la Division Leclerc

Décembre 1944. 1280 Tirailleurs Sénégalais étaient parqués depuis novembre dans un camp de transit, le camp de Thiaroye au Sénégal. Ils revenaient du Front ou des camps de concentration. A la suite d'un conflit au sujet d'un non versement de leur solde, leur revendication est écrasée dans le sang. Bilan : 35 morts.

1945. Plusieurs soldats de retour chez eux en Algérie, notamment ceux d'entre eux originaires de l'est du pays, et après avoir été fêtés en libérateurs par la population en France, découvrent avec effroi l'ampleur des massacres commis sur leurs proches, lors des émeutes du 8 mai 1945 et des jours qui suivirent.

1955. Fin des années 50, début des années 60, c'est la cristallisation (gel du montant des pensions à taux fixe). Doux euphémisme dont la plupart des administrations ont le secret : celui de ne pas appeler un chat, un chat. La cristallisation, pour les anciens soldats venant des colonies consistait, jusqu'à assez récemment, à ne pas leur appliquer les différentes revalorisations des retraites versées en France. De plus, beaucoup ont été tout simplement remerciés, à la faveur des indépendances de leur pays respectif, avec tout juste un pécule, sans pension ni retraite. Les survivants avaient le choix entre se résigner ou passer le reste de leur vie à réclamer leurs droits...
24 novembre 2005 16:43
moi j'y compt y aller le dimanche mais pour voir les differentes orientations qu'ils proposent la bas... winking smiley
t
24 novembre 2005 18:20
étoile filante a écrit:
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> moi j'y compt y aller le dimanche mais pour voir
> les differentes orientations qu'ils proposent la
> bas...


tu pourras toujours passer voire l'expo winking smiley

merci l'ami ....
k
24 novembre 2005 19:17
J'y tenais un stand cet apm dommage pas vu
 
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